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De droite et gaulliste : L’Avenir Français, allié du RN, réclame la souveraineté énergétique au nom des artisans
février 14, 2023Transfuges de Debout La France (DLF), celles et ceux des adhérents du parti de Nicolas DUPONT-AIGNAN qui n’arrivaient plus à accorder leurs violons avec le leader souverainiste, ont choisi de prendre le large et de créer un mouvement de droite gaulliste, baptisé « L’Avenir Français ». Ralliés aux théories idéologiques exprimées par le Rassemblement National dont ils sont partenaires dans la vie élective, les membres de la fédération de l’Yonne tenaient leur assemblée générale il y a peu…
CHEVANNES : Un arbre aux racines puissantes, solidement implanté dans le sol de…France ? L’emblème du mouvement de la droite gaulliste « L’Avenir Français » illustre sans l’ombre d’une ambiguïté les valeurs intrinsèques défendues par les militants et adhérents de ce parti souverainiste qui s’est accouplé avec le Rassemblement National pour faire cause commune jusqu’aux fonds des urnes lors des dernières échéances électorales.
Pourtant, cette jeune formation née du départ de bon nombre de cadres de Debout La France (DLF) – « les meilleurs d’entre nous ! » comme en plaisantera avec allégresse le conseiller régional Pascal BLAISE, désigné par la base nouveau coordinateur départemental sur l’Yonne – sait également jouer sa carte publique en solo, lors de ses assemblées générales.
La dernière eut lieu il y a quelques jours dans une salle communale de la localité périphérique de l’Auxerrois, rassemblant une trentaine de personnes avides d’écouter les propos incisifs et critiques du chef de file icaunais de ce parti envers le gouvernement, appelant à la « France libre ». Un clin d’œil sémantique fait au célèbre personnage inhumé à Colombey-les-Deux-Eglises ?
Un jeune loup issu des néo-députés du RN et de ses alliés…
Comme invité surprise : le néo-député du groupe RN et Alliés de la quatrième circonscription du Loiret, Thomas MENAGE. Un jeune loup de la politique aux dents acérées qui est membre de la Commission des Territoires, de l’Agriculture et de l’Alimentation au Palais Bourbon. L’une des surprises des législatives chez nos voisins occidentaux.
« Il nous faut démontrer par nos actions et notre implication sur le terrain que nous ne sommes pas qu’un parti protestataire mais bel et bien un parti de gouvernement, devait-il asséner dès sa prise de parole à un auditoire conquis par le dynamisme de l’orateur. Du petit lait à boire à volonté pour étancher la soif de ce public inféodé aux propos de l’intéressé qui évoquera les problématiques du moment, de l’insécurité à la baisse du pouvoir d’achat, des difficultés de la ruralité à la désertification des services de l’Etat.
Mais, auparavant, l’auditoire fut accueilli par les explications de texte fournies par un Pascal BLAISE très en verve, désireux de recréer dans l’Yonne ce qui fut fait jadis avec Debout La France en reprenant à 98 % les idées et les convictions de la formation qui fut fondée initialement par Nicolas DUPONT-AIGNAN.
« Pour faire plaisir aux Allemands, on porte des cols roulés ! »…
Anticipant sur d’éventuelles questions journalistiques se rapportant à l’étroite osmose existante entre le RN et L’Avenir Français, Pascal BLAISE balaiera d’un revers de la main avec malice la légitimité de l’interrogation en rappelant que « c’est bien le Rassemblement National qui a légèrement varié ses positions par rapport aux nôtres ».
Affirmant tout de go, dans la continuité de ses dires, que « le RN est aujourd’hui un parti gaulliste et souverainiste ». Bien loin, donc, des propos extrémistes tenus jadis par son fondateur, Jean-Marie LE PEN. Un parti aseptisé ?
« Celles et ceux qui pensent cela aujourd’hui du Rassemblement National fonctionnent avec un logiciel Windows 3 dans la tête, ironisera l’interlocuteur, parce que si vous n’êtes pas d’accord avec la bien-pensance, on vous targe d’être populiste ! Et si vous n’êtes toujours pas d’accord avec cette même bien-pensance, parce que l’on insiste, vous êtes cette fois-ci complotiste ! ».
Remonté à bloc tel un coucou suisse paré à sonner toutes les heures et les minutes de l’horloge, Pascal BLAISE évoqua ensuite la crise de l’énergie et les incohérences de l’Etat sous l’ère de Lionel JOSPIN – « c’était le roi des privatisations ! » - qui amène désormais aux problèmes funestes observés au quotidien par les artisans et les commerçants.
