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« ULTERIA, une belle graine qui va germer… » : Marie-Guite DUFAY fait écho de son ravissement après sa visite
août 31, 2022L’enthousiasme de la présidente de la Région Marie-Guite DUFAY à l’égard du concept ULTERIA n’est pas retombé d’un iota après sa visite en terre de l’Yonne en milieu de semaine dernière. Elle s’en est fait longuement écho lors de sa conférence de presse à Dijon, vendredi, où pourtant la thématique portait sur un tout autre sujet que le monde économique, la rentrée scolaire dans les lycées. A croire que la responsable de l’exécutif régional a été bluffée parce qu’elle a vu en découvrant le projet avant-gardiste de Saint-Bris-le-Vineux…
SAINT-BRIS-LE-VINEUX : « Cela fait du bien de voir cela ! ». La présidente de l’exécutif de Bourgogne Franche-Comté ne tarit pas d’éloges sur ce qu’elle a découvert lors de sa venue il y a peu dans le département de l’Yonne. Une plongée passionnante dans le milieu de l’industrie à Saint-Bris-le-Vineux. Il s’agissait d’une visite dans les moindres détails de la société MOBIL WOOD, spécialiste de l’agencement de structures commerçantes en bois, et du concept ULTERIA qui comprend en outre la chèvrerie de Claire GENET et la future école Montessori, en compagnie de l’un des codirigeants de la structure, Alexis NOLLET.
Une entité professionnelle atypique, ultra moderniste dans ses modes de fonctionnement, financement et management, qu’elle a par ailleurs qualifiée de « belle graine qui va germer », quelques jours plus tard lors de sa traditionnelle conférence de presse.
Celle-ci était consacrée en majeure partie à la reprise des activités scolaires des établissements du secondaire dont a en charge la Région. Devant les journalistes de la presse régionale, Marie-Guite DUFAY a livré ses impressions – excellentes - sur ce séjour icaunais, résolument orienté vers le développement économique et l’économie circulaire.
« Deux jeunes entrepreneurs ayant su anticiper le monde d’aujourd’hui… »…
Soucieuse de « toucher du doigt » les projets quasi révolutionnaires de cette structure anticipatrice dans le domaine de la transition écologique dont elle avait entendue maintes fois parler en amont de son déplacement, l’élue de Bourgogne Franche-Comté, accompagnée du préfet Pascal JAN et de Nicolas SORET, vice-président en charge de l’économie et des finances, a eu tout le loisir d’apprécier l’unité de production de MOBIL WOOD, vaisseau amiral de ce navire pour le moins original de l’océan « ULTERIA ».
Admirative au passage du parcours peu ordinaire et exemplaire de ses deux cogérants que sont Alexis NOLLET et Sébastien BECKER.
« Ce sont deux jeunes entrepreneurs qui sont en parfaite anticipation avec le monde d’aujourd’hui, a-t-elle confié lors de son préambule oratoire face à la presse, des jeunes gens qui se sont posés les bonnes questions en jetant leur dévolu sur la société MOBIL WOOD en la reprenant… ».
Une visite qui a su porter ses fruits…
Deux extra-terrestres égarés sur la planète Terre de l’entrepreneuriat, en quelque sorte, surtout quand le binôme de dirigeants a refusé la proposition mirobolante d’investisseurs américains prêts à débourser la coquette enveloppe financière de 5 millions d’euros pour acquérir leur outil de travail !
Epatée par la réaction peu académique des deux chefs d’entreprise de l’Yonne devant une telle offre, Marie-Guite DUFAY n’en est toujours pas revenue !
« Ils ont décidé de diversifier leurs activités sur le registre de la transition écologique et de mobiliser l’ensemble de leurs collaborateurs qui les ont suivi… poursuit la présidente de la Région se faisant l’ambassadrice de l’enseigne. Je pense qu’elles sont peu nombreuses les entreprises en Bourgogne Franche-Comté, voire en France à raisonner de la sorte … ».
