Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Les effets de l’écosystème devraient ruisseler sur l’Auxerrois : Crescent MARAULT plein gaz sur l’hydrogène
octobre 13, 2021L’innovation sur l’Auxerrois, c’est possible ! Tel un mathématicien soucieux d’en démontrer la preuve devant un parterre d’élèves studieux, le maire-président s’est longuement exprimé lors de l’évènement inaugural de la station hydrogène. Pédagogue, utilisant à bon escient l’humour et faisant part de son émotion quant à la solennité de l’instant, du concept et de ses enjeux, Crescent MARAULT ne jure plus que par une seule expression : écosystème !
AUXERRE : Avec ou sans micro, instrument dont il n’aime guère faire usage lors de ses prises de parole, le résultat est identique ! L’édile d’Auxerre et président de l’Agglomération de l’Auxerrois s’est donc exprimé haut et clair face à une copieuse assistance de VIP et autres personnalités en ce jour inaugural de la station hydrogène. Ce fameux complexe technologique qui représente l’un des maillons essentiels du nouvel écosystème en phase de développement in situ.
Certains diront qu’il est avare en communication. Lui, affichant toujours un large sourire, rétorquera qu’il ne parle seulement et seulement s’il a des choses à dire ! Et là, visiblement, la verve de l’élu était intarissable sur le sujet du jour. Avec en toile de fond, un unique mot à retenir : écosystème !
En voilà devenu un ardent défenseur. Presqu’un ambassadeur vertueux qui n’hésitera pas à rencontrer certains de ses collègues maires pour leur proposer ses services en matière d’accompagnement. Un message non codé à l’attention du socialiste François REBSAMEN, le premier des élus de la capitale régionale !
Surtout que désormais, en accueillant près de la pépinière d’entreprises de la CCI ce complexe futuriste et unique dans l’Hexagone, Auxerre brille de mille feux grâce à cette énergie renouvelable ! Et l’énorme potentiel qui en découle avec justement cet écosystème aux ramifications hybrides.
De la transition énergétique à la transition industrielle il n’y a qu’un pas !
Pédagogue, persuasif, ne négligeant pas l’humour en faisant souvent référence à l’intervention élyséenne la veille où Emmanuel MACRON dévoila le plan énergétique France 2030 qui fait la part belle précisément à l’hydrogène verte (« On a calé notre évènement sur l’agenda présidentiel ! »), Crescent MARAULT avoua même la part d’émotion qui l’habitait en l’instant présent, empreint quelques minutes auparavant de solennité lors de la découpe du ruban tricolore.
Puis, endossant de nouveau la vêture d’un docte professeur, le maire précisa : « S’il le faut, je peux tout vous expliquer sur le mode opératoire de cet écosystème qui prend naissance aujourd’hui… ». Précisant l’instant d’après qu’il avait été lui aussi très bien briefé par l’un des spécialistes de la question.
Plus sérieusement, Crescent MARAULT qui remercia tous les acteurs institutionnels et partenaires économiques engagés dans ce projet d’avenir, l’un de ceux qui intègre le Projet de Territoire 2031 (« Nous faisons mieux que le Président de la République s’amusa-t-il en gagnant d’une année de plus sur notre vision !), se doit désormais de tenir qu’un seul cap vis-à-vis de ce concept révolutionnaire à bien des égards : convaincre !
« Il faut y croire, martela-t-il à maintes reprises, ça va marcher ! Nous ne devons plus être fatalistes dès que l’on parle de l’Auxerrois et de ses capacités de réussite à l’avenir... ».
Pourtant, de son propre aveu, le pari est osé. Parce qu’il est expérimental. Parce qu’il est surtout très novateur.
« C’est un pari sur l’avenir que nous avons choisi de porter là, poursuivra l’élu de l’Yonne, un pari qui risque de s’avérer payant très rapidement… ».
Même s’il y a nécessairement un surcoût à l’allumage des feux ! Mais, selon le maire-président, l’effet de massification devrait faire le reste. Les retours sur investissements devraient très vite porter leurs fruits.
