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Placés à portée de main sur le vaste bureau, les deux Dalloz à la couverture rouge, dont le Code Civil, lui servent toujours de référence. Normal, le jeune homme est un juriste pur jus jusqu’au bout des ongles. Le look soigné, élégant et affable, Yassin KOUACH poursuit de brillantes études de Droit Science Politique – il est en troisième année – avant d’intégrer Sciences Po Paris dès la rentrée prochaine. S’il n’a jamais eu honte de ses ambitions politiques, le garçon vit aux côtés du député de la deuxième circonscription de l’Yonne André VILLIERS une très belle et utile expérience d’attaché parlementaire…
MIGENNES : Il possède la fibre politique dans la peau. Bien enfoncée dans le derme ! C’est suffisamment rare, quand on a à peine dépassé la vingtaine d’années d’existence, pour le signaler. Surtout, dans un monde qui ne semble plus guère accorder de crédit et de confiance à une caste parfois hermétique et éloignée des réalités.
Originaire de Tonnerre, Yassin KOUACH ressemble du fait de sa jeunesse à un véritable OVNI dans cet univers suranné et très sérieux. Attaché parlementaire du député de l’Yonne, André VILLIERS, depuis quelques mois, le garçon a toujours eu en lui cette volonté de l’engagement. Un mot fort qui résonne à ses oreilles.
Derrière son bureau accueilli au sein de la permanence du parlementaire icaunais à Migennes, il peaufine ses nombreux dossiers.
« Parmi les principales missions d’un attaché parlementaire, explique-t-il de manière pédagogue, on effectue des recherches et des analyses sur des sujets législatifs, politiques et locaux, afin de fournir des rapports devant aider ensuite l’élu à prendre des décisions éclairées… ».
A cela, s’ajoute le traitement de la correspondance, le suivi des mails, les appels téléphoniques. Bref, un vrai travail de soutien de l’élu dans toutes ses tâches parlementaires et politiques en veillant à ce que toutes ces interventions soient remplies de manière efficace et professionnelle. Et tout cela, il adore le jeune Yassin, passionné depuis ses tendres années par la politique et…l’équitation !
« Mon engagement politique a germé dès mon enfance, se souvient-il, dès le collège où j’étais délégué de ma classe et représentant des élèves au conseil d’administration. Cette volonté de défendre les autres m’a conduit à m’intéresser à la chose politique… ».
L’apprentissage des valeurs dont celle du travail…
On pourrait presque appeler cette expérience les bienfaits de l’école de la République, en somme ! Issu de classe moyenne – ses parents étaient ouvriers au sein de la fameuse fromagerie Paul RENARD localisé à Flogny-la-Chapelle avant qu’ils ne deviennent cadre et gérant d’une société de soins à la personne et d’entretien en grande surface par la suite -, Yassin fut élevé par sa grand-mère.
« Mon grand-père s’était installé à Flogny-la-Chapelle après la Seconde Guerre mondiale où il avait aidé son frère à combattre contre l’occupant. Il a d’ailleurs reçu la médaille de la Croix du Combattant… ».
Aux côtés de sa grand-mère, le jeune Yassin acquiert les fondamentaux autour de la valeur travail, gagnant en maturité et en responsabilité. A 18 ans, il exerce une activité professionnelle au centre LECLERC de Tonnerre pour financer ses études. La véritable école de la vie ?
En 2020, au moment des échéances municipales, il est encore trop jeune pour prétendre jouer un rôle. Il s’investit cependant à Tonnerre où il croise la route d’un certain Cédric CLECH – l’actuel édile de la place – et exprime son soutien au candidat qui battra l’élue sortante, Dominique AGUILAR.
« Son bilan était chaotique, souligne-t-il, il fallait une nouvelle dynamique ! ».
Un peu plus tard, à l’occasion d’un discours qu’il prononce lors d’une cérémonie commémorant la Libération de Tonnerre, un responsable politique vient le féliciter et l’encourager : son futur « boss », André VILLIERS !