ULTERIA représenterait-elle la vision palpable de l’entrepreneuriat de demain qui se construit dès aujourd’hui à partir de notre territoire ? Sans aucun doute ! En tout cas, cette découverte de l’autorité régionale aura porté ses fruits : la Région Bourgogne Franche-Comté s’engage désormais à suivre de près l’évolution des projets émanant de la structure icaunaise et surtout de les accompagner !
Thierry BRET
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Mêlant larmes de joie et de tristesse : Dominique YANI quitte la préfecture de l’Yonne pour rejoindre la DEPAFI à Paris
août 25, 2022Que le temps passe vite pour celles et ceux qui exercent l’autorité de l’Etat au sein du corps préfectoral en province ! A la vitesse grand « V » ! De celle comme le mur du son qui ne permet pas de demeurer plus de deux ans, ou presque, dans son lieu d’affectation du moment même si celui-ci est sympathique. La secrétaire générale, sous-préfète d’arrondissement d’Auxerre, illustre cet exemple : obligation de son métier ouvert à la mobilité récurrente, elle rejoint la DEPAFI à Paris. Soit la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier, une structure rattachée au ministère de l’Intérieur…
AUXERRE : Intégrer sous quarante-huit heures une entité qui évalue la performance, les achats, la pertinence des affaires financières et immobilières de l’un des ministères régaliens les plus en vue de la République – on le doit aussi au locataire actuel de la Place Beauvau en la personne de Gérald DARMANIN ! – peut faire couler quelques larmes sur le visage, au demeurant jovial d’ordinaire, de la future impétrante. Surtout quand il s’agit d’occuper la fonction de sous-directrice d’un organe éminemment stratégique, basé à Paris et ce, pour une durée de trois ans au minimum.
Des larmes, elle aura donc essayé de les contenir le plus longtemps et discrètement possible le temps que dure cette cérémonie protocolaire, concoctée dans le grand salon de l’hôtel de la préfecture, en présence d’un aéropage d’invités, de la sphère extérieure mais aussi de la vénérable institution étatique.
Présente dans le département de l’Yonne depuis octobre 2020, Dominique YANI n’aura pas eu manifestement – l’un de ses immenses regrets formulé lors de son discours – le temps de visiter chacune des communes de son arrondissement. Celui couvrant Auxerre et ses environs, univers central et névralgique de ce territoire. Pourtant, cette adepte de la randonnée et du cyclotourisme aura pris soin de découvrir la nature environnante de la capitale de l’Yonne, s’adonnant à ces passions pour mieux gérer ses dossiers.
Rendre plus efficaces les services de la « grande maison »…
En provenance de Mâcon où elle officiait dans sa fonction précédente, la secrétaire générale de la préfecture, touchée par les nombreuses marques de sympathie à son égard, aura retracé en y mettant de l’émotion et de la pédagogie afin de bien expliquer ses nombreuses missions durant une quinzaine de minutes son déjà très long cheminement au service de l’Etat.
Insistant sur la simplicité, voire la complicité de ses relations avec ses collègues sous-préfets, Dominique YANI aura réalisé la majeure partie de sa mission aux côtés du préfet Henri PREVOST, aujourd’hui affecté dans la Marne.
« Pendant les travaux, la vente continue ! ». La célèbre formule fut employée à bon escient par la nouvelle nominée de cette filiale du ministère de l’Intérieur qui évoqua la multitude d’actions entreprises avec les différentes équipes – de « vrais professionnels » - afin d’améliorer et rendre encore plus efficaces les services de la « grande maison ».
Dominique YANI n’aura eu de cesse vouloir poursuivre la réforme de la préfecture, conformément aux directives nationales, tout en s’adaptant à la délicate période de la COVID, propice au télétravail et en n’oubliant pas les fonctions fondamentales des services de l’Etat (logistique, standard, aides, l’action sociale, le courrier,…), sans omettre la démarche qualité.
Vingt-deux mois de mission où l’oisiveté fut absente !
Grand bien lui en a pris ! La pugnacité de la haute fonctionnaire aura permis à la préfecture de l’Yonne d’obtenir le label « QUALITREP », et d’être ainsi à ce jour le seul établissement préfectoral de Bourgogne Franche-Comté à posséder cette précieuse distinction.