« Pour n’importe quelle collectivité, la mobilité représente un coût. Souvent élevé, ajoute l’orateur durant son intervention, mais, dans ce cadre-là, nous allons générer des recettes ; parce que nous n’avons pas tout misé sur la mobilité verte mais sur un écosystème… ».
Nous y revoilà ! Le fameux écosystème n’est jamais très éloigné de son raisonnement. Grâce à lui devrait ruisseler (selon l’expression chère au locataire de l’Elysée – décidément !), de sérieuses retombées économiques qui seront bénéfiques sur l’Auxerrois, cela va de soi, mais également sur la totalité du territoire de Bourgogne Franche-Comté. Que l’on habite Chalon-sur-Saône, Nevers, Besançon ou Belfort, là où l’hydrogène et ses évolutions n’ont pas dit leurs derniers mots !
« Nous sommes en avance sur tant d’autres territoires, rappela Crescent MARAULT, il ne s’agit plus de vivre la transition énergétique mais de nous plonger vers la transition industrielle ! ».
Des innovations ? Ce n’est que le début !
Remerciant au passage l’ensemble des élus car, devait-il le remémorer, « ce projet est avant tout une œuvre collective », le président de l’Auxerrois évoqua l’intérêt général et l’osmose qui auront régné avec la Région, pourtant d’une orientation politique bien différente.
Un petit clin d’œil fut adressé aux agents de l’agglomération, mobilisés depuis de longues années sur la finalité de ce dossier. Des agents ayant parfois à subir le côté disruptif dans la manière de travailler !
Quant à la suite, Crescent MARAULT s’y attardera. « Vous savez, l’Auxerrois est une terre d’innovation et d’expérimentation, et ce n’est que le début ! ».
Ainsi, dans l’absolu, l’accompagnement de cette transition se fera via un incubateur, installé au Pôle environnemental. Le concept aidera les start-up et initiera de la recherche et développement autour des questions énergétiques. Après coup, cet incubateur se muera telle une chrysalide en un technopôle permettant l’accueil de formations supérieures afin de répondre aux ressources humaines nécessaires dans le cadre du déploiement du projet.
« Je souhaite que nous soyons proactifs. Il nous faut donc réfléchir désormais sur les formations à mettre en place pour avoir des compétences et avoir un coup d’avance… ».
Enfin, pour clore ce long exposé didactique, le maire évoqua un autre usage de cette énergie avec l’éclosion de l’hydrogène stationnaire. Destiné à alimenter des bâtiments.
« On est dorénavant en capacité à conceptualiser des bâtiments à énergie positive. Ce qui était autrefois très complexe à réaliser sera simplifié avec plus de souplesse avec l’hydrogène stationnaire. Cela va répondre aux cahiers des charges des collectivités qui ont pour obligation de mener des politiques publiques sur l’efficacité énergétique… ».
Rendant ainsi autonomes en énergie les édifices auxerrois ! Et, sans omettre le potentiel d’emplois allant de pair…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Innocent YAPI au service de l’expression orale dans le cadre d’un festival : le « conte » est bon !
octobre 13, 2021Pour sa 23ème année, le festival « Contes Givrés » propose sur quarante communes de Bourgogne près d’une cinquantaine de spectacles généralement gratuits. Ces « contes » sont tantôt traditionnels, parfois venus de très loin, tantôt de création récente, laissant la part belle à l’imaginaire et la parole à un(e) artiste quelquefois accompagné d’un musicien.
JOIGNY : Aussi le programme est-il extrêmement varié, depuis l’épopée mandingue de Soundiata, l’enfant-buffle, qui remonte au XIIIème siècle, jusqu’aux fantastiques « hommes-carton » de Marien TILLET, et à la question posée par les Volubiles : être deux dans un couple, oui mais lequel ?
Au collège Marie-Noël de Joigny, le passage du festival s’est traduit par la résidence du conteur Innocent YAPI, venu animer un atelier de prise de parole en public auprès d’une classe de troisième.
