Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Le coût de remboursement des transports médicaux explose dans l’Yonne
septembre 10, 2018Face à l’inflation galopante des remboursements liés à la récurrence des transports médicaux sur notre territoire, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie tire la sonnette d’alarme. Ce poste représente aujourd’hui près de 31 millions d’euros et ne cesse de progresser depuis plusieurs années. Soucieuse de préserver les équilibres budgétaires, la CPAM s’est fendue d’une nouvelle communication sur ce sujet d’actualité qui concerne l’ensemble des assurés…
AUXERRE : Vigilance et préconisation. La Caisse primaire d’assurance maladie veille au grain dans cet épineux casse-tête que représentent chaque année la gestion des transports médicaux et leurs onéreux remboursements.
Depuis plusieurs années, au plan comptable, le coût des remboursements s’envole, suivant une courbe ascendante progressive. A l’échelle de la région Bourgogne-Franche-Comté, la somme équivaut à 145 millions d’euros. Pour le seul territoire de l’Yonne, le montant de ces dépenses supplémentaires s’établit à 31 millions d’euros à la charge de la structure de santé départementale.
Dans les deux cas, les responsables de la CPAM souhaitent mettre le holà sur cette dérive inflationniste qui perdure dans le temps.
Une récente communication à destination des assurés est venue rappeler les bonnes pratiques à respecter à ce propos. Et de repositionner le rôle déterminant du praticien comme un élément essentiel à la prise de décision de préconiser un mode de transport approprié selon l’état de santé du patient.
Le médecin est le seul à prescrire le transport médical…
Si le transport médical peut générer un remboursement à partir d’un acheminement du malade vers un centre hospitalier ou de soins via son véhicule personnel ou les transports en commun, en revanche, il n’est pas prescrit de façon systématique lors des déplacements d’un patient. La décision relève uniquement du professionnel de la médecine.
C’est une question de pure logique puisque son remboursement obéit à des conditions très strictes. En ce sens, la direction de la Caisse primaire d’assurance maladie se veut insistante sur ce point : « la prescription médicale de transport relève d’une décision médicale pure et ne s’apparente nullement à une quelconque facilité sociale… ».
Dans l’absolu, elle doit être réalisée avant le déplacement et transmise pour l’obtention d’un accord de principe dans un délai de quinze jours précédant l’acte auprès du service médical de l’assurance maladie.
Un message clair et précis qui a été relayé, sans l’once d’une ambiguïté de la part du service Communication de la CPAM, vers les assurés de l’Yonne qui sont invités à le connaître et surtout à l’appliquer.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La Seine et Marne accrédite le désir de conquête du marché francilien pour JEANNIN AUTOMOBILES
septembre 07, 2018Acteur majeur de la distribution automobile, le groupe JEANNIN renforce sa force de frappe suite à l’acquisition de cinq nouvelles concessions sur la zone géographique du nord-est de la Bourgogne Franche-Comté. Dorénavant bien implanté sur le département limitrophe de la Seine et Marne, porte d’accès à l’important marché francilien et à celui de la capitale, JEANNIN AUTOMOBILES peut nourrir de sérieuses ambitions à l’avenir pour pérenniser un outil de travail né en…1940 !
AUXERRE : Comprenant désormais plus de 370 collaborateurs, le groupe JEANNIN AUTOMOBILES, fleuron de la distribution régionale de véhicules motorisés sur le secteur nord-est, poursuit son inexorable ascension.
La période estivale aura été très prolifique pour la structure familiale dirigée par Yves JEANNIN puisque l’entreprise a ajouté à son escarcelle cinq nouvelles vitrines commerciales sur le seul département de Seine et Marne. Une zone à privilégier avec soin pour la société nord-bourguignonne, puisqu’elle représente la porte d’entrée obligatoire afin de titiller les envies consuméristes de la clientèle parisienne et celle de l’Ile de France.
Courant juillet, JEANNIN AUTOMOBILES a acté l’acquisition de trois concessions (SKODA, MAZDA et SUZUKI) auprès du vendeur, la société SMDA opérationnelle depuis 28 ans.
Une culture d’entreprise tournée vers l’humain…
Une opportunité intéressante pour l’enseigne qui distribue désormais huit marques (les trois précédemment citées auxquelles il faut ajouter VOLKSWAGEN et sa filiale utilitaire, AUDI, SEAT et NISSAN). Précisons que les vingt-trois collaborateurs de ces concessions ont été intégrés parmi les effectifs du puissant distributeur multimarques.
