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Prendre le pouls du terrain : le binôme Yonne Développement/Yonne Equipement anticipe l’attractivité économique
mars 20, 2023On doit la structure novatrice à Henri de RAINCOURT. Précurseur et visionnaire de l’attractivité économique de notre territoire, l’ancien ministre de la Coopération internationale et président du Conseil départemental de l’époque voulait se doter d’outils performants afin de sensibiliser investisseurs et porteurs de projets pour mieux capitaliser sur l’Yonne. De cette feuille de route est née un double dispositif, complémentaire et toujours fonctionnel trente ans plus tard, Yonne Développement et Yonne Equipement.
AUXERRE : Un avant-gardiste agissant dans l’intérêt de sa zone de prédilection, « HdR », acronyme dont on aimait l’affubler à l’époque ? Certes ! Trois décennies après avoir été porté sur les fonts baptismaux par ses soins, le binôme « Yonne Développement/Yonne Equipement » fonctionne toujours à merveille dans le landerneau icaunais, demeurant ce vecteur très utile à l’essor économique de notre territoire.
Un Henri de RAINCOURT qui fut alors très inspiré en imaginant cette structure associative de loi 1901 (Yonne Développement), mettant à la disposition des décideurs économiques et des chefs d’entreprises, expertises et accompagnements.
Même si l’ancien ministre n’est plus directement impliqué aux manettes de ces dispositifs judicieux – ils sont dirigés aujourd’hui par Mahfoud AOMAR (Yonne Développement) et François BOUCHER (Yonne Equipement) -, ce dernier n’en reste pas moins attentif à leurs évolutions. Il siège toujours au conseil d'administration des deux entités. On ne se désintéresse pas comme cela d’une arme économique performante qui aura su faire ses preuves depuis aussi longtemps dans le paysage de la Bourgogne septentrionale !
Plus de 80 millions d’euros injectés dans l’économie locale depuis 25 ans…
Les voyants de la double structure sont au vert en ce début d’année 2023 qui se lance plutôt bien en termes de perspectives. Les projets de captation de nouveaux projets, nombreux. Depuis son apparition, Yonne Equipement – la SEM (Société anonyme d’Economie Mixte) qui agit sur la partie logistique et foncière des projets entrepreneuriaux – a contribué à la construction de 85 bâtiments, répartis dans une trentaine de communes du département, pouvant accueillir de nouvelles entreprises, assurant la création d’emplois sur secteurs. Soit un chiffre qui se passe de commentaires : 124 000 mètres carrés de surface !
Quant au montant de ces investissements, réalisés en vingt-quatre ans, il s’élève à plus de 80 millions d’euros. Une enveloppe financière applicable aussi bien en matière de bâtiments neufs mais aussi d’édifices en phase de ré-industrialisation.
Possédant la double casquette stratégique de maître d’œuvre et d’assistant à maîtrise d’ouvrage, la SEM peut ainsi jongler à satiété selon les projets présentés, puis validés en conseil d’administration avec les intercommunalités de l’Yonne, avant d’intervenir.
D’indéniables avantages pour les investisseurs/entrepreneurs…
Définies par un cahier des charges finement ciselé par ses auteurs, les missions de la SEM sont simples à la compréhension : le soutien à l’industrie productive sur le territoire, la transformation en les réhabilitant de sites et bâtiments industriels – cela concerne naturellement les friches et les parcs d’activités-, le rapprochement de l’emploi vers les territoires – l’organisme préconise alors le développement du co-working et des tiers-lieux -, et aussi, l’installation de nouveaux professionnels de l’industrie.
Le tout avec subtilité financière astucieuse pour les néo-entrepreneurs tentés par le challenge : n’avoir aucun endettement sur la partie immobilière – c’est-à-dire les charges locatives – et profiter de l’obtention de prêts, de la gestion des sinistres et de la possibilité à terme d’acquisition du bâtiment, grâce à une option d’achat. Bref, du cousu main efficace, à bien des égards !