« Je ne serai pas tête de liste aux municipales à Tonnerre »
Deux ans plus tard, on retrouve le jeune étudiant en Droit Science Politique intégré au sein de l’équipe de campagne de l’ex-député UDI, devenu Horizons entre-temps. Une expérience mémorable, intense, avec des journées trop courtes, et surtout un épilogue épique où les deux hommes se jettent dans les bras à l’annonce des résultats victorieux pour l’agriculteur du Vézelien !
« Je reconnais cependant que le début de la collaboration avec le député, une fois l’ayant rejoint comme attaché parlementaire, a été très difficile, se remémore Yassin KOUACH, j’étais très jeune et lâché dans ce monde particulier où la moyenne d’âge est plutôt vieillissante, j’ai connu quelques épisodes douloureux au plan personnel… ».
On le sent un peu meurtri le temps de l’anecdote, lui qui se complaît pourtant à vivre à fond son engagement dans les nobles valeurs du travail, de la proximité et de la transparence.
Quand on pousse plus avant l’échange afin d’en savoir davantage sur ces réelles intentions à l’approche des échéances électorales de 2026 (les municipales), le jeune homme répond quasiment du tac au tac !
« Malgré toutes les rumeurs qui circulent à mon sujet, notamment celles qui font référence à mes ambitions aux prochaines municipales, je tiens à clarifier les choses, argumente-t-il, je ne serai pas tête de liste à ces élections… ».
Ses priorités actuelles concernent avant tout ses études (« je reste conscient de l’importance de celles-ci et des responsabilités qui en découlent ») et le soutien apporté aux projets dynamiques existants sur Tonnerre, incarnés par l’actuel édile, Cédric CLECH.
« J’apprécie tous les projets qui sont mis en exergue, ajoute-t-il, notamment dans le domaine de l’investissement du cadre de vie – deux millions d’euros injectés dans les projets en quatre ans -, la non-augmentation des impôts, le développement avec les milieux économiques et les filières du luxe ou le désendettement d’un million d’euro décliné en quatre ans. Je soutiens aussi les initiatives culturelles – elles sont nombreuses il est vrai sur Tonnerre -, les infrastructures sportives comme le city stade ou les travaux permettant de réhabiliter les voiries… ».
« Faire de la politique, c’est avoir envie de faire évoluer les choses »
Sans faire de l’angélisme, Yassin KOUACH, malgré son jeune âge, possède le sens aigu de l’analyse. « Je reste particulièrement préoccupé par la situation observée dans le domaine de la santé – et de citer la récente démission d’une soixantaine d’agents au centre hospitalier local au cours de ces trois dernières années -, je m’inquiète vraiment pour l’offre de soins dans le Tonnerrois… ».
Sa vision économique se veut pertinente et lucide. « Il faut attirer des investisseurs à Tonnerre et favoriser l’installation de grandes structures industrielles. Nous devons être proactifs et agir collectivement dans cette démarche car les investisseurs ne viendront pas à nous tout seul… ».
Lui qui souhaiterait un embellissement des décorations de Noël (« elles sont trop simples et trop vieilles ! »), estime qu’il est insupportable de dire qu’à Tonnerre c’est le grand désert et qu’il ne s’y passe rien ! Ce qui est faux, par ailleurs !
Quant à la communauté de commune Le Tonnerrois en Bourgogne, M. KOUACH a aussi son avis : « il est essentiel de travailler avec la gouvernance territoriale pour une ville comme Tonnerre ! Les problèmes résultant de l’ingérence ou de la méconnaissance dans la gestion du territoire ont des répercussions chaotiques sur les habitants de Tonnerre et du Tonnerrois… ». C’est dit !
Visionnaire, Yassin KOUACH ? Il sait balancer des flèches trempées dans de l’acier. « Dans notre département, l’extrême droite semble être favorisée, non pas par conviction mais par mécontentement, pense-t-il.