Durant une semaine, les élèves ont pu bénéficier de trois heures par jour de travail sur la voix, la tenue sur scène, l’improvisation, dans une ambiance empreinte de respect et de bonne humeur.
Leur jeune professeur de français, Valentine UGO le reconnaît : ce travail a établi entre les élèves un excellent esprit de groupe. Il n’y a jamais eu de moqueries et la classe en est sortie soudée, prête à vivre une année scolaire enrichissante.
Il s’agissait en outre d’une section football qui ne connaissait les contes qu’à travers le programme de 6ème où l’on met souvent l’accent sur des récits pourvus d’une morale ou d’une leçon.
Le répertoire d’Innocent YAPI, originaire de Côte d’Ivoire, leur a permis de découvrir la tradition orale de l’Afrique de l’ouest où le lièvre Botton joue le rôle du personnage rusé, équivalent au renard de nos fables.
L’enseignante a complété cette découverte par l’étude d’un livre de Laurent GAUDE, « La mort du roi Tsongor », prix Goncourt des lycéens en 2002 et par la préparation d’une exposition en partenariat avec l’association « Joigny Baobab ». Cette action proposée par la Bibliothèque départementale de prêt a été entièrement financée par le Département de l’Yonne.
Claire CIUPA
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Commissaires aux comptes et experts-comptables se retrouvent en AG : l’indéfectible courroie de l’économie
octobre 11, 2021Il n’y aura pas eu de discours officiel. Ni de longues tirades déclamées au pupitre de cette assemblée générale, placée sous le sceau de la convivialité. Non, juste quelques mots d’accueil distillés par le président départemental de l’ordre Marc DEMONTEIX. A destination des anciens présidents de la chambre professionnelle. En direction des partenaires qui témoignaient par leur présence du poids économique et sociétal que représente la filière…
JOIGNY : Le formalisme était quasiment proscrit de cette soirée de retrouvailles des plus cordiales attendues depuis des lustres par les membres de la chambre professionnelle des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne.
Renouant ainsi avec une tradition presque séculaire (l’organisation de l’assemblée générale annuelle à La Côte Saint-Jacques), l’ordre départemental aura pris plaisir à réunir ses adhérents. Après cette longue période de disette relationnelle imputable à la COVID-19.
Si le volet statutaire fut largement réduit, si la présence de conférencier (une coutume régulière) fut écartée compte tenu des obligations sanitaires strictes à respecter, la chaleur humaine, quant à elle, fut bel et bien présente parmi l’assistance lors de ce rendez-vous.
Devant l’incertitude à maintenir ou pas la manifestation, la sagesse de la simplicité fit foi et personne ne le regretta au terme de cette soirée des plus sympathiques.
Des mots d’accueil chaleureux à l’endroit des invités…
On ne s’appesantit point sur les aspects trop usuels de la filière, la partie festive prenant le dessus. D’ailleurs, comme devait l’observer Marc DEMONTEIX avec un zeste d’humour, « c’est ce qui recueille en général le plus d’engouement ! ».
Seule réelle entorse protocolaire dans le déroulé de cette animation, sous le signe de la détente et de la relation publique, le président départemental convertit son temps de parole en mots d’accueil chaleureux à l’endroit de ses invités.
D’une part, les partenaires du quotidien que sont les notaires et les avocats. On remarquait ainsi la présence de Me BELLIAU, la présidente de la Chambre départementale du Notariat, Me LYAND, bâtonnière d’Auxerre et Me LICHERE-LEMONNIER, bâtonnière de Sens.
« Et d’autre part, je suis également très heureux de la présence de nos anciens Présidents de Chambre retraités : Serge MORIZE, Raymond HARDY, Jean-Michel MARTIN, Bernard THIESSON, Jean-Luc PAUPERT et Jean-Pierre PINEAU.
Tous ces anciens présidents ont impulsé une dynamique de fonctionnement de la Chambre il y a quelques années dont nous bénéficions encore très concrètement aujourd’hui, et qui fait de notre institution l’une des plus dynamiques de Bourgogne Franche-Comté ».
