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Un petit paradis pour chauves-souris et invertébrés : le nouveau jardin d’Eden de la LPO inauguré à Bassou !
septembre 23, 2022L’endroit se veut paisible. Bordant la rivière, il court sur près de six hectares sous la forme d’une zone boisée. C’est peu à l’échelle des territoires sauvegardés par la LPO (Ligue de Protection des Oiseaux) mais c’est déjà beaucoup pour la seule commune de Bassou. En charge du dossier, le conseiller municipal Nicolas FOULON en a presque des trémolos dans la voix tant l’émotion le gagne. La commune officialise enfin sa petite réserve naturelle qui accueille de belles colonies de chauves-souris et des invertébrés endémiques. Du bonus pour l’essor de l’éco-tourisme !
BASSOU : Les abords de l’Yonne disposaient déjà de solides atouts pour conquérir le cœur de celles et ceux qui s’adonnent à la pratique du tourisme vert. De celles et ceux de ses adorateurs de la nature qui aiment flâner dans un joli parc où règnent en majesté de solides marronniers, agrémenté de chemins de promenades pour les amateurs de randonnées bucoliques.
Oui mais ce n’est pas tout. Outre un ponton flottant aménagé depuis peu sur la berge qui favorisera désormais l’accueil de bateaux de plaisance – nous en reparlerons ultérieurement -, permettant à son flux de navigateurs étrangers (britanniques, néerlandais, voire américains) de débarquer in situ afin de se sustenter de délicieux escargots (les établissements BILLOT sont implantés à quelques encablures de là !), la jolie bourgade du Middle Yonne vient de dévoiler un nouvel artifice touristique et environnemental profitable à sa renommée : sa zone refuge naturelle à l’estampille de la LPO.
Six hectares d’espaces boisés où fourmillent à foison selon les inventaires officiels une kyrielle de bestioles des plus sympathiques, dont de belles colonies de chauves-souris, d’oiseaux de diverses typicités et même une cohorte d’invertébrés endémiques, c’est-à-dire des espèces animales que l’on n’observe nulle part ailleurs ! Fichtre !
Bref, on savait que la vie était paradisiaque dans la localité administrée par Dorothée MOREAU, mais de là à en faire un jardin d’Eden pour espèces noctambules et insectes grouillants dans les sous-bois !
Une première étape qui devrait déboucher sur le projet de « territoire engagé pour la nature »…
C’est donc un sacré bon point pour la commune qui a choisi de convier ses habitants la semaine dernière à l’occasion de la double cérémonie inaugurale, celle de ce refuge made in LPO et ce ponton flottant, profitant de la présence d’un bel aéropage de personnalités de la fameuse association dont le président régional, Bernard MARCHISET – il n’aura pas hésité à effectuer les trois cents kilomètres le séparant de ce nouveau site référentiel pour en admirer la configuration – et de plusieurs élus de notre terroir ; à commencer par le député de la circonscription, deuxième du nom, André VILLIERS et Marie EVRARD, qui en sa qualité de conseillère départementale représentait le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE.
On notera aussi la présence du vice-président de l’Association des maires ruraux de l’Yonne, Jean-Luc LIVERNEAUX, venu en voisin – Gurgy est aussi une étape de plaisance sur l’autre rive de l’Yonne ! – et Kevin LEGENDRE-BONIFACE, porte-voix de l’UDI et de sa sénatrice Dominique VERIEN.
Lors de sa prise de parole, Madame le maire vanta toutes les qualités émérites de ce site naturel de bel aloi. Un lieu qui passionne les enfants de la commune et leurs enseignants. Mais, aussi un lieu susceptible d’attirer des chasseurs de photographies animalières, des artistes, des promeneurs, des sportifs. Bref, de l’éco-tourisme pur jus que Bassou souhaite ajouter à sa corde d’activités potentielles pour se faire connaître et rayonner bien au-delà de son périmètre.
« Ce n’est qu’une première étape dans notre stratégie, confia Nicolas FOULON, l’élu municipal en charge de ce dossier environnement, la suivante consiste à devenir un « territoire engagé pour la nature », avec davantage de mesures de protection en faveur de la biodiversité… ».