Une attractivité, indéniable, qui devrait se traduire aussi dans les prochains mois par la mise en place de la future Cité administrative, ambitieuse perspective des regroupements de services de l’Etat, initiée par Henri PREVOST et que son successeur, Pascal JAN, aura cœur à poursuivre avec le même volontarisme.
Puis, en pratiquant l’art de la synthèse, Dominique YANI revint sur sa fonction : « Etre secrétaire générale, c’est aussi s’assurer de la mise en œuvre des politiques publiques et des orientations gouvernementales, dans des domaines extrêmement variés, plus ou moins visibles... ».
Il est vrai que la future résidente de l’Ile-de-France n’aura pas connu l’oisiveté durant ces vingt-deux mois de présence dans l’Yonne. Outre les quatre rendez-vous électoraux – « et pas des moindres ! souligna-t-telle avec le sourire – et les aléas multiples de la COVID, Dominique YANI eut à gérer le plan de relance économique imputable à la crise sanitaire dont l’enveloppe de 275 millions d’euros à l’actif du territoire icaunais.
Investie par l’apprentissage et l’orientation des jeunes publics…
Bien sûr, et plus proche de nous, le dossier ukrainien avec l’accueil de plus de quatre cents personnes éclatées dans des résidences en Bourgogne septentrionale ajouta une autre corde à son arc, déjà bien fourni. Sans omettre l’accompagnement de projets auprès des collectivités locales, l’accès à la téléphonie mobile, le développement des maisons France Services – trente-et-une sont opérationnelles désormais dans l’Yonne -, la politique environnementale (une thématique nouvelle que la secrétaire générale découvrait) avec moult de ses dérivatifs comme peuvent l’être la gestion de l’eau ou l’implantation de poulaillers !
Passionnée par le volet économique, Dominique YANI s’immergea avec réelle appétence dans les dossiers de l’emploi et de la formation des jeunes publics (« 1 jeune, 1 solution »). A propos de l’apprentissage, elle aura aussi une agréable pensée lors de son intervention pour le CIFA de l’Yonne – l’un de ses responsables Lilian GARCIA assistait à la cérémonie-, vouant les qualités de l’excellence de cet établissement.
Le onzième poste en trente-et-une années de services rendus à l’Etat…
Attachée à l’essor de l’Yonne en encourageant ses nombreux projets, avec ses équipes, la future sous-directrice de la DEPAFI aura appuyé la bagatelle de 330 dossiers en 2021 pour près de 25 millions d’euros engagés afin d’améliorer l’existence des Icaunais et rendre plus attractif les territoires.
Juste avant de clore son propos et recevoir les nombreux présents qui occupaient une console placée derrière elle, l’intéressée rappela à l’assistance que « sa nouvelle fonction ne lui permettrait pas de s’occuper de sous, mais simplement de la qualité des tuyaux qui favorisent leur circulation au sein du ministère… ».
Ce qui fit rire à gorge déployée une assistance qui applaudit chaleureusement celle qui nous quitte et qui débute ce jeudi son onzième poste en trente-et-une années de bons et loyaux services rendus à l’Etat.
Un déménagement de plus pour cette « belle personne », prête à relever les nouveaux défis avec enthousiasme à Paris. Mais, ne pouvant dissimuler sa profonde tristesse de devoir quitter de manière définitive et abrupte toutes les personnes qui auront eu le plaisir de croiser sa route…
Thierry BRET
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Graine d’espoir : Paul CHAMEROY met le jury du Meilleur Apprenti Cuisinier de l’Yonne en appétit après sa victoire…
août 24, 2022Un large sourire s’affiche sur son visage respirant enfin la sérénité. Jusqu’au terme de l’énoncé du verdict, le lauréat du concours du « Un des Meilleurs Apprentis Cuisiniers de France » de l’Yonne, proposé par les Maîtres Cuisiniers de France, aura retenu son souffle. Craignant d’être coiffé sur le fil par l’audacieux Gaëtan GUIGNARD, son dauphin qui le talonnera de peu. Sublimant le jury par leurs prouesses culinaires respectives, les deux compères défendront les couleurs de l’Yonne lors de l’épreuve régionale le 03 octobre à Auxerre…
AUXERRE : Pas facile de prendre part à une joute sélective de l’un des concours de renommée internationale devant d’illustres prédécesseurs, esthètes de la gastronomie qui ont su donner tant de lettres de noblesse à cet art de vivre à la française ! Dont l’inénarrable Stéphane DERBORD, président du jury, maître cuisinier de France, étoilé fort prisé à Dijon (et ailleurs !), et de surcroît membre auditeur de l’Académie culinaire nationale.
