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La CPME de l’Yonne souhaite revivre très vite un aussi bon cru que l’excellente année 2019…
juin 04, 2020L’exercice ne s’avérait pas aussi simple que cela à organiser de prime abord. Comment dérouler le fil conducteur d’une assemblée générale sans la présence physique des membres de l’association par le seul intermédiaire d’une visioconférence au débit plus ou moins défectueux ? C’est ce qu’a vécu la vingtaine d’adhérents de la Confédération des petites et moyennes entreprises de l’Yonne (CPME) ce jeudi en fin d’après-midi avec plus ou moins d’enthousiasme quant à la pertinence de ce mode de communication…
AUXERRE : De l’avis des membres de la CPME scotchés derrière l’écran de leur ordinateur : rien ne vaut une véritable réunion statutaire en présentiel pour faire le point sur le devenir d’une structure associative !
Le trio d’animation de cette assemblée générale ordinaire ne put que corroborer ces impressions unanimes. La technologie possède certes ses atouts avantageux mais aussi ses défaillances techniques, parfois.
Serait-ce la présence de vagues orageuses successives qui traversent le département de l’Yonne depuis vingt-quatre heures, toujours est-il que les liaisons visuelles et sonores entre les adhérents de la CPME flirtaient avec la quasi-impossibilité de pouvoir communiquer de manière convenable et audible lors de ce rendez-vous qualifié d’important.
Stoïques, tentant vaille que vaille de faire fi des altérations technologiques qui brouillèrent quelque peu les pistes d’une saine compréhension, le président Olivier TRICON, son trésorier Roger DELINGETTE et la secrétaire générale Emmanuelle MIREDIN firent du mieux possible pour que les messages adressés à leurs ouailles soient perceptibles haut et clair.
Bref, même si l’on était loin du cinq sur cinq côté qualitatif sonore, la réunion déroula son fil sans que l’ordre du jour initial soit respecté formellement dans sa légitime logique.
D’entrée de jeu, Olivier TRICON annonça que le quorum n’était pas atteint. Une vingtaine de membres seulement osaient l’aventure, sans filet à vrai dire, du suivi de cette statutaire par voie numérique interposée. Cela n’empêcha pas le bureau de la CPME de l’Yonne de procéder derechef à une seconde assemblée ordinaire conformément au respect de leurs statuts. Un dérivatif autorisé comme devaient le préciser les juristes de l’assistance.
Ensuite, il fut question de compresser un ordre du jour déjà malmené par les conjonctures techniques. L’approbation du procès-verbal de la précédente assemblée générale, bien physique celle-là le 21 mars 2019, fut une simple formalité. Puis, Olivier TRICON fit une synthèse exhaustive de son rapport moral couvrant l’exercice 2019.
2019 : une année excellente en tout point pour la CPME…
Un bon cru comme il les aime que cette année 2019 avec sa cinquantaine de nouvelles adhésions (de quoi mettre du beurre dans les épinards de la trésorerie chère à l’inoxydable Roger DELINGETTE) et le dynamisme des activités. On s’en souvient : la saison dernière fut organisée un événementiel exceptionnel au plan émotivité avec la présence sur scène de la figure sportive Philippe CROIZON.
Mais, la CPME réussit également le tour de force de placer quatre-vingts de ses coreligionnaires parmi les instances institutionnelles à la tête de mandats de premier choix dont ceux du Tribunal de Commerce ou le conseil des prud’hommes.
2019 fut aussi synonyme de féminisation avec la création d’un pôle spécifique, un club CPME 100 % féminin qui accueille près d’une trentaine de cadres et dirigeantes d’entreprises désormais.
Au terme d’un exercice oratoire où il excelle, Roger DELINGETTE fit adopter sans l’ombre d’une voix contraire le rapport financier attestant de la bonne santé de la CPME de la Bourgogne septentrionale.
A contrario, l’élection des membres sortants du Conseil d’administration a été différée d’une année. Question d’éthique : on choisit ses représentants en mode présentiel uniquement. Conséquence : tous les mandats en cours se poursuivent avec les mêmes personnes une année supplémentaire.
Une prolongation des postes qui a été acceptée à l’unanimité par les présents. Quant aux personnes qui avaient fait acte de candidature pensant que ce vote serait possible, elles se verront invitées à participer en qualité d’observateur aux travaux du conseil d’administration.
