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Malgré une légère érosion de leurs effectifs, les collèges de l’Yonne présentent un état des lieux plutôt prometteur…
septembre 05, 2018A l’occasion du traditionnel exercice de prise de parole face à la presse en cette période de rentrée scolaire, le président du Conseil départemental de l’Yonne, Patrick GENDRAUD, avait choisi le collège de Saint-Valérien dans le Gâtinais pour convier les journalistes. Une rencontre prolixe en termes de chiffres et de perspectives où le patron de l’exécutif icaunais devait expliquer point par point à ses interlocuteurs l’ensemble des compétences de l’organe institutionnel en matière de gestion des collèges et leurs concrétisations réelles avant d’aborder une nouvelle saison 2018/2019, synonyme de travaux et d’aménagement.
SAINT-VALERIEN : « Nous possédons de très beaux collèges dans le département de l’Yonne, qui reste un territoire plutôt bien loti. En fonction de nos moyens, nous assumons pleinement notre rôle pour leur consentir les dotations nécessaires destinées soit à leur mode de fonctionnement, soit à l’amélioration de leurs équipements… ».
Aux côtés de l’inspectrice d’Académie Annie PARTOUCHE, le président du Département Patrick GENDRAUD s’est livré ce mardi 04 septembre à une analyse approfondie de la situation scolaire vécue dans les collèges quelques heures après la rentrée. Avant d’énoncer les chiffres essentiels qu’il avait à commenter aux élus qui l’accompagnaient sur le terrain (l’ancien secrétaire d’Etat à la Coopération internationale Henri de RAINCOURT, la députée de la circonscription Michèle CROUZET, les représentants du Conseil départemental Christophe BONNEFOND, Jean MARCHAND, Delphine GREMY ou encore Grégory DORTE), le premier élu de notre territoire félicita le principal du collège de Saint-Valérien de l’avoir accueilli en si bon endroit. Dans ce site pédagogique où l’ambiance et l’état d’esprit lui ont paru très positifs.
Un léger tassement des effectifs par rapport à l’année dernière…
Observant une sensible baisse de 140 élèves par rapport à la rentrée précédente, et ce répartie sur les 23 des 31 collèges existant, Patrick GENDRAUD rappela que l’effectif total des collégiens dans le public s’élevait à 14 370 individus. La lente diminution de la démographie constatée depuis plusieurs années sur le département en serait la cause.
« Nous n’avons pas encore suffisamment d’éléments informatifs pour anticiper cette observation, ajouta le président, une chose est sûre : le nord de l’Yonne connaît une démographie haussière ; ce qui n’est pas le cas du centre et du sud du département. Néanmoins, j’attends une lecture plus fine de ces statistiques pour me forger une opinion… ».
Nonobstant, la question turlupine les élus. Pragmatiques, et soucieux de maîtriser les paramètres relatifs à ce constat, un séminaire sera organisé à huis clos le 11 septembre en présence des 42 élus du Département à Auxerre. Sa thématique concernera la politique éducative des collèges où chacun des représentants de l’institution aura son mot à dire.
Insistant sur l’importance de ce rendez-vous, Patrick GENDRAUD souhaite associer l’Education nationale à cette réflexion : « Vous savez, précise-t-il, on ne décide pas d’un seul claquement de doigts la fermeture ou l’ouverture d’un collège comme cela ! ». Quand on sait que le coût de sa construction équivaut à une enveloppe budgétaire comprise entre 15 à 20 millions d’euros. La perte des effectifs accumulée au cours de ces cinq dernières années oscille entre 350 et 500 éléments dans l’Yonne. Le président de l’exécutif départemental entend mener cette grande réflexion avec tous les élus responsables qu’ils soient maires ou présidents des EPCI.
S’attardant sur les résultats obtenus au brevet des collèges, Patrick GENDRAUD observa que la cuvée 2018 restait inférieure de trois points à ceux de la moyenne académique : 86,8 % dans l’Yonne versus 89,9 % sur l’ensemble de la Bourgogne Franche-Comté.