Prolixe dans ses arguments, l’élu régional enchaîne sur le prix de l’électricité, indexé sur le prix du gaz : « il faut être un technocrate sans aucun bon sens pour arriver à ce résultat en France ! ». Avant de décocher, toujours sur le même item, quelques flèches ravageuses destinées aux Républicains de l’époque Nicolas SARKOZY !
« Ils avaient tous le choix de faire autrement ! Nous avions une souveraineté énergétique en France. Pour faire plaisir aux Allemands, nous en sommes réduits aujourd’hui à porter des cols roulés ! ».
Quant à l’alliance avec le Rassemblement National, elle sera reconduite plus que jamais dans le sillage de Jordan BARDELLA, le nouveau numéro un national. Un jeune plein d’avenir et talentueux, selon Pascal BLAISE. « Nous serons des alliés fidèles mais…des alliés ! ». Une manière d’affirmer davantage l’indépendance d’esprit du mouvement de la droite gaulliste et souveraine qui veut avoir son mot à dire dans le paysage politique hexagonal…
En savoir plus :
Le bureau départemental
Pascal BLAISE, coordinateur départemental de l’Yonne,
Jean-Guy BEGUE, coordinateur départemental adjoint,
Pascal ROY, organisateur en charge de l’action militante,
Thierry BRET
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Le bonheur est dans le pré : les exploitants de l’EARL de la Jaunière savent valoriser leur coup de génie « glacé »…
février 14, 2023Signée de la plume d’Alphonse DAUDET – elle en composait d’ailleurs la neuvième des « Lettres de mon moulin » -, la ballade en prose du « Sous-préfet aux champs », publiée en octobre 1866, narrait les péripéties bucoliques d’un représentant de l’Etat, trouvant sa source d’inspiration pour un futur discours au beau milieu d’un bois. Rien à voir, à dire vrai, avec la visite bien réelle et plus terre à terre que le préfet de l’Yonne Pascal JAN a accordée à l’EARL de la Jaunière, à l’invitation de la chambre consulaire agricole…
MOULINS-SUR-OUANNE : C’était une immersion au cœur de la campagne de Puisaye pour le représentant de l’Etat dans l’Yonne, Pascal JAN. Un évènement préparé de longue date par les services de la Chambre départementale d’Agriculture qui servait avant toute chose à valoriser le savoir-faire et le professionnalisme des hôtes de ce lieu si tranquille et si calme, perdu au beau milieu de nulle part, sous un froid soleil d’hiver et un air d’une pureté à couper le souffle.
Voilà en guise de préambule, le décorum champêtre qui attendait la petite délégation de personnalités entre la visite des étables, celle du laboratoire dernier cri autorisant la métamorphose du lait en autant de succulentes boules de glace aux parfums très disparates et originaux, et la rencontre avec les maîtres des lieux, un couple ambitieux et entreprenant, Coralie et Sébastien FOUQUET, que rien n’arrête visiblement dans leurs projets.
Membres du réseau « Bienvenue à la Ferme » - un concept très choyé par des milliers de touristes l’été venu qui aiment s’accommoder avec l’authenticité et le naturel de celles et ceux qui travaillent la terre -, les exploitants de ce domaine de belle facture avec son cheptel de 300 têtes ont su trouver les mots justes pour disséquer dans le moindre détail ce qui fait la richesse de leur métier.
Le déroulé de ce programme de plus de deux heures en terre de Puisaye avait été ciselé aux petits oignons par les services de la Chambre d’agriculture que préside un Arnaud DELESTRE, fier de dévoiler la réussite de ce beau projet.
Un succès auquel son organisme n’est pas étranger puisque l’accompagnement du couple d’exploitants aura été déterminant pour arriver à cette stratégie de diversification aboutie.
« L’Amour est dans le lait » : la marque de glaces et sorbets fait maison à découvrir…
Pour mémoire, pour celles et ceux qui ne le sauraient pas encore, l’EARL de la Jaunière renferme en son sein l’excellente initiative de la promotion de la « glace à la ferme », inféodée à une fameuse marque popularisée sur le territoire de l’Yonne, « L’Amour est dans le Lait ».
Qui n’a jamais goûté dès le premier rayon salvateur de l’astre diurne réchauffant l’atmosphère ces délicieuses créations (glaces et sorbets) conçues à base de parfums redonnant ses lettres de noblesse aux fruits des bois, à la pomme, à la poire, aux cerises, aux fraises et autres succulences sucrées !