Rayonnant sur l’Aube, l’Yonne et la Seine et Marne, le groupe a réitéré cette opération de rachat le lundi 03 septembre dernier. Cette fois-ci, cela concernait les concessions SEAT de Meaux et de Melun qui élargissent ainsi l’offre commerciale de la société. Toujours sur ce même département de Seine et Marne, décidément très convoité.
A l’instar de la précédente transaction du mois de juillet, les 24 employés de la société GUEUDET ont rejoint de facto la force humaine du groupe auxerrois qui n’en a sans doute pas terminé avec ses objectifs de croissance externe…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Anne JERUSALEM (CCLTB) : « Sans l’aide de financeurs, on ne pourra mener à bien les projets structurants… »
septembre 06, 2018Il y a quelques jours la présidente de la région Bourgogne-Franche-Comté Marie-Guite DUFAY rendait plus qu’une visite de politesse aux élus du Tonnerrois pour y exposer ses nombreux projets. La présidente de la Communauté de communes Anne JERUSALEM a commenté cette rencontre qualifiée de constructive…
TONNERRE : « L’intérêt de cette visite a été multiple. Aux côtés des élus de la Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne (CCLTB), j’ai pu présenter à la présidente de la Région les projets les plus structurants en lien avec l’attractivité culturelle, touristique et économique de notre territoire. Afin de montrer qu’il existe un réel regain d’optimisme sur cette partie orientale de notre département ; ce qui ne peut être que profitable au développement des entreprises locales.
La Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne fédère aujourd’hui 52 agglomérations. Ce qui signifie que ce secteur géographique représente un sérieux poids dans l’attractivité du territoire icaunais. En présentant nos projets à l’élue régionale, nous attendons de cet organe et de l’Etat des aides substantielles nécessaires à l’édification de concepts porteurs tels que la cité artistique éducative, l’institut supérieur du numérique, le déploiement et le rayonnement d’un parc économique édifié sur la zone de FRANGEY, la valorisation de notre patrimoine historique et la reconnaissance du label, « Vignoble et Découverte », délivré par ATOUT France. Grâce à la contribution de l’Office du tourisme, quarante-et-un prestataires de service sont référencés derrière ce label très prisé auprès des amateurs de gastronomie, d’œnologie et de tourisme. Le Tonnerrois dispose de nombreux atouts à faire valoir bien au-delà de notre zone de chalandise habituelle. Les présenter à la présidente de l’exécutif régional ne restera pas sans conséquence : car, sans l’aide des financeurs, on ne pourra mener à bien ces projets structurants et indispensables à la pérennité de notre entité… ».
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Malgré une légère érosion de leurs effectifs, les collèges de l’Yonne présentent un état des lieux plutôt prometteur…
septembre 05, 2018A l’occasion du traditionnel exercice de prise de parole face à la presse en cette période de rentrée scolaire, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, avait choisi le collège de Saint-Valérien dans le Gâtinais pour convier les journalistes. Une rencontre prolixe en termes de chiffres et de perspectives où le patron de l’exécutif icaunais devait expliquer point par point à ses interlocuteurs l’ensemble des compétences de l’organe institutionnel en matière de gestion des collèges et leurs concrétisations réelles avant d’aborder une nouvelle saison 2018/2019, synonyme de travaux et d’aménagement.
SAINT-VALERIEN : « Nous possédons de très beaux collèges dans le département de l’Yonne, qui reste un territoire plutôt bien loti. En fonction de nos moyens, nous assumons pleinement notre rôle pour leur consentir les dotations nécessaires destinées soit à leur mode de fonctionnement, soit à l’amélioration de leurs équipements… ».
Aux côtés de l’inspectrice d’Académie Annie PARTOUCHE, le président du Département Patrick GENDRAUD s’est livré ce mardi 04 septembre à une analyse approfondie de la situation scolaire vécue dans les collèges quelques heures après la rentrée. Avant d’énoncer les chiffres essentiels qu’il avait à commenter aux élus qui l’accompagnaient sur le terrain (l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération internationale Henri de RAINCOURT, la députée de la circonscription Michèle CROUZET, les représentants du Conseil départemental Christophe BONNEFOND, Jean MARCHAND, Delphine GREMY ou encore Grégory DORTE), le premier élu de notre territoire félicita le principal du collège de Saint-Valérien de l’avoir accueilli en si bon endroit. Dans ce site pédagogique où l’ambiance et l’état d’esprit lui ont paru très positifs.
