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Le Phénix renaîtra-t-il de ses cendres ? L’audacieux projet réservé par la Fondation SCHNEIDER au domaine de Pontigny…
décembre 19, 2020Le mécène François SCHNEIDER sera-t-il le nouveau messie de l’emploi et de l’attractivité culturo-touristique sur le territoire de l’Yonne dans les années à venir ? Tout contribue à le croire, si l’ambitieux concept rattaché au futur du domaine de Pontigny se concrétisait dans sa globalité. Cédé par la Région pour 1,8 million d’euros, ce haut-lieu cistercien est promis à un bel avenir. A condition, toutefois, de réunir les fonds et capitaux nécessaires en vue de sa profonde mutation économique…
AUXERRE : Comme cadeau de Noël fait à l’Yonne, il y a pire ! Mais, à quelques jours de la fête de la Nativité, beaucoup aimeraient y croire à l’écoute du panégyrique idyllique qui a été fait à propos de l’un des bastions patrimoniaux de notre territoire : le domaine de l’abbaye de Pontigny.
Jusque-là propriété exclusive de l’appareil institutionnel régional depuis 2003, cet espace aux origines séculaires et hautement spirituel sommeillait quelque peu dans une douce béatitude.
Or, il devrait en être tout autrement après sa cession entérinée le 11 décembre lors de l’assemblée plénière du vénérable organisme. Un choix qui a été validé à une très large majorité par les élus proches de la présidente socialiste Marie-Guite DUFAY. Son opposition s’abstenant ou votant contre à de rares exceptions…
Mis en vente selon la propre volonté du Conseil régional, le domaine de la fameuse abbaye cistercienne, l’une des plus importantes structures érigées à la gloire des adeptes de la règle de Saint-Benoît en France, a donc trouvé acquéreur. Soit la Fondation éponyme du mécène et industriel François SCHNEIDER. Un féru de l’art contemporain et des arts de vivre qui dispose déjà d’un univers conceptuel favorable à l’accueil d’artistes et à leur libre expression du côté de l’Alsace, à Wattwiller précisément dans le Haut-Rhin.
C’est là que le fondateur de la société « Grandes Sources de Wattwiller » a imaginé un projet encore plus abouti qu’il souhaite décliner en partie sur le site cistercien icaunais. Du moins, dans son approche culturelle et touristique.
Dans cet environnement propice à la méditation et à la saine oisiveté, l’homme d’affaires français qui possède des attaches dans l’Yonne souhaite revitaliser les lieux. Un espace, excusez du peu, de 9,5 hectares de terrain comprenant cinq mille mètres carrés de bâtiments à l’architecture cistercienne.
La « terre » comme déclinaison symbolique après celle de l’eau…
Alors que la partie adverse, c’est-à-dire la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre, prétendait aussi acheter ce bien en proposant une cagnotte de 300 000 euros supplémentaires, c’est bel et bien l’offre de la fondation qui obtint gain de cause in fine le jour du vote auprès des élus de la majorité régionale.
Sans doute que l’idée de créer une école destinée à l’apprentissage de futurs prêtres ne reçut pas les mêmes échos favorables auprès des élus par rapport au deuxième concept à la dimension économique et environnementale évidente.
Toujours est-il que le mécène François SCHNEIDER, profitant d’une pseudo-conférence de presse pour dévoiler les grandes lignes de ce mirifique projet face aux acteurs du territoire, fera de ce domaine un centre d’art où se grefferont un complexe hôtelier haut de gamme, un restaurant à vocation gastronomique, un espace culturel mettant un sérieux coup de projecteur sur l’histoire du vignoble de Chablis et les origines du site (avec un musée dans la besace). Plusieurs salles de conférences équipées pour accueillir séminaires et autres colloques complèteront cet ensemble stratégique.
Bref, nul n’est besoin d’être prophète en son pays pour comprendre que le dossier de la Fondation SCHNEIDER qui nécessite des investissements importants (on avance déjà le chiffre de dix millions d’euros pour commencer), devrait être pourvoyeur de nombreux emplois à terme (on en recense déjà près de 70 dans la projection définitive du projet à trois ans), d’une forte attractivité culturelle, patrimoniale et touristique qui rayonnera bien au-delà des frontières bourguignonnes.
