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Le Vélo Club de Toucy choisit le grand braquet de la communication pour sensibiliser ses sponsors…
mars 07, 2020Pensionnaire de nationale 2 depuis une décennie, l’équipe icaunaise nourrit de belles ambitions sportives à l’entame de ce nouvel exercice. Celles-ci ont été dévoilées lors d’un rendez-vous spécial qui a réuni de nombreux sponsors. Bien que le budget annuel soit de l’ordre de 200 000 euros, les dirigeants de ce club cycliste espèrent en obtenir davantage afin de placer leurs jeunes pousses en orbite, tout en optimisant le confort de l’apprentissage de ce dur métier qui mène à la professionnalisation…
AUXERRE : Créé en 2008, le Vélo Club de Toucy fait figure de structure incontournable à la pratique sportive de la « petite reine » dans l’Yonne. La formation a accueilli par le passé de sérieuses pointures de ce cyclisme hexagonal de province qui fleure bon les courses et critériums révélateurs de talents.
On peut citer, entre autres et à titre d’exemples, quelques brillants spécimens de ces coureurs qui firent parler la poudre côté palmarès sur les routes de France et d’Europe : David HAN, Jérémy MAISON (63ème du Tour d’Espagne 2017) ou encore Melvin RULLIERE, devenu aujourd’hui le directeur sportif de cette équipe aux envies exaltantes.
Affilié à la Fédération française de cyclisme (FFC) et à UFOLEP, le VCT dispose dans ses rangs de solides gaillards, parés à partir à la conquête de n’importe quel trophée. L’homogénéité semble être la règle de base de cette équipe qui n’a pas hésité à s’appuyer sur le concours de rouleurs, sprinters et grimpeurs, venus d’Outre-Manche pour affirmer ses prétentions.
On dénombre ainsi parmi les effectifs quelques fleurons naissants de ce cyclisme britannique en verve depuis bientôt une dizaine d’années. Qu’ils soient anglais, gallois, voire irlandais : ces jeunes gens ayant déjà vécu une vingtaine de printemps ont traversé le Channel pour s’émanciper sportivement, loin de la tutelle parentale, et accroître leur capital confiance au contact des meilleurs spécialistes français de la discipline.
Une stratégie de développement en trois points…
Au terme de l’année 2015, le club de l’Yonne concluait sa saison de la meilleure façon qu’il soit : en terminant deuxième ex-aequo de la Coupe de France. Mais, faute de budget suffisant (il manquait alors 125 000 euros dans les caisses pour y parvenir), il ne put prétendre accéder à la division supérieure. Au grand dam de son président, l’inamovible Philippe GERBAULT.
« La mobilisation des partenaires est nécessaire, expliqua celui-ci, elle démontre que tout est possible à condition que le club ait les compétences requises pour satisfaire ces derniers… ».
D’où l’animation qui a été concoctée ce vendredi 06 mars dans les locaux de l’un des généreux donateurs, déjà bien ancrés dans la philosophie altruiste du cyclisme au plan national : GROUPAMA Paris Val-de-Loire. Comme le rappelèrent le directeur d’établissement pour l’Yonne, Jacques BLANCHOT et l’administrateur de la caisse locale de Toucy, Damien CUVELLIER.
Devant une douzaine de partenaires attentifs à la moindre information, Philippe GERBAULT exposa sa vision stratégique qui s’articule autour de trois projets majeurs : le sportif en faisant évoluer par le biais de la pédagogie des espoirs en nationale 2, l’économique en renforçant les partenariats avec la sphère entrepreneuriale, et le territorial qui permet d’inclure la présence volontariste des institutionnels de l’Yonne mais aussi de Bourgogne Franche-Comté.
Tour-à-tour, les témoignages de personnalités dont ceux du représentant de la Région, Gilles DEMERSSEMAN, du Conseil départemental, Pascal BOURGEOIS et de la municipalité de Toucy, Michel KHOTOVCHIKHINE, confirmèrent l’impact et l’intérêt accordés aux exploits du Vélo Club de Toucy dans le microcosme sportif de notre territoire.
