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Il incarne le remake de « Je t’aime moi non plus » : Eric ZEMMOUR, le trublion qui affole déjà les sondages…
septembre 22, 2021Les médias ne parlent plus que de lui. Si le CSA avait souhaité lui donner une nouvelle notoriété en l’interdisant d’antenne sur CNEWS, il n’aurait pas fait mieux. Eric ZEMMOUR s’invite dans les débats de la présidentielle 2022. C’est un grand cultivé pour les uns et un simple natif du 93 (il est né à Montreuil-Sous/Bois) pour les autres. Pour lui, un vrai journaliste se doit de faire de la politique et d’être nécessairement partisan…
TRIBUNE : Commençons par Georges Clémenceau, fondateur de « l’Homme Libre » (devenu l’homme « enchaîné ») et qui baptisera lui-même le célèbre article de Zola sur l’affaire Dreyfus du nom de « J’accuse » !
Lorsque certains passent du journalisme à la vie politique, d’autres font le chemin inverse. Bon nombre de femmes et d’hommes politiques sont désormais chroniqueurs ou éditorialistes : Julien Dray sur LCI, Aurélie Filippetti sur RTL, Raquel Garrido sur C8, Henri Guaino sur Sud Radio, Axelle Lemaire sur France Culture ou Jean-Pierre Raffarin sur France 2.
Dans le même temps, Bruno Roger-Petit, chroniqueur politique, et notamment éditorialiste à « Challenges » prend un autre chemin en devenant porte-parole de l’Élysée.
La rédaction de l’hebdomadaire économique serait « soulagée de son départ » selon le témoignage de l’un de ses confrères recueilli par « Libération » daté du 30 août 2017. La société des journalistes du titre s’étant alarmée, en mars 2017 par voie de communiqué, de l’équilibre politique « gravement occulté par le nombre d’articles pro-Macron ou défavorables à ses adversaires sur le site internet de Challenges ».
ZEMMOUR dénonce en permanence la tendance « gauchiste » des chaînes publiques (radio ou télé). Soit-dit en passant, on peut s’étonner des sommes démentielles versées par France Télévision à Rachid Arhab et Françoise Laborde pour leur permettre de quitter France Télévision et rejoindre le CSA. Un lien avec ZEMMOUR ? On peut s’interroger…
On peut parler aujourd’hui du phénomène ZEMMOUR. Il suffit qu’il soit l’invité d’une quelconque émission pour qu’aussitôt cette dernière pulvérise ses records d’audience. Il semble évident que les journalistes de CNEWS se comportent en soutien inconditionnel de leur collègue. De Christine Kelly à Pascal Praud, il ne se passe pas un jour sans que l’on parle de son dernier livre (il se vend comme des petits pains) ou de sa nouvelle polémique.
Un personnage qui dérange immanquablement...
Trublion venant jouer dans la cour des grands, Eric ZEMMOUR déstabilise la classe politique et le monde des journalistes par ses prises de position volontairement polémiques. La forme et le fond sont en cause : des accents de vérité sans tricherie. Il est sincère dans ses réponses, au dire des collègues de travail qui l’ont connu. Sur le fond, notre polémiste est toujours hors de la doxa ambiante et d’un discours convenu, politiquement correct.
Qu’on le veuille ou non, il imprime le tempo avec ses thèmes dans le débat public de la campagne présidentielle ! Il rythme la cadence par ses shows à la télé ou en dédicaces pour son livre. Il se prononce philosophiquement pour la peine de mort, pour la fermeture des frontières aux émigrés, sur les prénoms aux connotations trop « exotiques »…
Aussitôt, les médias demandent aux contradicteurs politiques de se positionner. Depuis deux ans, il dénonce les « faux alliés » de la France, comme l’Allemagne et les Etats-Unis. L’affaire des sous-marins australiens semble lui donner raison…
Le nihilisme fait le lit de tous les fanatismes…
Si tous ses opposants affirment que les Français sont très éloignés des préoccupations soulignées par Zemmour, on est en droit de s’interroger. En effet, si on additionne celles et ceux qui votent à droite (classique ou extrême droite), on se trouve devant une majorité de nos concitoyens, soulignant l’immigration parmi les problèmes dominants.
La gauche, PS, EELV, LFI, refuse d’admettre qu’elle n’a plus le leadership de la pensée et qu’elle est devenue minoritaire en France, comme dans de nombreux pays d’Europe.