La « terre » en sera son leitmotiv identitaire, décliné à toutes les sauces et selon les variantes choisies (éco-citoyenneté, productions agricoles locales, produits artisanaux commercialisés dans la boutique sur place…) à l’instar de celui de l’eau, symbole caractéristique du site de Wattwiller où coule cette substance naturelle qui permet d’étancher la soif de milliers de consommateurs.
François SCHNEIDER poursuivra-t-il sur ce raisonnement logique qui lui verrait un jour concevoir des infrastructures du même acabit se rapportant aux deux derniers éléments de cette référence à la cosmogonie (le feu et l’air) ?
Nul ne le sait, pour l’heure, évidemment !
Son ambition est, en revanche, de propulser le domaine de Pontigny sur une toute autre orbite qu’elle ne l’est à l’heure actuelle. Faisant converger sur place des artistes, des créateurs, des talents, le public (avec une jauge impressionnante qui oscille entre 100 000 visiteurs dès le lancement de ce complexe en 2023 à quatre fois plus de personnes moins de cinq années plus tard !), des partenaires issus des collectivités et surtout des investisseurs !
Un prévisionnel orienté autour de l’équilibre à cinq ans…
On l’aura compris le nerf de la guerre de ce projet aux ambitions alléchantes demeure l’argent. Le mécène n’en manque pas, visiblement. Mais, il sollicitera aussi les investisseurs locaux en ouvrant le capital de la future société qui portera le projet. Des subventions seront demandées aux partenaires territoriaux. On imagine allègrement qu’il sera nécessaire de disposer de plusieurs millions d’euros d’investissements à étaler dans le temps selon les chantiers à mettre en route pour atteindre le point d’équilibre prévu à cinq ans.
Quant au capital humain, François SCHNEIDER s’est entouré d’une équipe de choc pour piloter ce navire qui n’a rien d’un frêle esquif perdu dans la mer des Sargasses.
Le « capitaine au long cours » porteur du projet se nomme Bruno SCHOCH. Président du directoire de la société UNIBEL SA (structure de l’agro-alimentaire cotée à Paris), il a exercé ses multiples talents de manager dans le groupe fromager BEL.
C’est aussi une jeune femme, diplômée de Sup de Co Paris, Amandine SIMPHAL qui à 32 ans devient directrice du projet. Le troisième joker de François SCHNEIDER se nomme Jérôme GALLOT, un ancien de la Cour des Comptes qui gérera les relations avec les pouvoirs publics.
Outre le fondateur de la fondation, on trouvera également dans ce staff aux cinq têtes pensantes une figure connue et reconnue de l’univers entrepreneurial de l’Yonne, l’Auxerrois Michel PISANI, ancien président de la Maison de l’Entreprise et administrateur de l’agence Yonne Equipement. Un quintuor prêt à en découvre pour accomplir un rêve : redonner ses lettres de noblesse à ce site séculaire et intemporel...
Thierry BRET
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Gérard-André exige la réouverture des salles de spectacle : le chanteur lance une pétition et manifestera ce dimanche
décembre 18, 2020Le directeur du théâtre de La Closerie ne cache pas sa colère contre les décisions prises par le gouvernement de reconduire la fermeture des lieux de spectacle. Jusqu’à quand ? D’une part, une pétition circule sur la toile pour collecter le plus nombre de signatures. D’autre part, il sera présent dimanche matin devant la statue de Marie Noël pour protester et s’élever contre cette interdiction…Explications signées de sa plume.
TRIBUNE: Par la voix du Premier ministre Jean CASTEX, le gouvernement vient, contre toute attente et contre toute logique, d’interdire la réouverture le 15 décembre 2020 des théâtres, des salles de spectacle...
Cette nouvelle interdiction a été prise sans concertation avec les professionnels du spectacle et de la culture, sans concertation avec les publics citoyens et en l’absence de la Ministre de la Culture, mais en présence remarquée du Ministre de l’Intérieur, chargé de présenter, en guise de pédagogie, et à la place de concertations, un arsenal de mesures répressives, coercitives…
Pourquoi fermer des lieux (théâtres, salles de spectacle, cinémas, musées…) qui sont souvent parmi les mieux organisés pour mettre en place et en pratique les mesures dites barrières au virus ?