Dès que celui-ci pourra se réunir de manière physique (ce serait mieux) plutôt que virtuelle (on a vu les failles du système) !
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Le bonheur de vivre se réapproprie à bicyclette : des balades à vélo pour découvrir les beautés de l’Auxerrois
juin 04, 2020L’initiative se veut très sympathique. Un tantinet sportive, certes, mais pas trop. Le but n’étant pas de révéler vos talents de coureurs cyclistes ni de tester votre endurance à l’effort ! Il s’agit plutôt de découvrir la richesse éclectique du patrimoine de l’Auxerrois dans toute sa diversité…
AUXERRE : Premiers coups de pédale prévus le samedi 06 juin. Ce sera un circuit long d’une quinzaine de kilomètres décliné au fil de l’eau qui permettra d’admirer et comprendre l’environnement local et sa diversité.
D’une durée de deux heures, il sera possible de prendre le temps de renaître à la vie après de si longues semaines en état de semi-léthargie. Sachant que celles et ceux qui auraient manqué ce rendez-vous bucolique pourraient renouveler l’expérience le 20 juin.
La direction de la Culture, des Sports et des Evènements d’Auxerre a donc décidé de remettre la « petite reine » en selle. Quoi de plus naturel en somme que de proposer chaque samedi de juin des balades à vélo soit dans la cité de Paul Bert, soit parmi les paysages de l’Auxerrois.
Adaptées à tous les niveaux de sportivité, ces sorties cyclistes prendront leur départ devant les locaux de l’Office du tourisme au 7 place de l’Hôtel de Ville et s’effectueront avec des engins munis de l’assistance électrique.
Il suffit pour y participer de réserver sa séance auprès du contact téléphonique suivant (03.86.52.06.19.) ou par mail (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.). Coût de la manœuvre : 7,50 euros.
Quatre dates à retenir : les 06, 13, 20 et 27 juin. De plus, les adeptes de la découverte à vélo seront accompagnés d’un guide conférencier. Un bonheur ne vient jamais seul, on le sait bien…
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Privée de livraisons avec la Chine, GRAVIBAG conçoit ses produits avec des partenaires dans l’Hexagone
mai 31, 2020Industrialiser de nouveau la France pour que notre territoire puisse fabriquer davantage à l’avenir en brisant le cycle infernal de sa dépendance envers la Chine et les pays d’Asie du Sud-Est représente une idée qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd. Refroidi parce qu’il vient de vivre après plusieurs mois d’inactivité faute de production assurée en Extrême-Orient, Mohammed ERRAFI se met en quête de trouver des partenaires français. Pour assurer la conception de ses sacs à dos brevetés aux particularismes si révolutionnaires…
SENS : En l’espace de quelques mois, la start-up de l’Yonne a acquis ses lettres de noblesse dans le giron de la technologie grâce à la conception révolutionnaire d’un sac à dos pour le moins singulier qui lui permet de réduire le poids de charge de son produit de 92 % ! Nom de la marque : GRAVIPACK !
Distinguée lors du fameux Concours Lépine édition 2018 où elle décrochera la médaille d’argent, la structure dirigée par Mohammed ERRAFI écoulera plus de trois mille de ses modèles insolites au premier trimestre.
Réalisant en substance un joli bénéfice de trente mille euros dès le lancement de sa gamme de produits avec la vente de mille six cents sacs en à peine vingt jours !
Mais, un coup d’arrêt brutal est venu perturber la belle mécanique si bien huilée. Il a eu pour cause le coronavirus et la suspension immédiate de toutes les livraisons des produits fabriqués avec le concours des partenaires chinois.
Travailler avec les industriels de l’ex-Empire du Milieu ne représentait pourtant pas la priorité numéro un du jeune entrepreneur à ses débuts. Mais, constatant avec certaine amertume qu’aucun professionnel de l’Hexagone ne s’intéressait à son ambitieux projet à l’envergure internationale, le chef d’entreprise n’eut pas d’autres alternatives que de jeter son dévolu vers des partenaires moins exigeants et prêts à soutenir son projet novateur.