Des dotations maintenues au même niveau qu’en 2017…
Depuis 2001, le Département a consenti plus de 170 millions d’euros d’investissement aux établissements du secondaire. L’enveloppe accordée aux collèges cette année représente 6,2 millions d’euros, sur les 34 millions d’euros que constitue le bas de laine total de l’organisme. 4,8 millions d’euros sont ainsi revenus aux collèges publics ; 1,4 millions d’euros ont été affectés aux établissements privés.
Les différents équipements en matériel ont nécessité une enveloppe de 883 500 euros dont le poste informatique (210 500 euros), la restauration (281 000 euros), le renouvellement de matériel et de mobilier (180 000 euros) et le plan numérique (212 000 euros).
Le facteur humain n’aura pas été oublié par le Conseil départemental. Comme le souligna le président, il n’y a aucun gel de poste cette saison.
« 314 agents techniques exercent leur activité professionnelle en équivalent temps plein dans l’Yonne. Nous veillons à un juste équilibre en matière de répartition de ces postes d’un établissement à l’autre (sachant qu’il existe d’importantes disparités entre collèges), et nous sommes très vigilants sur le vecteur de la santé de ces personnes. C’est un travail que nous menons avec la direction des ressources humaines de ces établissements. D’ailleurs, depuis 2011, un chargé de prévention contribue à améliorer les conditions de travail des agents… ».
360 000 euros destinées aux actions éducatives
La sensibilisation au patrimoine naturel représente une grande nouveauté cette année. Un budget de 50 000 euros favorisera la découverte des richesses infinies du patrimoine naturel peu connu. Des naturalistes construiront des projets pédagogiques en accointance avec le corps enseignant.
Quant aux projets culturels, ils seront soutenus à hauteur de 15 000 euros. Un parcours d’éducation artistique et culturelle sera proposé. A l’instar de l’acquisition d’une base cinématographique via la découverte d’œuvres lors de projections dans le cadre de l’opération collège au cinéma (25 000 euros). Enfin, « Angle de Vue », concept né du partenariat entre l’Education nationale, le Département et la société GUIDIGO, permettra aux collégiens de découvrir les subtilités patrimoniales de l’Yonne grâce à l’outil numérique. Versées en phase directe auprès des établissements depuis 2012, les aides aux familles soutiennent près de 700 collégiens dans leur scolarité. Leur montant équivaut à 320 000 euros et bénéficie à 2 311 jeunes. La répartition en est la suivante : 1 998 bourses d’enseignement secondaire (225 666 euros) et 313 bourse apprentissage et mobilité, soit 93 515 euros.
Depuis l’adoption de la loi NOTRe, la compétence transport scolaire a été transférée à la région Bourgogne Franche-Comté. Exception faite du transport scolaire spécial de personnes en situation de handicap (cela se rapporte à 300 jeunes élèves dans l’Yonne). Aujourd’hui, le budget alloué à cette typologie de transport s’élève à 1,4 million d’euros pour la mise en place de 80 circuits. Précisons, enfin, que le plan numérique fera l’objet d’une autre conférence de presse ; quant aux travaux, ils seront abordés dans un autre article.
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L’organisateur du CRAZY Race fait son « mea culpa » face à la presse : le faible nombre d’inscrits explique son abandon…
septembre 04, 2018On est loin, très loin du compte à l’heure du bilan quantitatif de feu la première édition de cette épreuve ludique et sportive qui devait accueillir selon les prévisions les plus optimistes de son organisateur, près de 4 000 participants sur l’Auxerrois. Porté par la société « RUN IN THE WORLD », aujourd’hui dissoute depuis le 24 août, l’évènement n’a en fait que très peu motivé de futurs candidats à cette expérience pourtant unique dans l’Yonne : environ 500 personnes ayant déboursé des tickets d’entrée compris entre 25 et 50 euros selon le package initial choisi. Après avoir justifié ces chiffres face à ses partenaires économiques lors d’une explication de texte douloureuse, le jeune dirigeant de la société organisatrice a rencontré la presse, afin de faire toute la lumière sur une affaire qui trouvera son épilogue auprès de la justice…
AUXERRE : Triste, le regard perdu dans le vide, le jeune responsable de l’ex-entreprise « RUN IN THE WORLD » se retrouve face aux journalistes chez l’un de ses partenaires pour que ces derniers tentent de comprendre les raisons de cet échec pathétique. A quelques jours de la célébration de cet évènement qui aurait dû se transformer en plénitude pour son concepteur (du 07 au 09 septembre), l’annonce, soudaine d’une annulation abrupte, sonnera le glas de celles et ceux qui croyaient dur comme fer en la crédibilité de ce projet.
