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« La vérité, rien que la vérité » : le COMEX de la CC Le Tonnerrois-en-Bourgogne remet les pendules à l’heure…
mars 18, 2023Excédés ? Courroucés ? Fatigués par les mêmes litanies désobligeantes à leur endroit et la désinformation chronique qui vise leurs actions, comme ils le stipulent par voie de communiqué de presse ? Il y a un peu de tout cela dans les arguties faisant office de réponses de la part des élus de la Communauté de communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne à toutes ces attaques. Après la démission avec fracas des deux élus de Tonnerre, le bureau de la CCLTB replace les points sur les « i ». Désireux de rétablir les vérités en toute transparence…
TONNERRE : « Cédric CLECH – édile de Tonnerre - est un bon communicant, mais cela ne fait pas tout. Nous, élus du COMEX de la CCLTB pensons qu’il est utile de faire, de co-construire, d’agir avec et pour les habitants du Tonnerrois… ».
C’est certain, tous les protagonistes de l’histoire ne prendront pas le chemin de traverse les menant sur la route des vacances l’été prochain ! Constatant « avec regret » qu’ils font l’objet d’attaques récurrentes dans les médias et les réseaux sociaux, du fait de certains élus de Tonnerre, les membres du COMEX (Comité exécutif) de l’organe communautaire du Tonnerrois, lassés par ces manœuvres « déstabilisatrices et intempestives », ont donc décidé de réagir. En le faisant savoir…justement par voie de presse ! Une nouveauté, en fait, dans leur mode opératoire.
« Notre position a toujours été de ne pas répondre à ces provocations, expliquent les responsables du COMEX, car nous sommes avant tout des élus de terrain ; nous concentrant en priorité sur ce que nous faisons au quotidien… ».
Des élus qui, et ils le précisent en guise de préambule dans un communiqué adressé aux médias, n’opposent pas les populations entre elles. C’est-à-dire celles du Tonnerrois et celles de Tonnerre – « parce que la ville fait partie intégrante du Tonnerrois ». D’ailleurs, le COMEX de la CCLTB invite les administrés à visionner les conseils communautaires (ils sont publics sur Internet) afin de se faire une idée des attitudes de chaque élu représentant le territoire lors des séances.
De « fausses informations » qui circulent dans un but politique…
Eléments expliquant la réaction de ces élus : les récentes démissions du maire de Tonnerre Cédric CLECH et de sa première adjointe, Emilie ORGEL, du conseil communautaire du Tonnerrois dont nos colonnes avaient fait écho la semaine dernière. Les deux vice-présidents de l’organe institutionnel avaient fait acte de leurs démissions en préambule de la dernière réunion début mars. Un choix acté depuis par les représentants des 52 communes.
« En revanche, il ne nous est plus possible d’accepter de voir circuler des informations fausses ou incomplètes dans un but purement politique, expliquent en chœur les signataires du communiqué de presse, cela dénote un manque de clarté et de respect envers les habitants du Tonnerrois, en particulier les habitants de Tonnerre… ».
Les signataires de ce document se nomment Anne JERUSALEM, présidente de la Communauté de Communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne, Régis LHOMME, vice-président en charge de l’Environnement et du Développement Durable et co-vice-président en charge de l’attractivité économique, du numérique, et de l’économie sociale et solidaire, Emmanuel DELAGNEAU, vice-président en charge de l’Enfance et des affaires scolaires, José PONSARD, vice-président en charge des Services à la personne et de la petite enfance et Marc CALONNE, vice-président en charge de la Culture et des sports.
« Nous sommes et resterons toujours à l’écoute et au service des habitants et élus de l’ensemble de notre territoire. Nous continuerons à faire avancer l’intérêt général et non les intérêts particuliers de quelques-uns. L’esprit communautaire et collectif semble de fait manquer à certains élus de la commune de Tonnerre, c’est bien dommage mais c’est ainsi, nous nous adaptons… ».
Dans cette mise au point épistolaire, les élus de la CCLTB rappellent que « la commune de Tonnerre bénéficie pourtant de nombreux investissements de la communauté de communes qu’elle n’aurait pas pu financer seule. Si certains élus de la commune de Tonnerre font mine de l’oublier, ils en ont en réalité bien conscience… ».