Interdire l’ouverture des théâtres et des lieux de spectacle est un non-sens d’autant qu’à la demande des autorités, ils se sont largement équipés en matériel sanitaire ; ils ont aménagé leurs espaces et matérialisé la circulation…
Interdire les manifestations culturelles, artistiques et musicales avec du public n’a pas de sens et à l’évidence, c’est une aberration puisqu’il est depuis longtemps démontré qu’elles ont un effet bénéfique indéniable sur la santé (l’art-thérapie en apporte la preuve).
En tant qu’artiste, directeur d’une salle de spectacle, programmateur, je ne peux comprendre, tout comme un très grand nombre de confrères, l’intérêt, même sanitaire, de prolonger au-delà du 15 décembre 2020 la fermeture des théâtres, des scènes et des lieux de spectacle.
Que cherche-t-on réellement en maintenant la fermeture de ces lieux où s’exercent et se confrontent la vie sociale et culturelle ? Veut-on, comme le pensent certains, bâillonner toute forme d’expression ?
D’autre part, les théâtres, les lieux de spectacle étant fermés, les artistes professionnels du spectacle vivant (tout genre et toutes disciplines confondus), n’ont bien entendu plus de contrat et plus aucun revenu provenant de leur travail.
Ils exigent, et c’est normal, de pouvoir exercer leur métier et d’en vivre. Les aides de l’état pour « compenser les pertes », puisées dans nos poches via les impôts, fort inégalement « réparties » d’ailleurs, ne peuvent compenser l’interdiction d’exercer leur art devant du public.
En lançant cette pétition, destinée au chef de l’État, au Premier Ministre et à la Ministre de la Culture, je demande la réouverture de tous les lieux culturels et de toutes les salles de spectacle comme initialement prévu le 15 décembre.
Gérard-André
Auteur-compositeur, interprète
Directeur du Théâtre de La Closerie
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Initiative heureuse à Vauban : le souffle de la laïcité traverse l’esprit des lycéens en totale réflexion…
décembre 18, 2020Un mot à la lourde signification trouble les consciences des lycéens avides de curiosité. Radicalisation. Un terme peu anodin auquel on peut ajouter ceux du racisme, de la discrimination, voire de la religion. La ténébreuse affaire PATY a donc laissé son empreinte indélébile dans les têtes adolescentes qui nourrissent leurs neurones au contact d’un enseignement. En l’occurrence celui qui est dispensé par le lycée des métiers Vauban à Auxerre…
AUXERRE : Les principes fondamentaux de la laïcité ont été la source de nouveaux échanges instructifs dans l’enceinte de l’établissement pédagogique auxerrois. Dans le cadre d’une discussion à bâtons rompus menée par l’un des représentants de la Direction territoriale Yonne/Nièvre, le référent laïcité citoyenneté de la Protection Judiciaire de la Jeunesse Clément VICIC, une huitaine d’adolescents scolarisés au lycée des métiers Vauban ont pu nourrir librement une conversation passionnante autour de cet item, sujet crucial dans notre société.
L’exercice correspondait à un deuxième temps de réflexion réservé aux futurs bacheliers de la section SPLV (Service de Proximité et Vie Locale). Les huit élèves de la classe de terminale purent répondre à loisir aux interrogations de leur enseignante et du représentant du ministère de la Justice. Ils eurent l’opportunité de donner ensuite leur définition de quelques mots clés de notre langage, triés sur le volet par l’orateur du jour.
Qu’est-ce que le racisme ? Quels en sont les modes d’expression au quotidien ? Où commencent la discrimination, voire la radicalisation ? Ce fut autant de sujets abordés sans retenue dans l’une des salles du bâtiment qui accueillait cette séance de prise de parole.
Une salle renfermant encore les panneaux explicatifs de l’exposition laïcité présentée en ces lieux au mois de novembre.
Celle-ci devait se prolonger à la maison de quartier de la Ruche. Mais, la crise sanitaire étant passée par là, le référent citoyenneté de la PJJ de l’Yonne a dû suspendre son projet et le remiser à une autre période plus favorable.
Peut-être au printemps 2021 ?