Mais, cette prise de parole avec les médias ne devait être point comparable avec les échanges tenus en présence des soutiens financiers quelques minutes plus tôt. Rien ou presque ne filtrera de ce premier contact officiel entre les représentants des six sociétés, courroucées par l’absence d’information durant plusieurs jours, et le jeune homme de 21 ans en mal de participants.
Un département de l’Yonne à faible pouvoir d’achat…
S’étant accordé quelques jours salutaires de réflexion et une prise de recul pour le moins curieuse avant de revenir sur le devant de la scène pour s’expliquer et affronter les critiques acerbes, le responsable du CRAZY Race Festival insista sur sa mobilisation acharnée dans le montage de ce projet.
« J’y ai mis tout mon cœur, plaide-t-il, malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur de mes espérances… ».
S’insurgeant envers celles et ceux qui parlent ouvertement d’escroquerie et d’arnaque, voire le traine dans la boue, le garçon réfute tout de go ces accusations. « J’assume l’entière responsabilité de cet échec et les conséquences de la prise de décision ayant abouti à la suppression du CRAZY Race. Ce projet était trop ambitieux pour un territoire tel que celui de l’Auxerrois qui souffre au plan économique. Sans doute, les tickets d’entrée selon les différentes formes de package étaient-ils trop élevés… Car, au niveau de la communication, tout a été fait dans le bon sens ».
Pour étayer ses dires, le jeune homme ajoutera qu’une étude, commandée par ses soins auprès d’un consultant, étayait cette thèse de la faiblesse du pouvoir d’achat dans l’Yonne. Mais, est-ce vraiment la cause de cet échec ?
Reconnaissant son erreur de ne pas avoir tenu à jour les statistiques (trompeuses) parsemant les réseaux sociaux (il y était mentionné un nombre d’inscrits tutoyant les sommets avec plus de 3 200 concurrents), l’ex-dirigeant de la société, en revanche, ne déroge pas d’un iota à la règle déclinée à travers les lignes de son règlement : aucun remboursement n’est envisageable.
« La société RUN IN THE WORLD ne le peut pas, explique-t-il, elle n’en a pas les moyens ; d’ailleurs, elle n’existe plus… ». Dont acte.
Budget : une enveloppe globale de 130 000 euros…
Poursuivant son discours explicatif, l’organisateur aborda la structure de son budget prévisionnel, in fine déficitaire d’environ 100 000 euros pour être orienté vers le positif.
« Concrètement, les recettes engendrées par le soutien des partenaires et les inscriptions ont financé la campagne de communication (4x3, flyers, dépliants, spots radio…). Ce budget dévolu à la communication s’élève à 30 000 euros. Il nous manquait entre 70 000 et 100 000 euros pour les quatre mille participants… Notre seuil critique avait été fixé à 2 000 participants minimum pour maintenir la manifestation ».
Soucieux de rétablir des vérités, de chercher à découvrir les véritables raisons de ce chaos, le jeune homme assure péremptoire qu’il y aura des dédommagements avec les entreprises.
« Une clause engage la société à rembourser et une seconde clause stipule qu’en cas de force majeure (absence des autorisations préfectorales, nombre d’inscrits insuffisant…), une procédure de négociation pourrait s’enclencher. Mais, ce sont à elles seules de décider de poursuivre ou non leurs plaintes… ».