Des investissements structurants à Tonnerre portés par la CCLTB…
La suite de cette communication rappelle que « la CCLTB a déjà engagé la quasi-totalité de ses investissements structurants à Tonnerre ». Donc, par conséquence, « les attaques et tentatives de ralentissement des projets portés par la CCLTB par certains élus de la commune de Tonnerre, qui sont également membres de la communauté de communes, sont de ce fait clairement incompréhensibles… ».
Des exemples précis concernant l’aide et l’implication financières de la CCLTB sont cités : CREASUP (l’école du numérique), le plateau Santé au Sémaphore, la pépinière d’entreprises PEPS’IN et co-working au Sémaphore, le distributeur de sac jaunes 7/7 et 24/24 à Tonnerre ou encore la réhabilitation de l’école des Pré-hauts.
« Nous continuons à croire au Tonnerrois et à Tonnerre en dépit des oppositions incessantes de certains élus de la commune de Tonnerre à la plupart des projets portés par CCLTB. Malgré cela, la CCLTB engage encore plusieurs millions à Tonnerre avec la Cité éducative et artistique, le projet de développement de la capacité d’accueil de la crèche, les aménagements de la zone d’activité ou encore la rénovation de la déchetterie de Tonnerre… ».
Bref, un équivalent de plus de neuf millions d’euros déjà investis ou à venir par la CCLTB à Tonnerre, et uniquement à Tonnerre.
"Le Tonnerrois est indissociable de Tonnerre !"...
Pour parvenir à ces résultats, la CCLTB emploie des agents qui permettent de réaliser l’ensemble des services publics rendus à la population entrant dans le cadre de ses compétences. Les compétences des secteurs de la « Petite Enfance-Enfance-Jeunesse » nécessitent par ailleurs des obligations légales de taux d’encadrement des enfants qui sont en augmentation permanente.
A ce propos, le communiqué stipule que « l’écart de la masse salariale constatée depuis le début de ce mandat est de 527 006 euros, très loin du million d’euros imaginaire de Cédric CLECH ».
En réalité, précise le texte, « la CCLTB a ainsi développé depuis 2020 de nouveaux services à la population, comme à titre d’exemples, l’intégration du centre de loisirs de Commissey (« Tom Pouce »), la création de l’agence postale intercommunale à Ancy-le-Franc, la création du point accueil « France Services » à Ancy-le-Franc, l’ouverture du périscolaire à Lézinnes, celle de l’accueil de loisirs de Ravières-Lézinnes (« Les Loustics ») durant toutes les vacances scolaires, la création du service de conseiller numérique à destination de toute la population, celle du service mutualisé de marchés et commandes publiques et enfin, l’embauche d’une infirmière à la crèche intercommunale à Tonnerre ».
Pour rappel, chaque recrutement a été voté à la majorité de manière démocratique en conseil communautaire.
« Si la commune de Tonnerre souhaitait licencier ses agents communaux, cela serait regrettable et problématique d’un point de vue du service rendu à la population mais cela serait sa décision, ajoutent les signataires. Nous ne partageons pas cette vision et pensons au contraire, que dans un territoire comme le nôtre, il est essentiel de travailler avec des agents publics investis dans leur mission de service public. Pour mémoire, depuis 2016, la CCLTB a repris un certain nombre d’agents de la commune de Tonnerre… ».
Pas de hausse de la fiscalité prévue en 2023…
Quant à la commission « Enfance-Jeunesse », elle travaille à l’amélioration de la qualité des services proposés ainsi qu’à la recherche d’optimisation des coûts par d’éventuelles mutualisations, compte tenu de la diminution constante du nombre d’élèves.
En 2023, 980 enfants fréquentent au quotidien l’ensemble des écoles du Tonnerrois contre 1 332 il y a sept ans. A ce jour, aucune décision de fermeture de sites n’a été prise par le conseil communautaire.
Ce qui fait dire aux élus de la CCLTB par document interposé « qu’il est regrettable que Tonnerre ne pense qu’à Tonnerre alors que la commission « Enfance-Jeunesse » travaille pour l’ensemble du territoire et de ses habitants. La compétence scolaire concerne en effet les quatorze établissements scolaires du territoire et pas seulement la seule ville de Tonnerre… ».