La droite extrême se développe en Europe par des revendications communes. Utilisant un discours très populiste, les partis extrémistes dénoncent l’immigration, revendiquent la souveraineté de leur pays, conspuent l’Europe et parfois l’euro. Une composante autoritaire affirmée, particulièrement explicite sur le terrain de « la loi » et de « l’ordre » et qui prône un programme économique composite, faisant la synthèse du néo-libéralisme des années 80 et du protectionnisme des années 90. Pour couronner le tout, l’usage immodéré du discours « antisystème » de dénonciation des « élites venues d’en haut » prolifère.
Le problème, c’est que le refus d’écouter le peuple provoque la colère inextinguible de beaucoup. Xavier Bertrand, comme Eric Zemmour parle d’un risque de guerre civile en France. La gauche veut diaboliser ceux qui ne pensent pas comme elle. On noircit, on dénigre, on calomnie, on « hitlérise » les soi-disant mal pensants !
On a vu des affiches de Zemmour et du président Macron affublés d’une moustache, d’une mèche et d’une croix gammée ! Nier les évidences et caricaturer ignoblement ceux qui sont adulés par certains, c’est attiser les haines et les rancœurs. N’oublions pas que le nihilisme engendre le fanatisme !
« La France n’a pas dit son dernier mot »…
C’est le titre évocateur du dernier livre d’Eric Zemmour. Tout un programme pour une campagne électorale ?
Mais là où Le « Suicide français » était teinté d’un certain pessimisme fataliste, « La France n’a pas dit son dernier mot », ouvre sur un espoir : l’histoire n’est peut-être pas encore totalement écrite. Il existe encore – et Génération Z en est la preuve – des Français qui cherchent à sauvegarder ce qui a fait de la France un beau pays, fier de ses valeurs et de ses racines.
Avec la liberté de ton qui le caractérise, Eric Zemmour s’apprête ainsi à donner sa vision politique de ce qu’il faut faire pour contrer notre déclin. Ce dernier livre se présente ainsi à la fois comme « une autobiographie politique » où il évoque « l’évolution du pays », à la manière des « Choses vues » de Victor Hugo, et comme une réponse au « Suicide français » en posant finalement la question tant attendue : « comment s’en sortir ? ».
Avec cet opus, nous ne sommes pas très loin d’un début de programme électoral. Un livre qui pulvérise les records : 200 000 exemplaires imprimés, 100 000 programmés en réédition à cause de ruptures de stocks, nos « politiques » refusent de dire qu’ils le lisent !
Un(e) journaliste, sûrement un(e) intellectuel(le) de gauche, avoue l’avoir lu et trouver une faute d’orthographe ! Bravo, il ou elle a pêché ce lourd péché (lire le livre pour comprendre ce clin d’œil…).
Un seul homme de gauche, vieux routier de la politique, le plus cultivé sans aucun doute, accepte le débat et la confrontation : Jean-Luc Mélenchon. Si depuis longtemps, on connaît les solutions préconisées pour le rétablissement de la légitimité nationale, Zemmour est toujours attendu sur les sujets économiques et financiers. Sur ces thèmes, le livre n’apporte toujours aucune réponse.
La liberté d’expression, gravée au marbre de la révolution, fait partie de notre culture mais semble de plus en plus altérée par les pouvoirs de la Vème République et particulièrement par le locataire de l’Elysée.
Des thèmes qui parlent forcément aux Français...
La France, la culture, le terrorisme, l’immigration, la délinquance, la souveraineté nationale, la justice, les juges…intègrent le catalogue de thèmes les plus marquants du futur candidat ( ?) Zemmour. Il est certain que pour avoir des arguments contraires, il faut une culture que beaucoup n’ont pas. Là va être son problème : se mettre à la portée de chacun, cultivé ou non, et la tentation de la manipulation est grande.
Depuis trente ans, Eric Zemmour n’est pas dans le politiquement correct, hors des pseudos évidences qui polluent les gogos des miasmes nauséabonds de la médiocrité. On fracture, on divise la France en deux camps : les « pour » et les « contre ». Pour les chasseurs ou pas, pour les sapins de Noël ou pas, pour l’avortement ou pas…
Tous ceux qui souhaitent présenter notre pays comme une France de « gauche » et une France de « droite » se trompent lourdement ! La France, pays des Droits de l’Homme (lire aussi « Les Droits de la citoyenne » d’Olympe de Gouges), c’est aussi une culture judéo-chrétienne-romaine-grecque et issue des divinités celtes. Un pays religieux et spirituel.