Un léger tassement des effectifs par rapport à l’année dernière…
Observant une sensible baisse de 140 élèves par rapport à la rentrée précédente, et ce répartie sur les 23 des 31 collèges existant, Patrick GENDRAUD rappela que l’effectif total des collégiens dans le public s’élevait à 14 370 individus. La lente diminution de la démographie constatée depuis plusieurs années sur le département en serait la cause.
« Nous n’avons pas encore suffisamment d’éléments informatifs pour anticiper cette observation, ajouta le président, une chose est sûre : le nord de l’Yonne connaît une démographie haussière ; ce qui n’est pas le cas du centre et du sud du département. Néanmoins, j’attends une lecture plus fine de ces statistiques pour me forger une opinion… ».
Nonobstant, la question turlupine les élus. Pragmatiques, et soucieux de maîtriser les paramètres relatifs à ce constat, un séminaire sera organisé à huis clos le 11 septembre en présence des 42 élus du Département à Auxerre. Sa thématique concernera la politique éducative des collèges où chacun des représentants de l’institution aura son mot à dire.
Insistant sur l’importance de ce rendez-vous, Patrick GENDRAUD souhaite associer l’Education nationale à cette réflexion : « Vous savez, précise-t-il, on ne décide pas d’un seul claquement de doigts la fermeture ou l’ouverture d’un collège comme cela ! ». Quand on sait que le coût de sa construction équivaut à une enveloppe budgétaire comprise entre 15 à 20 millions d’euros. La perte des effectifs accumulée au cours de ces cinq dernières années oscille entre 350 et 500 éléments dans l’Yonne. Le président de l’exécutif départemental entend mener cette grande réflexion avec tous les élus responsables qu’ils soient maires ou présidents des EPCI.
S’attardant sur les résultats obtenus au brevet des collèges, Patrick GENDRAUD observa que la cuvée 2018 restait inférieure de trois points à ceux de la moyenne académique : 86,8 % dans l’Yonne versus 89,9 % sur l’ensemble de la Bourgogne Franche-Comté.
Des dotations maintenues au même niveau qu’en 2017…
Depuis 2001, le Département a consenti plus de 170 millions d’euros d’investissement aux établissements du secondaire. L’enveloppe accordée aux collèges cette année représente 6,2 millions d’euros, sur les 34 millions d’euros que constitue le bas de laine total de l’organisme. 4,8 millions d’euros sont ainsi revenus aux collèges publics ; 1,4 millions d’euros ont été affectés aux établissements privés.
Les différents équipements en matériel ont nécessité une enveloppe de 883 500 euros dont le poste informatique (210 500 euros), la restauration (281 000 euros), le renouvellement de matériel et de mobilier (180 000 euros) et le plan numérique (212 000 euros).
Le facteur humain n’aura pas été oublié par le Conseil départemental. Comme le souligna le président, il n’y a aucun gel de poste cette saison.
« 314 agents techniques exercent leur activité professionnelle en équivalent temps plein dans l’Yonne. Nous veillons à un juste équilibre en matière de répartition de ces postes d’un établissement à l’autre (sachant qu’il existe d’importantes disparités entre collèges), et nous sommes très vigilants sur le vecteur de la santé de ces personnes. C’est un travail que nous menons avec la direction des ressources humaines de ces établissements. D’ailleurs, depuis 2011, un chargé de prévention contribue à améliorer les conditions de travail des agents… ».
360 000 euros destinées aux actions éducatives
La sensibilisation au patrimoine naturel représente une grande nouveauté cette année. Un budget de 50 000 euros favorisera la découverte des richesses infinies du patrimoine naturel peu connu. Des naturalistes construiront des projets pédagogiques en accointance avec le corps enseignant.
