« Sauver les petites lignes ferroviaires, c’est aussi son patrimoine » : Nicolas SORET demande à l’Etat d’investir…
Il est net et catégorique dans ses propos, le vice-président en charge des finances, du développement économique et de l’emploi au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté. Il est inimaginable pour Nicolas SORET que la Région prenne à sa charge tout ou partie des investissements nécessaires à la sauvegarde des petites lignes ferroviaires de notre contrée. Même s’il souhaite ardemment vouloir le maintien de ces moyens de locomotion dont ont besoin tant d’usagers…
JOIGNY : C’est un chiffre qu’il lui a été communiqué en octobre dernier par SNCF Réseau. 400 millions d’euros. C’est l’enveloppe budgétaire indispensable qu’il serait souhaitable d’injecter par un organisme institutionnel, la Région Bourgogne Franche-Comté de surcroît selon les décisions de l’Etat, pour assurer la réhabilitation et la modernisation des petites lignes ferroviaires de notre secteur géographique.
Une somme que le vice-président socialiste en charge des finances et de l’économie, Nicolas SORET, juge « colossale ». Inimaginable dans son esprit alors que l’institution régionale se doit déjà d’effectuer des réductions drastiques dans ses budgets de fonctionnement et d’investissement.
« Nous comprenons, nous autres élus de la Région, l’intérêt que les habitants portent à la préservation de ces petites lignes ferroviaires sur le territoire… ».
Un intérêt partagé par la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY et les élus régionaux, mobilisés sur le terrain depuis plusieurs semaines, tant à Clamecy ou à Avallon, plus récemment pour soutenir les actions revendicatives des usagers du transport par voie de chemin de fer.
Pour Nicolas SORET, c’est clair : « la Région appelle l’Etat à se remettre à la table des négociations pour qu’il apporte les moyens nécessaires et suffisants pour que les petites lignes de la Bourgogne Franche-Comté continuent à exister… ».
Le préfet de Région et le ministre des Transports sont donc prévenus ! Ils sont déjà sollicités par les élus de la Région concernés par les coupes sombres budgétaires qui impactent le quotidien des provinciaux.
« Il en va de l’attractivité de notre territoire, insiste l’édile de Joigny.
Le combat collectif est donc engagé, aux côtés des habitants et usagers de l’Yonne et de la Nièvre. A l’Etat d’investir pour sauver un pan de son patrimoine…
Thierry BRET