Autre sujet permettant d’être très factuel : le budget 2023. Il ne propose pas d’augmentation d’impôts.
« Aucune instance de la CCLTB ayant pouvoir de décision n’a validé une augmentation de la fiscalité, lit-on sur ce texte. En ce qui concerne la gestion de l’aire d’accueil des gens du voyage, la préfecture travaille actuellement sur un plan départemental dont nous attendons les résultats. La CCLTB va encore engager des investissements pour augmenter la capacité d’accueil de la crèche intercommunale à Tonnerre. Ce projet aura bien lieu car il est nécessaire pour nos enfants comme les parents… ».
Santé et mobilité au cœur des préoccupations territoriales…
Le volet du développement économique du territoire est aussi au cœur des actions de la communauté de communes. Dans l’absolu, quatre entreprises désirent ainsi s’installer sur la ZAC « Actipôle », située à Tonnerre.
« Par ailleurs, souligne les rédacteurs du texte, nous sommes le plus gros contributeur du CDET (Centre de Développement économique du Tonnerrois) et en assurons la vice-présidence… ».
La santé et la mobilité demeurent des prérogatives essentielles sur ce territoire, à l’instar d’autres zones géographiques de l’Yonne. La CCLTB rappelle qu’elle a favorisé l’installation de trois médecins à Tonnerre et qu’elle continue de travailler à la venue de nouveaux professionnels de santé sur zone.
« A ce propos, ironise le texte, si Monsieur CLECH a une solution réelle pour faire venir de nouveaux professionnels de santé sur notre territoire, qu’il nous la fasse connaître ! Le manque de professionnels de santé, notamment en milieu rural, est un phénomène national… ».
Quant à la mobilité et le manque d’accès à des bornes de recharge destinées à alimenter les véhicules électriques, elle est aussi un sujet de discorde.
« De nombreuses personnes se plaignent de ne pas avoir accès à ces bornes au centre de Tonnerre, qu’attendent donc les élus de cette ville pour agir ?
De son côté, la communauté de communes dans le cadre de son champ de compétences favorise la mobilité des personnes en retour à l’emploi en mettant à disposition des véhicules qui sont aussi localisés à Tonnerre. Nous allons d’ailleurs continuer à développer ce parc de véhicules à l’avenir... »
La piscine municipale de Tonnerre et ses coûts d’entrée…
Reste le dossier se rapportant à la piscine municipale. Celle de Tonnerre dont le montant payé annuellement par la CCLTB à la ville phare au titre des entrées des enfants à la piscine représente une part importante des recettes annuelles de l’infrastructure aquatique.
« Tonnerre nous a informé au dernier trimestre 2022 qu’elle allait augmenter ses tarifs d’entrées pour 2023. La CCLTB en bon gestionnaire a donc demandé à la commune de Tonnerre de lui transmettre par écrit le montant que cette dernière facturerait à la CCLTB. Malgré de nombreuses relances à ce sujet, la commune de Tonnerre est restée volontairement floue, en nous indiquant un certain montant plus une part variable annuelle. A ce jour, la CCLTB ne sait toujours pas combien va lui coûter les entrées des enfants à la piscine… ».
Ennuyeux avec l’amorce des beaux jours et le retour des activités aquatiques et rafraîchissantes !
Thierry BRET
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Ils ne lâcheront rien après le 49.3 : les opposants à la réforme occupent le Rond-Point de Paris à Auxerre
mars 17, 2023Depuis vingt-quatre heures, les réactions protestataires à la décision prise par le chef de l’Etat d’imposer par le 49.3 la réforme des retraites à l’Assemblée nationale se multiplient dans l’Hexagone. Et pas que dans les grandes villes, visiblement ! Les automobilistes empruntant le Rond-Point de Paris à Auxerre aux alentours de midi ce jour s’en sont aperçus. Ils ont été bloqués de longues minutes par des représentants de l’intersyndicale qui en filtraient les accès à la portion congrue…
AUXERRE : Un petit coup de klaxon au passage en guise de soutien (ou de désapprobation qui sait ?!) et un cortège grossissant au fil des minutes qui déambule à même l’asphalte de l’un des axes de circulation les plus fréquentés, donnant accès au centre-ville de la capitale de l’Yonne. Pour les automobilistes pressés de se sustenter ou de rejoindre leur appartement du cœur de ville, il n’était pas opportun de circuler aux abords de ce sens giratoire névralgique ce vendredi sur le coup de midi !
