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Grâce au portage de foncier, le Crédit agricole et la SAFER Grand-Est favorisent l’installation des jeunes agriculteurs
février 28, 2019A l’aide de ce nouveau dispositif, le Crédit agricole et les SAFER, partenaires historiques, renforcent leur soutien aux nouvelles générations dans un contexte de rareté et de prix croissant des terres. Du fait, en partie de l’urbanisation. Quatre caisses régionales de la Banque Verte dont celle de Champagne-Bourgogne ont paraphé cet accord de portage financier du foncier, favorable à l’installation des jeunes agriculteurs…
PARIS : Elément clé du mieux vivre pour la population, l’avenir de l’agriculture passe par sa capacité à assurer la relève des exploitants. Comment ? En soutenant du mieux possible toutes les initiatives prises en faveur de l’installation des jeunes. Mais, la détention d’un capital initial suffisant représente le plus souvent un sérieux handicap. Aussi, le Crédit agricole a voulu réaffirmer sa position de premier financeur de l’agriculture nationale en créant ce nouveau dispositif.
De quoi s’agit-il précisément ? L’établissement bancaire qui accompagne l’installation de huit agriculteurs sur dix en France s’est rapproché de l’un de ses partenaires de toujours, la SAFER. Concrètement, chaque dossier fait l’objet d’une étroite concertation entre les deux signataires de cette convention. La SAFER acquiert le foncier via un financement réalisé par le Crédit agricole qui apporte également une caution bancaire pour le paiement des fermages.
A la suite de cet accord de prêt, la SAFER passe une convention d’occupation précaire des terres. Ainsi, le jeune agriculteur, locataire de la SAFER, exploite le foncier dans le cadre d’une convention d’occupation temporaire allant de cinq à dix ans.
Renforcer l’accompagnement des jeunes exploitants…
Au terme du portage, la SAFER cède le foncier au jeune professionnel à sa valeur d’acquisition, déduction faite des fermages perçus. Mais, en y ajoutant sa rémunération et les frais de partage. Ces derniers comprennent les frais de notaire, ceux du géomètre, les taxes et divers frais financiers.
En outre, et ce au cours des dix années, l’exploitant a toujours l’opportunité de pouvoir racheter le foncier quand il le désire, en une ou plusieurs fois.
Ce dispositif qui a été entériné officiellement le 26 février lors du 56ème Salon international de l’Agriculture Porte de Versailles à Paris, renforce un système d’accompagnement existant, le concept « Installation JA by CA », destiné aux jeunes agriculteurs et mis en place en 2017.
A Paris, au cours de l’évènementiel le plus représentatif du monde agricole, quatre caisses régionales du Crédit agricole (Alsace-Vosges, Champagne-Bourgogne, Lorraine et Nord-Est) ont conclu cet accord en le signant en présence du président de la région Grand-Est de la SAFER. Damien CONTAT, vice-président du Crédit agricole Champagne-Bourgogne, représentait notre entité régionale.
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Jérôme MAYEL, au profil idoine, devient le nouveau directeur général de la CCI de l’Yonne
février 28, 2019Le directeur de l’information économique de la chambre départementale a été adoubé par le bureau exécutif de l’organisme consulaire. Un choix stratégique, sans grande surprise, qui propulse ce diplômé de l’IAE de Bourgogne, l’école universitaire de management, vers de nouvelles responsabilités professionnelles. En digne successeur de Sébastien VALLET, parti sous d’autres cieux…
AUXERRE : Spécialiste des études de marché pour la création d’entreprise, de diagnostics économiques sur les territoires, des études des filières et du positionnement des entreprises, Jérôme MAYEL a été présenté par le président Alain PEREZ, comme l’homme idoine de la situation.
C’est-à-dire celle de succéder dès le 01er mars à l’ancien directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Sébastien VALLET, qui a cessé ses activités de dirigeant pour faire évoluer sa carrière professionnelle au sein du Conseil régional des Pays de la Loire (lire article correspondant).
Titulaire d’un master option marketing obtenu à l’IAE, l’école universitaire de management rattachée à l’Université de Bourgogne à Dijon, Jérôme MAYEL représente une valeur sûre pour celles et ceux qui auront à travailler et à collaborer avec lui.