En revanche, les participants ne peuvent espérer un quelconque revirement de situation dans le cas des remboursements financiers.
« C’est à la justice d’intervenir. J’ai reçu des menaces. Et je condamne cet élan de haine. Tout cela est inadmissible. La justice confirmera que cette affaire n’était pas une escroquerie montée de toute pièce… ».
Souhaitant se faire entourer au plan juridique, le promoteur du CRAZY Race Festival tire sa révérence quant à son avenir professionnel dans ce type d’évènement. « C’est fini : il n’y aura jamais plus de projet de ce type : je ne désire qu’une seule chose. Que tout cela s’apaise ! Je m’excuse auprès de toutes les personnes qui ont cru en ce projet que l’on voulait réaliser au mieux… ».
Clap de fin pour l’interview. Au terme de cet entretien, il devait se rendre volontairement au commissariat de police dans le cadre d’une audition. L’affaire du CRAZY Race Festival n’en est qu’à ses débuts…
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Préfecture : les adieux de Céline BENOIST au service de la Communication…
septembre 04, 2018Après douze années de professionnalisme vécues au sein du service Communication de la préfecture de l’Yonne, Céline BENOIST met un terme définitif à cette aventure relationnelle intense qui lui aura permis de côtoyer les sphères de la presse régionale. Pour autant, la jeune femme poursuit sa carrière à la préfecture de l’Yonne, prenant au passage une promotion sur un tout autre registre…
AUXERRE : « Ce furent douze saisons magnifiques que je n’oublierai jamais… ». C’est avec beaucoup d’émotion que Céline BENOIST, la responsable de la cellule Communication de la préfecture de l’Yonne, a annoncé par un message numérisé la fin de ses activités de spécialiste des relations publiques au 31 août 2018.
« Toutes ces années passées au service de la communication de l’Etat auront été l’occasion de rencontres professionnelles riches et toujours passionnantes, explique Céline BENOIST, sur le mail qu’elle a largement diffusé en fin de semaine dernière à l’ensemble des correspondants de presse qui composent son fichier.
« Je reste en préfecture de l’Yonne où je vais rejoindre le bureau des règlementations et des élections en qualité d’adjointe… ».
Désormais, éloignée du milieu médiatique, Céline travaillera à la préparation des échéances électorales et se consacrera aux filières professionnelles requérant des règlementations particulières (taxi, buraliste…).
L’année 2019 ne manque pas de rendez-vous dans les urnes pour les concitoyens. Qu’il s’agisse des élections parmi les chambres consulaires qui se dérouleront cet hiver ou du futur scrutin pour les Européennes dont on connaît l’importance de l’enjeu politique au printemps.
Quant à sa remplaçante, Lola GAUDEFROY, elle est déjà en poste depuis le 01er septembre. Cette jeune fille dépendra hiérarchiquement de la nouvelle adjointe à la cheffe de cabinet du Service de la Communication et des Sécurités Publiques, Adeline MIROL, nommée il y a peu.
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CRAZY RACE FESTIVAL : plus de 350 journalistes avaient été sollicités pour relater l’évènement…
août 30, 2018Juste avant que ne tombe la décision irrévocable d’annuler sine die le futur évènement sportif de l’Yonne (le 27 août), le travail réalisé en matière de communication et d’information autour de ce premier rendez-vous était très bien ficelé en amont. Au plan national, c’est l’agence de relations presse parisienne, spécialisée dans le domaine du sport, de la forme et du bien-être, BernasCOM, qui avait eu le privilège de décrocher le budget pour en assurer la promotion auprès de nos confrères. Aujourd’hui, les gestionnaires du dossier tombent des nues…
PARIS : Chargée des relations avec les médias, Sovannah HIM ne cache pas son désappointement. « Je suis stupéfaite devant cette décision si soudaine et abrupte… confie-t-elle. Membre de l’équipe de cette agence de communication de la capitale, elle assurait la gestion du dossier « CRAZY RACE FESTIVAL » depuis près de quatre mois. Sans qu’il n’y ait la moindre difficulté dans le mode opératoire et le comportement avec la société organisatrice, « RUN IN THE WORLD ».