Paraît-il, de l’avis même du conseiller régional et élu de proximité Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI dans un excès de gourmandise affirmé en public, que la glace au caramel n’a pas son pareil au palais !
Bref, joindre l’utile à l’agréable en somme représentait un peu le credo de cette visite préfectorale où l’accent fut mis prioritairement sur ce besoin immodéré de diversification des activités agricoles. Excusez du peu, mais une ferme qui produit du lait et le transforme sur place en glaces savoureuses tout en proposant de la vente directe au public, cela n’est guère commun dans le landerneau. Ah si, il y a bien les fromages de chèvres qui peuvent tenir sur un tout autre registre la comparaison côté sensibilisation auprès d’un public à composante citadine !
Des subventions des acteurs institutionnels pour financer le projet…
Un projet qui aura été soutenu financièrement par l’Etat, dans le cadre du plan de Relance économique, ayant permis l’acquisition d’une deuxième point de vente en forme de boule de glace mobile, l’achat d’un véhicule et une chambre froide négative de 20 mètres carrés assurant le stockage de ces fameux produits glacés. Le Conseil régional, représenté par un Gilles DEMERSSEMAN tout aussi intéressé de déguster l’une des dernières créations imaginées par Coralie FOUQUET, qui aura mis également des subsides dans le cadre de l’investissement dans la transformation et commercialisation dans les exploitations agricoles – à elles deux, ces subventions se seront élevées à 40 000 euros – alors que le coût global du concept revenait à 180 000 euros, comprenant l’achat de la licence « Glace à la Ferme », le laboratoire de transformation ultra moderne, le matériel ad hoc devant l’équiper, la formation nécessaire, etc.
Bref, une mobilisation généralisée de tous les acteurs institutionnels qui permet aujourd’hui à cette exploitation d’avoir le vent en poupe et une activité multisectorielle bien identifiée. Connue et reconnue au-delà de sa Puisaye originelle…
Thierry BRET
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Ils étaient des milliers dans les rues d’Auxerre : les manifestants bien décidés à ne pas battre en retraite…
février 13, 2023Ils étaient nombreux samedi matin à battre le pavé des rues du centre-ville auxerrois, pour cette quatrième journée de mobilisation contre le projet de réforme des retraites voulu par le gouvernement. Des manifestants venus pour beaucoup en famille. Mais si l’ambiance était bon enfant, la détermination reste intacte. En témoigne ce nouveau rendez-vous pour une prochaine journée d’action le 16 février, avant l’appel à la grève lancé par l’intersyndicale, le 07 mars, jour de l’examen du texte au Sénat.
AUXERRE : « Qu’elle monte des mines, descende des collines, celle qui chante en moi, la belle, la rebelle, ma France… ». La voix chaude et chaleureuse de Gérard-André, figure emblématique du théâtre de la Closerie à Etais-la-Sauvin fait vibrer de belle manière les vers de Jean FERRAT, le temps d’une pause musicale devant les grilles de la préfecture.
Parti une heure plus tôt de la place de l’Arquebuse, le cortège des manifestants semble s’étirer en un ruban sans fin, rythmé par les couleurs kaléidoscopiques des différentes bannières syndicales. Comme il est de tradition, leur nombre est à géométrie variable, passant de 2 600 personnes selon la police, à près du double pour les organisateurs. Par-delà cette stérile guerre des chiffres, c’est une mobilisation qui ne faiblit pas, même si une interrogation demeure : l’écho de la rue sera-t-il entendu par Emmanuel MACRON et sera-t-il suffisant pour une remise au placard de ce projet de réforme jugé par tous comme « brutal et injustifié » ?
Jean-Pierre, pour sa part, est sceptique : « je ne suis pas désabusé, mais réaliste… ». Cet ancien fonctionnaire parti en retraite à 60 ans, se reconnaissant lui-même comme « nanti », est venu soutenir son épouse qui à 58 ans, sait déjà qu’elle devra travailler un an de plus avant de pouvoir bénéficier d’un repos mérité : « il faut que le mouvement passe à un niveau supérieur et des grèves seraient à mon avis un minimum… ».