En effet, et contre toute attente puisque même les forces de l’ordre présentes sur place n’étaient pas informées de la manifestation revendicative, les représentants de l’intersyndicale, courroucés après le passage en force de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale hier, avaient décidé de faire entendre leurs voix et éclater leur colère lors de cette opération coup de poing, plutôt fédératrice, en ralentissant le flux de la circulation.
Des tracts abondamment distribués appelant à manifester le 23 mars…
Corne de brume, tambours, sonorisation ambulante, drapeaux…le cortège coloré aux armoiries des structures syndicales (CGT, Force Ouvrière, FSU, CFDT, UNSA, etc.) effectua d’une marche lente et bruyante à maintes reprises le tour du rond-point, suivi furtivement par quelques véhicules avançant au ralenti et grande prudence, essayant tant bien que mal de se glisser par un trou de souris pour s’extraire de la nasse vers une voie de sortie salvatrice.
Les syndicalistes en profitèrent pour distribuer abondamment des tracts aux conducteurs patients derrière leur volant. Documents appelant à la grève jusqu’au retrait de la réforme et à participer à la prochaine manifestation nationale dans la rue, le jeudi 23 mars. Soit à Sens, dès 10 heures devant la sous-préfecture. Soit à Auxerre, à partir de 14 heures, avec comme point de ralliement, la Maison des Syndicats. Soit, les deux pour les plus véloces des grévistes !
Thierry BRET
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Accorder la main avec l’esprit : les Compagnons du Devoir démontrent que « savoir-faire » rime avec « savoir être »
mars 16, 2023Compagnon, devoir, partage… Des mots qui résonnent et prennent tout leur sens à une époque où priment l’individualisme et la dictature de l’immédiateté. Les Compagnons du Devoir ouvraient les portes de leurs maisons un peu partout en France, le 11 mars, à l’image de celle située à Auxerre où, venus en nombre, les visiteurs ont pu découvrir un modèle de formation à nul autre pareil et pour certains, trouver leur voie parmi la trentaine de métiers proposés…
AUXERRE : En cette fin de matinée, Charles BARBAY ne cachait pas sa satisfaction. Moins de deux heures après l’ouverture des portes, plus d’une cinquantaine de personnes avaient déjà franchi le porche du 6 rue Saint-Pèlerin, en quête d’informations sur les métiers du compagnonnage. Venus en famille le plus souvent, séduits par cette réputation d’exigence et d’excellence qu’ont su se forger au fil des siècles les Compagnons du Devoir.
En charge depuis septembre dernier de la prévôté icaunaise, qui accueille vingt-huit résidents à l’année, ainsi qu’une soixantaine d’apprentis couvreurs et maçons en formation, le jeune normand de 24 ans est boulanger-pâtissier de formation. Un choix dicté dès l’enfance, par la passion et l’attrait des métiers de bouche, héritage naturel d’un paternel dans la restauration : « je vis aujourd’hui pleinement ma mission et même si les générations évoluent, j’ai à cœur de conserver et transmettre ces valeurs des Compagnons, restées les mêmes, que ce soit la rigueur, la fraternité ou la solidarité… ».
Conscient néanmoins des aprioris encore trop prégnants sur les métiers manuels et des difficultés qu’ont les entreprises à recruter : « beaucoup de jeunes ont encore cette image de travail ingrat et rude du fait d’activités le plus souvent en extérieur, pas au fait qu’en trente ans, les métiers ont beaucoup évolué et rendus moins pénibles. Moi je suis boulanger, il y a bien longtemps que l’on se réveille plus à 23 heures pour faire la pâte et bosser jusqu’au lendemain à 17 heures… ».