Accroître la visibilité du cyclisme sur le département…
Si Yves JEANNIN, du groupe concessionnaire automobile éponyme, Christian COLOMBAT, de Bourgogne Produits Frais ou David PARIZOT (OXO 89) – il est également le responsable de la structure business du Rugby Club Auxerrois - apportèrent de l’eau au moulin en expliquant leurs engagements aux côtés de l’association, la manifestation se termina par la présentation individuelle de chacun de ces espoirs du cyclisme hexagonal et international sous la houlette du dynamique Jean-Michel QUERE.
Donner plus de visibilité à ce club constitue un élément essentiel de la communication que souhaitent déployer les responsables de la structure cette année. Ils aimeraient atteindre cet objectif en associant sport loisir et sport santé. Tout en élargissant leur activité sur le département, peut-être en contribuant à l’organisation d’une épreuve nouvelle sur l’Auxerrois à laquelle réfléchit l’ancien coureur professionnel Jérémy MAISON…
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Le coronavirus terrasse le dernier James BOND, « No time to die » (mourir peut attendre), prémonitoire, non ?!
mars 06, 2020Le dernier James Bond a été reporté pour coronavirus : « mourir peut attendre », très prémonitoire ! De nombreuses manifestations, culturelles, économiques, religieuses sont ajournées, voire totalement supprimées. Les critères sont cependant incohérents. On décale le salon de l’Industrie mais on maintient en revanche celui du vélo… Matchs de football et autres manifestations sportives sont à la même enseigne : décalées ou maintenues. Toute la planète est concernée ! Au-delà des conséquences sociales et médicales, des morts et des malades, les répercussions économiques se font déjà ressentir au niveau des entreprises et des investissements en bourse…
TRIBUNE: Coronavirus et économie ne font pas bon ménage ! Nous sommes tous dépendants les uns des autres. Et particulièrement de la Chine : on achète, on vend, on fabrique.
Certains pensent déjà à la relocalisation de sites de production. Le risque systémique se traduit par une propagation planétaire de la chute de nos économies.
Les frontières sont parfois bloquées. Les salariés ne peuvent plus circuler et provoquent une chute de 40 % des voyages d’affaires et de 60 % des vols touristiques – donc du manque à gagner pour les compagnies aériennes (estimé à 130 milliards de dollars).
Les dépôts de bilan ne sont pas loin : Flybe en outre-Manche. Ne parlons pas la chute du chiffre des agences de tourisme et de toutes les activités touristiques : hôtels, restaurants, sites, etc.
Aujourd’hui, 164 entreprises françaises ont déjà engagé la mise en place de chômage technique ! Donc, in fine, un risque de chômage sur la durée ! Les spécialistes de l’énergie nucléaire appellent cela « une réaction en chaîne » ! Tous les secteurs sont touchés : en février, les ventes de voitures ont baissé de 89 % !
La crise financière découle des prévisions économiques : les bourses mondiales enregistrent une chute de 12 %. Ce n’est pas le plus grave, puisque les cours étaient surévalués. Compte tenu de cours élevés, de nombreux investisseurs se sont endettés pour acquérir des titres ! Et alors ? Il faut rembourser mais il n’y a plus de monnaie puisque les cours de la bourse chutent. Le mécanisme se met en place : je vends des titres pour rembourser et accélérer, de facto, l’effondrement des bourses ! De plus, comme en 2008, les entreprises sont surendettées : le crack est en perspective…
Après l’homme économique, voici l’homme irrationnel…
Moody’s (agence de notation des entreprises), a dans son rapport de février, indiqué que la pandémie mondiale et la récession qui pourrait en résulter, ont 40 % de probabilité d’occurrence !
De plus, cette crise se produit au moment où la croissance mondiale était déjà affaiblie par les tensions commerciales récentes. Les solutions apportées par les Etats marquées par un certain empirisme montrent la nouveauté des caractéristiques de la crise : une origine virale qui provoque une pandémie… Les solutions sont peu originales du côté financier : intervention des banques centrales (abaisser les taux directeurs, injecter des capitaux…).