Travaillant deux fois plus pour réussir – sans doute ses origines modestes en venant du quartier des Prés-Haut à Tonnerre -, le jeune attaché parlementaire qui a le vent en poupe sous l’aile protectrice d’André VILLIERS – son digne successeur un jour sur la circonscription ? – sait qu’il doit rester humble, patient et lui-même, tout en demeurant accessible pour gravir les échelons.
« Il ne faut pas se présenter en politique simplement pour le faire, conclut-il, mais parce qu’il y a une envie de faire évoluer les choses… ».
Alors, le retrouvera-t-on sur une liste aux prochaines échéances municipales en bonne position afin d’apporter sa pierre à l’édifice et mettre à contributions ses qualités et sa détermination ? C’est fort probable ! En tout cas, lui, c’est son désir le plus cher. A bon entendeur…
Thierry BRET
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De l’émotion aux Trophées des Engagées : la para-athlète de Sens Lolita CAUGANT élue « Icône Icaunaise » 2024
mars 10, 2024De l’émotion à la pelle et une très belle leçon d’humanisme. Face à une centaine de personnes qui n’ont osé piper mot tant l’instant était saisissant. C’est pourtant par une petite note d’humour que l’entraîneur de la championne de para-athlétisme adapté, Gilles HUMEZ, déridera l’atmosphère. Un brin suspendu à la réaction de la jeune lauréate des Trophées des Engagées de l’Yonne, catégorie « Icône Icaunaise 2024 », Lolita CAUGANT. Certes, la jeune fille dédaignera prendre le micro. Mais, la lueur de joie dans ses yeux était très nettement perceptible…Du pur bonheur !
SAINT-SAUVEUR-EN-PUISAYE : Elle est une figure de l’athlétisme de l’Yonne. En mode, sport adapté. Mais, les résultats de la jeune Sénonaise sont déjà probants, tant sur les courses de sprint (100 m, 200 m) que dans l’épreuve du saut en longueur et ce depuis quelques saisons. De là à disputer des compétitions internationales, il n’y a qu’un pas !
Sur les images diffusées sur grand écran et proposées par Clarke DRAHCE, l’une des pierres angulaires techniques de ces Trophées des Engagées 2024, portés par la sénatrice de l’Yonne, Dominique VERIEN, on y voit une jeune fille frêle, au visage très concentré sur le soulèvement de poids et d’haltères en séance d’entraînement. La musculation, la clé de voûte de tout sportif qui se respecte !
La magie émotionnelle de ces trophées
Pourtant, face au public, et refusant sciemment de s’exprimer micro en main, par pudeur et timidité, Lolita CAUGANT semble nettement plus fragile encore.
A ses côtés, se tient un homme. Un peu gauche dans son attitude (sans doute le trac) mais très surpris de se retrouver là, sous le feu nourri des projecteurs. Son patronyme ? Gilles HUMEZ.
Un coach pas ordinaire du tout, avec une grandeur d’âme en version XXL qui parle de la « gamine » dont il gère la carrière sportive depuis tellement d’années en versant quelques larmes. L’air devient irrespirable tout à coup dans la salle de l’Orangerie du parc du château local. D’autant que Lolita se frotte elle aussi les yeux, traduisant sa très forte poussée émotionnelle.
C’est aussi cela la magie de ces trophées des Engagées, mettant en exergue les initiatives et ces femmes de notre territoire qui contribuent à estomper les différences et les inégalités entre les femmes et les hommes dans notre société. La cause des Droits des Femmes ! Vaste programme que celui-ci. Elle prend ici tout son sens avec les larmes versées par Lolita CAUGANT et son coach, Gilles HUMEZ. Un binôme uni dans la même passion, pour un seul et unique objectif : la gagne ! En parfaite égalité…
Quand la voix de ce dernier s’éraille un peu à cause de quelques sanglots refoulés, Gilles HUMEZ s’excuserait presque d’être là sur cette scène à recevoir un prix, aux côtés de sa jeune protégée.
