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Employabilité et croissance : la CCI de l’Yonne procède à un état des lieux pour les membres du club RH…
mars 23, 2018Les membres du club des Ressources humaines, animé par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont pu profiter de l’analyse conjoncturelle minutieuse de l’un des chargés des études économiques de la chambre consulaire lors d’un échange instructif. Cette présentation pertinente leur a permis de découvrir les ultimes statistiques et tendances se rapportant à l’évolution de l’emploi sur le territoire…Sous des auspices qui préfigurent au retour si attendu de l’optimisme…
AUXERRE : C’est une vérité digne des émules de La Palisse ! Mais, avec le retour d’une saine croissance, amorcée depuis plusieurs mois dans le paysage économique national, le nombre de postes à pourvoir au sein des entreprises tous secteurs confondus repart à la hausse. Engendrant déjà, a contrario, une réelle problématique qui affecte le travail quotidien des exégètes des ressources humaines : résoudre la très forte attente des chefs d’entreprise !
Cet état de fait impromptu pourrait très vite devenir le vilain caillou placé de manière sournoise au fond de la chaussure des recruteurs. Si l’on s’en réfère aux chiffres fournis par l’Association nationale des directeurs de ressources humaines (ANDRH), la charge de travail de cette caste corporatiste indissociable à la stratégie opérationnelle de l’outil entrepreneurial pourrait s’alourdir de 77 % dès 2019 compte tenu des immenses besoins des entrepreneurs.
Bref, les cellules RH des entreprises ne devraient pas connaître les instants parfois laborieux de l’oisiveté au cours de ces prochains mois. Y compris en 2019 où d’autres risques, tout aussi importants à maîtriser au sein de l’outil professionnel, devraient refaire surface avec ce retournement positif vers une embellie tant espérée. Il s’agit pour l’un d’entre eux de la revalorisation salariale. Au sein des grands groupes, on estime que le taux d’effort sur la valorisation des salaires pourrait s’élever à 3 % ! Autant dire que, d’âpres négociations pourraient s’engager à court terme entre collaborateurs et dirigeants de société…
Des indicateurs nationaux orientés vers l’optimisme
Il est vrai que les points conjoncturels successifs établis par les observateurs de la vie économique depuis quelques temps confirment le bien-fondé de cette reprise. Et, de facto, son corollaire légitime sur l’emploi. Responsable d’études économiques au sein de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, Julien SISSOKO, n’a fait que conforter ces informations lors de son exposé, étayé par power point.
Depuis deux trimestres, la croissance s’est installée de manière progressive en France. Tutoyant presque les 2 % en matière d’augmentation avec un regain de bons de commande qui se traduit vers le secteur industriel. Côté emploi, plus de 100 000 créations de poste sont attendues. Localement, si la courbe des investissements présente une figure géométrique acceptable et si l’export suscite de nouvelles opportunités, en revanche, la balance commerciale de l’Yonne demeure dans le rouge, conservant une position négative.
Grâce au secteur intérimaire, l’emploi enregistre une croissance soutenue sur notre département à hauteur de 20 % (4 600 postes) tandis que le taux de chômage repasse la barre fatidique de 10 %. Ce dernier se stabilise depuis quelques semaines à 9 % même si au global, 26 500 demandeurs d’emplois demeurent en quête du précieux accessit leur permettant une insertion dans la vie sociale.
Parmi les données offrant une réelle vision de l’état actuel des choses sur le territoire, celles concernant la création de nouvelles entreprises (+ 2 %) ou encore le taux de pérennité à trois dans les activités de commerce (+ 60 %). Même le traditionnel bémol qui persistait toujours au niveau de la viabilité des entreprises (leur défaillance) infléchit la tendance avec – 17 % !
Des centaines d’emplois vont se créer dans l’industrie
Quant aux prévisions d’embauche, elles sont ténues dans certaines filières à l’instar de l’industrie qui envisagerait de recruter de nombreuses personnes. D’ailleurs, le seul secteur de l’aéronautique pourrait dépasser la centaine de nouveaux collaborateurs cette année ! Du jamais vu, dans l’Yonne !
In fine, ce sont 20 % des entreprises départementales qui espèrent augmenter leur effectif en 2018. Justifiant les + 2,5 % de taux de croissance en emplois salariés vécus à l’heure actuelle sur le Sénonais, ce qui situe cette zone géographique dans la même dynamique que le Doubs !
La typologie des filières porteuses de ces emplois, quant à elle, ne réserve guère de surprise : ce sont en effet l’intérim et l’industrie qui se taillent la part du lion. Inversement, le domaine de la construction et du commerce piétine et enregistre des soldes négatifs.