Un verger conservatoire a vu le jour malgré des conditions météo estivales peu propices aux plantations. Quelques noyers ont déjà pris racine sur le terrain qui est affecté à cette création. D’autres arbres fruitiers (de vieilles essences en termes de variétés) viendront étoffer cet espace qui comportera également un parcours pédagogique, où l’ombrage protégera les promeneurs.
Bassou, petit paradis naturel dans l’Yonne ? Ce n’est pas Dorothée MOREAU et son équipe municipale qui apporteront la contradiction !
Thierry BRET
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Green de l’Espoir, vide-greniers, newsletter : le KIWANIS Club d’Auxerre occupe tous les terrains de la solidarité...
septembre 22, 2022Trop tôt disparu, le regretté Grégory LEMARCHAL, « petit prince éphémère de la variété française », en était la plus charismatique des incarnations. Une étoile filante, qui au-delà de chansons emplies de grâce et d’émotivité, eut tôt fait de sensibiliser l’opinion publique sur les combats bienfaiteurs menés par « Vaincre la Mucoviscidose ». Combat auquel souscrit le KIWANIS Club d’Auxerre qui propose son « Green de l’Espoir » ce dimanche 24 septembre, près de Dijon…
AUXERRE : S’il existe bien un moyen de motiver tous les adeptes de la discipline golfique en cette proche journée dominicale du 24 septembre, celles et ceux qui souhaiteraient s’investir au profit d’une noble cause, c’est bien de découvrir les tenants et aboutissants de leurs implications quant aux effets bénéfiques de la trithérapie dont ils soutiennent la mise en valeur par leur présence aux « Green de l’Espoir ». Une trithérapie dont les malades de la mucoviscidose sont les bénéficiaires.
Mucoviscidose : l’amélioration de la qualité de vie des patients…
Ces manifestations golfiques organisées un peu partout sur le territoire hexagonal pour la bonne cause par des clubs services, à l’instar entre autres du KIWANIS, depuis près de trois décennies permettent grâce aux subsides récoltés de rendre perceptibles les progrès de la recherche médicale et leurs bienfaits sur les patients.
En ce sens, la publication du Registre national de la mucoviscidose, se rapportant au bilan de l’année écoulée, est formelle. Grâce à ces dons, récoltés ici et là lors d’une multitude d’animations, la qualité de vie des personnes malades s’en trouve améliorée : allègement des traitements, baisse drastique des recours à la greffe, augmentation de l’âge moyen de la population atteinte par la pathologie, meilleure fécondité.
Un constat plus qu’encourageant, certes, mais qui ne doit pas faire tomber la mobilisation des participants à ces rendez-vous d’automne pour une juste cause.
Dimanche, au Country Club de Dijon près de Norges-la-Ville, les membres du club service auxerrois – le KIWANIS -, accompagnés de leurs amis du club « satellite » de Dijon, mettront sur pied ce nouveau rendez-vous à caractère altruiste destiné à tous les publics férus de la petite balle.
Une opération importante car la recherche si elle a réalisé d’énormes progrès en l’espace de quelques années pour soulager les malades doit se poursuivre pour qu’une large majorité de patients profitent enfin d’une solution thérapeutique efficiente.
Un outil de communication pour rayonner le plus largement possible…
Participant il y a peu au Forum des Associations, le club service auxerrois connaîtra en outre une période assez riche en évènements. D’une part, la passation de pouvoirs se déroulera le 01er octobre dans un cadre spécifique, le restaurant d’application de l’ESAT, plaine des Isles.
L’opportunité pour Lucille BEAULIEU de prendre les rênes de ce club apparu en 1980 en qualité de présidente en succédant à Jean-François FINANCE. D’autre part, place de l’Arquebuse à Auxerre, il sera question de l’animation vide-greniers/vide-dressing où devraient converger bon nombre de chineurs et autres collectionneurs du sérail, habitués à ce type d’évènement, le 16 octobre.