Il suffisait d’examiner les visages juvéniles de chacun des six candidats, un brin crispé avant de recevoir les résultats pour comprendre les enjeux réels qui se tramaient lors de cette soirée. Participer à ce challenge de haute volée comme peut l’être une sélection départementale à un concours de meilleur apprenti de France organisé par les Maîtres Cuisiniers de France se mérite. Sachant que le rendu officiel validé par le jury peut bouleverser une existence.
Une belle brochette de chefs parmi le jury…
Sagement alignés en rang d’oignons durant la phase préliminaire de la manifestation, ces jeunes gens revêtus de leurs habits d’apparat écoutaient avec beaucoup d’attention la moindre des paroles prononcées lors des allocutions. Celles-ci devant apporter un éclairage précis sur les qualités émérites de ces as de la cuisine, réunis ce soir-là au CIFA de l’Yonne. Une belle brochette de personnalités qui constituaient le jury officiel.
Impatients d’en savoir connaître davantage sur leur classement au terme de cette folle journée dure psychologiquement, les candidats rongeaient donc leur frein. Ruminant tous les scénarios possibles quant à la victoire finale et à l’attribution du titre de « meilleur apprenti cuisinier » de l’Yonne.
Une avalanche de retrouvailles culinaires à vivre au CIFA cette saison…
Organisé conjointement par l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne – la structure est depuis le 01er janvier présidée par Jean-Marie LAMOUREUX qui a succédé à Daniel AUBLANC – et le CIFA dont les deux responsables, chantres de l’excellence à tout crin dans la formation Michel TONNELLIER, président et Marcel FONTBONNE, directeur étaient présents, ce concours ouvre le bal de la saison gastronomique.
Un nouvel exercice où la mise en bouche fut très appétissante et que l’on nous promet déjà intense en retrouvailles avec plusieurs challenges culinaires intéressants devant être accueillis dans le « saint des saints » de l’orientation et de la formation icaunais dont la troisième édition de l’IRON COOK !
On notera au passage que le centre de formation auxerrois accueillera le 03 octobre la sélection régionale de ce concours de cuisine, un terrain de jeu idéal pour les deux qualifiés de l’Yonne qui y défendront nos couleurs, Paul CHAMEROY et Gaëtan GUIGNARD.
En savoir plus :
Les résultats :
1er Paul CHAMEROY (QUILLIN traiteur),
2ème Gaëtan GUIGNARD (Domaine du Roncemay),
3ème Mathis GEORGES (Restaurant Le Bourgogne),
4ème ex-aequo : Moussa CONDE (Restaurant du Canal à Migennes), Lucian LEGRAS (Auberge du Cheval Blanc à Charny-Orée-de-Puisaye) et Kylian JAYOL (Auberge de la Vanne).
Mention spéciale pour la jeune Cathy BOUILLERY du Restaurant chez Gusto qui n’a pu concourir pour raison de santé.
Les membres du jury :
Stéphane DERBORD, président du jury, maître cuisinier de France et membre auditeur de l’Académie Culinaire de France,
Daniel AUBLANC, commissaire du concours, président d’honneur de l’Amicale des Cuisiniers de l’Yonne,
Philippe GHERARDI et Mathias OJALVO, jury de production,
Stéphane DERBORD, Michel GAUTHIER, Manu DELANNOY, Gilles GOURDIN, Dominique COURTAIN et Marcel FONTBONNE, jury de dégustation.