« Je suis plus un homme de terrain, concède-t-il, avec un petit sourire retrouvé. Lolita, je la connais depuis vingt ans, depuis que ma femme, institutrice, l’a eu à l’école maternelle où elle avait déjà des problèmes de santé… ».
Deux athlètes qui travaillent toujours ensemble
Une parfaite osmose en somme entre ce tandem insolite mais très efficace dans sa forme de communication. Lolita a repris des couleurs et un peu de verve orale sous le regard bienveillant de Dominique VERIEN qui ne perd pas une miette de la discussion.
« Avec Lolita, renchérit son protecteur de coach, nous communiquons vocalement. Mais, quand elle parle bien, elle débite, ajoutera-t-il en plaisantant. Mais, je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps ! ».
Protestation sympathique de la salle, toute ouïe qui aimerait tant que cette intervention riche émotionnellement se prolonge.
« En résumé, conclura l’entraîneur de la jeune sportive primée, on travaille comme deux athlètes, toujours ensemble… ».
Une Lolita CAUGANT qui aura coiffé in fine au niveau des votes et après délibération du jury les deux autres finalistes de ce challenge annuel, la spécialiste de canoë auxerroise, Eugénie DORANGE, toujours en quête de son ticket participatif pour les Jeux Olympiques de Paris et Audrey CAVALIER, surprenante nageuse de l’extrême – elle évolue en règle générale dans une eau à très basse température comprise en zéro et cinq degrés -, championne du monde de la discipline.
Vive la diversité récompensée !
Thierry BRET
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La sous-traitance industrielle du centre de détention de Joux-la-Ville étonne les Positives Entreprises de la CCI
mars 09, 2024Drastiques, les préconisations d’avant-visite ! Pas de portable, exit les objets métalliques et autres clés dans les poches, passeport et carte nationale d’identité bien mis en évidence à l’entrée, portails électroniques : on ne badine pas avec les services de sécurité alors que fleurissent sur les murs de la salle d’accueil des explicatifs sur « Vigipirate ». La communauté des Positives Entreprises de la CCI de l’Yonne a vécu un rendez-vous instructif, vendredi, avec celle des détenus qui travaillent à leur réinsertion sociale dans les ateliers du centre pénitentiaire de Joux-la-Ville. Immersion…
JOUX-LA-VILLE : Autant dire qu’il était recommandé de laisser ses bijoux, montres, ceintures et autres objets ostentatoires hors de l’enceinte pénitentiaire. Idem pour les téléphones portables, il va de soi, pour d’évidentes raisons de sécurité. La quarantaine d’entrepreneurs, adhérents à la communauté des Positives Entreprises chère à la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont donc respecté au pied de la lettre la consigne sécuritaire imposée par l’Administration pénitentiaire et la société IDEX, en charge de la gestion des ateliers professionnels, accueillis au fameux centre de Joux-la-Ville.
Avant de se diriger vers une exiguë salle de réunion pour y assister au briefing explicatif, donnant le tempo de cette visite. Le monde de l’entrepreneuriat qui s’immerge dans un centre de détention, ce n’est pas une surprise en soi. Ni un décalage d’appréciation. De la pure logique, en vérité.
Car, il faut le savoir que sur les six cents pensionnaires de l’établissement pénitentiaire de l’Yonne, 570 exercent une activité professionnelle quasi quotidienne dans l’un des quatre ateliers accueillis dans les trois mille mètres carrés de surface, dédiés à cet effet, au sein même du centre de détention.
Une vraie ruche où se meuvent des ouvrières et ouvriers
On y met des pralines en sachets – elles ont l’air savoureuses ces sucreries ! -, on y coupe de la toile plastifiée avec du matériel de belle technicité, on y conçoit des phares pour cycles – ces produits commercialisés par une société de Clamecy dans la Nièvre inonderont ensuite le marché scandinave ou batave -, on y fabrique en salle grise, à l’hermétisme éprouvé, des pièces pour le secteur de l’automobile. On y prépare des objets de conditionnement à base de carton.