Des témoins privilégiés des préoccupations entrepreneuriales…
Du côté des invités d’honneur, étaient présents Jean-François LEMAITRE, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Dominique GONTART, directrice départementale des finances publiques (DDFIP 89) ou encore Xavier DUALE, directeur départemental de la Banque de France.
Face à eux, Marc DEMONTEIX évoqua le rôle joué par l’ordre des experts-comptables et des commissaires aux comptes aux côtés de leurs clients.
« Dans cette période de crise, ou plutôt maintenant - espérons-le - de sortie de crise, ajouta-t-il, grâce à la connaissance que nous avons du terrain, nous avons pu de manière très réactive témoigner et remonter les préoccupations et difficultés du tissu économique local… ».
La clôture de cette courte intervention insista sur la tenue du prochain Congrès régional de l’ordre qui sera accueilli à Besançon le 04 novembre. Président de cet évènementiel qui verra converger l’ensemble des professionnels répartis en Bourgogne Franche-Comté dans le Doubs, Eric CORRET fut remercié de sa présence par la force invitante de la soirée.
Une chose a également été confirmée : la chambre de l’Yonne sera présente sur ce rendez-vous d’importance, en tenant un stand. Comprenant quelques nectars du cru en guise de bienvenue ?
Une manière sympathique de clore l’intervention et de pouvoir ensuite échanger librement entre convives…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Emmanuele BONNEAU (MEDEF 89) jette de l’huile sur le feu : « Faisons tomber les murs pour favoriser les SPV en entreprise ! »
octobre 08, 2021Ferait-elle une excellente recrue pour rejoindre les effectifs des Sapeurs-Pompiers Volontaires (SPV) la présidente du MEDEF de l’Yonne ? Lors de l’opération visant à sensibiliser le plus grand nombre d’entrepreneurs aux vertus du plan volontariat développé par le syndicat patronal et le SDIS, Emmanuele BONNEAU s’est montrée plutôt véloce dans le maniement de l’extincteur. Une preuve d’exemplarité à suivre pour les adhérents ?
AUXERRE : Le SDIS est en recherche constante de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) afin de renforcer son potentiel d’intervention sur le territoire de l’Yonne. Une démarche qui n’est pas aussi aisée qu’il n’y paraît aux premiers abords et qu’il aura fallu structurer de manière précise et stratégique pour arriver à ses fins.
En effet, le Service départemental d’incendie et de secours s’est appuyé sur un outil spécifique, un plan de volontariat à quatre ans imaginé en haut lieu. C’est-à-dire l’Etat !
Si le commun des mortels représente potentiellement une cible à privilégier dans le cadre de ces recrutements (dès qu’il y a de l’envie et de l’appétence réciproques il va de soi), les fins stratèges de ce corps d’intervention ont très vite ajouté une autre piste de réflexion à leur quête : le monde de l’entreprise.
Un vivier naturel dans lequel puiser mais qui n’est pas sans inquiéter, fort légitimement, les responsables des sociétés eux-mêmes. Avec en toile de fond l’aspect crucial de la disponibilité, liée aux astreintes et aux autres sollicitations sur le terrain à toute heure de la journée dont peuvent faire l’objet les soldats du feu néophytes.
Un accord qui facilite la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires…
A date, ce sont pourtant 165 personnes qui constituent le contingent de ces SPV opérationnels sur le territoire icaunais. Dont 23 % de femmes. Mais surtout, 159 d’entre eux sont bénéficiaires de cette fameuse convention élaborée entre employeurs et le SDIS 89.
Une convention, à titre d’exemple, que le délégué général du MEDEF/UIMM de l’Yonne Claude VAUCOULOUX s’est empressé de parcourir en long et en large pour découvrir toutes les subtilités de ce partenariat avant de la soumettre à signature à l’ancien président du MEDEF départemental : Etienne CANO. Cela se déroulait le 03 octobre 2019. L’autre signataire de cet accord n’était autre que le président du SDIS 89, l’élu départemental Christophe BONNEFOND.