« On fait tout pour devenir le meilleur des compagnons… »…
Encore apprenti, Rémi entamera son Tour de France en septembre prochain. Un « lapin » de 19 ans qui pour l’heure, enchaîne les démonstrations de son savoir-faire, finalisant devant les visiteurs la mosaïque ardoisée prévue revêtir une table basse.
Plébiscitant le travail en plein air, lui aussi s’est découvert très jeune une vocation, en l’occurrence le métier de couvreur. Un choix délibéré devenu très vite une passion pour ce jeune avallonnais, à la tête solidement implantée sur les épaules, et au verbe assuré : « on travaille beaucoup, on fait tout pour devenir le meilleur, mais sans se prendre pour le meilleur, c’est cela l’esprit des Compagnons… ».
Pas de difficultés particulières à mettre en pratique les préceptes enseignés : « il faut simplement avoir la rigueur et l’exigence du travail bien fait. C’est sans passion que tout devient compliqué...».
Un « travail d’adoption » avant d’entamer le fameux Tour de France…
Comme beaucoup d’autres avant lui, Rémi aura à réaliser de ses mains avant septembre prochain, un « travail d’adoption », sous forme d’une maquette qui sera validée ou non par les plus anciens de la communauté.
Précieux sésame destiné à lui ouvrir les portes du compagnonnage et le droit d’entamer son Tour de France, voyage initiatique sur plusieurs années, destiné à le perfectionner non seulement dans son métier, mais aussi culturellement et humainement. Ou comment permettre à chacun de s’accomplir, dans un esprit de partage et de transmission du savoir, véritables clés de voûte du système compagnonnique.
Un système où l’on apprend depuis des siècles à accorder la main avec l’esprit, perpétuant une dimension humaniste qui continue à faire les « belles personnes » de demain…
En savoir plus :
Adoption
Cérémonie marquant l’entrée « officielle » dans l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et qui ouvres les portes du Tour de France.
Aspirant
Jeune « adopté » par la communauté des Compagnons du Devoir, prêt à partir sur le Tour de France
Lapin
Terme utilisé pour désigner un apprenti.
Prévôté
Maison des Compagnons dispensant le gîte et le couvert, la formation et l’accompagnement pour les jeunes en formation. Également lieu de rencontres intergénérationnel, sa direction est assurée par le prévôt.
Réception
Cérémonie marquant le passage de l’état d’Aspirant à celui de Compagnon
Singe
Terme utilisé pour désigner un patron
Tour de France
Voyage permettant à un Aspirant ou un Compagnon itinérant, de se perfectionner professionnellement, culturellement et humainement, qui privilégie les rencontres et le « vivre ensemble ». Il s’effectue sur plusieurs années dont au moins une dans un pays non francophone.
A noter que sont exposés à Auxerre quelques « chefs-d’œuvre » réalisés par des Compagnons d’hier, parmi lesquels une très belle maquette de l’église Saint-Pierre de Chalon-sur-Saône.
Dominique BERNERD
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« Où passe notre argent ? » : le RN tacle la gouvernance et s’insurge contre les « dépenses somptuaires » de l’Etat
mars 15, 2023« Argent, trop cher, la vie n’a pas de prix ! ». Forcément, vu la thématique du jour de la conférence de presse proposée par le Rassemblement National 89, on ne peut que se référer au fameux tube de Téléphone, diffusé sur les ondes le 01er octobre 1980. Quarante ans plus tard, l’argent – mais aussi son corollaire le pouvoir d’achat – et la manière dont il est dépensé par la gouvernance étatique, demeure l’un des sujets de préoccupation majeur de nos compatriotes. Surtout en période de crise : alors, pourquoi ne pas l’évoquer en public ?
SAINT-AUBIN-SUR-YONNE : Les affiches placardées un peu partout dans la salle des fêtes de la petite bourgade, sise près de Joigny, donnent en préambule la teneur des futurs propos, évoqués par l’état-major du RN de l’Yonne, réuni au grand complet, lors de cet exercice dont il est coutumier : la conférence de presse. Une conférence qui portait très mal son appellation par ailleurs puisque désertée par les journalistes qui n’avaient pas donné suite à l’invitation, pourtant officielle, lancée par la formation souverainiste, quelques jours plus tôt. Un fait caractéristique et bizarre méritant d’être signalé, en termes d’objectivité et de pluralisme intellectuel !