Aidée par le Secours Populaire, la première fois, j’en ai pleuré…
Même colère, teintée de détresse chez Sabrina, ancienne aide-soignante, en retraite depuis un an, après avoir commencé à travailler à l’âge de 14 ans, mais contrainte aujourd’hui de faire appel aux associations de solidarité pour survivre : « après avoir tout payé, il me reste 200 euros pour faire le mois, obligée d’être aidée par le Secours Populaire et l’Epicerie Solidaire. La première fois, j’en ai pleuré, honteuse d’en arriver là après avoir trimé toute ma vie. Mais je me bats aussi pour les jeunes qui arrivent derrière car si c’est dur pour nous, qu’en sera-t-il pour eux ? ».
Son métier d’assistante maternelle, Valérie, la petite cinquantaine, ne s’imagine pas un seul instant pouvoir encore l’exercer à 64 ans et préfère en rire : « Imaginez, ce sont les enfants qui vont nous pousser et nous promener ! ».
Avec la crainte que l’âge aidant, elle soit jugée inapte à conserver les quatre agréments dont elle bénéficie aujourd’hui, indispensables pourtant, pour lui assurer un salaire.
Le vert de leurs bannières syndicales n’est pas sans rappeler le milieu dans lequel ils travaillent : agents de l’Office National des Forêts, Marie-Lou et Dorian sont encore loin de la retraite, pour autant, bien au fait de la pénibilité du métier : « qui exige une grosse part de physique, des heures de marche en forêt lors d’opérations de martelage, la maladie de Lyme, reconnue comme maladie professionnelle, les troubles musculo–squelettiques… ».
Eux aussi préfèrent en rire : « Vous nous voyez avec un déambulateur en forêt à 64 ans ? Cela risque de ne pas passer très bien ! ».
Il serait hypocrite de toucher à l’âge légal de la retraite…
Si le soutien au mouvement social ne faiblit pas dans la population, qu’en sera-t-il demain en cas de grèves prolongées et reconductibles ? Encore combien de manifestations pacifiques, avant que la violence ne l’emporte, à l’image des invectives que s’adressent les députés dans l’hémicycle et d’une classe politique fracturée ?
D’un côté, un gouvernement qui joue la montre mais aussi avec le feu, de l’autre, un mouvement qui risque l’essoufflement, prêt malgré tout à durcir le rapport de force. Et au milieu, un Président « droit dans ses bottes », sourd à la vindicte populaire et aux déclarations tenues par un certain MACRON Emmanuel en avril 2019, pour qui : « tant qu’on n’a pas réglé le problème du chômage dans notre pays, franchement, ça serait assez hypocrite de décaler l’âge légal… ».
Un taux de chômage qui, selon les données de l’INSEE, s’élevait alors à 8,1 %, contre 7,3 % en moyenne aujourd’hui…
En savoir plus :
Parmi les élus présents samedi matin, le vice-président du Conseil régional et maire de Joigny, Nicolas SORET : « je ne sais pas si les manifestations suffiront mais elles sont de toute façon indispensables pour montrer qu’il y a une réelle contestation de cette réforme et encore une capacité des corps intermédiaires à structurer une opposition populaire… ».
Gérard André, le « barde » d’Etais-la-Sauvin, a repris quant à lui a capella la chanson « Ma France » de Jean FERRAT.
Dominique BERNERD
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99 % de la ville est désormais éligible à la fibre optique : entre Sens et ORANGE, c’est la connexion parfaite !
février 13, 2023Tout est presque fini ! De l’avis de Paul-Antoine de CARVILLE, le déploiement de la fibre optique sur la Ville de Sens dont il assure la gestion en qualité de premier élu est une réussite. Une conférence de presse, accueillie à l’hôtel de ville, aura permis à la déléguée régionale du groupe ORANGE, Véronique MORLIGHEM, de faire un point d’étape utile, lundi en matinée, à l’aune de la fin des travaux devant s’amorcer dans les mois à venir…
SENS: La capitale de l’Yonne septentrionale est-elle une ville branchée au niveau de la fibre optique ? Si la question méritait d’être posée en amont de ce rendez-vous matinal à la mairie afin d’y voir un peu plus clair sur l’avancement des travaux - ce sujet de société équivaut à gagner en parts d’attractivité et de croissance, notamment dans la sphère économique, sur ce secteur -, les réponses fournies lors de cette conférence de presse, détaillée de chiffres, l’ont amplement démontré par l’affirmative.
Avec, à date, 17 400 logements travaillés par ORANGE depuis le début de la mission de l’opérateur en 2016, ce sont désormais 99 % de la ville qui peuvent prétendre aujourd’hui à l’éligibilité à cette technologie révolutionnaire dans bon nombre de domaines. Qu’ils soient d’ordre privés ou professionnels.