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Pas de trêve des confiseurs pour la COVID-19 dans l’Yonne : l’ARS s’inquiète d’un rebond à la mi-janvier…
décembre 17, 2020La situation est préoccupante à plus d’un titre. Non seulement, le taux d’incidence repart à la hausse. Mais, le pire est encore à venir selon le représentant de l’Agence régionale de Santé pour l’Yonne Damien BORGNAT. Avec un taux évalué à 238, l’Yonne demeure invariablement dans le peloton de tête des plus mauvais départements de l’Hexagone. Le relâchement en zones rurales explique en partie cet état de fait. D’où la crainte d’un net rebond de la pandémie dès janvier…
AUXERRE : L’Yonne n’y arrive pas. Inlassablement, les semaines se suivent et se ressemblent avec sa litanie d’indicateurs déprimants liés à la propagation virulente du coronavirus sur notre territoire. Les chiffres traduisent le net relâchement de nos concitoyens, en particulier celles et ceux vivant dans les zones rurales qui respecteraient avec une certaine désinvolture les gestes barrières.
Les dernières tendances livrées en fin d’après-midi ce jeudi 16 décembre corroborent une nouvelle fois ces dires. Elles ne sont pas porteuses d’optimisme, convenons-en !
Avec un taux d’incidence évalué à 238, le département septentrional de Bourgogne Franche-Comté se classe à la sixième place des départements les plus touchés par la pandémie. D’autres territoires de la région brillent malheureusement par la similitude de ce constat, notamment le Doubs.
De quoi inquiéter singulièrement les représentants de l’Agence régionale de Santé (ARS) car ces observations qui émanent de Santé Publique France valident des résultats négatifs obtenus juste avant la période des fêtes de fin d’année.
Des taux nettement supérieurs à ceux de l’Hexagone…
La dégradation du contexte sanitaire dans l’Yonne concerne également la population des plus de 65 ans. Le taux d’incidence des seniors s’élève à 400. Il est nettement supérieur au taux d’incidence du pays (118 au niveau global et 133 pour les plus de 65 ans). Du côté des EPHAD, le baromètre tendanciel n’est pas au beau fixe avec 55 établissements frappés par la maladie. On déplore 28 nouveaux décès cette semaine. Ce qui établit le nombre total de personnes disparues à 213 depuis le début de la pandémie.
Précisons que 230 personnes ont été admises dans les centres hospitaliers dont 17 au sein des services de réanimation.
Sur un plan géographique, la recrudescence de ces nouveaux cas s’observe plus particulièrement sur les secteurs de l’Aillantais, du Serein, de Joigny, du Florentinois et du Tonnerrois. Soit la partie orientale de l’Yonne.
Le relâchement des gestes barrières est l’une des causes de cette poussée de la COVID-19. Alors que les délais pour récupérer les résultats des tests s’amenuisent considérablement (0,6 jour).
Le déficit de vigilance constaté dans les zones rurales offre de sombres perspectives pour les centres hospitaliers dont le nombre de malades devrait augmenter de façon exponentielle à la mi-janvier. Le risque de la troisième vague alors que la seconde ne cesse de dérouler ses effets négatifs devient de plus en plus probant. Des éléments informatifs qui ne rassurent guère par le représentant de l’Etat, le préfet de l’Yonne Henri PREVOST.
Il appelle les Icaunais à la plus grande prudence durant la quinzaine à venir. Une chose est sûre : dans l’Yonne, la COVID-19 ne respectera pas la trêve des confiseurs.
Thierry BRET
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Surprendre pour mieux interpeller les conducteurs ? Le challenge atypique de la préfecture au Centre E. Leclerc
décembre 16, 2020Sensibiliser les automobilistes sur les risques de la mobilité ailleurs que sur les routes résume l’idée lumineuse de la Sécurité routière de l’Yonne en cette fin d’année. Propice à la hausse des déplacements, malgré le contexte sanitaire. Placer une silhouette de sinistre augure rappelant le nombre de morts liés aux accidents au centre d’une galerie marchande interpelle nécessairement les esprits !
AUXERRE : On ne peut que la voir, y compris de très loin. D’une part, sa forme est caractéristique d’une silhouette humaine affichant un ersatz de visage attristé.
D’autre part, sa couleur d’un noir d’ébène présage un contenu informatif forcément de mauvais aloi. Le message lapidaire qui y est apposé en guise d’explication de texte fait état d’un sinistre décompte : celui du nombre de décès survenu depuis le mois de janvier sur les routes de notre territoire.
Vingt-quatre. Un chiffre à retenir et à méditer avec le plus grand des intérêts. Il symbolise le nombre de tués au détour d’un virage, d’une ligne droite ou d’une intersection. L’équivalent de la population de la plus petite commune du département, située à proximité de Noyers-sur-Serein : Jouancy.
