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Transformer l’essai pour que Crescent MARAULT remporte la victoire ? Un meeting à l’américaine pour convaincre…
mars 11, 2020Fidèle à ses méthodes usuelles, c’est-à-dire casser les codes de l’orthodoxie routinière en matière de communication, le candidat de la droite et du centre à la mairie d’Auxerre a réuni ses aficionados lors d’un ultime tour de piste d’envergure, salle Vaulabelle, jeudi soir. Devant quelques quatre cents supporters, acquis à sa cause, l’entrepreneur-candidat s’est glissé dans les habits d’un « Monsieur Loyal », qui a assuré l’animation et la scénographie participatives de ce show ayant pour objectif de rassembler. Un meeting choral où plusieurs de ses équipiers purent également s’exprimer…
AUXERRE : Il ne manquait que les light-shows et la présence des « pom-pom girls » pour que la fête soit complète dans cet univers un tantinet vétuste qu’est la salle municipale.
Au centre de celle-ci, départageant deux allées de chaises très vite garnies de leurs occupants, un vaste tapis couleur bleu sombre. Avant même que les choses ne débutent, on subodorait déjà que ce meeting, seul et unique rendez-vous de cette importance avant le premier tour des municipales, engendrerait son lot de surprises. A défaut, toutefois, d’être un vrai spectacle politique comme savent si bien l’exécuter les Américains !
Quant au pupitre, positionné en contrebas de l’estrade, il ne fera office que de lieu de prise de parole introductive et conclusive. Bref, sans doute peu habitué à ce type de rendez-vous, plutôt original sur sa forme, le public dut tourner la tête à maintes reprises pour suivre sur le long ruban bleu du revêtement au sol la déambulation des orateurs successifs qui allaient dérouler le programme du challenger au maire sortant.
Pour autant, la soirée ne pouvait s’enclencher sans qu’il n’y ait eu la moindre allusion à celui dont la mémoire vivace raviva tous les esprits. L’ombre du regretté Jean-Pierre BOSQUET, source d’inspiration et de réflexion du candidat en lice, planait très nettement au-dessus de l’assistance. Un hommage légitime lui fut rendu. Le temps que passe un ange. Celui de la vie éternelle ?
Ne pas être le maire d’une ville musée !
Puis, les choses s’accélèrent. Après la phase d’introduction réservée à Elisabeth GERARD-BILLEBAULT, le quadragénaire fédérateur des forces de la droite républicaine et modérée développa dans une longue intervention, ponctuée de salves d’encouragement, ses propos.
Il ne fallut pas attendre très longtemps pour que ne tombe une première banderille de l’orateur destinée à l’adversaire clairement identifié à battre.
« L’équipe sortante a beau essayer de faire l’autruche, nous sommes parmi les plus mauvais élèves des villes moyennes ! Sur 203 villes étudiées par le Commissariat général à l’égalité des territoires, Auxerre est classée parmi les villes les plus vulnérables… ».
Dès lors, les arguments fusèrent, les bons mots faisant réagir le public s’intensifièrent : « Je veux être le maire d’une ville qui ne sera pas un musée ! ».
Petit à petit, Crescent MARAULT se décontracta à la tribune, gagnant en facilité avant d’aborder deux sujets majeurs et structurants de son programme : la déviation Sud et la liaison ferroviaire, un dossier qui ressemble à s’y méprendre à une véritable arlésienne dans le landerneau. Puisqu’il n’est toujours pas résolu.
Au sujet de la déviation Sud : Crescent MARAULT s’interroge. « Comment peut-on dire sérieusement qu’on veut faire cette déviation et dans le même temps ne pas l’anticiper dans un document budgétaire alors que son coût est de l’ordre de 120 millions d’euros ? ».
Pratiquer une politique différente de celle des autres candidats…
Deuxième item intéressant : la liaison ferroviaire avec l’accès au plus grand pôle économique européen (l’Ile-de-France) dont il fait l’une de ses priorités.
« Ne nous mentons pas, Auxerre a déjà raté plusieurs trains dont celui de l’électrification de la ligne TER ! Le projet était programmé mais il a été abandonné par le maire sortant. Mais, faisons plutôt le pari d’attirer de nouveaux talents et les potentiels venus des métropoles par chez nous… ».