Déployant la fibre optique localement dans le cadre du Plan France Très Haut Débit, l’opérateur de télécommunications s’était engagé à couvrir d’ici la fin 2022 un périmètre défini au niveau national de locaux et logements professionnels, hors les refus qui peuvent toujours survenir. On en dénombre par ailleurs 713 sur la sous-préfecture de l’Yonne.
Un vaste chantier où les aspects coopératifs entre les services techniques de la Ville et ceux d’ORANGE devaient être mis en évidence afin de favoriser l’optimisation de ce projet.
Une excellente complémentarité entre les équipes techniques de la Ville et de l’opérateur…
Paul-Antoine de CARVILLE, en ouvrant le bal de cette rencontre médiatique faisant écho au bilan et perspectives de ce dossier, mit l’accent tout particulièrement sur ce point, saluant l’implication de son élu, l’adjoint en charge du numérique, de la vie associative, de la modernisation de l’action publique et du dialogue citoyen, Célestin N’GOMA. Surtout dans le cadre de la médiation dans lequel il s’est investi avec les habitants lorsqu’il s’agissait de positionner les poteaux près de chez eux devant accueillir ladite fibre.
« Un travail de terrain mené par nos équipes et celles d’ORANGE, réalisé en bonne intelligence, souligna le maire, qui offre la possibilité à tout le monde ou presque de pouvoir se connecter à la fibre optique ».
Comme devait le rappeler la responsable régionale du groupe, Véronique MORLIGHEM, l’engagement d’ORANGE a été mené d’action avec une réelle accélération à partir de 2018. Sachant qu’un effort de production tout particulier devait être réalisé en 2020 avec plus de 5 200 logements rendus raccordables in situ. Un élan d’enthousiasme tel qu’il aura même permis à l’opérateur de dépasser la base initiale qui était prévue ! Soit une différence de 2 800 logements et locaux en plus, soit environ 20 % de mieux, portant le total des logements équipés à 18 138. Impossible n’est donc pas ORANGE, visiblement !
L’opérateur intervient sur des zones de déploiement de la fibre optique entre secteurs géographiques aménagés sur fonds privés, à l’instar des AMII (Appel à manifestation d’Intention d’Investissement) et fonds publics. Sur le territoire de l’Yonne, l’opérateur, qui possède à son actif près de douze millions de logements raccordables au terme de 2022 dans l’Hexagone, gère dix-neuf communes de l’agglomération de l’Auxerrois, la localité de Lindry et la ville de Sens.
Un gratte-ciel auquel on ajouterait un nouvel étage chaque année…
Quant à la suite, elle est simple, résumée par les propos tenus par Véronique MORLIGHEM : « Nous allons continuer nos déploiements sur l’Auxerrois et sur la ville de Sens ! ». Afin de rendre les ultimes logements de ces secteurs raccordables et éligibles à la technologie.
Un chantier qui s’adapte et prend en compte l’évolution constante de l’habitat et des nouvelles constructions sur le territoire, comme devait le rappeler Paul-Antoine de CARVILLE.
« C’est comme mener le chantier d’un gratte-ciel avec, chaque année, un nouvel étage à construire, plaisante Véronique MORLIGHEM. Et puis, il ne faut pas omettre le dossier de la maintenance du réseau. Nous vérifions annuellement environ 20 % des armoires de rue déployées sur le territoire – dans l’Yonne, le groupe a en installé 173 dont 53 sur la seule ville de Sens -, l’objectif étant de veiller à ce que la quantité d’espace disponible pour l’ensemble des fournisseurs d’accès soit optimale et que la qualité du réseau reste correcte… ».
A Sens, il ne reste in fine qu’un petit pourcentage de logements encore non-raccordables à la fibre optique. La raison en est logique : cela correspond aux refus des propriétaires de ne pas autoriser un point de branchement sur la façade de leurs habitations ou ceux émis par les bailleurs d’immeuble ou de syndics dans le cadre du logement collectif. Le bon sens technologique pourrait-il remédier à cela pour atteindre les 100 % de taux d’équipement à terme ?!