Que prévoyait ce texte validant le rapprochement original de la première organisation patronale de France et la direction départementale des services d’incendie et de secours ?
C’est l’actuelle responsable du MEDEF, Emmanuele BONNEAU qui en fournit les explicatifs : « Le but de cet accord était de faciliter la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires pendant leur temps de service au sein de leur entreprise. Ainsi, par ce geste fort, le MEDEF montrait alors combien il accordait de l'importance à ce noble et bel engagement qu'est le volontariat chez les sapeurs-pompiers… ».
Serait-ce tout ou existe-t-il encore autre chose ?
« Il mettait en place les conditions nécessaires au déploiement le plus large de cet accord national au plus près des entreprises, c'est à dire sur le terrain, dans les territoires… ».
L’une des conséquences directes de cette signature, qui n'est pas la plus désagréable en soi, s’est donc résumée à cette soirée ô combien sympathique organisée dans l’enceinte de la caserne auxerroise. A la découverte de plusieurs ateliers démonstratifs.
L’autre conséquence conforte l’accès des salariés des entreprises icaunaises au corps des sapeurs-pompiers volontaires présents sur tout le territoire.
Au terme du premier plan de volontariat qui courait sur la période 2018/2020, 62 % du taux de réalisation de l’objectif initial a été atteint. La simple déclinaison de cette manifestation concoctée par le syndicat patronat et le SDIS est de poursuivre sur cette dynamique.
Les SPV : un acte citoyen qui intègre les principes de la RSE…
« Il existe un sentiment de fierté quand vous comptez parmi vos collaborateurs une femme ou un homme qui, par conviction et altruisme, porte l'uniforme des pompiers pour se mettre au service des autres, argumente Emmanuele BONNEAU, c'est-à-dire de vous, de moi, de nos enfants, de nos aînés, bref, de la population lorsqu'elle est dans le besoin. Ou, pire encore, en danger…. ».
Incitant les entrepreneurs présents à conclure à leur tour ladite convention, la présidente du MEDEF 89 rappela les bienfaits de cet accord, permettant d’appliquer les modalités spécifiques liés à cet engagement.
Sachant de surcroît que grâce à ce document officiel, les SPV peuvent maintenir opérationnelles leurs compétences de sauveteur en facilitant leur accès à des formations et entraînements au cours desquelles ils renforceront leurs capacités pour préserver la sécurité des victimes, tout comme la leur.
Un véritable acte citoyen qui intègre l’un des chantiers essentiels de l’entrepreneuriat à l’heure actuelle : le respect de la RSE. Thème avec lequel le MEDEF et l’UIMM ont fait leurs choux gras, en proposant récemment un colloque passionnant aux multiples tables rondes.
On connaît la formule, « la valeur de l'engagement s'apprécie à l'aune des efforts qu'il suscite en la matière », mais favoriser le volontariat dans l'entreprise est un beau et noble geste. Ce qui est utile pour l'intérêt général est donc utile pour l'entreprise. Dixit la présidente du MEDEF qui y aura donc mis du sien lors de ce rendez-vous capital pour le civisme.
Et pas uniquement en manipulant un extincteur afin d’étouffer un feu se consumant dans un bidon !
« Faisons tomber les murs qui pourraient encore se dresser pour empêcher la signature des conventions avec nos entreprises, lâcha-t-elle en guise de conclusion.
Avant de citer Abraham LINCOLN qui disait que « l'engagement, c'est ce qui transforme une promesse en réalité ».