Les banques soutiennent des entreprises (facilités de trésorerie), les Etats reportent les échéances fiscales, soutiennent certains secteurs, et… transmettent le virus à coup de rencontres, de conférences (au sommet !) et de joyeuses agapes…
On creuse les déficits ! Soulignons pour le positif, que les encours du Livret A s’envolent depuis le début de l’année ! Rien d’innovant : après « l’homme économique », « l’homme irrationnel » !
Le pendule des économistes oscille entre forte correction des marchés à court terme puis reprise, et effondrement total des économies et reprise très lente sur le long terme.
Avec ou sans coronavirus, pour les idéologues du «catastrophisme » (ou collapsologues), les risques d’emballement climatique, la fragilité de nos systèmes économiques et financiers constituent les éléments déclencheurs d’une inéluctable fin de notre civilisation « thermo-industrielle ».
Mais, tout espoir n’est pas perdu en France puisqu’en face de la chute vertigineuse des cours de nombreuses entreprises cotées, on note la relative bonne santé de sociétés caractéristiques. A titre d’exemples : « Pernod –Ricard » et « Rémy-Cointreau ». Existe-t-il une relation de cause à effet ?
Jean-Paul ALLOU
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L’économie circulaire à la pointe : Répar’Acteurs se développe avec le concours des artisans de la réparation
mars 05, 2020A travers la conception de produits durables fabriqués en France, la promotion de circuits de proximité et la préservation des ressources de matières premières, l’économie circulaire intègre l’ADN même des entreprises artisanales. Pour développer cette économie de proximité, créatrice de lien social et d’emplois non délocalisables, le réseau des Chambres de Métiers et de l’Artisanat et l’ADEME ont déployé l’opération « Répar’Acteurs », artisans réparateurs de France. Explications…
TRIBUNE : Valoriser le savoir-faire des artisans réparateurs, c’est la philosophie de ce dispositif. Présent sur tout le territoire, Répar’Acteurs propose un annuaire en ligne sur www.annuaire-reparation.fr pour localiser un professionnel de la réparation et du dépannage à proximité.
Avec le soutien de l’ADEME et du Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de notre contrée recense et accompagne les artisans pour être acteurs de l’économie circulaire.
En Bourgogne, cet annuaire répertorie à ce jour plus de 2 800 artisans spécialistes en électroménager, horlogerie, cycles, ordinateurs, cordonnerie, instruments de musique, et de bien d'autres objets.
La marque « Répar’Acteurs » permet aux artisans de la réparation de se positionner en tant qu’acteur du développement durable et de l'économie circulaire. Elle leur apporte une meilleure visibilité et leur permet d’agir en qualité d’acteur de la réduction des déchets sur les territoires.
Les Répar’Acteurs s’engagent à mettre en œuvre les moyens nécessaires à une bonne gestion environnementale en minimisant les impacts de leurs activités de réparation. Tous inscrits sur l’annuaire de la réparation, ils sont identifiables grâce au logo « R » qui apparaît à côté de leurs coordonnées.
Répar’Acteurs au cœur de l’économie circulaire
En prolongeant la durée de vie des biens de la consommation courante, les artisans deviennent de véritables ambassadeurs et acteurs de l’économie circulaire auprès de leurs clients et dans leur commune.
Ainsi, développer le dispositif « Répar’Acteurs » c’est :
- Encourager l’économie de proximité (lien social, emplois locaux)
- Mobiliser les consommateurs autour des enjeux du développement durable
- Réduire la consommation des ressources (matières premières, eau, énergies) liées à la fabrication et à la production des déchets
- Consommer mieux en prolongeant la durée vie du produit et en retardant les investissements dans de nouveaux matériels
Thierry LEGER
Chargé de Développement Economique
Chambre de Métiers et de l'Artisanat de Région Bourgogne Franche-Comté - Délégation Yonne
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Le principe de précaution prévaut : le Département renvoie à plus tard la journée initiale « Yonne Sport Seniors »…
mars 05, 2020Les décisions seront prises au cas par cas par l’organe institutionnel. Le Département, s’il a déjà pris l’initiative de reporter la manifestation sportive qui accueille chaque année un public plus sensible à la propagation du coronavirus, n’exclut pas à ce stade évolutif des évènements de procéder à d’autres annulations ou de reports dans les semaines à venir...