Thierry BRET
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Le Département enclenche la vitesse supérieure en matière de santé : Auxerre accueillera le PASS Yonne à la rentrée
février 12, 2023La baisse de la démographie des professionnels de santé sur le territoire de l’Yonne explique en partie la prise de décision du Conseil départemental. Une source d’inquiétude grandissante pour le président de l’exécutif, Patrick GENDRAUD, qui face à ce constat – l’Yonne pointe à la dernière place des départements de Bourgogne Franche-Comté quant à la présence médicale – a pris le taureau par les cornes, en décidant d’accueillir une première année de médecine dans les locaux de l’IUT d’Auxerre et ce dès septembre.
AUXERRE : Régime de bourses destiné aux étudiants se référant aux principes vertueux du serment d’Hippocrate, construction de maisons de santé, facilités financières en vue des futures installations de praticiens… : depuis plusieurs années, le Conseil départemental de l’Yonne met les petits plats dans les grands et ne reste pas les deux pieds dans le même sabot afin de juguler le phénomène de désertification médicale dont le territoire est victime.
Le nerf de la guerre de cette stratégie volontariste pour améliorer les systèmes de soins devant rassurer les Icaunais se nomme, comme de bien entendu, l’argent !
La récente visite des locaux situés à l’IUT d’Auxerre, dédiés dès la rentrée 2023 à l’accueil de la première année de médecine dans l’Yonne – le fameux projet « PASS », acronyme se traduisant par « Parcours Accès Spécifique Santé » -, aura permis de réaffirmer les choix volontaristes des élus départementaux et de leur président qui n’ont pas hésité à voter un budget de 5,4 millions d’euros consacré aux investissements à réaliser sur une période de trois ans.
Précédemment, sous la mandature antérieure, il avait déjà été question d’une enveloppe de 2,2 millions d’euros. Un doublement de budget qui traduit la farouche détermination de l’exécutif départemental de passer à la vitesse supérieure. Car, il y a urgence avec le vieillissement de la population et après les épisodes imputables à la crise de la COVID.
Un projet qui ne concerne pas uniquement le Conseil départemental…
Opérationnelle à partir de septembre, sur le campus universitaire d’Auxerre, la nouvelle démarche, l’accueil du « PASS », représente un additif supplémentaire à cette politique de grande ampleur pour que l’Yonne ne soit plus le parent pauvre de la médecine dans la contrée. Un projet qui dépasse amplement l’implication du Département – la santé ne s’inscrit pas dans son domaine de compétences comme aime à le rappeler Patrick GENDRAUD – mais qui est également souscrit par les EPCI et les communes de notre territoire.
Dans les faits, depuis le 18 janvier, les candidats intéressés par l’ouverture de ce nouveau cursus dans l’Yonne – ce n’est pas tous les jours qu’une filière concrétise ce désir sur le terrain – peuvent s’inscrire jusqu’au 09 mars par le biais de « Parcoursup » et son site afin de faire valoir leurs choix de préférence pour cette opportunité locale.
Cette classe de première année de médecine qui prendra ses repères dans l’un des quatre bâtiments de l’IUT d’Auxerre où une salle lui sera aménagée devrait accueillir une trentaine d’étudiants. Le cursus, mis en exergue par la Faculté de Sciences de Santé de l’Université de Bourgogne, sera décliné sous la forme de cours proposés en visioconférence. Une originalité qui nécessite la rénovation et l’équipement de la salle de cours, assurés par le Conseil départemental.
En parallèle, les futurs praticiens auront accès à une salle de détente, une salle de sport, la bibliothèque universitaire copieusement garnie d’ouvrages de référence, ainsi que des espaces de travail personnels où les jeunes gens pourront suivre l’enseignement de différentes options, à l’instar du droit, de la philosophie, des langues étrangères, de SVT, de psychologie, etc.
Et pourquoi pas la même implantation universitaire du côté de Sens ?
Du pur cocooning estudiantin et intellectuel qui offre l’opportunité aux équipes du Département de pouvoir suivre « de plus près » les expérimentateurs de cette judicieuse formule, de l’aveu même du président ! Histoire de les familiariser un peu plus avec le territoire de l’Yonne pour qu’ils s’y installent ensuite une fois le précieux diplôme dans la poche ?
Ce qui serait in fine un moindre mal pour le quatre-vingtième département de l’Hexagone en termes de densité de population !
Avec peut-être, une autre implantation de ce type dans la partie septentrionale de l’Yonne, du côté du Sénonais : un espoir qu’émet publiquement un Patrick GENDRAUD, bien déterminé à poursuivre les efforts avec ses collègues de l’hémicycle sur le volet sanitaire et médical, profitable aux habitants de l’Yonne et à leur santé…
Thierry BRET
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