Prévenu dès le 14 décembre des risques liés au coronavirus…
Les Chinois n’ont alors pas hésité à prendre en charge l’ensemble des frais liés à la conception du projet, depuis le coût de la matière première jusqu’aux tests scientifiques et médicaux à l’aide d’un bureau d’étude composé d’une dizaine d’ingénieurs afin de fabriquer les cent mille unités prévues. Chaque prototype ayant coûté la bagatelle de trente mille euros !
Toutefois, le 14 décembre 2019, son correspondant local lui présente les problématiques inhérentes à la propagation du virus parti de Wuhan qui inquiète beaucoup les autorités de Pékin. Avec une recommandation destinée à son interlocuteur : celle de ne plus adresser d’argent en Chine puisque l’usine y est à l’arrêt.
Refroidi parce qu’il entend à l’autre bout de la ligne, le chef d’entreprise espère trouver une chaîne de production française. Mais, il le sait : ce n’est guère aisé dans un pays qui est désindustrialisé.
Une idée de génie germe en lui : Mohammed ERRAFI se rapproche alors de l’Association des Paralysés de France (APF), lui-même très sensible à la cause du handicap. Il trouve un accord avec la structure afin que la production puisse se faire par leur intermédiaire avec l’usage de matériaux écoresponsables. La Croix-Rouge entre également dans le jeu, interpellée par la démarche.
De quoi se préparer pour la période estivale où des milliers de sacs devraient être vendus. Et étoffer la gamme de nouveaux modèles.
Le dirigeant de la SAS GRAVIBAG espère atteindre un chiffre d’affaires de plus de 9 millions d’euros d’ici cinq ans. Soutenu par de nombreux financeurs, il aura démontré avec cette crise qu’il savait rebondir et s’adapter aux situations même les plus complexes…
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90 % des apprenants ont bénéficié de cours en e-learning : le CIFA a su anticiper la gestion de la crise
mai 29, 2020C’est l’art et la manière d’anticiper les dossiers. A défaut, de bien gérer une crise sanitaire. Lorsque les dirigeants du CIFA de l’Yonne ont validé il y a deux saisons l’apport du e-learning dans leur établissement, ils ne se doutaient pas que cette solution numérique leur serait d’un grand secours quelques mois plus tard à cause d’un confinement pour le moins inédit. 90 % des apprenants ont pu profiter de contenus pédagogiques durant cette période : tout le monde ne peut pas en dire autant !
AUXERRE : Dès le début de la crise sanitaire, ils avaient préparé le terrain. Celui de la prise d’initiative et de la réactivité pour faire front face à la gabegie qui allait balayer tous les rouages de notre société durant plusieurs semaines.
Quelques heures auront suffi pour réunir et former les équipes éducatives à la pratique vertueuse de la méthode. Avant qu’elles ne soient lâchées dans la nature, confinement et fermeture des portes du centre de formation oblige !
Jusqu’alors, le e-learning était appréhendé de la manière suivante : l’outil révélait ses atouts avec pertinence, certes, mais il n’apparaissait pas encore comme primordial. Ce n’était qu’une solution complémentaire pour suivre des cours mais pas pour les remplacer totalement…
Mais, après le 16 mars, les pratiques coutumières ont volé en éclats, laissant libre cours à l’imagination et au système D.
Cinq heures suffiront pour que les enseignants bénéficient des rudiments nécessaires à une pratique experte de l’outil multimédia. Preuve que la réactivité était bel et bien au rendez-vous dans l’intérêt des jeunes apprentis. Contrairement à ce qui a pu être dit en filigrane par ailleurs…
De l’avis de Michel TONNELLIER, président du CIFA de l’Yonne, et du directeur, Marcel FONTBONNE, le travail fourni par la suite se résume en un seul mot : l’excellence.
Même s’il aura fallu rebondir au pied de la lettre pour pouvoir proposer une offre de cours suffisamment explicite et étayée, conçue avec les moyens du bord mais avec cohérence.
Les programmes pédagogiques (certains existaient sur le concept bien avant la crise sanitaire) ont pu être étoffés sous le contrôle d’une responsable pédagogique. L’offre prenant petit à petit de l’épaisseur tant dans la qualité de son contenu que dans sa quantité.