Aujourd’hui, avec une offre de vente de terrain, compris entre 5 et 60 euros du mètre carré, le tandem « Yonne Développement/Yonne Equipement » possède de la ressource foncière avec de belles opportunités devant intéresser les décideurs économiques sur différentes zones d’activités de notre territoire.
Idéalement répartis, ces secteurs couvrent l’ensemble de notre département, que ce soit dans le Sénonais, le Tonnerrois, à Migennes, sur l’Avallonnais ou à proximité d’Auxerre. Rien que sur la seule année 2022, les équipes de la directrice Clarisse MARTIN ont traité une centaine de dossiers. Preuve indubitable de l’intérêt des entreprises extérieures pour ce département, limitrophe de l’Ile-de-France, au potentiel de croissance évident.
Un fonds de revitalisation utile à la dynamique de l’Yonne : « Mut’Eco »…
Autre particularisme intéressant : « Yonne Développement » gère un fonds de revitalisation départemental, baptisé sobrement « Mut’Eco », avec l’Etat et la Direction départementale de l’Emploi, du Travail, des Solidarités et de la Protection des Populations (DDETSPP).
Il permet l’anticipation et l’accompagnement des mutations économiques du territoire. Le principe en est très simple. Une entreprise clôt ses activités et quitte l’Yonne, elle s’engage à alimenter un fonds spécifique afin de soutenir l’emploi en anticipant sur l’avenir. Ce fonds prend alors la forme d’une subvention destinée à accompagner la création de nouveaux projets. Aujourd’hui, grâce à ce procédé, c’est une trentaine d’entreprises qui sont accompagnées par Yonne Développement pour plus d’une centaine d’emplois créés depuis huit ans !
Un sérieux coup de pouce à l’attractivité icaunaise qui augure de belles perspectives puisque à trois ans, ce sont 113 nouveaux postes qui devraient ainsi s’ajouter aux réalisations existantes. Grâce aux 226 000 euros de dotations, versées au titre de « Mut’Eco ».
A ce jour, Yonne Equipement pilote onze opérations immobilières dans l'Yonne pour 18 millions d'euros d'investissement...
Thierry BRET
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« La vérité, rien que la vérité » : le COMEX de la CC Le Tonnerrois-en-Bourgogne remet les pendules à l’heure…
mars 18, 2023Excédés ? Courroucés ? Fatigués par les mêmes litanies désobligeantes à leur endroit et la désinformation chronique qui vise leurs actions, comme ils le stipulent par voie de communiqué de presse ? Il y a un peu de tout cela dans les arguties faisant office de réponses de la part des élus de la Communauté de communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne à toutes ces attaques. Après la démission avec fracas des deux élus de Tonnerre, le bureau de la CCLTB replace les points sur les « i ». Désireux de rétablir les vérités en toute transparence…
TONNERRE : « Cédric CLECH – édile de Tonnerre - est un bon communicant, mais cela ne fait pas tout. Nous, élus du COMEX de la CCLTB pensons qu’il est utile de faire, de co-construire, d’agir avec et pour les habitants du Tonnerrois… ».
C’est certain, tous les protagonistes de l’histoire ne prendront pas le chemin de traverse les menant sur la route des vacances l’été prochain ! Constatant « avec regret » qu’ils font l’objet d’attaques récurrentes dans les médias et les réseaux sociaux, du fait de certains élus de Tonnerre, les membres du COMEX (Comité exécutif) de l’organe communautaire du Tonnerrois, lassés par ces manœuvres « déstabilisatrices et intempestives », ont donc décidé de réagir. En le faisant savoir…justement par voie de presse ! Une nouveauté, en fait, dans leur mode opératoire.
« Notre position a toujours été de ne pas répondre à ces provocations, expliquent les responsables du COMEX, car nous sommes avant tout des élus de terrain ; nous concentrant en priorité sur ce que nous faisons au quotidien… ».