Quant aux contrastes territoriaux, ils révèlent que l’Auxerrois (+ 1,9 %) et le Sénonais (+ 1,4 %) se positionnent fort logiquement comme les zones les plus attractives à contrario d’Avallon (étale) et Joigny (- 1,2 %).
Si le commerce de détail se maintient, il n’en est rien, en revanche, au niveau du commerce de gros qui a chuté au niveau de l’emploi. Citons, aussi, parmi les filières où les postes sont les plus recherchés : le transport et l’entreposage, le conseil, le juridique, l’administratif et l’hôtellerie. Du côté des métiers, le magasinage, les relations commerciales, l’assistance adulte, l’assemblage, le tri, le conditionnement, le transport de longue distance et le personnel de cuisine figurent parmi les plus en vue.
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Des projets plein la tête, Maxime BOUCHER accède à 23 ans à la présidence des Jeunes Agriculteurs de l’Yonne
mars 22, 2018Intégré parmi le conseil d’administration de la structure agricole départementale au cours du double exercice 2016/2018, le jeune professionnel, installé depuis septembre 2013 dans le nord-ouest de l’Yonne possède une motivation sans borne pour entamer ce mandat de président. Succédant à Mathilde LEMAITRE qui rempile dans le nouveau bureau en qualité de trésorière, le responsable des Jeunes agriculteurs de l’Yonne, fraîchement élu, dévoilera le contenu de sa feuille de route d’ici la fin avril…
AUXERRE : Adhérent des Jeunes agriculteurs de l’Yonne depuis 2015, Maxime BOUCHER vient d’être désigné par ses pairs président de la structure à l’issue du conseil d’administration qui s’est réuni le jeudi 15 mars à Auxerre.
Agé de 23 ans, le jeune garçon à la tête d’une exploitation céréalière de 124 hectares à Fouchères a profité des faveurs du scrutin pour prendre la responsabilité de cette entité qui fédère aujourd’hui près de cent-cinquante adhérents et sympathisants, âgés de 17 à 35 ans, voire un peu plus…
Détenteur d’un baccalauréat STAV obtenu au lycée de Saint-Pouange dans l’Aube, Maxime poursuivra son cursus d’enseignement supérieur en décrochant un BTS APV en 2014, au lycée de la Brosse à VENOY.
Lors de son mandat précédent, au sein du conseil d’administration, le jeune professionnel a eu en charges les dossiers des grandes cultures, environnement et relation avec la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles de l’Yonne.
Au cours de ce mandat qui devrait le porter jusqu’en 2020, Maxime BOUCHER bénéficiera de la présence d’une équipe solide et aguerrie constituée de Guillaume GOUX, secrétaire général, Loïc SAUTREAU, secrétaire général adjoint, Mathilde LEMAITRE, trésorière, Jean-Baptiste GODEFROY et Jean-Baptiste TRIBUT, responsables installation, Charlotte RENARD, responsable de la communication, Guilain DESNOYERS, responsable des filières, Bertrand MASSON et Julien CAILLARD, candidats à Jeunes Agriculteurs Bourgogne Franche-Comté ainsi que l’ensemble du conseil d’administration élu lors de l’assemblée générale le 01er mars 2018…
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IRON COOK 2018 : une expérience de vie à savourer aux petits oignons pour Julien BOUSQUET…
mars 16, 2018A 24 ans, le jeune chef originaire de Pézenas entend bien transformer le stress qui le met sous pression depuis quelques semaines en ondes positives au soir de la finale nationale du défi culinaire concocté par le CIFA de l’Yonne le 21 mars à Auxerre. Faisant éclater le potentiel de ses possibilités professionnelles aux côtés de la toque étoilée Gaël LORIEUX (« Auguste » à Paris), cet adepte de la gastronomie authentique ne se déplacera pas dans l’Yonne pour y assurer un simple rôle de second couteau. Motivé à l’idée de se frotter à trois autres confrères de valeurs égales, Julien BOUSQUET participera, certes, à son premier concours gastronomique mais avec la ferme intention de placer le curseur un cran au-dessus afin que cette expérience de vie extraordinaire le sublime durablement…
PARIS : De l’entraînement à en perdre haleine. Tel un pratiquant sportif de haut niveau d’une discipline d’endurance, où le temps consacré et les efforts physiques n’entrent dans aucun paramètre de dissuasion, le jeune chef héraultais répète à l’infini la stratégie qui pourrait le conduire à s’octroyer la récompense suprême au soir de la seconde finale nationale de l’IRON COOK 2018, disputée d’ici peu en terre icaunaise.