JOIGNY : Cela coulait de source. Une véritable évidence au vu du contexte actuel. La manifestation « Yonne Sport Seniors », prévue initialement le 12 mars prochain à Joigny, n’aura donc pas lieu.
Au grand dam de celles et ceux des férus d’activités physiques qui devront troquer leurs survêtements et autres shorts pour des habits plus conventionnels à porter ce jour-là.
La sagesse et l’aspect préventif des choses ont prévalu pour éviter de fragiliser davantage une population particulièrement touchée par les effets nocifs de ce virus aux origines asiatiques.
C’est dans une conjoncture sanitaire particulièrement délicate que le Conseil départemental a pris soin de valider son choix ; celui d’ajourner une animation qui se veut populaire chaque année.
Le 12 mars, Joigny devait accueillir la première des six journées de cette opération qui a pour valeur ajoutée de créer du lien social et de favoriser les échanges. Organisés avec le concours logistique des communes d’accueil, ces rendez-vous très prisés reçoivent plusieurs centaines de personnes âgées dont certaines sont relativement dépendantes. D’où un risque potentiel de transmission non négligeable.
Plusieurs EPHAD de notre territoire avaient déjà fait savoir qu’ils envisageaient d’annuler leur participation à l’évènement. Il n’en fallait pas davantage pour que le Département, en concertation étroite avec la municipalité de Joigny, opte pour le retrait de cette animation.
Pour l’heure, aucune date de substitution n’a été annoncée par la direction du cabinet et de la communication du Conseil départemental de l’Yonne.
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L’entrepreneuriat ne doit plus être le bouc-émissaire de la société : JD. DAGREGORIO (UIMM) veut de l’engagement !
mars 04, 2020Notre pays déteste-t-il les entreprises qui la servent en faisant pourtant fonctionner tous les rouages économiques nécessaires à son essor et à son développement ? La question n’a rien d’incongrue dans le contexte actuel. Et elle mérite d’être enfin posée ! Elle émane de l’un des responsables de l’UIMM de l’Yonne, son président Jean-Dominique DAGREGORIO. Chef d’entreprise de son état, celui-ci aimerait que les décideurs économiques de l’Hexagone puissent enfin bénéficier des mêmes avantages que leurs concurrents européens pour jouer dans la cour internationale…
AUXERRE : Lucide et très réaliste dans ses analyses, le responsable de l’Union des industries et des métiers de la métallurgie de l’Yonne. Le successeur de l’emblématique André BEX souhaiterait que les choses évoluent enfin dans ce pays.
Notamment dans la perception que l’Etat et d’autres zélotes des milieux administratifs peuvent se faire du monde entrepreneurial. Un milieu le plus souvent considéré comme un faire-valoir qui doit affronter un chemin parsemé d’embûches où les mines et les chausse-trappes du quotidien ne sont pas toujours posés par un ennemi venu de l’extérieur !
Pour le patron de la société NOGUES, qui a pris les rênes de l’un des principaux syndicats de la filière industrielle en juin dernier, « les entrepreneurs progressent aujourd’hui en terrain hostile, voire en position délicate par rapport à leurs homologues européens en 2020… ». Comme ce fut déjà le cas l’année dernière.
Au demeurant, s’engager sur la voie de l’entrepreneuriat aurait pu être jalonné de succès retentissants et de facilité pour y parvenir, avec l’appui des partenaires conventionnels. Oui mais voilà, il n’en est rien !
Jean-Dominique DAGREGORIO lâche la bride en appuyant l’index sur l’endroit où la douleur est sourde.
« Il est regrettable, précise-t-il, qu’une partie de la population semble hélas devoir définitivement considérer que l’intérêt général se construit par la somme d’intérêts particuliers… ».
La motivation de l’entrepreneur est de créer de la richesse nationale…
Un amer constat qui l’amène à évoquer la voie de l’entrepreneuriat. Celle que des milliers de patrons vivent parfois isolés dans leur bulle au quotidien.
« Il est de plus en plus insupportable de devoir chaque jour prendre le départ d’une compétition, le plus souvent internationale, où les concurrents s’engagent sur la grille de départ à bord d’engins allégés ; quand nous-autres concourront avec des sacoches lestées de plomb qui prennent la forme de surabondance de taxes, de règles, de normes, mais aussi de grèves, de blocages de ports, de trains qui ne circulent pas, etc. ».