Thierry BRET
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Des élus de l’Auxerrois et les éboueurs grévistes se sont parlés : vers une porte de sortie honorable dans le conflit ?
août 23, 2022L’attente, de prime abord. Déjà fort longue au bout d’une demi-heure à faire le pied de grue sur le parvis ensoleillé et chaud de la salle des fêtes à Augy. La petite localité, à l’initiative de son maire Nicolas BRIOLLAND, est donc le théâtre de ces discussions, proposées sans doute à bâton rompu. Rien ne filtre pour l’heure de ce que peut être la nature de ces entretiens entre des élus de l’Agglomération et les grévistes, les premiers depuis le début de ce conflit social qui empoisonne l’existence des Auxerrois...
AUGY : Rongeant leur frein devant l’une des entrées de la salle des fêtes de la commune, les journalistes attendent avec une relative impatience – c’est le propre de la profession ! – que les choses se décantent à l’intérieur de l’édifice. L’une consulte sa montre pensant sans doute à l’heure stressante du bouclage. L’autre pianote avec maîtrise un court texte sur son portable, annonciateur d’un futur rendez-vous. Tandis que les deux jeunes femmes de France 3 vérifient l’état de leur matériel, prêt à fonctionner.
Votre serviteur discute le bout de gras avec l’un des élus locaux qui espère en croisant les doigts que les choses vont enfin bouger au sortir de cette initiative dans l’intérêt de ses concitoyens. Ironiquement, et comme pour rappeler la pertinente réalité de la problématique vécue dans l’Auxerrois depuis le 07 juillet, deux sacs poubelles jonchent le sol à nos pieds avec insolence. Ont-ils été déposés là sans qu’il n’y ait de pur hasard juste avant la fameuse rencontre ?
Dix-sept élus de toutes obédiences politiques enfin réunis…
A l’intérieur de l’édifice aux fonctions polyvalentes, on sait déjà que 17 des 29 élus qui composent le conseil communautaire de l’Auxerrois ont pris place autour de la vaste table de réunion. Ils entourent, on le saura après coup, la petite délégation d’éboueurs grévistes. Une chose est certaine : tous ont accepté de se rencontrer en répondant favorablement à l’invitation de Nicolas BRIOLLAND, édile d’Augy, et porte-fort de cette réunion plus ou moins formelle. Une réussite à l’actif de l’instigateur de ce rendez-vous ayant pour vocation d’accélérer le processus de sortie de crise.
Nicolas BRIOLLAND le confirme lui-même, « face à un conflit qui dure, voire qui perdure depuis le début de l’été, l’idée était de mobiliser un certain nombre d’élus afin de confronter nos points de vue par rapport à la situation actuelle ».
Avec en filigrane, évidemment, l’ébauche de plusieurs pistes de réflexion, pouvant mener vers la sortie de crise ? Toutefois, prudent, le maire demeure un tantinet réaliste : « les dix-sept élus présents à cette réunion ne sont pas décisionnaires en tant que tels… ».
Des élus de toutes obédiences politiques confondues qui, selon le maire d’Augy, soutiennent en règle générale les décisions prises par le président de la communauté auxerroise, Crescent MARAULT, qui lui était absent.
Un échange nécessaire et inédit qualifié de constructif…
En revanche, Lionel MION, neuvième vice-président de l’Agglomération en charge précisément de la gestion des déchets et des déchetteries, a bien assisté à ces entretiens.
« Nombre d’élus ont pu mieux mesurer la problématique existante en écoutant les doléances des éboueurs grévistes, ajoute Nicolas BRIOLLAND, il était donc nécessaire de réunir tous les acteurs de ce dossier autour de la même table… ».
Une réunion qui aurait pu se dérouler beaucoup plus tôt dans le temps, selon le maire d’Augy qui avait déjà dès le mois de juillet souhaité une rencontre avec les élus pour examiner le contexte et les possibles solutions.
Prenant sa part de sa responsabilité, le maire d’Augy a finalement décidé d’agir en appuyant sur l’accélérateur, conviant les représentants des vingt-neuf communes à se retrouver ce lundi 22 août dans sa commune pour cet échange inédit, qualifié de « constructif ».