Des élus qui, et ils le précisent en guise de préambule dans un communiqué adressé aux médias, n’opposent pas les populations entre elles. C’est-à-dire celles du Tonnerrois et celles de Tonnerre – « parce que la ville fait partie intégrante du Tonnerrois ». D’ailleurs, le COMEX de la CCLTB invite les administrés à visionner les conseils communautaires (ils sont publics sur Internet) afin de se faire une idée des attitudes de chaque élu représentant le territoire lors des séances.
De « fausses informations » qui circulent dans un but politique…
Eléments expliquant la réaction de ces élus : les récentes démissions du maire de Tonnerre Cédric CLECH et de sa première adjointe, Emilie ORGEL, du conseil communautaire du Tonnerrois dont nos colonnes avaient fait écho la semaine dernière. Les deux vice-présidents de l’organe institutionnel avaient fait acte de leurs démissions en préambule de la dernière réunion début mars. Un choix acté depuis par les représentants des 52 communes.
« En revanche, il ne nous est plus possible d’accepter de voir circuler des informations fausses ou incomplètes dans un but purement politique, expliquent en chœur les signataires du communiqué de presse, cela dénote un manque de clarté et de respect envers les habitants du Tonnerrois, en particulier les habitants de Tonnerre… ».
Les signataires de ce document se nomment Anne JERUSALEM, présidente de la Communauté de Communes Le Tonnerrois-en-Bourgogne, Régis LHOMME, vice-président en charge de l’Environnement et du Développement Durable et co-vice-président en charge de l’attractivité économique, du numérique, et de l’économie sociale et solidaire, Emmanuel DELAGNEAU, vice-président en charge de l’Enfance et des affaires scolaires, José PONSARD, vice-président en charge des Services à la personne et de la petite enfance et Marc CALONNE, vice-président en charge de la Culture et des sports.
« Nous sommes et resterons toujours à l’écoute et au service des habitants et élus de l’ensemble de notre territoire. Nous continuerons à faire avancer l’intérêt général et non les intérêts particuliers de quelques-uns. L’esprit communautaire et collectif semble de fait manquer à certains élus de la commune de Tonnerre, c’est bien dommage mais c’est ainsi, nous nous adaptons… ».
Dans cette mise au point épistolaire, les élus de la CCLTB rappellent que « la commune de Tonnerre bénéficie pourtant de nombreux investissements de la communauté de communes qu’elle n’aurait pas pu financer seule. Si certains élus de la commune de Tonnerre font mine de l’oublier, ils en ont en réalité bien conscience… ».
Des investissements structurants à Tonnerre portés par la CCLTB…
La suite de cette communication rappelle que « la CCLTB a déjà engagé la quasi-totalité de ses investissements structurants à Tonnerre ». Donc, par conséquence, « les attaques et tentatives de ralentissement des projets portés par la CCLTB par certains élus de la commune de Tonnerre, qui sont également membres de la communauté de communes, sont de ce fait clairement incompréhensibles… ».
Des exemples précis concernant l’aide et l’implication financières de la CCLTB sont cités : CREASUP (l’école du numérique), le plateau Santé au Sémaphore, la pépinière d’entreprises PEPS’IN et co-working au Sémaphore, le distributeur de sac jaunes 7/7 et 24/24 à Tonnerre ou encore la réhabilitation de l’école des Pré-hauts.
« Nous continuons à croire au Tonnerrois et à Tonnerre en dépit des oppositions incessantes de certains élus de la commune de Tonnerre à la plupart des projets portés par CCLTB. Malgré cela, la CCLTB engage encore plusieurs millions à Tonnerre avec la Cité éducative et artistique, le projet de développement de la capacité d’accueil de la crèche, les aménagements de la zone d’activité ou encore la rénovation de la déchetterie de Tonnerre… ».
Bref, un équivalent de plus de neuf millions d’euros déjà investis ou à venir par la CCLTB à Tonnerre, et uniquement à Tonnerre.
"Le Tonnerrois est indissociable de Tonnerre !"...
Pour parvenir à ces résultats, la CCLTB emploie des agents qui permettent de réaliser l’ensemble des services publics rendus à la population entrant dans le cadre de ses compétences. Les compétences des secteurs de la « Petite Enfance-Enfance-Jeunesse » nécessitent par ailleurs des obligations légales de taux d’encadrement des enfants qui sont en augmentation permanente.