Mais, depuis ce lundi 27 août et la date de l’annulation de l’évènementiel icaunais, les choses ont pris une tournure bien différente.
« Nous n’avons plus aucun contact avec le donneur d’ordre de cette opération… ». Rien de surprenant à cela. Puisqu’un son de cloche identique carillonne auprès des partenaires économiques et des futurs participants grugés à la même enseigne.
Pourtant, les engagements de l’agence parisienne auront été tenus. Spécialiste des relations avec les médias nationaux et régionaux, et notamment la presse spécialisée dans le sport, la forme et le bien-être en France, BernasCOM devait sensibiliser plus de 350 journalistes à grand renfort de communiqués de presse, dévoilant dans le moindre détail les arcanes pratiques de cette première animation en terre de Bourgogne.
Une cinquantaine de nos confrères, intéressés par l’angle insolite de cette épreuve ludique, avait pris soin de relayer abondamment l’information. Peu, en revanche, manifestèrent l’envie de se rendre sur place les 07, 08 et 09 septembre à Champs-sur-Yonne, lieu de l’évènement.
Une grossière erreur de communication de l’organisateur…
Jugeant la méthode choisie par l’organisateur (une simple information délivrée par un e-mail) inadaptée à la situation, les professionnels de l’agence de RP parisienne s’interrogent depuis sur la méthode et les moyens à mettre en œuvre pour atténuer l’effet catastrophique engendré par cette absence de sérieux de leur client.
« Ce n’est pas la première fois qu’une manifestation évènementielle est annulée, poursuit Sovannah, mais là où c’est inédit pour nous, c’est la méthode impromptue adoptée par l’organisateur ! ».
Double problématique : BernasCOM devra raviver ces jours-ci ses nombreux contacts médiatiques pour apporter un explicatif (qu’elle n’a pas de manière officielle) justifiant l’arrêt définitif du projet. Le plus délicat sera de procéder à la gestion des influenceurs qui, à la suite de plusieurs jeux concours spécifiques, avaient remporté des prix à faire valoir sur place le jour de l’évènement dans l’Yonne. D’où des annulations de titre de transport (beaucoup venaient de Paris) et de nuitées dans les complexes de l’hôtellerie icaunaise en perspective…
Un préjudice global de 50 000 euros pour les partenaires…
Parmi ses tâches à exercer, l’agence parisienne n’assurait pas le suivi des inscriptions. Pourtant, une estimation a été avancée concernant le nombre de participants ayant été identifiés au 24 août 2018 : environ 500 personnes.
Bien trop peu pour les objectifs sans doute démesurés de l’organisateur, la société « RUN IN THE WORLD », qui tablait sur une présence physique de plus de 4 000 participants pour atteindre son seuil de rentabilité financière.
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« CRAZY RACE FESTIVAL » : la colère gronde chez les partenaires et participants floués par ce flop magistral…
août 29, 2018Programmée les 07, 08 et 09 septembre à Champs-sur-Yonne, la première édition de ce qui s’apparentait à l’évènement sportif et ludique de l’année est morte dans l’œuf avant même d’avoir pu éclore. Provoquant, depuis la publication d’un communiqué laconique de son organisation en début de semaine, une trainée de poudre sulfureuse parmi les nombreux acteurs économiques, soutiens du concept, et les participants inscrits de longue date aux épreuves qui crient au scandale. Pourtant, à grand renfort d’espaces publicitaires, la société RUN IN THE WORLD, conceptrice du projet (elle a pris soin de cesser ses activités le 24 août 2018), n’avait pas lésiné sur les moyens pour assurer la promotion de cette animation devenue entre-temps fantomatique. S’appuyant sur des agences de relations presse et de communication. Une jauge de 4 000 participants était espérée pour garantir la rentabilité de la manifestation…
AUXERRE : « C’est l’arnaque la plus totale ! ». « Je pense qu’on s’est fait vraiment rouler dans la farine ». « Nous avons trouvé dans l’Yonne une sombre histoire d’escroquerie digne de Jérôme CAHUZAC… ». Sponsors et inscrits aux différentes courses proposées par le CRAZY RACE FESTIVAL ne décolèrent pas depuis ce lundi 28 août, date de l’annulation brutale de cet événementiel à vocation populaire.