Alors mesdames, messieurs les entrepreneurs, afin de conforter le succès de ce plan de volontariat employeurs/SDIS 89, vous voyez ce qui vous reste à faire !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Master class spécial huîtres à Vauban : « Fine de claire » et « Pousse de claire » n’ont plus de secrets pour les élèves
octobre 08, 2021Il y avait comme un parfum d’océan ce mercredi matin au lycée des métiers Vauban, où les élèves de BTS 2ème année Management Hôtellerie et Restauration, ont pu bénéficier d’une master class organisée par la filière ostréicole Marennes Oléron. Une formation alternant théorie et pratique, à l’image de cette fin de matinée consacrée au rituel de dégustation des différentes variétés d’huîtres de l’appellation « fine de claire ». Avec à la clé, un atout supplémentaire dans le bagage pédagogique de ces professionnels de demain.
AUXERRE : Observation visuelle et olfactive, aromes, oxygénation, longueur en bouche… Un vocabulaire qui résonne bien aux oreilles de tout amateur éclairé de vin, surtout en terre bourguignonne. L’exercice devient plus original dès lors que l’on évoque les termes de nacre, liqueur, branchies, poisson et calibre !
L’expérience sensorielle autour de la dégustation d’huîtres fait appel à un rituel qui, s’il n’est pas sans rappeler l’exercice œnologique, met en œuvre sept étapes successives, du toucher à la dégustation, en passant par l’écoute, la mise en bouche, la mastication et bien sûr, l’ouverture de la coquille.
Un parcours que les 16 élèves de BTS présents ce jour-là ont appris à découvrir, sous l’égide du directeur du groupement qualité Marennes Oléron, Nicolas BROSSARD et de son président Laurent CHIRON, lui-même ostréiculteur. Une double présence qui n’est pas anodine explique le premier : « on aurait pu passer par une structure de formation ou une agence de communication, mais on a tenu à ce qu’un professionnel soit toujours présent, pour crédibiliser le discours, que ce soit le président ou tout autre membre du conseil d’administration… ».
Une aventure entamée il y a quinze ans, en partenariat avec l’Institut Bocuse à Lyon, qui permet aujourd’hui à un millier d’élèves de grandes écoles culinaires ou de lycées régionaux, de se former chaque année à ce produit complexe et parfois mystérieux qu’est l’huître. D’autant, souligne Serge GOULAIEFF, professeur référent de la classe, que le sujet est tombé l’an dernier à l’examen restauration, où les candidats ont eu une assiette d’huîtres à préparer.
80 % des ventes de l’appellation…
« On va commencer calme pour ceux qui n’aiment pas les huîtres et débuter par les plus petites… ». Couteau et roue des saveurs en main, les participants s’attaquent à la « fine de claire ». Une huître peu charnue, reine des tables de fêtes de fin d’année, qui à elle seule représente 80 % des ventes de l’appellation. L’exercice est diversement apprécié, selon les goûts de chacun, mais tous jouent le jeu courageusement, avec une conscience déjà toute professionnelle. Pas si facile d’évaluer à la fois la teneur en sel, la quantité de chair en bouche, sa fermeté, la complexité de ses arômes partagés entre le minéral, le végétal ou l’animal…
« Prenez de l’air, oxygénez et mâchez bien ! ». Plus facile à dire qu’à faire, surtout lorsque l’on est confronté au produit phare de l’appellation qu’est la « pousse en claire » : un produit d’exception, particulièrement charnu et dont les saveurs explosent en bouche mais réservé à une clientèle d’initiés.
La recette d’huîtres chaudes ponctuant la dégustation de la matinée, spécialement concoctée par le chef de cuisine de l’établissement semble rencontrer plus de succès, sur fond de champignons, crème de Bresse et parmesan ! Au programme de l’après-midi : apprentissage de la technique d’ouverture des coquilles, suivi d’un exercice visuel de reconnaissance des différents types d’huîtres.
« Vous ne serez pas obligés de manger ce que vous avez ouvert… » précise Nicolas BROSSARD… Autour de lui, certains visages semblent retrouver le sourire !
En savoir plus :
Produit d’exception, la « Pousse en Claire » est élevée pendant 4 à 5 mois minimum, à une densité de trois huîtres au mètre carré. Sans nul doute l’huître la plus typée de la gamme Marennes Oléron, produite par seulement quelques professionnels avertis et réservée à une clientèle d’initiés…
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99