Sa rencontre, récente, avec la présidente de la Région francilienne, Valérie PECRESSE, dont il fera écho, s’inscrit dans ce cheval de bataille participatif.
Evoquant ensuite le taux de vacance commerciale qui atteint localement 19 % (soit six points de plus que d’autres villes de même taille), le candidat à l’estampille des Républicains, de l’UDI et du MoDem, s’engage à réamorcer la pompe pour sauver le centre-ville dès qu’il détiendra les pleins pouvoirs.
« Encourageons les propriétaires à rénover leurs façades avec des mesures incitatives, clama-t-il, déployons une stratégie commerciale faisant du cœur de ville une locomotive, pour tous les quartiers et même de l’ensemble du bassin ! ».
Critiquant le projet de construction d’un nouvelle zone de stationnement en hyper-centre, le porte-voix de la liste « Auxerre au Cœur » s’est attelé à donner sa vision personnelle qu’il se fait de la multi-modalité.
« Les quartiers de la gare Saint-Gervais et du port méritent d’être amplifiés, et surtout transformés. Il y a aujourd’hui près de deux kilomètres de distance entre la gare ferroviaire et la prétendue gare multimodale des Migraines qui soit dit en passant a coûté trois millions d’euros ! ».
Le logement social apparut ensuite dans le viseur du candidat. « Arrêtons d’en construire, souligna Crescent MARAULT, Auxerre compte aujourd’hui 35 % de logements sociaux alors que l’obligation légale s’élève à 25 % ! Ayons plutôt le courage de rééquilibrer le marché du logement auxerrois ! ».
S’arguant de vouloir pratiquer une politique singulièrement différente de ses opposants, le candidat de la droite et du centre énuméra quatre premières actions qu’il pourrait réaliser à court terme en cas de succès au soir du 22 mars.
Dans ce panorama applicatif, citons pêle-mêle la première heure de gratuité pour le stationnement en centre-ville, le renfort des effectifs de la police municipale qui ne compte pour l’heure que cinq personnes, la tenue d’une assemblée citoyenne sur des sujets économiques et sociaux ; enfin, le recrutement d’un manager de centre-ville. Ce dernier devra combiner trois domaines de compétence : le savoir-faire en matière d’urbanisme, la gestion du budget et la communication, pour mieux vendre le cœur de ville.
Pour conclure, Crescent MARAULT brossa un succinct portrait de lui-même. Mettant en exergue ses valeurs de chef d’entreprise « qui ne craint pas les responsabilités ». Et désireux de placer l’écologie en évidence parmi toutes les strates de son programme.
« L’économie circulaire et l’économie verte peuvent apporter ce qui est indispensable à notre ville : des emplois pérennes qui ne seront jamais délocalisés… ».
Considérant son engagement politique comme une mission ponctuelle, l’orateur précisa qu’il s’engageait à ne pas effectuer plus de deux mandats.
L’heure et demie de discussions et d’échanges avec la salle se poursuivit par les interventions thématisées, et plus ou moins minutées (!), de plusieurs de ses co-équipiers (Emmanuelle MIREDIN, Isabelle JOAQUINA, Carole CRESSON, Céline BAHR, Nordine BOUCHROU et Pascal HENRIAT…).
Avant que ne se lève le voile sur ces nouveaux visages de la droite et du centre auxerrois qui composent la liste, réunie au pied de l’estrade. Et les conclusions sous forme de synthèse du député de la première circonscription, Guillaume LARRIVE, qui s’est dit « très enthousiaste devant pareilles retrouvailles… ».
L’heure de l’ultime round de ce combat des chefs a donc sonné. Entre doutes et certitudes, on y verra un peu plus clair au terme de la journée dominicale qui pointe à l’horizon…
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Le Salon Auto Moto Rétro passe à la trappe : la déception des amateurs de belles cylindrées…
mars 11, 2020Prévu initialement pour cette fin de semaine, le fameux rendez-vous des amateurs de veilles cylindrées et de véhicules d’exception ne peuvent qu’éprouver une profonde désillusion à l’annonce de l'annulation sine die de la manifestation. Eux qui attendaient avec impatience cet évènement annuel qui, pour l’heure n’a pas encore trouvé de date de remplacement dans le calendrier déjà chargé de Dijon CONGREXPO…
DIJON : Tout était paré pour que la fête soit belle dans les travées du palais des congrès de la capitale de Bourgogne. C’est loupé ! Ce maudit coronavirus aura eu raison, à l’instar d’une noria d’évènementiels qui disparaissent au fil de l’eau des agendas dans l’Hexagone, de ce rendez-vous réservé aux puristes et spécialistes de belles mécaniques.