A ce propos, le communiqué stipule que « l’écart de la masse salariale constatée depuis le début de ce mandat est de 527 006 euros, très loin du million d’euros imaginaire de Cédric CLECH ».
En réalité, précise le texte, « la CCLTB a ainsi développé depuis 2020 de nouveaux services à la population, comme à titre d’exemples, l’intégration du centre de loisirs de Commissey (« Tom Pouce »), la création de l’agence postale intercommunale à Ancy-le-Franc, la création du point accueil « France Services » à Ancy-le-Franc, l’ouverture du périscolaire à Lézinnes, celle de l’accueil de loisirs de Ravières-Lézinnes (« Les Loustics ») durant toutes les vacances scolaires, la création du service de conseiller numérique à destination de toute la population, celle du service mutualisé de marchés et commandes publiques et enfin, l’embauche d’une infirmière à la crèche intercommunale à Tonnerre ».
Pour rappel, chaque recrutement a été voté à la majorité de manière démocratique en conseil communautaire.
« Si la commune de Tonnerre souhaitait licencier ses agents communaux, cela serait regrettable et problématique d’un point de vue du service rendu à la population mais cela serait sa décision, ajoutent les signataires. Nous ne partageons pas cette vision et pensons au contraire, que dans un territoire comme le nôtre, il est essentiel de travailler avec des agents publics investis dans leur mission de service public. Pour mémoire, depuis 2016, la CCLTB a repris un certain nombre d’agents de la commune de Tonnerre… ».
Pas de hausse de la fiscalité prévue en 2023…
Quant à la commission « Enfance-Jeunesse », elle travaille à l’amélioration de la qualité des services proposés ainsi qu’à la recherche d’optimisation des coûts par d’éventuelles mutualisations, compte tenu de la diminution constante du nombre d’élèves.
En 2023, 980 enfants fréquentent au quotidien l’ensemble des écoles du Tonnerrois contre 1 332 il y a sept ans. A ce jour, aucune décision de fermeture de sites n’a été prise par le conseil communautaire.
Ce qui fait dire aux élus de la CCLTB par document interposé « qu’il est regrettable que Tonnerre ne pense qu’à Tonnerre alors que la commission « Enfance-Jeunesse » travaille pour l’ensemble du territoire et de ses habitants. La compétence scolaire concerne en effet les quatorze établissements scolaires du territoire et pas seulement la seule ville de Tonnerre… ».
Autre sujet permettant d’être très factuel : le budget 2023. Il ne propose pas d’augmentation d’impôts.
« Aucune instance de la CCLTB ayant pouvoir de décision n’a validé une augmentation de la fiscalité, lit-on sur ce texte. En ce qui concerne la gestion de l’aire d’accueil des gens du voyage, la préfecture travaille actuellement sur un plan départemental dont nous attendons les résultats. La CCLTB va encore engager des investissements pour augmenter la capacité d’accueil de la crèche intercommunale à Tonnerre. Ce projet aura bien lieu car il est nécessaire pour nos enfants comme les parents… ».
Santé et mobilité au cœur des préoccupations territoriales…
Le volet du développement économique du territoire est aussi au cœur des actions de la communauté de communes. Dans l’absolu, quatre entreprises désirent ainsi s’installer sur la ZAC « Actipôle », située à Tonnerre.
« Par ailleurs, souligne les rédacteurs du texte, nous sommes le plus gros contributeur du CDET (Centre de Développement économique du Tonnerrois) et en assurons la vice-présidence… ».
La santé et la mobilité demeurent des prérogatives essentielles sur ce territoire, à l’instar d’autres zones géographiques de l’Yonne. La CCLTB rappelle qu’elle a favorisé l’installation de trois médecins à Tonnerre et qu’elle continue de travailler à la venue de nouveaux professionnels de santé sur zone.