Un relevé de conclusion va être établi au terme de ce premier échange sans animosité aucune –celui-ci se serait déroulé dans un état d’esprit convivial - qui en appelle d’autres nécessairement de l’avis du maire. L’objectif étant de mobiliser le président de l’Auxerrois le plus rapidement possible autour d’une table avec les agents grévistes du service collecte des déchets afin de réfléchir sur un protocole d’accord qui serait ensuite validé à la date du 05 septembre. Une échéance que Crescent MARAULT avait fixée afin de retrouver lors d’une réunion les éboueurs grévistes.
Un conflit à remiser aux calendes grecques après le 05 septembre ?
Selon Nicolas BRIOLLAND, « tout est négociable en ce qui concerne les revendications des grévistes, à partir du moment où les élus valideront un projet qui pourra s’équilibrer financièrement, l’idée n’étant de ne pas évoluer vers des données qui mettraient en péril les finances des administrés… ».
Toutefois, le maire d’Augy estime que plusieurs de ces revendications sont déjà actées dans les faits, même si la prudence prédomine quant à l’engagement financier réel de la collectivité.
Optimiste de nature, l’élu communautaire de l’Auxerrois se veut rassurant quant à la résolution de crise du conflit. «Autour de la table, nous étions dans un état de construction collective pour résoudre les problèmes qu’il s’agisse de la délégation de grévistes ou les élus… ».
Reste désormais à contractualiser en bonne et due forme toutes ces paroles pavées de bonnes intentions en convainquant les absents afin que ce long conflit social ne soit plus qu’un mauvais souvenir pour les Auxerrois dès les premiers jours de la rentrée. Et pourquoi pas, à partir du 05 septembre, voire même avant ?
Thierry BRET
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Un crédit immobilier sur deux est refusé par les banques : la faute en incombe au taux d’usure...
août 22, 2022Le chiffre a été révélé par le sondage Opinion System, commandé par l’AFIB, l’Association Française des Intermédiaires en Bancassurance. Depuis le 01er janvier, 45 % des prêts immobiliers sont refusés – soit près d’un dossier sur deux – à cause du taux d’usure. Une mesure de protection des consommateurs qui bloque l’attribution de ces crédits. Il faut bien l’admettre : les meilleures années pour acheter un bien immobilier sont désormais derrière nous. En outre, il est bien plus difficile d’emprunter de nos jours…
TRIBUNE: En préambule de cet article, un peu de mémorisation ! Qu’est-ce que le taux d’usure ? Il correspond au taux maximum au-delà duquel les banques ne peuvent pas prêter de l’argent. Réévalué tous les trois mois par la Banque de France, il a pour objectif de protéger les consommateurs en empêchant les banques d’appliquer des taux trop élevés. Le taux d’usure est égal au taux moyen appliqué lors du trimestre précédent, augmenté d’un tiers.
Pour comprendre pourquoi ce taux d’usure pose un problème, il faut se pencher sur son mode de calcul. La Banque de France le détermine chaque trimestre en faisant la moyenne des taux pratiqués par les banques les trois mois précédents, puis la majore d’un tiers. Depuis le 01er juillet, il est ainsi fixé à 2,57 % pour les prêts immobiliers de vingt ans ou plus. Ce garde-fou est censé protéger les ménages de taux abusifs : lors de la négociation d’un prêt immobilier, un banquier veille à ce que le taux annuel effectif global (Taeg) de son emprunteur, c’est-à-dire à l’ensemble des coûts du crédit (taux nominal proposé par la banque mais aussi assurance, frais de garantie…), n’excède pas le taux d’usure. Or, le problème que l’on rencontre actuellement est que les taux immobiliers augmentent plus vite que le taux d’usure et ce dernier devient alors un frein à l’emprunt.
Les 30-55 ans sont les plus impactés par les refus de crédit…
Selon le sondage d’Opinion System, la tranche des 30-55 ans est la plus impactée par cet effet de ciseaux entre le taux d’usure et les taux immobiliers puisqu’elle concerne 51 % des prêts refusés dont 71 % pour l’acquisition d’une résidence principale.