Quant aux projets culturels, ils seront soutenus à hauteur de 15 000 euros. Un parcours d’éducation artistique et culturelle sera proposé. A l’instar de l’acquisition d’une base cinématographique via la découverte d’œuvres lors de projections dans le cadre de l’opération collège au cinéma (25 000 euros). Enfin, « Angle de Vue », concept né du partenariat entre l’Education nationale, le Département et la société GUIDIGO, permettra aux collégiens de découvrir les subtilités patrimoniales de l’Yonne grâce à l’outil numérique. Versées en phase directe auprès des établissements depuis 2012, les aides aux familles soutiennent près de 700 collégiens dans leur scolarité. Leur montant équivaut à 320 000 euros et bénéficie à 2 311 jeunes. La répartition en est la suivante : 1 998 bourses d’enseignement secondaire (225 666 euros) et 313 bourse apprentissage et mobilité, soit 93 515 euros.
Depuis l’adoption de la loi NOTRe, la compétence transport scolaire a été transférée à la région Bourgogne Franche-Comté. Exception faite du transport scolaire spécial de personnes en situation de handicap (cela se rapporte à 300 jeunes élèves dans l’Yonne). Aujourd’hui, le budget alloué à cette typologie de transport s’élève à 1,4 million d’euros pour la mise en place de 80 circuits. Précisons, enfin, que le plan numérique fera l’objet d’une autre conférence de presse ; quant aux travaux, ils seront abordés dans un autre article.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le coach Phileas FIQUEMONT, en quête de son Graal intérieur, a vécu son « petit » Compostelle en jeûnant…
septembre 04, 2018D’ordinaire, lorsqu’ils entreprennent le pèlerinage pour gagner Saint-Jacques de Compostelle, les marcheurs empruntent une voie classique, en partance de Vézelay ou du Puy-en-Velay. Spécialiste de coaching et de ludocoaching, une approche de la connaissance de soi par le prisme de jeux cérébraux, Phileas FIQUEMONT a choisi de vivre une expérience en solitaire sur un chemin inhabituel du pèlerinage, cet été, de Paris à Vézelay. Un cheminement initiatique long d’une dizaine de jours où il a pratiqué le jeûne et la méditation. Première partie d’un voyage sous la forme d’une interview (1/3)…
AUXERRE : Vous avez pris les observateurs qui vous ont suivi à rebrousse-poil, en effectuant un autre trajet que celui habituellement emprunté reliant Paris à Vézelay. Pourquoi ?
Les chemins de Compostelle sont très nombreux, en France et en Europe. Si les départs de Vézelay et du Puy-en-Velay sont très courus, le vrai chemin comme on le dit dans le monde des pèlerins est celui qui part de chez soi. C’est-à-dire qu’on embrasse les siens sur le pas de la porte et on part rejoindre une voie balisée.
Et si l’on habite à Strasbourg, on aura déjà marché 15 jours avant de passer à Vézelay. Un chemin part de Bruxelles, d’autres serpentent en Pologne, en Allemagne… Nous devons davantage parler des chemins de Compostelle plutôt que du chemin.
Pour ma part, mon projet de « faire Saint-Jacques » date de plusieurs années et cette année 2018 m’était apparue comme année butoir pour une raison qui parlera à beaucoup : je fêterai mes 50 ans en 2019. Je voulais ce chemin avant mes 50 ans. Je le désirais tellement que c’en était devenu une obsession. Seulement partir pour Saint-Jacques depuis chez moi ça représente 1 700 km, soit 70 jours environ. Quand on est encore en activité, il n’est pas des plus facile de s’absenter autant.
Et puis, lors d’une conférence, j’ai rencontré un homme qui porte une association de pèlerins et qui s’est attaché à démocratiser la partie Paris-Vézelay. Je l’ai gardé en tête et à la première occasion, je me suis réservé deux semaines pour « faire mon petit Compostelle ».
C’était un moyen pour moi de me tester sur une plus petite distance tout en me joignant à l’esprit du pèlerinage.
Etes-vous parti de Notre-Dame de Paris ?
Je suis effectivement parti de la Cathédrale Notre-Dame, surtout du point zéro, sur son parvis, d’où sont calculées toutes les mesures de distances depuis Paris. Aussi, il me semblait important dans ce contexte de pèlerinage de respecter l’esprit religieux de millions de pèlerins qui ont précédé mes pas depuis plusieurs siècles. En leur mémoire, j’ai brulé un cierge avant de m’ébranler.
Une première anecdote a émaillé votre chemin initiatique vers cette quête de l’âme et de l’esprit : une paire de chaussures quelque peu récalcitrantes au départ de Paris… Expliquez-vous.