Des aménagements à la rentrée pour optimiser le e-learning…
Bref : le centre de formation de l’Yonne a réalisé un énorme bond vers l’avant en matière de formation à distance. Une pure logique pour un établissement déjà précurseur en de nombreux domaine, avec un salon de coiffure conçu dans le cadre d’un partenariat à l’estampille de L’OREAL, un espace d’enseignement virtuel unique en France (le Clic Store) ou un restaurant d’application en phase de réaménagement (Le Com’des Chefs) se situant à la lisière d’un « bib » gourmand tant la saveur des plats y est succulente.
L’après COVID-19 modifiera-t-elle pour autant la donne de cet univers aux mille apprenants ?
Marcel FONTBONNE le précise volontiers : « notre métier dans l’art d’enseigner reste le présentiel. Apprendre le geste technique et le répéter au quotidien est fondamental… ».
Mais, le renforcement pédagogique en utilisant les bienfaits du e-learning avec un contenu de formations destinées tant aux apprentis qu’aux adultes en formation continue lui semble une opportunité à laquelle il ne peut plus déroger dorénavant.
Dès l’automne, des innovations importantes devraient se mettre en place. Avec une priorité qui apparaît évidente aux yeux du directeur : le désengorgement de la salle dédiée à la pratique du e-learning.
Et sans doute le suivi des cours pour les adultes qui fréquentent d’ordinaire ces lieux depuis leur domicile.
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L’heure du numérique a sonné pour les commerces de proximité : la Ville d’Auxerre va les accompagner…
mai 28, 2020Le projet de plateforme numérique se veut très novateur. De l’aveu de l’édile d’Auxerre Guy FEREZ. A l’étude, il devra être fonctionnel d’ici le mois de décembre. Juste avant les fêtes de fin d’année, la période propice aux achats en nombre et à la flambée du chiffre d’affaires pour les commerces de proximité…
AUXERRE: C’est l’une des informations importantes évoquées au détour d’une conférence de presse qui a l’heur de capter l’intérêt médiatique. D’autant que le concept, même s’il est déjà usité dans d’autres villes de l’Hexagone n’a pas encore été employé dans celles du cœur de l’Yonne.
Avant Noël, le commerce indépendant sera pourvu de sa propre plateforme numérique. Elle lui permettra de déployer son attractivité via une offre de services qui sera déclinable et accessible à tous, très facilement.
Un clic, une commande passée dans l’un des magasins de son choix et même la possibilité de recevoir la livraison des produits à son domicile : la nouvelle plateforme devrait booster un secteur en proie à de grandes difficultés après la crise sanitaire majeure que nous avons traversée.
La Ville d’Auxerre ne pouvait passer à côté de ce challenge capital : celui d’intégrer dans l’ère du numérique ces « petits » commerces qui parfois sont encore aux antipodes des vertus de cette technologie.
Pourtant, le concept s’inscrit dans l’air du temps. Le e-commerce a connu une croissance exponentielle en 2019, atteignant en France près de 100 milliards d’euros de chiffre d’affaires. Durant les semaines de confinement, ce moyen moderniste d’acheter et de vendre des produits par la toile a continué de flamber.
Après mûres réflexions et concertations avec l’adjoint en charge de l’activité commerce, Jean-Philippe BAILLY, le maire-président d’Auxerre et de l’Agglo a biffé cette opportunité parmi les sept grandes propositions qu’il souhaite mettre en œuvre pour soutenir ce pan de l’activité économique mis à si rude épreuve avec la présence du coronavirus.
La collectivité aura recours à un prestataire pour affiner ses choix et sa stratégie. Un cahier des charges sera établi avant qu’un appel d’offres ne favorise en septembre la sélection du professionnel devant contribuer à la pertinence et la réussite de ce projet.
Plusieurs dizaines de milliers d’euros seront ainsi budgétés pour y parvenir. On sait également que le projet sera piloté par la nouvelle chargée de mission pour le commerce en poste à la Ville depuis novembre. Une personne qui a officié dans une vie antérieure au sein de la Chambre de Commerce et de l’Industrie de l’Yonne.
En parallèle de cette nouvelle aide technologique au développement des commerces locaux, la Ville proposera également un diagnostic sous la forme d’un état des lieux de la fonctionnalité du numérique auprès des commerçants.
Nécessairement, et afin de se familiariser avec les modes opératoires de cette plateforme, des séances de sensibilisation et de formation seront assurées par des prestataires…
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