C’était sans compter sur la propagation virulente et alarmiste du coronavirus qui, depuis quelques semaines, rajoute une ligne supplémentaire à cette litanie de mauvaises nouvelles.
Toutefois, le chef de file de l’UIMM du territoire icaunais croit toujours aux valeurs de l’entrepreneuriat : « La motivation des entrepreneurs est avant tout de faire fonctionner nos entreprises, de les développer, de créer de la richesse avec des femmes et des hommes qui s’engagent avec nous dans une relation contractuelle saine, sincère et apaisée… ».
Mais, alors, pourquoi ce pays, cette France adore tant détester ces entreprises qui demeurent le terreau de sa réussite et de son rayonnement aux quatre coins de la planète ?!
« C’est à croire qu’elle adore se détester elle-même, subodore Jean-Dominique DAGREGORIO…
Quant au contrat de travail, autre sujet d’actualité, il devrait voir l’aboutissement des travaux et négociations menant à l’émergence d’une nouvelle convention collective de la métallurgie. Et ce, dès cette année, selon lui.
Une nouvelle norme sociale qui serait ensuite déployée dans toutes les entreprises au nom de la modernité, de l’harmonisation, de la sécurité juridique.
S’interrogeant sur le capital humain qu’il est juge indispensable de préserver et de maintenir dans les entreprises, le président de l’UIMM opte pour l’intégration d’apprentis et l’accueil de stagiaires en reconversion en matière de formation. Observant que les solutions de recrutement à court terme n’existent pas. Parce que les chiffres du chômage demeurent encore trop élevés en France. Et surtout parce que cette population de demandeurs d’emploi ne possède pas les qualifications professionnelles requises pour pouvoir intégrer les structures industrielles qui en ont pourtant un besoin immédiat.
Le maintien du Pôle Formation 58/89 au plus haut niveau reste intact…
Tout comme leurs confrères qui sont implantés dans le périmètre de grandes métropoles, les industriels de l’Yonne méritent de pouvoir disposer des mêmes ressources et équipements de proximité, en matière d’outils au service de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Un point très important que relève ensuite l’industriel de l’Yonne dans son entretien.
Or, dans notre territoire, le Pôle Formation 58/89 souffre des conséquences imputables à cette loi dite « pour la liberté de choisir son avenir professionnel ».
Loin de constituer un réel progrès, Jean-Dominique DAGREGORIO dénonce ce texte qui « commence par réduire les ressources dévolues à l’apprentissage et diminue de manière importante la capacité des entreprises à former leurs salariés ».
Et d’illustrer ses dires en citant l’exemple des entreprises accueillant plus de cinquante collaborateurs qui ne bénéficient plus désormais de la moindre prise en charge financière ; alors qu’elles continuent à devoir verser ce qui devient purement et simplement une taxe sur la formation !
Le porte-étendard de l’UIMM ne manquera pas de tacler sans ambages le financement des contrats d’apprentissage. A l’exemple de celui qui concerne la formation des ingénieurs qui, en passant de 12 000 à 8 500 euros par an et par apprenant, réduit de 30 % la capacité financière disponible pour former cette matière grise indispensable aux entreprises du futur.
Comment peut-on alors parler de progrès au vu de telles aberrations, s’insurge-t-il ? La réponse pour que les choses se modifient radicalement déboule sous le sceau de l’évidence : il est grand temps de favoriser la mise en place des conditions optimales au développement économique, gage de richesse et d’emplois, en France comme dans le département pour le bienfait de sa population.
Et la tête de file de l’UIMM de citer la convention « Territoire d’Industrie », auxiliaire indispensable pour espérer être éligible aux subsides financiers qui l’accompagne (l’Yonne n’a manifestement toujours pas paraphé ce concept applaudi pourtant des deux mains dans moult régions de l’Hexagone) et en s’adressant en filigrane aux acteurs du monde politique, pour qu’ils fassent enfin table rase de leurs « petites divergences à deux sous », pour que tous s’entendent sur ce qui constitue l’essentiel pour les industriels : un développement économique tous azimuts !
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