Le garçon possède une solide expérience de l’appareil consulaire puisqu’il a intégré le réseau des CCI en 1998 à Dijon. Mais, c’est en 2007, depuis son arrivée dans l’Yonne, que Jérôme MAYEL se forge une ossature de professionnel sérieux et efficace au contact des acteurs et décideurs économiques du cru.
Des arguments qui ont plaidé en sa faveur, après avoir fait acte de candidature selon le respect de la procédure de recrutement.
Désigné par Alain PEREZ, comme étant un « digne successeur », Jérôme MAYEL travaillera en étroite osmose avec le président de la chambre consulaire jusqu’au terme du mandat de ce dernier, prévu en 2020.
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Parmi les rencontres de cette vingt-septième journée du championnat de Ligue 2, une affiche ne peut laisser indifférents les aficionados de football. L’AJ Auxerre recevra en effet ce vendredi à l’Abbé Deschamps, dès 20 heures, son voisin aubois, le club de Troyes. Un derby sur le papier qui ne semble pas perturber, outre mesure, l’entraîneur franco-uruguayen de la formation nord-bourguignonne. « Affronter le premier du classement ou le dernier, ou n’importe quelle équipe, c’est du pareil au même… ». Dont acte !
AUXERRE : Entre l’ESTAC voisine et l’AJ Auxerre, il ne serait pas question de derby si l’on suit le raisonnement du coach auxerrois ? Sans être irrespectueux des Troyens – et il le précise tout de go lors de sa conférence de presse d’avant-match-, il n’y a rien de comparable entre les deux clubs à y regarder de plus près. Question de palmarès, au vu de l’histoire vécu par ces deux formations au cours de leurs pérégrinations en championnat de France, toutes divisions confondues, et en Coupe de France.
Pour Pablo CORREA, une chose demeure évidente : il demande à ses poulains d’être avant tout autre chose de vrais compétiteurs. Et c’est tout ! Le mot clé est lâché et qu’importe finalement l’adversaire du jour. Il les invite à ne jamais abandonner cet état d’esprit.
Pointés à la douzième position du classement (33 points), les protégés du coach sud-américain retrouveront, néanmoins, sur leur route, la sixième équipe dans la hiérarchie de cette saison.
« Je le concède, il nous faut nous améliorer après notre échec d’Ajaccio, précise le coach de l’AJA, il nous faut ressentir la saveur de relever ce nouveau défi… ».
Oui, mais voilà, reste-t-il des traces indélébiles de la défaite de la phase « aller » qui s’était soldée au bout du compte par un revers (1-0) des Icaunais ?
Le coach constate qu’il existe toujours un petit quelque chose de spécial entre ces deux clubs, sans doute est-ce lié à leur proximité géographique, les deux villes étant distantes d’environ 80 kilomètres. Au-delà de ces considérations, Pablo CORREA espère trouver les solutions adéquates pour obtenir un résultat acceptable. Quoi d’autre que la victoire, par exemple ?
Face à Troyes, il n’est nullement question de rivalité et de suprématie à la « Clochemerle ». Simplement, les joueurs doivent prendre en compte, en se les appropriant, tous les ingrédients nécessaires à leur progression. Tant au plan comptable à l’issue de cette journée qu’au plan technique afin d’évoluer.
Corriger les erreurs individuelles qui ont fait défaut…
Convaincu qu’il lui reste beaucoup de choses à accomplir dans ce championnat – douze journées sont encore au programme avant le clap définitif -, l’entraîneur auxerrois souhaite la mobilisation de l’ensemble du groupe.
« Certains ont démontré leur motivation réelle, ajoute-t-il, d’autres, non. Je ne suis pas là pour les punir mais pour qu’ils soient dans l’investissement. Quand l’équipe ne tourne pas rond, les meilleurs, ce sont les absents. Donc, s’ils ne sont pas présents, c’est parce qu’il y a des éléments qui produisent un jeu plus qualitatif qu’eux. Les joueurs détiennent seuls la clé de leur présence ou pas sur le terrain… ».