La méthodologie est louable même si elle nécessite forcément une récurrence évidente mais in fine elle pourrait s’avérer grandement payante pour l’intéressé. Se plaçant déjà dans la future configuration de ce défi unique, à savoir composer selon le cahier des charges initial, une entrée à base de poisson et de crustacés (l’appétissant mélange entre le sandre et l’écrevisse), un plat de résistance qui fera un délicieux clin d’œil aux diverses variantes d’accommoder la selle d’agneau et un dessert où l’exotisme des fruits revigorera les papilles des 36 convives, réunis autour des tables du restaurant d’application, « Le Com des Chefs » et membres du jury.
Se procurer du plaisir personnel en se frottant aux meilleurs…
Séduit par la complexité de ce challenge et surtout son irrésistible déclinaison conceptuelle (servir des plats à l’assiette), bien différente des traditionnelles épreuves de ce type, Julien n’hésitera pas longtemps avant de retourner, dûment complété, son dossier de candidature, assorti de sa propre vision des choses en matière de recettes.
Pour le premier concours culinaire auquel il participe, le chef qui exerce depuis trois ans son savoir-faire dans la capitale voulait se procurer un maximum de plaisir personnel. Lui qui adore travailler le poisson témoignera de cette faculté dès la première assiette à déguster.
« Dire que la présence de la douzaine de grands chefs à la renommée internationale dans le jury officiel ne m’impressionne serait mentir, se plaît-il à signaler, quant aux 36 membres du jury devant goûter et annoter ma cuisine sur l’ensemble de ma prestation, je dois les considérer au même titre que les consommateurs, clients du restaurant dans lequel j’officie, afin de les satisfaire du mieux possible : c’est-à-dire en leur proposant le meilleur… ».
Pragmatique, Julien ! Et visiblement paré à assurer derrière les fourneaux et avec l’aide de ses deux commis aux délicates épreuves techniques qui l’attendent d’ici quelques jours.
Participer, c’est l’essentiel pour se découvrir mais aussi progresser…
Philosophe, il aborde le fameux défi bourguignon comme le prolongement de son apprentissage professionnel et personnel. Débuté il y a près d’une décennie en qualité d’apprenti cuisinier à Pézenas, à « L’Entre Pots ».
Muni de son BEP et d’un brevet professionnel, Julien BOUSQUET, auréolé de très belles expériences vécues au fil de sa carrière naissante (à la Réunion dans un établissement cinq étoiles ou à « L’Octopus » profitant des conseils du Meilleur Ouvrier de France, Fabien LEFEBVRE) savoure déjà cette première échéance illustrant sa parfaite maîtrise des arts gastronomiques.
L’essentiel est de participer, précise le vieil adage inspiré de feu le baron Pierre de COUBERTIN, père de l’olympisme moderne. C’est cette maxime qui caractérise aujourd’hui le mental de ce jeune candidat au léger accent méridional. Mais, c’est aussi celle-ci qui va lui permettre de grandir et de se projeter vers un avenir prometteur, fait d’incontestables marges de progression…
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Le récent faux pas de l’AJ Auxerre doit servir d’exutoire pour mieux repartir de l’avant contre le FC Sochaux !
mars 12, 2018Priorité à la gagne, et ce dès ce mardi soir, pour le coach franco-uruguayen de l’AJ Auxerre Pablo CORREIA qui aborde ce match en retard de la 28ème journée de championnat, reporté pour cause d’enneigement, avec de réelles espérances. Même si le rythme des rencontres s’enchaîne de façon effrénée depuis le début de la nouvelle année, l’homme providentiel du pensionnaire de Ligue 2 envisage la suite de la saison avec sérénité ; celle-ci entrant dans son ultime ligne droite à dix journées du terme de la saison…
AUXERRE : Annulée à cause de déplorables conditions météorologiques où il n’était pas souhaitable de faire jouer des professionnels du football dignes de ce nom, la nouvelle confrontation entre la dixième équipe du classement et le douzième prétendant au titre suprême devrait s’avérer prometteuse à bien des égards ce mardi à Sochaux.
Ce retour marqué chez les cousins francs-comtois, dix jours plus tard, offre, il est vrai, une réelle opportunité de rebond pour les protégés de Pablo CORREIA après la courte défaite concédée le week-end dernier. Contre, et cela est excusable, l’un des cadors habituels de Ligue 2, le club de Brest.