« A ce propos, ironise le texte, si Monsieur CLECH a une solution réelle pour faire venir de nouveaux professionnels de santé sur notre territoire, qu’il nous la fasse connaître ! Le manque de professionnels de santé, notamment en milieu rural, est un phénomène national… ».
Quant à la mobilité et le manque d’accès à des bornes de recharge destinées à alimenter les véhicules électriques, elle est aussi un sujet de discorde.
« De nombreuses personnes se plaignent de ne pas avoir accès à ces bornes au centre de Tonnerre, qu’attendent donc les élus de cette ville pour agir ?
De son côté, la communauté de communes dans le cadre de son champ de compétences favorise la mobilité des personnes en retour à l’emploi en mettant à disposition des véhicules qui sont aussi localisés à Tonnerre. Nous allons d’ailleurs continuer à développer ce parc de véhicules à l’avenir... »
La piscine municipale de Tonnerre et ses coûts d’entrée…
Reste le dossier se rapportant à la piscine municipale. Celle de Tonnerre dont le montant payé annuellement par la CCLTB à la ville phare au titre des entrées des enfants à la piscine représente une part importante des recettes annuelles de l’infrastructure aquatique.
« Tonnerre nous a informé au dernier trimestre 2022 qu’elle allait augmenter ses tarifs d’entrées pour 2023. La CCLTB en bon gestionnaire a donc demandé à la commune de Tonnerre de lui transmettre par écrit le montant que cette dernière facturerait à la CCLTB. Malgré de nombreuses relances à ce sujet, la commune de Tonnerre est restée volontairement floue, en nous indiquant un certain montant plus une part variable annuelle. A ce jour, la CCLTB ne sait toujours pas combien va lui coûter les entrées des enfants à la piscine… ».
Ennuyeux avec l’amorce des beaux jours et le retour des activités aquatiques et rafraîchissantes !
Thierry BRET
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Ils ne lâcheront rien après le 49.3 : les opposants à la réforme occupent le Rond-Point de Paris à Auxerre
mars 17, 2023Depuis vingt-quatre heures, les réactions protestataires à la décision prise par le chef de l’Etat d’imposer par le 49.3 la réforme des retraites à l’Assemblée nationale se multiplient dans l’Hexagone. Et pas que dans les grandes villes, visiblement ! Les automobilistes empruntant le Rond-Point de Paris à Auxerre aux alentours de midi ce jour s’en sont aperçus. Ils ont été bloqués de longues minutes par des représentants de l’intersyndicale qui en filtraient les accès à la portion congrue…
AUXERRE : Un petit coup de klaxon au passage en guise de soutien (ou de désapprobation qui sait ?!) et un cortège grossissant au fil des minutes qui déambule à même l’asphalte de l’un des axes de circulation les plus fréquentés, donnant accès au centre-ville de la capitale de l’Yonne. Pour les automobilistes pressés de se sustenter ou de rejoindre leur appartement du cœur de ville, il n’était pas opportun de circuler aux abords de ce sens giratoire névralgique ce vendredi sur le coup de midi !
En effet, et contre toute attente puisque même les forces de l’ordre présentes sur place n’étaient pas informées de la manifestation revendicative, les représentants de l’intersyndicale, courroucés après le passage en force de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale hier, avaient décidé de faire entendre leurs voix et éclater leur colère lors de cette opération coup de poing, plutôt fédératrice, en ralentissant le flux de la circulation.
Des tracts abondamment distribués appelant à manifester le 23 mars…
Corne de brume, tambours, sonorisation ambulante, drapeaux…le cortège coloré aux armoiries des structures syndicales (CGT, Force Ouvrière, FSU, CFDT, UNSA, etc.) effectua d’une marche lente et bruyante à maintes reprises le tour du rond-point, suivi furtivement par quelques véhicules avançant au ralenti et grande prudence, essayant tant bien que mal de se glisser par un trou de souris pour s’extraire de la nasse vers une voie de sortie salvatrice.