Conscient de ce besoin de corriger impérativement les erreurs individuelles qui ont fait du mal lors des dernières rencontres, le coach envisage la troisième partie du championnat en phase avec ses objectifs.
« Les joueurs doivent exprimer de la fierté et de la satisfaction lorsqu’ils portent ce maillot. Pour l’heure, je n’ai pas encore tranché sur la composition définitive de la feuille de match. Je cherche toujours celle qui doit donner le maximum, en prenant en compte les blessures de quelques-uns qui sont à déplorer… ».
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Seniors : l’EHPAD Résidence Saint-Charles continue ses travaux de modernisation à Saint-Florentin…
février 27, 2019Entamés à l’automne 2017, les travaux de rénovation de cette résidence d’accueil de personnes âgées se poursuivent au centre-ville de la localité florentinoise. Erigé en 1903, l’édifice principal concentre à l’heure actuelle tous les efforts des professionnels du bâtiment et de l’architecte Didier GALLARD. A terme, c’est-à-dire dès le troisième trimestre 2020, l’établissement d’hébergement des personnes âgées dépendantes Saint-Charles se dévoilera dans un écrin flambant neuf, pourvu de 46 chambres individuelles, spacieuses et adaptées aux besoins d’ergonomie de ses occupants…
SAINT-FLORENTIN : Spécialiste de l’agencement, de la réhabilitation et de la construction d’établissement d’hébergement de personnes âgées dépendantes (EHPAD), l’architecte Didier GALLARD œuvre depuis plus de deux ans à la rénovation globale de cet ancien site religieux, converti aujourd’hui en accueil pour seniors.
Après les travaux de la première tranche qui ont permis de délocaliser de quelques mètres les pensionnaires de cette vénérable institution sanitaire afin d’éviter les contraintes, les phases de démolissage et de reconstruction prennent corps dans le bâtiment historique de ce site, implanté au cœur de la ville.
L’architecte icaunais possède la pleine maîtrise sur ce genre d’intervention. Il possède déjà à son actif l’édification de plusieurs résidences de notre territoire, « Les Forges » à Egleny ou « Les Deux Jardins » à Villefargeau.
Mais, ce n’est nullement un jeu d’enfant pour lui et les artisans qui agissent en faveur de la modernisation du lieu. Le chantier s’avère complexe et long. C’était le prix à payer pour conserver cet EHPAD en centre-ville (le désir du donneur d’ordre et propriétaire du site) plutôt que de l’externaliser en périphérie de Saint-Florentin, en construisant une nouvelle résidence.
Il est vrai que le cadre est bucolique avec ses espaces de promenade, agrémentés de verdure et de plantations séculaires.
Une augmentation de la capacité d’accueil de la résidence
In fine, l’EHPAD bénéficiera de six chambres supplémentaires au terme des travaux. Mais, la création d’une unité d’accueil réservée aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer offrira quatorze places. Ce qui est loin d’être négligeable compte tenu de l’évolution de cette pathologie. L’établissement, dirigé par Sonia MOUFFOK, devrait même faire croître son effectif de quelques recrues supplémentaires, qualifiées pour prodiguer des services dans cet univers de soin spécifique.
Dotée de sa nouvelle configuration, l’EHPAD Résidence Saint-Charles favorisera aussi l’hébergement temporaire. Le bâtiment originel sera repensé. S’ouvrant sur un vaste hall d’accueil comprenant les bureaux et le secrétariat.
Mais, la cerise sur le gâteau viendra de la suppression de l’immense véranda actuelle, avec ses écarts de température trop incommodants selon les saisons. Réduite et construite dans l’esprit du XIXème, elle profitera à l’aménagement d’une belle terrasse. Précisons, que l’optimisation thermique du nouvel édifice s’inscrit aussi parmi les priorités de l’architecte.