Le directeur du développement et de la communication de Dijon CONGREXPO, François CONTET, a dû se soumettre aux appréciations des organisateurs de ce salon qui n’ont pas voulu prendre le moindre risque en matière de sécurité. Mais aussi de fréquentation à la baisse (ce qui était logique par effet gigogne) en termes de recettes.
L’édition 2020 de ce traditionnel Auto Moto Rétro ne verra donc pas le jour en ce printemps qui n’a rien de joyeux. C’est acté.
Reste à savoir à quelle période ce rendez-vous où se pressent des centaines d’aficionados de l’automobile de l’ancien temps et de motos aux lignes extraordinaires sera reprogrammé.
Interrogé, François CONTET marche sur des œufs car il ne peut confirmer à l’instant « t » une date cohérente. D’une part, la programmation du second semestre 2020 commence à être chargée. D’autre part, la multitude d’évènements reportés engorge les possibilités restantes au planning.
Dans l’expectative, le responsable du palais des congrès de Côte d’Or demeure prudent et attend de voir, selon la formule consacrée…
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Cheval de bataille de ROTHE : la marque EKESTRE se prend à rêver à de nouveaux marchés au galop…
mars 10, 2020Acteur séculaire dans le domaine du portail et de la fermeture, l’entreprise ROTHE possède plus d’une idée géniale dans sa besace. Dirigée en binôme par le couple Marie et Pascal ROTHE, la structure a ajouté en guise de violon d’Ingres une marque créatrice de nouveaux produits en matériel d’équitation en 2016. « EKESTRE » est son nom subtil de baptême. Un concept singulièrement empli de pertinence et d’innovation qui est né de diverses réflexions occasionnées par les problématiques soulevées par les utilisateurs en matériel équestre lors de concours…
CHENY : C’est l’art et la maîtrise de la diversification poussée à son paroxysme ! Le spécialiste du portail et des produits de fermeture en aluminium et PVC, ROTHE, s’est pris de passion pour la cause équestre depuis 2016. Date à laquelle la PME a investi le milieu parfois hermétique des écuries et des carrières !
Signataires de la griffe « French Fab », un label de fiabilité de la conception de produits manufacturés 100 % dans l’Hexagone (on pourrait même parler de made in Yonne !), les deux dirigeants de la structure, Marie et Pascal ROTHE, qui emploie aujourd’hui une dizaine de collaborateurs, ont décidé de proposer leur savoir-faire, leur service et leur technicité à la cause équine.
C’est simple : ayant de la suite dans les idées, ces créatifs pur jus ont même déposé leurs produits auprès de l’INPI.
Encouragée sur cette voie synonyme de nouvelles parts de marché par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne qui suit avec grand intérêt son essor, la marque « EKESTRE » (il fallait y penser côté sémantique !) décline une kyrielle de produits où l’aluminium, véritable fer de lance de la PME, ne manque pas de briller !
Via des porte-selles, des chandelles et chandeliers, des barres, taquets d’équitation, podiums modulables et oxers que les cavaliers se doivent de franchir avec aisance et agilité sans faire tomber le moindre plot par terre lors des concours de saut.
Une structure d’équi designer sur un segment porteur…
Le particularisme de cette gamme s’apprécie à la fois dans son design, la variété de ses coloris mais aussi à son ergonomie. Quant à la résistance, elle a été éprouvée dans le temps. Ces fabrications, réalisées uniquement en aluminium, bénéficient de couches de peinture époxy.
Aujourd’hui, le pari initié il y a quatre ans semble conforter le couple dans ses choix stratégiques. Le Comité départemental d’équitation de l’Yonne fait confiance à la jeune marque pour habiller de ses obstacles ses parcours pour cavaliers émérites. Permettant ainsi l’introduction de plus en plus nette de l’aluminium au lieu du bois lors des épreuves officielles.