Pour couronner le tout, le club qui cherche à recruter de bonnes volontés pour accroître ses effectifs, publie sous l’égide de l’un de ses piliers Didier PHILIPON le premier numéro de sa newsletter, une communication trimestrielle à destination d’un large public. Un document dont vous aurez la primeur en cliquant sur le lien suivant pour en découvrir toute la substance…
En savoir plus :
28ème édition du « Green de l’Espoir » le dimanche 24 septembre 2022 au Country Golf de Dijon à Norges-la-Ville sur la journée.
Vide-greniers et vide-dressing le dimanche 16 octobre 2022 place de l’Arquebuse de 07h30 à 17 heures.
Premier numéro de la newsletter du club service auxerrois à consulter sur la référence suivante :
https://drive.google.com/file/d/14t6ON0bMnMFSMdV7hosU_OT6q2PjOlHf/view
Thierry BRET
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Un 29ème brunch accueilli chez LEBHAR : les « Positives Entreprises » de la CCI aiment découvrir des pépites industrielles !
septembre 19, 2022Ce furent des retrouvailles très attendues pour les membres de la communauté des « Positives Entreprises ». Frustrés de ne pas en avoir vécu beaucoup lors de ces vingt-quatre derniers mois, du fait de la pandémie. Les entrepreneurs et cadres constituant l’ossature de ce club spécifique porté par la CCI de l’Yonne n’ont donc pas raté l’occasion de s’immerger au cœur d’une belle PME du Sénonais, lieu d’accueil de cette rentrée de découverte : la société LEBHAR…
GRON : Tout l’état-major de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne était là ! Il n’avait pas hésité à effectuer le déplacement depuis Auxerre jusqu’en terre sénonaise pour renouer avec la tradition et l’esprit de ces « brunchs » de plus en plus appréciés par les décideurs économiques du territoire. Une initiative labellisée sous le vocable de « Positives Entreprises » et que gère avec son perfectionnisme coutumier l’une des pierres angulaires de cet édifice consulaire icaunais, acteur de l’essor économique départemental, Christine JAN, la spécialiste des « RIDY » ! Dont, par ailleurs, elle peaufine déjà la future édition qui sera accueillie à l’automne 2023 au parc des expositions d’Auxerre. Une animation qui exige près de douze mois de préparatifs en amont…
Une visite que les dirigeants de la CCI de l’Yonne ne voulaient manquer…
Sous cette bannière enthousiasmante de « Positives Entreprises » se retrouvent à raison d’un rendez-vous proposé tous les mois des chefs d’entreprises et des cadres supérieurs qui expriment le besoin d’être à l’écoute et au contact avec la réalité de la vie économique du sérail. Un club business grandeur nature qui ne cesse d’ailleurs de s’étoffer au gré de rencontres mensuelles consistant à découvrir une structure professionnelle dans son jus, avec la visite d’ateliers et des échanges nourris avec les patrons de ces unités de production, faisant office d’hôtes.
Fleuron de l’emballage alimentaire, développant une stratégie RSE très pertinente, le groupe LEBHAR ouvrait le bal de ce nouveau cycle d’immersions que ne souhaitaient nullement manquer ni le président de la CCI Thierry CADEVILLE, ni le directeur de l’organisme consulaire, Jérôme MAYEL. On notait aussi la présence de Tessa CHARVET, figure de proue de la partie communication de l’institution, entre autres.
« Fiers d’accueillir une telle structure dans le paysage icaunais »…
Salariant plus de trois cents collaborateurs sur le site implanté en périphérie de Sens depuis 1988, LEBHAR ne cesse de diversifier son activité afin de conquérir de nouvelles parts de marché. La structure pèse à date cinquante millions d’euros de chiffre d’affaires et possède de belles perspectives de développement selon les explicatifs détaillés de son dirigeant, Jean-Pascal SALAUN, président du directoire.
A ce propos, Thierry CADEVILLE qui devait remercier au terme de cette rencontre les dirigeants du groupe dont le président fondateur et aujourd’hui président du Conseil de surveillance, Jean-Marc LEBAHR – il reste l’actionnaire majoritaire de l’entreprise -, tressa quelques lauriers sympathiques lors de sa prise de parole aux acteurs de la société, « une entreprise dont nous sommes tous très fiers et satisfaits qu’elle soit installée dans l’Yonne ».