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Sébastien VALLET (CCI Yonne) : la conquête de l’Ouest passe par la région des Pays de la Loire…
février 27, 2019C’est avec beaucoup d’émotion et une bonne dose de convivialité que le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne a mis un terme à sa fonction consulaire après quatre années de bons et loyaux services. Son ultime discours a été adressé à ses collaborateurs, en présence de nombreuses personnalités des milieux institutionnels et économiques du département. Un dernier salut avant qu’il ne vaque à de nouvelles occupations qui le conduiront sous quarante-huit heures à Nantes. Nommé directeur général adjoint du Conseil régional des Pays de la Loire, Sébastien VALLET se concentrera, parmi ses multiples tâches, à l’optimisation de l’emploi, de la formation et de l’apprentissage dans une contrée économique de tout premier plan…
AUXERRE : L’information circulait déjà depuis quelques semaines dans le landerneau économique, s’extrayant ainsi des coursives confidentielles ordinaires. Le directeur général de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne quitte la vénérable institution après y avoir initié durant près de cinq ans de jolis projets et de multiples partenariats s’avérant fructueux.
L’appel du large a donc happé Sébastien VALLET. Il n’avait jamais caché ses appétences géographiques pour l’ouest de l’hexagone. En particulier la ville de Saint-Malo et la Bretagne. Mais, c’est à Nantes, en Loire-Atlantique, que ce garçon brillant, au profil de « gendre idéal » de l’avis de son président Alain PEREZ, posera ses valises dès le 01er mars.
Exit le milieu consulaire, retour à la case départ parmi la sphère plus politique et administrative d’un organisme régional. Un milieu que maîtrise à la perfection le diplômé de l’ENACT de Nancy (Ecole nationale d’application des cadres territoriaux) et de HEC Paris.
Une expérience accomplie auprès de la sphère politique…
Nommé directeur général adjoint en charge du développement de la formation et de l’apprentissage, Sébastien VALLET intègre la garde rapprochée de la présidente de l’exécutif ligérien, Christelle MORANCAIS (Les Républicains), chef d’entreprise quadragénaire qui devait succéder en 2014 à Bruno RETAILLEAU.
Avant sa découverte du monde consulaire, Sébastien VALLET s’était déjà exercé avec brio et implication aux postes à responsabilité dans la commune de Yerres, tout d’abord où il occupa la fonction de directeur de cabinet au service de l’édile local. Un certain Nicolas DUPONT-AIGNAN. Une fonction similaire qui le propulsera ensuite vers la Bourgogne, sur le territoire de Côte d’Or, auprès de François SAUVADET, alors président du Département.
Au sein du Conseil régional des Pays de la Loire, le challenge à relever sera tout aussi passionnant pour ce connaisseur des rouages institutionnels. Il déclinera la politique mise en œuvre par la présidente qui souhaite tout mettre à plat en 2019 pour résoudre la récurrente problématique du chômage et l’absence de formation pour certains d’entre eux.
Priorité à l’emploi et à la formation dans sa future vie professionnelle…
La Région Pays de la Loire développera de nouvelles formations cette année au bénéfice des demandeurs d’emploi. Elles seront adaptées aux besoins des entreprises ligériennes.
Parallèlement, l’un des dossiers majeurs qui attend Sébastien VALLET sur son nouveau bureau sera celui de l’essor d’un véritable parcours de réussite destiné aux jeunes pousses de la contrée.
Soit un potentiel de 160 000 lycéens, mais aussi plus de 32 000 apprentis. Ce combat de la formation qui mène à l’emploi représente la mère des batailles pour la présidente de l’exécutif régional.
Ardent défenseur de l’entité et de l’esprit consulaires, Sébastien VALLET n’a qu’un seul regret avant de déménager de l’Yonne : celui de ne pas avoir mené à leurs termes certains gros chantiers.
Toutefois, avant de partir, il a eu le temps de finaliser l’espace de co-working qui sera opérationnel au siège auxerrois dès la semaine prochaine. Ce lieu de vie accueillera un public interne/externe, propre à développer leurs projets.
Saluant le degré de performance des CCI et de ses équipes dont celles de Bourgogne Franche-Comté à l’échelle du pays, Sébastien VALLET se dit pleinement rassuré pour l’avenir.
D’autant que l’organisme consulaire conservera son statut d’établissement public. Le mot de la fin lui revint lors de cette réception de départ : « Je souhaite que les CCI continuent à avancer, en étant au service des entreprises, elles pourront de fait vivre ainsi quatre cents ans de plus sans être inquiétés ! ».
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