Bref, une vraie petite ruche avec ses ouvrières et ouvriers, qui agissent avec méthodologie comme dans n’importe quel atelier d’une unité de production ordinaire. Le tout, placé sous le contrôle expert des spécialistes de la qualité – des détenus également -, des encadrants de la société IDEX qui assure la bonne logistique de tout ce système économique recrée dans un univers carcéral et sous la surveillance discrète mais vigilante des agents de l’Administration pénitentiaire.
Peu importe les peines, l’essentiel est de travailler, de renaître et de se préparer tôt ou tard, parfois après vingt années d’emprisonnement comme le confirmera une détenue s’affairant avec enthousiasme à la tâche, au retour à la vie sociale. La réinsertion, le mot magique qui fait briller les regards.
Des entrepreneurs de l’Yonne, très agréablement surpris…
Surpris, étonnés, les membres de la communauté des Positives Entreprises ont beaucoup appris de cette visite. Et de cette approche bien spécifique de la sous-traitance ramenée à des besoins ponctuels ou pérennes, entre les deux partenaires que peuvent être l’entreprise (artisanale, industrielle) et le centre de détention.
L’un des responsables de la société IDEX le rappellera d’ailleurs lors de son speech : « les ateliers permettent aux entreprises de maîtriser les coûts, de se décharger de la gestion d’une activité, de répondre aux enjeux de volume, d’adopter et de valoriser un engagement sociétal, réaliser des achats inclusifs et responsables en circuit court… ».
En outre, ils assurent pour les personnes détenues une rémunération réglementaire suivant les principes de la réforme pénitentiaire (rémunération à l’heure soit un équivalent à 45 % du SMIC, des droits sociaux…), une formation pour préparer leur réinsertion, une dynamique d’emploi et de socialisation.
Aujourd’hui, une quinzaine de sociétés entrepreneuriales collaborent avec le centre de détention de Joux-la-Ville. Dont certaines de longue date. Une manière de dépasser les frontières entre deux mondes, au nom de l’audace, de la socialisation et du civisme…
Thierry BRET
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Un retour de flamme très attendu à la Grange de Beauvais les 23 et 24 mars : une « Family’Week » au cocktail olympique !
mars 02, 2024Intense. Eclectique. Riche. Afin de satisfaire tous les goûts, que l’on soit petit ou grand, parmi les visiteurs ! La troisième édition de la « Family’Week », concept évènementiel familial concocté par l’Agence de développement touristique Yonne Tourisme, s’annonce plus que prometteuse à la Grange de Beauvais les 23 et 24 mars. Entre immersion musicale, spectacle circassien, référence historique à nos ancêtres Gaulois et aux Jeux Olympiques modernes, le cocktail se veut déjà savoureux sur le papier. Il le sera d’autant plus au gré de la trentaine d’ateliers opérationnels durant ces 48 heures de fête…
VENOUSE : Ma foi, c’est vrai ! Comme il est stipulé par le pied adresse de la page Facebook du fameux évènement annuel, celui qui nous revient au printemps depuis trois saisons déjà. La « Family’Week » : c’est vraiment la récrée préférée des jeunes et des moins jeunes dans l’Yonne ! Une récrée qui s’apparente à une salvatrice bouffée d’oxygène dans le paysage ambiant. Histoire de renouer avec les fêtes champêtres d’autrefois. Avec la présence d’artistes, d’artisans, de saltimbanques et d’animaux…, de bons produits à goûter, aussi !
Cela fleure bon la campagne. Mais, aussi, cette atmosphère envoûtante et empathique qui se dégage des murs de la Grange de Beauvais. Un site cistercien revisité à force de labeur par des bénévoles valeureux pour en faire le lieu touristique et culturel que l’on sait !
