Une centaine de partenaires pour 500 offres d’emploi et de stages : des Rencontres sénonaises plutôt fructueuses !
Une véritable ruche, la salle René Binet ! Le public du Sénonais a bel et bien répondu présent durant deux jours à l’occasion de cette seconde « Rencontre de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation 2025 ». Une étape capitale pour celles et ceux qui se projettent dans le futur, avec un job à la clé si possible, ou à défaut une piste sérieuse devant les mener vers un cycle pédagogique à convertir en métier pérenne. Une initiative qui émane de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais, du PEIPS et de France Travail…
SENS : Il fallait profiter de l’aubaine, car la manifestation est unique pour cette année ! Dommage, pourrait-on dire de façon lapidaire, mais la logistique déployée par les organisateurs est impressionnante et il n’est pas si facile de mobiliser autant d’entreprises avec leurs offres d’emploi à pourvoir et de spécialistes de la formation, tout secteur d’activité confondu, sur deux journées de rendez-vous. On doit cette manifestation très attendue au volontarisme de la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais, du PEIPS (un judicieux assemblage de représentants de la Mission Locale et du PLIE Sénonais) et de France Travail. Un concept élaboré autour de la coordination et de l’efficience, au vu du rendu constaté salle René Binet.
Si la journée du mercredi 20 mars était consacrée uniquement à la partie formation et orientation, celle de ce jeudi, en revanche, permettait aux très nombreux visiteurs de passer de la partie quasi théorique à la pratique. Ils avaient face à eux pléthore de dirigeants d’entreprise et responsables de direction de ressources humaines pouvant leur accorder un peu de temps et une écoute attentive, sur l’un des stands occupés par leur société.
Une très belle fréquentation à l’issue de ces deux journées
L’évènement était important pour les jeunes gens désireux de connaître tous les rouages les menant à la vie active, mais aussi aux demandeurs d’emploi du bassin Sénonais, en quête du précieux Graal. On notait tout de même la présence de plus d’une centaine de partenaires, ces derniers devant offrir plus de cinq cents opportunités professionnelles, se traduisant par des postes à pourvoir de suite et des formations. Une pêche miraculeuse ou presque !
L’objectif de l’opération était simple : faciliter la rencontre entre les structures et les candidats prêts à l’emploi, les salariés en reconversion professionnelle, les travailleurs en situation de handicap, mais aussi les étudiants, les lycéens, etc.
Présidente du PEIPS, la conseillère départementale et élue de Sens, Clarisse QUENTIN était présente ce jeudi en milieu de matinée pour « inaugurer » de manière très symbolique cette seconde édition d’un évènement qui sera réitéré dès la saison prochaine au vu de son succès.
Elle était accompagnée du directeur général du Pôle Economie et Insertion professionnelle du Sénonais PEIPS, Emmanuel CROUZET.
« Dans un seul endroit, on a pu fédérer les énergies et les partenaires de l’emploi sur deux journées pour apporter des solutions pertinentes, précise-t-il, on a ainsi pu multiplier les opportunités… ».
In fine, ce sont 70 entreprises du Sénonais dont quelques belles références du secteur industriel qui ont pris part à cette deuxième animation. Le nombre de visiteurs ayant dépassé la barre des 1 500 personnes sur les deux jours.
« L’idée, ajoute Emmanuel CROUZET, est aussi de suivre ces personnes dans le temps afin de connaître les transformations exactes à l’emploi… ».
Une attractivité, certes, économique mais aussi résidentielle…
Quant à Clarisse QUENTIN, elle a salué la présence des 70 entreprises : « ce n’est pas une vitrine pour elles, si elles sont là, c’est parce qu’elles ont de réels besoins en matière de recrutement… ».
Des face-à-face judicieux que ces échanges personnalisés concoctés entre recruteurs et recrutés, accueillis sur place, évitant aux demandeurs d’emploi de pousser les portes.
Disposant d’un sérieux tissu industriel pourvoyeur d’emplois, le Sénonais fait toujours figure de poumon économique dans le département de l’Yonne. Il ne pouvait donc pas se couper de cette manifestation, bien au contraire.
« La zone des Vauguillettes est en cela représentative de cette dynamique industrielle, explique l’élue de l’Yonne, bon nombre d’entreprises sur site sont porteuses d’emplois et de croissance. La zone accueille depuis peu un projet logistique avec 50 000 mètres carrés en cours de construction… ».
Une telle initiative, ces « Rencontres de l’Emploi, de la Formation et de l’Orientation », illustre parfaitement les valeurs portées par la nouvelle Agence Yonne Attractivité (AYA) qui vient de voir le jour, la semaine dernière, sous l’impulsion du Conseil départemental et de huit EPCI partenaires, dont celle du Grand Sénonais.
Explications de Clarisse QUENTIN : « L’attractivité, elle est certes économique mais elle est aussi résidentielle. Il est important de vendre la destination icaunaise à l’extérieur de notre territoire pour permettre aux entreprises locales de pourvoir à leurs besoins de recrutements en attirant de nouveaux habitants par chez nous. C’est cela le rôle de cette Agence de l’Attractivité départementale… ».
Un message limpide adressé aux investisseurs et entrepreneurs franciliens, entre autres, qui souhaiteraient délocaliser leur production tout en venant s’installer des deux côtés des rives de l’Yonne. Sachant que le Sénonais dispose grâce à la loi ZAN (Zéro Artificialisation Nette) de quelques belles parcelles de terrain encore disponibles. Une aubaine pour celles et ceux des entrepreneurs qui désirent s’y installer !
Thierry BRET