Ceci dit, cela n’aura nullement empêché les deux députés du Rassemblement National, Julien ODOUL et Daniel GRENON, parlementaires des circonscriptions icaunaises de dérouler le fil de leurs pensées autour de cet item, ô combien d’actualité alors que l’inflation ne cesse de s’emballer à tous les étages depuis plusieurs mois : l’argent et ses effets induits sur une société qui en manque cruellement.
Un document édité à 10 000 exemplaires dans l’Yonne…
A ceci près qu’il n’était pas question du bas de laine de leurs concitoyens dans leurs interventions – celles-ci étaient aussi ponctuées d’éléments analytiques apportés par les lieutenants du binôme parlementaire, à savoir Pascal BLAISE, représentant L’Avenir Français et Audrey LOPEZ, ancienne candidate aux législatives, tous deux conseillers régionaux et le maire, toujours sans langue de bois, de Piffonds, Xavier ROSALIE – mais plutôt de cet argent, dépensé de manière somptuaire voire « outrancière »par l’Etat dixit les orateurs.
« Où passe notre argent ? », campagne d’information à destination des Français, ne tombait donc pas comme cela entre les oreilles de l’assistance du fait du hasard.
Quatrième campagne hexagonale du RN, elle a été officiellement lancée par le président du parti mariniste, Jordan BARDELLA, lors d’une conférence de presse accueillie au Mans le 25 février dernier. Objectif : décliner une centaine de rendez-vous de la sorte, avec la présence du public ou du noyau exécutif d’une fédération départementale – ce qui était le cas lors de cette halte au nord de Joigny – afin d’expliciter à celles et ceux qui veulent l’entendre les arguties du parti d’opposition à la majorité présidentielle sur la thématique.
Un vecteur de communication directe qui permettra aux interlocuteurs de rappeler, voire de marteler en les répétant à tour de rôle, les mesures préconisées par le RN pour tenter d’endiguer la vague inflationniste actuelle qui s’abat sur le pays et met en berne les économies de ses habitants. Parmi celles-ci : les incontournables baisses de la TVA de 20 à 5,5 % sur l’énergie et les carburants, la suppression de la TVA sur cent produits de première nécessité ou encore les aides sociales à destiner aux seuls ressortissants français. Histoire d’enfoncer davantage le clou sur les méfaits de l’immigration.
Au-delà des mots prononcés durant près d’une cinquantaine de minutes par les supporters de Marine LE PEN, il y aussi les documents. Edités à dix mille exemplaires, ceux-ci servent de trame à l’opération « tractage », des dépliants vont ainsi prolonger ce besoin de faire savoir vers le plus grand nombre en main propre ou dans les boîtes aux lettres les informations à charge contre l’Etat et le gouvernement.
La France, championne d’Europe de la fiscalité et des taxes…
A l’intérieur de ce fascicule, figure la liste des dépenses engagées par le président de la République Emmanuel MACRON depuis son accession à l’Elysée qui font pousser des cris d’orfraie les élus du parti « bleu marine » : à savoir les soins gratuits pour les clandestins (1 milliard d’euro), l’accueil des « mineurs » isolés étrangers (2 milliards d’euros), la contribution nette à l’Union européenne (9 milliards), mais aussi les factures du cabinet conseil américain Mc KINSEY pour les études de faisabilité (2,5 milliards), les montants astronomiques de la fraude sociale (20 milliards) et de la fraude fiscale (100 milliards)…Un équivalent global qui tutoie les 135 milliards d’euros, d’après le document.
Des sommes auxquelles s’ajoutent les 60 % de taxes sur les carburants, les 7 % de mieux sur la taxe foncière, les 6 % d’inflation – un chiffre au plus haut de sa forme depuis 37 ans - ; la liste et les exemples communiqués par les acteurs de cette conférence de presse ne sont pas exhaustifs.
« C’est simple, alerte Julien ODOUL, les Français n’ont jamais autant payé d’impôts et de taxes qu’à l’heure actuelle. Ce qui fait de notre pays la championne d’Europe toute catégorie dans ces disciplines ! ».