Alors, quoi de plus naturel en somme que l’Agence de développement touristique de notre territoire et ses partenaires institutionnels/économiques choisissent ce haut lieu patrimonial pour y accueillir désormais un tel évènement. Une fête de famille, où parents et leur progéniture, y vivraient des instants de joie intense au contact d’animaux, de magiciens, de clowns, de poètes, de musiciens, de comédiens. C’est cela l’esprit de la « Family’Week ». Un grand week-end qui est créé de toute pièce pour que les têtes blondes (et brunes d’ailleurs !) s’immergent dans un univers où tout semble féérie et découverte. C’est sûr ! Les parents signent de suite pour une telle initiative. Elle a donc le mérite de se déployer depuis trois saisons dans l’Yonne.
La Gaule, le cirque et les Jeux olympiques comme fil conducteur…
La future édition – elle sera accueillie les 23 et 24 mars prochains – mérite le déplacement. Si l’invité d’honneur de cette double session journalière sera le MuséoParc Alésia – le site touristique de Côte d’Or localisé à Alise-Sainte-Reine a rouvert ses portes depuis peu tout en célébrant son dixième anniversaire -, le fil d’Ariane de ce programme 2024 sera bien naturellement les Jeux Olympiques de Paris. Une corrélation logique entre les deux références culturelles puisque le MuséoParc fera la part belle à l’évènement sportif planétaire cette année en accueillant moult expositions et conférences autour des Jeux antiques. Les valeurs de l’olympisme et du « paralympisme » seront mises à l’honneur autour de l’excellence, l’amitié et le respect. Des mots qui résonnent fort dans la charte olympique.
Ce ne sera pas tout. Le cirque sera à l’honneur. N’était-il pas encensé du temps des Romains dans ces fameux combats épiques entre gladiateurs et animaux, qui firent la renommée et la gloire des plus grands champions à la Spartacus ? Là, ce sera plus subtil dans sa déclinaison. Avec l’excellente troupe de jongleurs, de clowns, d’acrobates, d’équilibristes du Cirque STAR, un pur produit circassien made in Yonne que l’on ne présente plus, et d’une rare qualité visuelle et onirique. Une représentation « Le Duo tant bas » qui ne manquera ni d’humour ni de dynamique visuelle sera proposée le samedi 23 mars à 18h30.
Une immersion dans le monde de l’opéra…
Autre nouveauté : la présence immersive dans le monde de l’opéra. « Les amours de Sganarelle », autour du célèbre personnage imaginé par MOLIERE, est un spectacle musical destiné aux plus jeunes (à partir de huit ans) au décor soigné sous le sceau de la comédie. Trois représentations d’une cinquantaine de minutes ponctueront le rythme de la journée de samedi.
Ce sera sans compter la trentaine de stands déclinant de multiples activités artistiques, culturelles, sportives, ludiques qui seront à vivre en famille dans un esprit bon enfant. Sans omettre les nombreuses surprises qui viendront compléter ce déroulé des plus alléchants ! Quant à l’animation, elle sera assurée par le comédien Thomas VOLATIER.
En savoir plus :
La Family’Week du 23 et 24 mars 2024
A la Grange de Beauvais à Venouse.
Samedi 23 mars de 10h à 20h avec spectacle à 18h30 ;
Dimanche 24 mars de 10h à 18h.
Trentaine d’ateliers démonstratifs, proposés par les partenaires du réseau Famil’Yonne.
Restauration sur place avec produits du terroir et food-trucks
Tarif : gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, 5 euros par adulte.
Programme complet sur le site www.tourisme-yonne.com
Page Facebook La Family’Week.