Jérôme CUSANNO, président de l’AFIB, s’inquiète non seulement pour les acheteurs mais aussi pour toutes les professions impactées : « Les ventes dans l’immobilier ancien et dans le neuf sont déjà touchées. Les constructions aussi, ce qui risque d’impacter aussi le BTP, premier employeur de France, mais aussi les notaires et les droits de mutation qui tombent dans les caisses de l’État ».
Les refus de prise en charge demeurent massivement répandus chez bon nombre d’établissements financiers, très peu de banques restant disposées à prendre des dossiers. Les banques font toutefois quelques exceptions pour certains clients disposant d’un dossier de qualité supérieure (revenus importants et apport personnel conséquent).
Or, la crainte aujourd’hui, c’est que tout l’écosystème de l’immobilier, toutes les professions et les salariés, soient impactés par ce problème de taux de l’usure si on n’y remédie pas rapidement. C’est non seulement les agences immobilières qui sont concernées mais aussi tout le secteur du BTP qui risque de pâtir de la raréfaction des crédits. Parmi les solutions préconisées, citons la modification du calcul du taux d’usure et placer définitivement l’assurance emprunteur en dehors du calcul du Taeg.
De nombreux spécialistes optent pour cette formule car le coût de l’assurance est totalement déconnecté des mouvements de taux. Il ne dépend que du profil individuel du « risque emprunteur ». Cela génère des injustices en excluant des personnes de la propriété au prétexte qu’elles sont plus âgées ou ont des problèmes de santé.
Aujourd’hui, le marché de l’immobilier est en chute progressive même dans certaines villes où les prix sont de plus en plus élevés. Cependant, l’inflation est sur la table des négociations : de nombreux acquéreurs abandonnent leur achat car aucun bien ne correspond à leur projet. La hausse des prix de l’immobilier, la hausse des taux de prêt, la hausse de l’inflation et la baisse du pouvoir d’achat vont réduire gravement les projets d’acquisitions immobilières.
Les taux des crédits : une courbe qui grimpe progressivement…
Quant aux taux d’intérêt des crédits immobiliers, ils étaient en dessous ou légèrement au-dessus de 1 % en 2021. Ils ont remonté et la tendance semble s’inscrire dans la durée. En septembre 2021, ils étaient de 0,87 % sur 15 ans, 0,99 % sur 20 ans et 1,16 % sur 25 ans. En 2022, Ils sont tous repassés au-dessus de la barre symbolique de 1 %, pour se hisser en moyenne à 1,36 % sur 15 ans, 1,49 % sur 20 ans et 1,59 % sur 25 ans. Pour les perspectives, on estime les taux futurs seront compris entre 1,65 % et 2,29 % selon les durées de crédit. Notons également que s’il existe des classements de banques en matière de concurrence sur les taux d’emprunts, il faut préciser qu’il est nécessaire de négocier une demande de crédit en premier lieu avec sa banque et qu’un taux est négociable, quelle que soit la banque…
Y-a-t-il une bulle immobilière ?
Quid des perspectives de marché pour les mois à venir ? « Y-a-t-il une bulle immobilière en France ? Non ! tranche Jean-Marc TORROLLION le président national de la FNAIM. Et pour causes : la hausse des prix est demeurée, en France, plus raisonnable que dans d’autres pays (soit + 20 % sur dix ans), le niveau d’épargne des Français reste élevé, l’endettement correct et le chômage à un niveau relativement faible. « En termes d’alternative de placement, l’immobilier reste toujours très intéressant », remarque le président de l’organisation.
Reste que la FNAIM table sur une baisse du volume transactionnel, en 2022, compris entre 8 % et 10 % par rapport à 2021, pour revenir ainsi à son niveau de 2019. Et d’en arriver à cette conclusion : « Le marché de l’immobilier est entré dans une zone de turbulence… ».
Méditons enfin ce célèbre dicton français : « quand le bâtiment va, tout va ». Tellement, vrai !
Jean-Paul ALLOU
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