Les syndicalistes en profitèrent pour distribuer abondamment des tracts aux conducteurs patients derrière leur volant. Documents appelant à la grève jusqu’au retrait de la réforme et à participer à la prochaine manifestation nationale dans la rue, le jeudi 23 mars. Soit à Sens, dès 10 heures devant la sous-préfecture. Soit à Auxerre, à partir de 14 heures, avec comme point de ralliement, la Maison des Syndicats. Soit, les deux pour les plus véloces des grévistes !
Thierry BRET
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Le salon « Et si on parlait Tourisme » accueilli dans l’Auxerrois : les trois coups d'une saison porteuse d'espoir...
mars 15, 2023Tiens, et « Si on parlait tourisme ? ». Pourquoi pas, après tout ! A l’amorce de la période printanière qui nous revient avec son cortège de manifestations – l’excellente journée « Fleurs de Vigne » le 28 mai sur les bords de l’Yonne à Auxerre – et la cohorte de visiteurs venant des quatre coins de l’Hexagone, voire de plus loin, que les professionnels attendent de pied ferme. Le salon réunissant tous les acteurs de la filière, porté hier par « Auxerrois Tourisme » a, en tout cas, répondu aux besoins des spécialistes de la question…
AUXERRE : De l’affluence. Des interrogations. De l’animation. Des stands. Des réunions. Et surtout, des réponses concrètes et précises afin de démontrer que l’offre touristique se porte comme un charme sur notre territoire. C’est à l’initiative de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois et sous la houlette directionnelle de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois, dirigé par Annick SOTO, qu’a pu se dérouler la seconde édition de cet évènement qui frappe les trois coups de la future saison.
Une manifestation propice aux contacts, aux discussions, aux échanges de cartes de visite – la grande nouveauté de ce rendez-vous se déclinait sous la forme d’un job « dating » afin de faciliter le recrutement des professionnels à l’aune du nouvel exercice -, aux prises de notes instructives et à la découverte d’un florilège d’activités, berçant parfois vers l’insolite et le curieux comme le concept du « toutou tourisme » pour les férus de canidés (!) ou la pratique assidue du cycle dans tous ses états ! De là à dire que ce deuxième colloque avait du chien, il n’y avait qu’un pas !
Tous les acteurs de la filière réunis sous le même toit…
Ouvert de manière officielle et protocolaire par le sénateur Jean-Baptiste LEMOYNE – le parlementaire de l’Yonne ne fut-il pas il y a peu encore secrétaire d’Etat chargé du Tourisme et de sa promotion, sans omettre sa présidence à la tête de l’agence de développement Yonne Tourisme ? – et par Odile MALTOFF, vice-présidente communautaire de l’Auxerrois et présidente de l’Office du Tourisme de l’Auxerrois, le salon, accueilli au parc des expositions, aura mené à bien sa mission informative auprès du public le fréquentant.
Destiné uniquement à recevoir des professionnels, déjà dans les starting-blocks prêts à jaillir avant le grand raout des vacances pascales, l’évènement aura réuni sous le même univers investisseurs, hébergeurs, férus de patrimoine, institutionnels, professionnels des activités de loisirs, porteurs de projets, élus, etc.
Le recrutement évoqué à l’aide d’un job dating…
Un programme de rencontres informatives proposé sur la scène de l’espace « mille » d’AUXERREXPO aura servi de lieu d’échanges entre la salle et les intervenants de différents horizons qui réagiront à chaud au questionnement d’un animateur sur les multiples niches touristiques du moment, la digitalisation des offres, le handicap et le tourisme, le développement durable à travers les activités de tourisme, les enjeux de l’hébergement, etc.
La convivialité était représentée par un buffet central garni de gougères et de viennoiseries, une zone « gourmande » facilitant en permanence les contacts entre professionnels, satisfaits de se retrouver là en pareille circonstance.
Mention bien pour le volet du recrutement qui fut évoqué via le job dating déjà cité dans ces colonnes : un additif utile et novateur cette année rendu possible avec le concours des partenaires institutionnels. Pour mémoire : Pôle Emploi, l’UMIH et d’autres structures territoriales.