Le prochain rendez-vous, le trentième déjà de ce copieux programme de visites en entreprise, se déroulera le 11 octobre toujours dans le Sénonais, à Savigny-sur-Clairis, chez ICOA, filiale du groupe européen VITA. L’entité élabore des mousses souples de polyuréthane destinées à l’ameublement. Un tout autre sujet, certes, qui devrait trouver là aussi son public de suiveurs !
Thierry BRET
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Mobilité : et si vous faisiez la… « VELORUTION » d’automne à Auxerre avec « La Roue Libre » ?
septembre 16, 2022Structure associative militant pour le développement accru de la pratique du vélo comme moyen de transport dans la capitale départementale de l’Yonne, « La Roue Libre » concocte une manifestation populaire et citoyenne ce samedi 17 septembre à partir de 14h30. Rien de très sportif en vérité, mais plutôt la découverte d’un outil de locomotion vu sous le prisme de l’écologie, de la santé et des économies…
AUXERRE : Astucieuse sémantique que celle-ci ! Et si vous pratiquiez, vous aussi, la « VELORUTION » en compagnie de l’une des associations auxerroises qui promeut les saines vertus de la « petite reine » ?!
Une fois par saison, un grand nombre de cyclistes de l’Auxerrois converge vers un lieu de rassemblement défini – en l’occurrence la place Charles Sirugue pour ce samedi 17 septembre – afin d’y vivre une excellente expérience de retrouvailles, « A bicyclette » comme l’aurait chantonné le regretté BOURVIL !
Collaborant avec l’Agglomération de l’Auxerrois dans sa phase conceptuelle de « Schéma Directeur Cyclable », et son bureau d’études, « La Roue Libre » invite donc la population à soutenir cette démarche citoyenne, faisant la part belle à plus de vélo dans la ville.
L’objectif étant de faire entendre la voix – et peut-être les doléances aussi – de celles et ceux qui, amoureux de leur cycle, veulent agir auprès des autorités locales afin d’obtenir davantage d’aménagements qui favoriseraient leur circulation en toute sécurité. Allez, hop, tous sur votre selle, prêt à donner le premier coup de pédale !
En savoir plus :
VELORUTION d’Automne
Rassemblement citoyen organisé par La Roue Libre
Samedi 17 septembre 2022
Place Charles Surugue à Auxerre à 14h30.
Thierry BRET
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La Région BFC s’inspire de la méthode suisse sur le dossier du ferroviaire : Michel NEUGNOT sur les rails de la pédagogie…
septembre 15, 2022Forcément, il s’attendait à une réunion quelque peu conflictuelle, voire houleuse avec les élus de l’Yonne. Le président de la Commission transports et mobilité de la Région BFC Michel NEUGNOT le sait très bien : dès que l’on aborde le délicat problème de la mobilité – surtout quand celle-ci se décline sous son aspect ferroviaire ! -, on touche du doigt le nerf à vif du problème. « C’est comme si on s’attaquait à la montagne mais avec des points de vue différents, confiait-il au terme d’un long exposé à Auxerre. Une montagne qui a accouché d’une souris selon ses opposants ?
AUXERRE : Il n’aura cessé de le marteler durant toute son intervention face à une assistance parfois hostile, à l’écoute patiente dans l’hémicycle de l’hôtel du Département où il proposait cette rencontre informative sur le nouveau cadencement des trains dans l’Yonne : la Région Bourgogne Franche-Comté traite de manière globale le sujet des mobilités. L’un de ses nombreux domaines de compétences, par ailleurs.
Effectuant le déplacement depuis Dijon, le vice-président de l’organe institutionnel régional et président de la Commission des transports et des mobilités n’est donc pas venu en terre icaunaise pour y rencontrer les édiles concernés par le devenir des liaisons ferroviaires les mains vides.