Thierry BRET
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Salon international de l’Agriculture : l’Yonne affiche les couleurs de son savoir-faire artisanal
février 29, 2024Chaque année, les visiteurs du Salon de l’agriculture participent à leur manière à un « tour de France », celui des produits du terroir. Avec pour seuls cols au programme, ceux des vins et bières à déguster ! Une balade au fil des régions qui ne se limite pas à l’élément liquide, à en juger par la diversité d’acteurs icaunais, venus présenter l’excellence de leurs produits et leur savoir-faire…
PARIS : En ce premier jour, les allées du hall 3 affichent déjà complet, quelques heures à peine après l’ouverture du Salon au public. Une ambiance bon enfant, bien loin des violences de la matinée et du climat quasi insurrectionnel ayant accompagné la visite présidentielle dans le hall voisin, dédié à l’élevage, devenu un temps forteresse inaccessible et interdite aux visiteurs. Ici, la fête et la convivialité sont au programme, rythmées par quelques « chorales » improvisées qui, faute de justesse dans le chant, ont le mérite d’être entendues de loin ! Les stands de l’espace Bourgogne-Franche-Comté sont encore légion cette année, parmi lesquels plusieurs représentants icaunais venus faire découvrir les trésors gustatifs du terroir départemental…
Plus de cinq ans déjà que Coralie et Sébastien FOUQUET se sont lancés dans l’aventure de la vente directe de glaces artisanales fabriquées avec le lait de l’exploitation familiale. Un choix dicté par le besoin de se diversifier face à des prix du lait peu rémunérateurs : « c’est quand même l’une des rares professions où l’on ne fixe pas soi-même le prix sur la facture ! ». Une activité synonyme de travail supplémentaire mais, précise Sébastien, le jeu en valait la chandelle : « c’était le bon moment pour cela et de toute façon, dans la vie, il ne faut jamais attendre, ni compter sur les autres… ». Une philosophie payante rajoute Coralie : « on a fait des glaces pour valoriser le lait de la ferme et nous sortir un peu la tête de l’eau… ». Des glaces et sorbets confectionnés avec du lait bio, que les premiers visiteurs de la matinée semblent déjà bien apprécier. L’occasion pour les plus gourmands d’emporter avec eux un « petit bout » de Puisaye et leur donner pourquoi pas, l’envie d’un premier séjour, sur les pas de Colette…
Du nucléaire à la production maraîchère, il n’y a qu’un pas…
A quelques pas de là, mais dans un tout autre registre, le stand de « La Jovinienne », une conserverie artisanale de fruits et légumes basée à Saint-Julien-du-Sault, créée par Maxence LORENCKI et Hugo FREDERICH. Deux néo-ruraux qui ont fait le choix de privilégier l’art de vivre aux lumières de la capitale : « en fait on voulait quitter Paris et l’on a profité d’un déménagement collectif avec d’autres amis, pour s’installer près de Joigny, qui est en « plein boum » ». Un compliment ne pouvant que ravir un certain Nicolas SORET… ! Une reconversion pour le moins inattendue, quand on sait que l’un était ingénieur dans le nucléaire et le second, ingénieur de recherche au Centre National des Arts et Métiers. C’est leur première participation au Salon et l’occasion d’expliquer aux visiteurs, dégustations à l’appui, ce que peut-être une production artisanale à dimension humaine : « nous nous engageons notamment à ce que 70 % des fruits et légumes utilisés, proviennent d’exploitations situées à moins de 70 kilomètres de notre atelier… ». Tartinades, confitures, plats préparés, sauces et condiments… Le menu est éclectique et sera sans nul doute apprécié des amateurs.