L’élu du nord de l’Yonne d’énumérer en contrepartie les points sensibles qui titillent de plus en plus les Français : « On dépense beaucoup mais on récolte peu : ce que nous obtenons en retour n’a cessé de se dégrader…Je pense notamment aux déserts médicaux, à la pénurie d’enseignants, la déficience industrielle, la police et la justice en manque de moyens, l’armée française qui a vu ses budgets se réduire comme peau de chagrin… ».
« Argent, trop cher, la vie de prix », une réalité palpable pour de nombreux Français…
Thierry BRET
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Le salon « Et si on parlait Tourisme » accueilli dans l’Auxerrois : les trois coups d'une saison porteuse d'espoir...
mars 15, 2023Tiens, et « Si on parlait tourisme ? ». Pourquoi pas, après tout ! A l’amorce de la période printanière qui nous revient avec son cortège de manifestations – l’excellente journée « Fleurs de Vigne » le 28 mai sur les bords de l’Yonne à Auxerre – et la cohorte de visiteurs venant des quatre coins de l’Hexagone, voire de plus loin, que les professionnels attendent de pied ferme. Le salon réunissant tous les acteurs de la filière, porté hier par « Auxerrois Tourisme » a, en tout cas, répondu aux besoins des spécialistes de la question…
AUXERRE : De l’affluence. Des interrogations. De l’animation. Des stands. Des réunions. Et surtout, des réponses concrètes et précises afin de démontrer que l’offre touristique se porte comme un charme sur notre territoire. C’est à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et sous la houlette directionnelle de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois, dirigé par Annick SOTO, qu’a pu se dérouler la seconde édition de cet évènement qui frappe les trois coups de la future saison.
Une manifestation propice aux contacts, aux discussions, aux échanges de cartes de visite – la grande nouveauté de ce rendez-vous se déclinait sous la forme d’un job « dating » afin de faciliter le recrutement des professionnels à l’aune du nouvel exercice -, aux prises de notes instructives et à la découverte d’un florilège d’activités, berçant parfois vers l’insolite et le curieux comme le concept du « toutou tourisme » pour les férus de canidés (!) ou la pratique assidue du cycle dans tous ses états ! De là à dire que ce deuxième colloque avait du chien, il n’y avait qu’un pas !
Tous les acteurs de la filière réunis sous le même toit…
Ouvert de manière officielle et protocolaire par le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE – le parlementaire de l’Yonne ne fut-il pas il y a peu encore secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de sa promotion, sans omettre sa présidence à la tête de l’agence de développement Yonne Tourisme ? – et par Odile MALTOFF, vice-présidente communautaire de l’Auxerrois et présidente de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois, le salon, accueilli au parc des expositions, aura mené à bien sa mission informative auprès du public le fréquentant.
Destiné uniquement à recevoir des professionnels, déjà dans les starting-blocks prêts à jaillir avant le grand raout des vacances pascales, l’évènement aura réuni sous le même univers investisseurs, hébergeurs, férus de patrimoine, institutionnels, professionnels des activités de loisirs, porteurs de projets, élus, etc.
Le recrutement évoqué à l’aide d’un job dating…
Un programme de rencontres informatives proposé sur la scène de l’espace « mille » d’AUXERREXPO aura servi de lieu d’échanges entre la salle et les intervenants de différents horizons qui réagiront à chaud au questionnement d’un animateur sur les multiples niches touristiques du moment, la digitalisation des offres, le handicap et le tourisme, le développement durable à travers les activités de tourisme, les enjeux de l’hébergement, etc.
La convivialité était représentée par un buffet central garni de gougères et de viennoiseries, une zone « gourmande » facilitant en permanence les contacts entre professionnels, satisfaits de se retrouver là en pareille circonstance.
Mention bien pour le volet du recrutement qui fut évoqué via le job dating déjà cité dans ces colonnes : un additif utile et novateur cette année rendu possible avec le concours des partenaires institutionnels. Pour mémoire : Pôle Emploi, l’UMIH et d’autres structures territoriales.
Thierry BRET
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