Thierry BRET
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GROUPAMA renouvelle sa confiance au RCA : trois années de partenariat sous le sceau de valeurs communes…
mars 14, 2023Entre le Rugby Club Auxerrois et l’antenne départementale de l’assureur mutualiste, la relation ne file pas du mauvais coton ! Bien au contraire ! Avant d’accueillir une nouvelle édition du « Club 15 » – la formule business structurelle réunissant les soutiens économiques du pensionnaire de Fédérale Trois – chez GROUPAMA, le partenariat entre les deux entités a donc été entériné pour trois saisons supplémentaires. Quand on aime, on ne compte pas !
AUXERRE : Ils affichent un large sourire, les signataires du renouvellement de ce partenariat qui offre l’opportunité à deux structures locales aux valeurs identiques de s’embarquer vers le même objectif. La réussite d’une stratégie sportive menée à bon port ! Celle qui devrait peut-être s’avérer payante pour le RCA (Rugby Club Auxerrois) au terme d’une saison particulièrement idyllique pour ses supporters, avec à son terme une possible accession en division supérieure, soit la Fédérale Deux.
Pour le président du club, David PARIZOT, apposé sa griffe au bas du document n’est pas un geste anodin. Chaque partenaire compte. En avoir davantage au compteur représente un gage de succès et l’optimisation de la confiance dans cet indispensable soutien moral et financier dont les clubs sportifs, disposant de quelques prétentions, ne peuvent raisonnablement se priver.
Alors quand il s’agit d’une prorogation de trois années supplémentaires d’une convention existante de la part d’un poids lourd du sponsoring et du mécénat de notre paysage – GROUPAMA Paris Val-de-Loire via la Fédération de ses caisses départementales -, la joie n’en est encore plus intense pour le chef d’entreprise aux manettes du club ! D’autant que ces deux-là partagent de nombreuses valeurs communes…
Un partenaire pérenne qui change de catégorie et devient « prestige »…
Appréciant la volonté éducative que décline le RCA auprès de la jeunesse, le double directeur départemental de GROUPAMA Yonne et Seine-et-Marne, Jacques BLANCHOT, insista sur les motivations de son soutien par la formule suivante : « tout le monde le sait, un jeune qui pratique une activité sportive sur le terrain apprend des valeurs de partage et d’humilité, mais aussi de responsabilité, de solidarité et de proximité. Des thèmes qui nous sont chers… ».
De vraies références morales, applicables dans la vie au quotidien qui ont donc trouvé grâce aux oreilles du responsable de l’assureur mutualiste et ce, depuis le début de cet indéfectible soutien.
Sans en déflorer le montant exact, on sait que la reconduction de ce partenariat qui va donc courir jusqu’au terme de la saison 2025 a été augmenté de manière significative au niveau de son enveloppe financière. Serait-ce ainsi le coup de pouce idéal pour assurer la présence du club auxerrois en Fédérale Deux la saison prochaine ? Une chose est sûre avec la continuité de cet encouragement statué par des paraphes au bas de ce document : GROUPAMA change de catégorie et intègre désormais le club « Prestige », soit les meilleurs partenaires du cru qui encouragent le développement de la pratique rugbystique dans la capitale de l’Yonne.
Un accompagnement qui coïncide avec le projet global du club…
Pour David PARIZOT, contracter un tel partenariat et le rendre pérenne à travers le temps – les deux structures marchaient déjà main dans la main bien avant que le dirigeant d’OXO prenne les rênes de la présidence du RCA – est preuve de stabilité. Or, pour mener à bien sa stratégie évolutive qui amènerait le club auxerrois en Fédérale Deux et à s’y maintenir durablement, cette stabilité devient un élément inéluctable dans la recherche et l’affirmation des partenariats. Concrétisé par le renforcement de ce soutien ô combien important qui est prodigué par le spécialiste de l’assurance et de la prévoyance régional. Un soutien s’étalant sur les trois prochaines années en accointance avec le projet global porté par l’association sportive.
Thierry BRET
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