Vingt-quatre personnes, fauchées de l’existence terrestre parce qu’elles roulaient trop vite, sans respecter le comportement usuel requis par le Code de la Route, en état d’alcoolémie ou sous l’emprise de stupéfiants. Ou plus malencontreusement parce qu’elles se trouvaient là bien malgré elles sur la scène de l’accident, au mauvais endroit et au mauvais moment. On appelle cela la faute à pas de chance. A la sournoise fatalité qui nous étreint de son voile noir, parfois.
Des silhouettes noires qui fleurissent dans les bâtiments publics et…privés…
Alors, que les consommateurs munis de leur caddie et pressés de faire leurs emplettes de Noël soient interloqués par une telle présence au cœur d’une galerie marchande ne gêne pas. Bien au contraire, cet anachronisme factuel est bel et bien le but recherché par les auteurs de cette scénographie discordante avec l’esprit festif. La Sécurité routière.
Avec en toile de la fond, la préfecture de l’Yonne qui veut profiter de cette période spécifique pour sensibiliser le plus grand nombre de nos concitoyens aux dangers de la circulation.
Une dizaine de ces silhouettes à l’évocation si morbide ont été placées depuis quelques jours sur les lieux d’accueil des établissements publics. Le tribunal, l’hôtel de police, la direction départementale des Territoires, la préfecture, la sous-préfecture. Ils ne sont pas les seuls. La sphère privée est également concernée par cette campagne itinérante se profilant sur les premières semaines de 2021.
L’essentiel, c’est qu’il y ait du flux. De la surprise et de la réflexion. C’est le but avoué par la préfecture qui ne cesse de déplorer le plus souvent au lendemain des week-ends très fréquentés sur les routes le nombre de nouvelles victimes.
Un bilan 2020 en trompe-l’œil…
Triste bilan que celui obtenu au terme de l’année 2019. Avec 41 décès, l’Yonne figurait parmi les départements les plus meurtriers de l’Hexagone. Impensable mais tellement vrai !
Certes, 2020 n’aura pas la même teneur. Elle sera amoindrie sur le plan de la statistique. Toutefois, il ne faut pas se voiler la face. Tristan RIQUELME, directeur de cabinet du préfet, en a parfaitement conscience.
D’une part, les douze derniers mois ont été très particuliers avec l’émergence galopante de la COVID-19 et ses confinements successifs. D’autre part, la fluidité sur les routes aura été impactée par la pandémie. Positivement, cette fois-ci.
Mais, le bilan reste très mitigé pour autant. Avec une recrudescence du nombre d’accidents dès la sortie du premier confinement. Comme si les automobilistes de l’Yonne avaient choisi volontairement de lâcher les gaz derrière leur volant en toute impunité…
Une vidéo sur les mauvais comportements routiers diffusés en 2021…
Au final, ce sont 25 % de blessés graves en plus que l’année précédente qui termineront leurs courses folles dans les services de soin des centres hospitaliers.
Comme on pouvait s’y attendre, ce terrible fléau que représente l’accidentologie prend sa source dans l’alcool à hauteur de 25 % des cas dont 4 % suite à la prise de stupéfiants, la vitesse excessive à 20 % et les refus de priorité, un grand classique dans le phénomène comportemental du rejet systématique des règles élémentaires de conduite.
Pour l’heure, seul l’hypermarché Leclerc d’Auxerre accueille l’une de ces figurines sombres dans sa galerie commerçante. Un choix éco-citoyen encouragé par son directeur, Jérôme CHAUFOURNAIS.
Régulièrement, l’enseigne de la grande distribution reçoit en ses murs des opérations visuelles qui véhiculent des informations à la clientèle sur la sauvegarde de l’environnement ou de grandes causes sociétales à défendre. Ce fut le cas, il y a peu, avec la réception de l’ADAVIRS, l’association d’aides aux victimes.
De son côté, la préfecture avec la collaboration de la Police nationale a réalisé une vidéo consacrée aux mauvais comportements sur la route.
Ce court-métrage sera diffusé sur le site multimédia de l’institution étatique à partir de janvier. Avant qu’il ne soit, peut-être, projeté sur les écrans diffusant des spots publicitaires dans la galerie marchande au centre Leclerc d’Auxerre ? L’idée plutôt séduisante en termes d’impact est dans les tuyaux !
Thierry BRET
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