Mais, il n’y a pas à rougir d’avoir rendu les armes au terme de 90 minutes d’un intense suspense. Valeureuse, combative, emplie de velléités offensives, faisant montre de créativité en attaque, l’AJ Auxerre aura peut-être pêché, non pas par défaut d’ambitions ni excès d’orgueil mais par le manque de chance et de réussite à l’approche des buts du portier adverse.
La défaite contre Brest : un mal pour un bien profitable à la relance de l’équipe
Puisant au tréfonds des réserves psychologiques et mentales de ses joueurs, Pablo CORREIA positive dans l’absolu ce premier revers en championnat. Depuis que l’entraîneur franco-uruguayen a repris les rênes de la formation bourguignonne. Pour lui, cette situation s’inscrit dans une logique. Celle qui devrait lui permettre de continuer d’avancer et de progresser en passant très vite à autre chose. Et cet autre chose aurait comme simple synonyme la victoire !
« J’aimerai gagner un maximum de rencontres d’ici l’épilogue de ce championnat, plaisante-t-il, sur les dix dernières journées, je signerai volontiers pour six victoires et quatre défaites… ».
Prophète en son pays, l’ami Pablo ? Ce pronostic ne pourra se vérifier en revanche que si et seulement si les garçons de l’équipe première présentent une vraie appétence au beau jeu, en étant à 100 % de leur potentiel physique. Car, sur le terrain de Sochaux, un vieil habitué des grandes rencontres de Ligue 1 et des coupes de l’UEFA il y a fort longtemps, l’équation pour trouver la faille dans la ligne défensive et in fine la victoire ne se résoudra pas aussi aisément. Surtout que le FCS peut encore prétendre atteindre les accessits sur le podium, à défaut d’un barrage ou d’une place en Ligue 1 la saison prochaine.
« Ce club possède un espoir de venir jouer les trublions de dernière minute dans le haut du classement, confirme Pablo CORREIA, il nous faudra être à 100 % de nos moyens et posséder cet âme de compétiteur pour passer cet obstacle… ».
Qu’il s’agisse d’Auxerre ou de Sochaux, toutes deux auront à cœur de jouer crânement leurs chances avec un maximum d’efficacité offensive devant les buts.
La dynamique des résultats positifs n’est pas cassée…
Se concentrant exclusivement sur la fin de la saison, le coach auxerrois n’accorde guère de crédit au classement actuel. Volatil, celui-ci évolue sans cesse et ce dernier ne veut pas être pollué par une arithmétique bassement comptable.
« Je travaille pour cette saison et non pas pour l’année prochaine, ajoute-t-il sans détour, ce qui m’intéresse au fond, après cette défaite que nous avons connue contre Brest il y a quelques jours, c’est de voir comment l’équipe va réagir et reprendre son élan… ».
Malgré cette partie qui s’annonce si indécise entre les deux clubs dont les propriétaires sont originaires de Chine (un particularisme en Ligue 2 qui en ferait presqu’un derby hormis le fait que ces équipes évoluent dans la même région administrative), Pablo CORREIA garde confiance à son effectif et ne désire pas se mettre dans le rouge en étant confronté à la pression. Ce n’est ni son style ni dans ses habitudes.
« Quoi qu’il advienne, je ne changerai pas de stratégie, martèle-t-il, je n’aurai qu’une seule parole à prononcer dans le vestiaire avant que les joueurs ne pénètrent sur la pelouse : tout pour la gagne ! C’est un exutoire pour mieux les habituer à grandir et accumuler ces précieuses victoires… ».
Démontrant ainsi grâce à cette théorie que c’est ainsi que se construisent les grandes équipes sportives…
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IRON COOK 2018 : la crise de la cinquantaine n’a pas d’emprise sur Thierry LAMBERT, pépite de la gastronomie…
mars 09, 2018A 52 ans, le chef de cuisine du fameux club AIRBUS, établissement spécifique accueillant des VIP de la planète entière en transit dans la région de Toulouse, et piloté par le prince de la gastronomie Michel SARRAN, double étoilé au Michelin, n’hésite pas à prendre des risques. Et à se remettre en cause, lui et son tour de main magique, avec beaucoup d’élégance et un sens profond de l’humilité. Le 21 mars, ce professionnel au parcours jalonné d’expériences riches et enthousiasmantes (Le CRILLON, La BARBACANE…) relèvera le défi imposé par les organisateurs ingénieux de l’IRON COOK 2018 lors de la seconde édition de cette épreuve à la renommée nationale. Portrait…
AUXERRE : Titulaire d’un CAP de cuisine, obtenu en 1983, au lycée professionnel de Saint-Martin d’Amiens dans la Somme, Thierry LAMBERT n’entre pas dans la catégorie particulière des spécialistes de concours gastronomique. Certes, il s’est déjà essayé à quelques-uns d’entre eux, « sur le tard », comme il aime le préciser. Non pas, par manque de conviction, mais parce que la passion de son métier telle qu’il l’exerce aujourd’hui aux côtés de Michel SARRAN à mitonner les recettes les plus insolites et représentatives du terroir français, monopolise le temps nécessaire aux préparatifs d’usage.