« Nous avons une réponse à apporter sur le territoire septentrional de la Bourgogne parce que la desserte nord de l’Yonne n’est pas satisfaisante dans son mode de fonctionnement actuel. C’est d’ailleurs la seule que l’on n’ait pas encore travaillé sur notre territoire, non pas par manque de volonté mais parce qu’elle est en lien direct avec l’Ile-de-France… ».
Un accord historique avec l’Ile-de-France et voté unanimement à la Région…
Une desserte spécifique et plus complexe qui représente bon an mal an dix mille voyages (l’équivalent de cinq mille usagers effectuant des allers/retours entre l’Yonne et la capitale) alors que la région francilienne traite dix millions de passagers.
En avril 2021, le Conseil régional statuait par un scrutin l’accord historique porté par Marie-Guite DUFAY, présidente de l’exécutif BFC, et son homologue, Valérie PECRESSE, à la tête de l’Ile-de-France.
« Un vote qui est revenu unanime de la part des élus de l’assemblée régionale, souligne avec malice Michel NEUGNOT, même si certains contestent aujourd’hui le contenu de cet accord alors qu’ils l’ont voté ! »
De quoi provoquer quelques éruptions cutanées et verbales lors de la séance explicative où Michel NEUGNOT ne se sera pas privé de tancer le président du groupe régional du Rassemblement National, Julien ODOUL, opposé au projet évoqué par l’élu socialiste.
Pédagogue, prenant le temps de dérouler tout le cheminement de la mobilité nécessaire à sa compréhension en l’expliquant, Michel NEUGNOT et l’équipe de techniciens qui l’accompagnaient se seront parfois heurtés à l’impatience manifeste de certains élus icaunais, pressés d’en savoir davantage sur les phases évolutives et concrètes de cet épineux dossier.
Des budgets conséquents pour améliorer les dessertes…
« Il était nécessaire de dévoiler les différentes étapes qui ont mené à ce processus depuis quatre ans, renchérit Michel NEUGNOT, un travail réalisé en concertation avec les services de SNCF Réseau et d’Ile-de-France Mobilités, des structures qui ont œuvré d’arrache-pied pour arriver au dispositif qui a été présenté ce jour… ».
Et le vice-président de la Région d’ajouter sur ce qu’il considère comme un travail « colossal » : « aucune région qui jouxte l’Ile-de-France n’a essayé de travailler le sujet comme nous le faisons ! »
Partant du simple postulat que la régularité des trains – du matériel à la limite de la vétusté – est mauvaise et peu adaptée aux flux actuels, la Région a donc décidé de mettre les pieds dans le plat en rectifiant tout cela. Injectant au passage une enveloppe de 300 millions d’euros à l’achat de matériel roulant de nouvelle génération. Dont un train six caisses qui sera doublé en deux unités et qui offrira une capacité optimale pour accueillir davantage de passagers pour treize millions d’euros.
Pas de perte de temps malgré les ruptures de charge…
L’idée d’accroître le nombre de trains sur cette desserte est devenue une évidence pour les services techniques de la Région. Un bénéfice pour le nord de l’Yonne, c’est-à-dire le Sénonais, mais pas que puisque la capitale départementale, Auxerre, sera impactée par cette stratégie. Légitime pour Michel NEUGNOT qui tresse des lauriers à la nouvelle cité de l’hydrogène…
S’inspirant du modèle suisse – Michel NEUGNOT participait encore à une réunion à Neufchâtel il y a quarante-huit heures -, l’élu régional en a tiré les enseignements nécessaires en se référant à la méthode des ruptures de charge.
Concrètement, les voyageurs passent d’un moyen de transport à un autre. C’est ce qui va être proposé dans la nouvelle configuration ferroviaire déclinée dans l’Yonne avec des nœuds d’interconnexion entre plusieurs trains depuis les gares de Sens et de Laroche-Migennes.
Des changements pour les usagers qui ne grèveraient pas trop leur timing parfois serré – cinq minutes de battement pour embarquer dans le nouveau train après l’échange – et qui permettrait in fine de se rendre avec plus de rapidité vers Dijon et Lyon pour la partie sud.