Se définissant comme une marque d’équi designer, « EKESTRE » offre à sa structure mère une griffe décalée mais opportune pour la nourrir intelligemment…
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La distribution exclusive du « Porc plein air du Morvan » renforce les liens entre SCHIEVER et DUSSERT…
mars 10, 2020La signature d’un contrat d’exclusivité entre ces établissements équivaut à la pose d’un jalon original et inédit dans la relation commune qui anime depuis cinq décennies ces deux entités. Désormais, et sur une période s’étalant de mars à décembre, le groupe international aux 7 100 collaborateurs et aux quinze enseignes a l’opportunité de commercialiser un produit d’exception : un jambon sec « Porc plein air », obtenu à partir d’animaux élevés durant six mois sur le terroir du Morvan, puis affiné pendant douze mois…
AVALLON: C’est le 18 mars prochain que sera officiellement lancé en magasin le jambon sec à l’appellation déjà si appétissante sur le papier : « porc élevé plein air du Morvan ».
En présence des dignitaires de la Confrérie du Jambon du Morvan, des dirigeants de la société Fernand DUSSERT, esthète dans la fabrication de charcuteries sèches et de ceux du groupe SCHIEVER, le distributeur qui rayonne bien au-delà de ses frontières régionales, Vincent PICQ évoquera la genèse de ce rapprochement inédit.
Depuis le 31 janvier dernier, les deux structures ont apposé leurs paraphes au bas d’un document qui les unit durablement. Les premiers jambons dont l’affinage a débuté en janvier 2019 seront en effet disponibles sous la marque « bi1 » dès le 18 mars. Les consommateurs les trouveront ainsi parmi le rayonnage charcuterie traditionnelle des cinquante-neuf magasins « Maximarché », « Atac », « Auchan » et « bi1 » de Bourgogne Franche-Comté. Un choix stratégique qui s’avère particulièrement judicieux pour le patron du groupe SCHIEVER, Vincent PICQ.
« Ce nouveau chapitre que nous développons avec les établissements DUSSERT (le partenariat originel remonte à plus de cinquante ans), souligne ce que nous avons toujours défendu. A savoir, les filières courtes, la valorisation des productions locales et le bien-être animal… ».
Sur une longueur d’ondes similaire, l’artisan entrepreneur Arnaud SABATIER y voit « la concrétisation d’un beau projet local, d’une démarche engagée depuis plusieurs années qui aboutit grâce à la réelle implication de toute la filière… ».
Le particularisme d’un jambon sec pas ordinaire…
Récompensés en 2019 par le Prix d’excellence du Concours général agricole, organisé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation, les établissements DUSSERT élaborent le véritable jambon sec du Morvan, selon des méthodes ancestrales depuis 1906.
C’est à Arleuf (Nièvre) que la TPE d’une dizaine de personnes, dirigée par Arnaud SABATIER, issu d’une longue lignée de charcutiers originaire de Dijon, réalise ses prouesses gustatives sur ce produit phare de ce terroir.
Membres de l’association « Jambon du Morvan », à l’instar du groupe SCHIEVER, les établissements DUSSERT ont sollicité l’ensemble des acteurs de la filière porcine pour créer ce jambon.
L’initiative des deux partenaires a été soutenue également par la Chambre d’agriculture de l’Yonne et le Parc du Morvan.
L’étape suivante eut lieu l’année dernière avec le regroupement de sept éleveurs de bovins de ce territoire à cheval sur plusieurs départements qui acceptèrent de diversifier leur activité afin de participer à la conception de ce jambon si emblématique.
Ils ont contribué ainsi à élever des porcelets jusqu’à l’âge de six mois en leur dédiant une partie de prés inutilisés. Ils ont respecté le cahier des charges très strict faisant mention d’obtenir des cochons robustes et résistants de six mois minimum, élevés en plein air dans des espaces de 120 mètres carrés par animal.
Chaque semaine, ce sont entre quinze et vingt jambons qui sont mis au sel à partir de ces porcs. Parallèlement, l’association « Jambon du Morvan » a initié une opération de référencement IGP, indication géographique protégé.