C’est vrai. J’ai eu la très mauvaise idée de partir avec des chaussures ultra faites à mes pieds et ultra confortables mais aussi trop usées pour assurer la distance.
Ma deuxième mauvaise idée a été de m’acheter des chaussures neuves avant de quitter Paris. Tous les marcheurs vont hurler en lisant ces mots mais oui, j’ai démarré avec des chaussures neuves (et les vielles dans le sac en secours). Huit kilomètres plus loin, je remettais mes vieux godillots. Et puis, en jonglant avec les deux paires, je m’y suis fait.
Dans tout projet, existe une genèse. Quelle est la vôtre pour justifier ce long périple en solitaire concocté durant une dizaine de jours ?
C’est justement pour me préparer à un vrai long périple que je me suis lancé dans ce « petit Compostelle ». Le vrai long périple dure entre 70 et 90 jours. Il traverse la France du nord au sud et l’Espagne d’est en ouest. Il passe par des plaines, des montagnes, des grandes villes et des hameaux.
Ces dix jours n’étaient qu’une prise de contact avec mon moi profond. Un auto-test de capacité, un entraînement.
La vraie genèse est en processus puisque mon projet reste entier. Je pense m’offrir des plages de temps pour marcher sur le chemin dans les années à venir sans toutefois faire le parcours en entier, les Dieux Chronos et Economicos se disputant mon emploi du temps !
Et puis, un jour viendra où une fenêtre temporelle s’ouvrira et m’offrira tout le loisir de parcourir les chemins à ma guise.
Quels ont été les préparatifs auxquels vous vous êtes soumis pour arriver dans les meilleures conditions physiques sur ce rendez-vous, mais aussi logistiques ?
Je marche quasi quotidiennement. Tous les matins, une heure de marche représentant 6 kilomètres et dès que j’ai un peu plus de temps, je double ou triple le parcours. Ce n’est pas tant de l’entraînement physique mais plutôt un entraînement du goût de la marche.
Je maîtrise la marche à peu près comme tout le monde depuis mon premier anniversaire et je n’en ai découvert les vertus que depuis que je marche. Je m’explique : aller jusqu’à la boulangerie à pieds n’est pas marcher, c’est se déplacer à pieds. Tout comme le déplacement dans les couloirs du métro n’est pas marcher.
J’ai réappris à marcher sur la base de ma capacité à mettre un pied devant l’autre et de recommencer en additionnant les pas sur des dizaines de kilomètres. Concernant la logistique, j’ai ressorti mon sac à dos de voyage qui s’est révélé inapproprié parce que trop grand. Plus on a de place et plus on est tenté de charger. Or, le poids est l’ennemi du marcheur. Conclusion : j’ai vendu mon sac, je ne serai pas tenté de le réutiliser la prochaine fois.
Un budget est-il nécessaire avant de tenter cette aventure pittoresque ?
Un budget est indispensable et dépend entre autres du niveau de confort que l’on souhaite pour ses nuits. Depuis les nuits en bivouac qui ne coûtent que le matériel le rendant possible jusqu’à des hôtels ou des chambres d’hôtes, on peut s’offrir le chemin qui nous ressemble.
Quoi qu’il en soit, le chemin lui-même se chargera de nous ramener vers nos valeurs profondes. La simplicité et la modestie semblent les meilleures alliées du marcheur au long court. L’autre budget qui ne m’a pas concerné et que l’on va développera dans la seconde partie de l’interview est l’alimentation. A chacun ses exigences.
Qu’est-ce qui pousse l’entrepreneur que vous êtes dans votre état civil à procéder à un break dans votre existence afin de répondre à cet appel du cœur ?
Je suis entrepreneur récidiviste depuis plus de 25 ans et je n’ai pas encore trouvé le Graal. J’innove sans discontinuer depuis toutes ces années sans toutefois rencontrer mon public parce que toujours en avance ou décalé vis-à-vis du marché. Aujourd’hui j’ai une telle expérience d’entrepreneur que je suis en mesure d’accompagner des porteurs de projet grâce à mon regard extérieur.
Concernant mes propres projets, j’ai besoin de prendre de la distance pour mieux revenir dans la course. La marche booste ma créativité et apaise mes ardeurs. Partir pour plusieurs jours me permet de revisiter, de peaufiner ou même d’abandonner mes idées au fil des pas…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99