Un message concis, ramené à une demi-douzaine de lignes, est à l’origine de ce naufrage absolu pour celles et ceux qui se sentent désormais trahis par l’organisation.
« C’est avec une très grande déception que nous vous annonçons aujourd’hui, que le CRAZY RACE FESTIVAL, qui devait se dérouler les 07, 08 et 09 septembre 2018, sur la commune de Champs-sur-Yonne en banlieue d’Auxerre, ne pourra avoir lieu. L’organisation n’a pas pu rassembler le quota minimum de participants, par course, afin de couvrir les frais qu’exige un tel évènementiel…. ».
« Aucun remboursement ne sera effectué… »
Jusque-là, les premières explications du document demeurent dans le factuel. Tout en précisant les causes de ce retrait. Mais, le pire est à venir pour les destinataires de cette annonce, adressée par mail, à savoir les sponsors et les futurs participants.
« Conformément au règlement de participation et à la situation économique actuelle de l’organisation, aucun remboursement ne pourra être effectué. Nous tenons à vous présenter nos plus sincères excuses… ».
En guise de signature des plus anonymes et impersonnelles : « l’organisation ».
Au vu des réactions en chaîne qui ne cessent depuis de s’accumuler et qui s’enveniment dans le landerneau, il n’est pas sûr que la conclusion ait eu réellement les effets escomptés pour satisfaire les lecteurs de cette prose faussement condescendante.
« Partir avec l'argent des participants sans aucun remboursement, cela faisait longtemps que je n'avais pu vu une telle fraude, précise l’un des partenaires professionnels, totalement groggy par le déroulé de la situation.
Vent debout, ces derniers, parmi lesquels de très belles sociétés pourtant habituées au sponsoring d’évènementiels, sont furieux. Des milliers d’euros ont été injectés dans le projet qui englobait un village d’entreprises devant accueillir des vitrines commerciales. A ce propos, les chiffres les plus fous, concernant le préjudice subi, circulent parmi le ban et l’arrière-ban de ces entreprises victimes de duplicité : certains parlent de 150 000 euros !
Les participants croient de plus en plus à une arnaque intentionnelle…
Trahison, malveillance, escroquerie, arnaque manifeste : le vivier de mots semble inépuisable pour qualifier l’intention de l’organisateur.
« Il est stipulé dans le règlement que la course pourrait être annulée en cas de motif indépendant de la volonté de l'organisateur ou en cas de force majeur. Or, je considère que nous ne sommes pas dans ces deux situations-là, concède Julie, participante ayant validé un engagement qui s’élevait à 57 euros. Nous sommes plusieurs à penser qu'il s'agit d'une arnaque depuis le départ, et que l'organisation avait prévu de tout abandonner quelques jours avant la course. Les sponsors sont dans la même situation que nous. J'ai effectué mon inscription ainsi que celle de mes amies ce vendredi 24 août, alors que, dans le même laps de temps, la société « RUN INTHE WORLD » était visiblement en train de cesser son activité. C'est pourquoi je pense d'autant plus à une arnaque délibérée...Nous exigeons d’être remboursés de la totalité ou en tout cas partiellement…».
Il suffit, en effet, de consulter sur Internet le site societé.com pour corroborer les dires de ce témoin. La structure organisatrice de cet évènement imaginaire a bel et bien mis les clés sous le paillasson ce vendredi 24 août et fermé tous les sites multimédia se rapportant à la communication et à la logistique du « CRAZY FESTIVAL RACE ». Un concept « fou » sur le papier, mais qui ne le sera pas pour tout le monde, au demeurant…
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