Donner le maximum pour ce défi d’exception
Ce personnage universaliste ouvert aux cuisines du monde (Brésil, Tunisie, Egypte, Dubaï…), féru de stages de perfectionnement afin de connaître la subtile quintessence de cet art culinaire qui lui procure tant de plaisir, a, en cette année 2018, tourné casaque à sa litote habituelle. Celle de consacrer beaucoup aux autres, en oubliant parfois de s’intéresser à lui-même…
Logique, en suivant ce raisonnement volontariste, de retrouver in fine Thierry LAMBERT parmi la vingtaine de postulants initiaux au fameux défi institutionnalisé par le CIFA de l’Yonne depuis deux rendez-vous.
« L’âge n’y est absolument pour rien, concède-t-il, ni le fait de me confronter à d’autres chefs de grande valeur. Simplement, j’ai eu envie de relever ce challenge marathon si spécifique en adressant ma candidature parce que la passion du travail bien fait et le fait d’être capable de se mobiliser à tout instant me sont apparus les arguments les plus forts… ».
Par chance, le chef de Castelmaurou (Haute-Garonne) franchira sans encombre les étapes successives d’une dure sélection. Son dossier interpellera les membres du premier jury qui ont composé le futur casting de cet événement printanier. Pris au jeu de la sélection en phase de succès (l’une des quatre places de finaliste lui revenant de facto après le verdict rendu par le comité exécutif), le chef ne fera pas de la figuration le jour J lors de sa venue en Bourgogne.
« Je sais que je donnerai le maximum pour remporter ce challenge, explique-t-il, dans ce métier, on ne peut progresser sans aller le plus loin possible et en relevant au quotidien des défis supplémentaires. Et puis, quelque part, je me réjouis que les personnes présentes ce soir-là, soit les 36 VIP du jury de notation des mets, auront la chance de pouvoir déguster ma cuisine. Etant un cercle très hermétique, le Club AIRBUS ne reçoit que des personnalités et des VIP du monde entier quel que soient leurs cultures et religions. D’où une diversité éclectique de la gastronomie à leur proposer. A contrario, ce cadre n’est pas ouvert au grand public et ma cuisine demeure méconnue… ».
Se sublimer pour contrer la crise de la cinquantaine…
Près de Toulouse, Thierry LAMBERT sait pourtant faire des miracles au fond de l’assiette, aux côtés de ses équipes, à faire pâmer les épicuriens les plus insensibles à la gastronomie de référence.
« Je me suis toujours donné à fond à la cause culinaire, conçoit-il, aujourd’hui, j’ose l’avouer je ne crains pas les jeunes chefs qui exercent leur vision de notre corporation avec élan et générosité. Personnellement, j’aime mon métier. Et quand on aime on peut aller très loin. Mon objectif, en participant à ce défi original, est de m’assurer que j’aurai essayé. Je ne viens pas à cette épreuve avec une crainte particulière. La seule peut-être est celle de laisser mes équipes à Toulouse durant cette semaine d’absence… ».
Perfectionniste jusqu’au bout des ongles, le chef de la Haute-Garonne ! Lui qui considère que la cuisine correspond à une somme de valeurs à partager autour de soi. Thierry LAMBERT aborde ce défi avec un réel sens de l’abnégation. Face à la crise de la cinquantaine qui le pousse parfois à se sublimer en réalisant de nouvelles prouesses techniques.
S’attaquer à la difficile scénographie imposée par cette épreuve complexe (concevoir un menu complet comme s’il exerçait son activité dans un restaurant) ne contrarie nullement le chef toulousain.
Mieux cela le stimule et lui intime l’ordre de conjuguer le plaisir au devoir accompli. En procurant la satisfaction à celles et ceux qui se délecteront de sa cuisine savoureuse et typique au soir de ce rendez-vous qualitatif, même si le menu y est sérié dans le cadre précis d’un challenge national.
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