Derrière ce concept qui verra son aboutissement le 18 mars, c’est aussi le développement économique de tout un secteur géographique, le Morvan, qui est dans la balance. Un projet qui a su prendre en compte les attentes qualitatives du consommateur…
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Le monde découvre les effets pervers des M.F.T. : les maladies financièrement transmissibles !
mars 09, 2020Les investisseurs boursiers doivent anticiper l’évolution des cours des sociétés cotées ou des indices. Leurs prévisions sont alimentées par les rapports et les pronostics des économistes ! La grande nouveauté, c’est que pour la première fois, dans une histoire financière vieille de 5 500 ans, les rapports de santé impactent directement la finance et les bourses du monde ! Nous découvrons les liens économiques entre la Chine, les Etats-Unis et la France…
TRIBUNE : L’ensemble de ces relations commerciales nous fragilise encore plus dans ce contexte : la globalité devient une faille ! La chute des cours du pétrole est combinée à une baisse significative de la croissance mondiale (prévision très réaliste).
De nombreuses entreprises sont déjà en décroissance. Certains spécialistes vont même jusqu’à imaginer une récession planétaire ! Un troisième élément doit être pris en compte : l’insécurité des investisseurs vis-à-vis de l’avenir. Les risques inflationnistes, la chute du dollar, et surtout le spectre de la pandémie : c’est un cocktail de choc qui fait paniquer les investisseurs. Pétrole-bourses-méfiance : une trilogie qui nous entraine irréversiblement vers le Krach !
La méfiance des investisseurs vis-à-vis du futur met en lumière la dimension psychologique du boursicoteur, même professionnel, et le contraint à faire des actions contagieuses et irrationnelles ! La Chine devient ainsi le point nodal de notre réflexion.
Qu’avons-nous appris (ou réappris) du coronavirus ? Les économies françaises, européennes, américaines sont dépendantes de la Chine. La production automobile, notamment française, est affectée par l’arrêt de sites industriels chinois. Certaines matières premières venant de Chine sont bloquées à cause du confinement…
Notre dépendance vis-à-vis de certains produits est quasi-totale : 95 % des batteries électroniques proviennent de Chine et plus de 80 % des composants de médicaments…
Alors ? Les plus naïfs proposent de changer de fournisseurs ! Ah oui !? Pour obtenir un agrément pour fabriquer des médicaments, il faut compter au moins quatre ans…
Nous consommons moins d’énergie et surtout moins de pétrole : chute vertigineuse des cours du brut (plus de 30%). Cette chute aggrave la situation boursière : les sociétés qui gravitent autour de ce secteur (pétrochimie…) sont impactées. De véritables réactions en chaîne surviennent ce qui dramatise encore plus l’avenir de nos économies et de la finance.
Il est grand temps d'acheter les valeurs perdantes...
Les états s’appauvrissent : il y a moins de ressources fiscales, plus de chômages, plus de d’aides de l’état et moins de cotisations sociales…Bref : l’endettement progresse fortement… Cerise sur le gâteau : il y a également moins de ressource TVA et moins de richesse dégagée (PNB).
L’anticipation des boursiers face à une situation mondiale qui contient les germes de la récession conduit les traders à conseiller la vente de titres. Or, les investisseurs sont en manque de liquidité : ils sont d’ailleurs de plus en plus nombreux ! Ils doivent vendre à n’importe quel prix pour rembourser leurs dettes…
Par contre, avec un peu de cynisme, on peut conseiller à celles et ceux qui ont du liquide disponible, d’acheter les actions qui ont le plus chuter. Par exemple, Sélectour et Havas Voyages ont perdu plus de 45 % !
On ne peut encore chiffrer l’impact économique, social et financier de la chute de l’activité des grandes entreprises cotées, sur les PME sous-traitantes ainsi que sur les sous-traitants des sous-traitants…
Cette crise mondiale n’est pas sans rappeler celle de 1929 ! Ne nous y trompons pas.
Aujourd’hui, la globalisation mondiale de l’économie et de la finance, les masses financières en cause et la vitesse de circulation des ordres de bourse, réalisées à la nanoseconde font de 1929 une légère brise vis-à-vis du cyclone qui nous attend.
Seule une régression rapide du coronavirus pourra atténuer les effets secondaires de la crise. Un bon moral et un regard positif vers l’avenir constitueront les meilleurs préservatifs pour cette nouvelle « M.F.T. » : la maladie financièrement transmissible qui a plongé le monde dans la « coronacrise » !
Pour sourire un peu : imaginons un dialogue entre deux traders allongés sur la plage: « Pierre ? » - « Oui Louis » - « La mer monte » - « Achète ! »…
Jean-Paul ALLOU
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