L’Yonne, « l’autre » pays de la bière ? C’est à croire, à en juger par les produits de belle facture présentés par plusieurs micro-brasseurs icaunais. Pour eux aussi, l’aventure résulte d’une reconversion : native de Romilly-sur-Seine, Aurélie était bibliothécaire et son compagnon Dimitri, auxerrois d’origine, monteur vidéo de profession, alors rien de plus normal que de s’installer à mi-chemin, à Sormery, aux limites de l’Yonne et de l’Aube ! « On voulait être en forêt et à ce titre, la commune nous convenait parfaitement ! ». (Rires) Un peu plus de cinq ans d’activité au compteur, pour une production annuelle de 500 hl faisant la part belle aux produits locaux : céréales du groupe Soufflet, maraîcher de Ligny-le-Châtel, miel de Pont-sur-Yonne, pain bio d’Aigremont…, autant de bières artisanales d’exception proposées favorisant le circuit court. Et toujours de nouveaux projets pour étoffer une carte déjà multiforme, comme ces bières à venir aux pleurotes et à la rhubarbe. Déjà beaucoup de monde sur le stand en ce premier jour d’ouverture au public, mais Aurélie se veut prudente : « on sait bien, comme disent les agriculteurs, que c’est à la fin qu’on compte les bouses ! ». (Rires)
Très chers acteurs qui gravitent autour de la sphère agricole
Fortes de leur expérience dans le monde viticole, Karine ABALTI et Odile VAN DERMOERE se sont elles aussi lancé dans l’univers de la brassiculture, avec pour spécificité, des bières artisanales au moût de raisins. Des « bières de vigne » concoctées à partir de moûts de chardonnay ou pinot noir en provenance des vignobles chablisiens et d’Irancy. Pour leur seconde participation, les deux associées de « La Vaugermaine », resteront toute la semaine à Paris, auréolées de la médaille d’or qu’elles viennent de décrocher pour leur bière éponyme au récent concours d’Avignon : « l’an passé, nous n’étions venues que pour trois jours et le lundi en repartant, on avait les « boules », il y a une telle ambiance ici ! ». C’est un axiome bien connu des amateurs éclairés : bière et fromage font mariage heureux ! Pour preuve le stand voisin où officie Valentin FERNANDEZ, de la Ferme du Val d’Auré à Bouilly, derrière sa pyramide de tommes, soumaintrain et autres saint-florentin fermiers. L’occasion de faire connaître à un public citadin des fromages d’exception encore trop méconnus du plus grand nombre, tout en affichant une positivité dans le propos, inhabituelle par les temps qui courent : « c’est vrai, la période n’est pas évidente, le métier agricole non plus, mais il faut reconnaître que l’on fait ça aussi parce que c’est ce qui nous plaît. Nous sommes là pour montrer que l’on peut passer un bon moment et les gens en ont bien besoin, qu’ils soient agriculteurs ou pas… ». Le jeune producteur laitier se refuse à considérer la grande distribution comme seule responsable du malaise agricole : « on incrimine les grandes surfaces, mais je ne pense pas que tout soit de leur faute, le problème est plus profond que cela… ». Citant notamment de multiples acteurs gravitant autour de la sphère agricole, « qui ne servent pas toujours à quelque chose et nous coûtent très cher… ».
Vézelay, Guédelon, on ne connaît pas !
Un fumet des plus tentants s’échappe du « Bar à escargots », déjà pris d’assaut à l’heure de l’apéro. Le stand de Dominique ROUYER, héliculteur à Armeau rencontre une nouvelle fois le succès escompté et il faut jouer des coudes pour espérer déguster ce qui reste encore l’un des symboles de la gastronomie bourguignonne. De quoi pour le maître des lieux et avec la complicité du regretté Henri VINCENOT se forger un destin de « Pape des escargots » !
Si l’Yonne n’est pas un département chevrier de référence, quelques belles pépites sont à découvrir, à l’image des fromages de Claire GENET, présente pour la troisième fois consécutive Porte de Versailles sur son stand aux couleurs de la « Ferme d’Ultéria ». Pas toujours facile de combiner avec les contraintes de l’exploitation, alors que la saison des naissances bat son plein et le séjour sera écourté d’autant, quatre jours seulement. « Je me suis arrêtée là car j’adore les fromages de chèvre, mais non, désolée, je ne suis jamais allée dans l’Yonne, je ne connais pas du tout ce département…». Catherine, 71 printemps, est venue de l’Oise et confesse dans un sourire ses lacunes : Vézelay ? Guédelon ? « Jamais entendu parler ! ». Si l’Yonne a encore du pain sur la planche pour améliorer auprès de certains sa notoriété, nul doute que les producteurs présents au SIA y contribuent chaque année un peu plus. Une présence qui mériterait presque d’être reconnue « d’intérêt public » !
Dominique BERNERD
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