Un travail lent et de fourmi qui commence, selon Michel NEUGNOT. Un travail où toute la lumière n’avait pu se faire jusque-là faute d’avoir réuni l’ensemble des éléments informatifs. Du pur réalisme, aux yeux de l’élu régional, qui évoquera ensuite les transports par car – et non par « bus » puisque ce terme ne s’emploie uniquement pour le transport collectif urbain ! – en version interurbaine, faisant office en parallèle de transport scolaire.
« Nous nous sommes aperçus que sur les trois lignes qui étaient soumises à la nouvelle concurrence, il n’y avait que des scolaires dedans, hormis deux à trois passagers supplémentaires. On s’est dit qu’il valait mieux privilégier le tout scolaire dans ces cars et que l’on remette uniquement du car en correspondance avec les gares, notamment sur Sens, sur Avallon et sur Tonnerre. Pour faire en sorte que des voyageurs puissent prendre le car, ensuite le train le matin et le soir. Chose qui n’était pas possible auparavant… ».
En effet, les temps de parcours de ces lignes adaptées aux circuits scolaires étaient très consommatrices en temps. A titre d’exemple, pour effectuer un trajet de 55 kilomètres, il fallait compter près de deux heures de transport ! Pas étonnant qu’il n’y avait plus un passager à bord de ces cars serpentant la contrée icaunaise !
L’élu régional n’est pas venu annoncer la suppression de trains…
Puis, s’intéressant à la fréquentation actuelle, les équipes techniques de la Région se sont penchées sur la question. Qu’ont-ils constaté ? Réponse de Michel NEUGNOT :
« On a des trains qui sont omnibus sur l’Ile-de-France où l’essentiel des utilisateurs à 90 % voyagent dans la région francilienne. Ca semblait intelligent de les laisser en Ile-de-France et de procéder à une rupture de charge à Montereau (Seine-et-Marne), dans un temps maîtrisé et avec du nouveau matériel aux capacités de vitesse plus performantes pour les autres… ».
Evidemment, l’aspect financier fut abordé par le représentant de l’exécutif régional.
« Quand on parle de tarifs, cela permettra avec ce nouveau système que les usagers aient des avantages financiers, ajoute l’orateur, parce qu’ils auront un temps très court de frais de transport sur la partie Bourgogne Franche-Comté, avec le Pass Navigo qu’ils ont déjà en possession, et cela réduira d’environ 150 euros la facture ! ».
Tout reposera sur le degré de temps que l’on souhaitera consacrer à son transport. Un vrai compromis au niveau du choix, comme l’a qualifié Michel NEUGNOT.
« Ceux qui veulent aller plus vite bénéficieront de davantage de trains mais ils auront un coût supplémentaire, le coût actuel. Et puis, ceux qui veulent bien prendre dix minutes et changer de train en pratiquant cette rupture de charge, pourront économiser de 150 ou 180 euros suivant la distance qu'ils parcourent…. ».
Jamais à court de pirouettes humoristiques – « Quand Michel NEUGNOT vient dans l’Yonne, c’est pour annoncer la suppression des trains ! » -, l’élu régional aura au contraire confirmé le maintien des dessertes de l’Avallonnais, celles de Clamecy ou de Corbigny. Un vrai soulagement pour certains élus de ce secteur présents dans la salle du Conseil départemental.
« Nous ne demandons pas aux élus que nous rencontrons d’être d’accord ou pas sur ces prises de décision, on demande simplement aux élus qu’ils nous comprennent ! On expliquera, on innovera, on se trompera et on rectifiera ! C’est ça le projet démocratique que nous portons, Marie-Guite DUFAY et moi-même par délégation. L’essentiel est d’expliquer comment on doit travailler ensemble… ».
Au vu des réactions des élus de l’opposition régionale (à découvrir dans un prochain article) au terme de cette explication de texte, il n’est pas si sûr que ces représentants politiques aient envie de le faire et suivre les décisions à la lettre de la Région sur ce très lourd dossier. Une « montagne à multiples facettes », en somme, qui aurait seulement accouché d’une souris après cette rencontre côté conviction ?
Thierry BRET
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