On appartient à l’histoire des héros, des escrocs, des résistants et des collabos, depuis Clovis, les Capétiens, Danton et Robespierre, Napoléon, de Gaulle… Les Girondins de la Révolution, plus fanatiques que les Montagnards, plus bourgeois et modérés appellent des révoltes et des contestations politiques dignes de nos clivages. L’Orléanisme du XIXème siècle, classé à gauche s’oppose aux Légitimistes qui rêvent du retour de la royauté. Ce qui était à gauche se retrouve souvent à droite. Les libéraux sont catalogués à droite tandis que Benjamin Constant, homme politique né en 1763, fait figure de gauchiste !
Nous sommes un peuple riche de notre Histoire, turbulent, insoumis et parfois révolté, incapable de tempérance…C’est tout notre charme !
Alors rêvons un peu : j’imagine un square ou une place publique, avec pour décors deux belles sculptures. Celle de Napoléon et celle d’une grande résistante, Joséphine Baker. On pourrait juste l’entendre fredonner : « J’ai deux Zemmour ! »…
Jean-Paul ALLOU
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La filière CRC va faire sa pub sur les chaînes de télévision : des spots promotionnels à savourer comme du bon pain !
mai 18, 2021Une fois n’est pas coutume dit l’adage. Mais, l’univers agricole sera placé sur le devant de la scène médiatique en juin prochain. Grâce à des spots publicitaires qui inonderont les canaux cathodiques des chaînes du groupe France Télévision. Objectif : vanter l’une des filières ayant le vent en poupe en France, la CRC pour « Culture Raisonnée Contrôlée ». Précisément celle que promeuvent les coopératives 110 Bourgogne et YNOVAE sur notre territoire…
PARIS : La campagne s’invite à la ville. Plus exactement, la vision bucolique de champs ensemencés de cultures imprégnera de ces images les esprits curieux des téléspectateurs. Les yeux rivés sur les écrans de leurs téléviseurs, ceux-ci découvriront tout au long du mois de juin une série de clips projetant sous le feu des projecteurs la filière CRC et ses bienfaits !
De quoi ravir les dirigeants des deux importantes coopératives de notre contrée, à savoir 110 Bourgogne et YNOVAE, qui encouragent au développement de ladite filière. Eux-mêmes étant de judicieux ambassadeurs de ce concept de valorisation.
Récemment, les responsables de 110 Bourgogne ont obtenu de précieux subsides de l’Etat dans le cadre de l’appel à projet France Relance. Afin de restructurer les filières agricoles et agroalimentaires au centre de bon nombre de préoccupations gouvernementales.
Concrètement, nous l’avions expliqué par le biais d’un article paru dans nos colonnes, l’entité 110 Bourgogne lançait un programme de travaux visant à réhabiliter quatorze silos à grains répartis sur la Côte d’Or, la Seine-et-Marne et l’Yonne.
Au-delà du réaménagement pragmatique de ces silos se grève également la volonté de mieux rétribuer les productions des adhérents de la structure. Considérant que la filière CRC représente l’une des voix d’excellence dans sa démarche qualité, la coopérative 110 Bourgogne, à l’instar de trente-quatre autres entités similaires et plus de 3 000 agriculteurs, est devenue l’un des promoteurs de cette branche qui ne demande qu’à croître.
Gageons qu’après la diffusion de ces courts métrages, la filière CRC (elle a de beaux jours devant elle) sera mieux reconnue et identifiable par le grand public. Une filière qui produit 550 000 tonnes annuelles et représente 10 % des blés français destinés à l’alimentation humaine…
Thierry BRET
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« Réinventons nos compétences régaliennes ! » : le leitmotiv du duo GUIBLAIN/SIOPATHIS fera-t-il mouche ?
mai 18, 2021Se présentant sous l’appellation usuelle de « candidats sans étiquette » mais avec une coloration « divers droite » fortement prononcée, le ticket formé par les nouveaux édiles d’APPOIGNY et de MONETEAU souhaite renforcer les liens avec leurs administrés et les élus de proximité en cas de succès au soir du 27 juin aux départementales. Un credo qui ne serait pas un vain mot puisque tous deux partisans, y compris leurs remplaçants, de la maxime : « on le dit, on le fait »…
APPOIGNY: Ils ont du savoir-faire et veulent le faire-savoir ! C’est sous le sceau de leurs compétences professionnelles, solidement chevillées au corps que se présentent l’édile de MONETEAU, Arminda GUIBLAIN, et son alter ego d’APPOIGNY, Magloire SIOPATHIS, aux échéances départementales sur le secteur d’Auxerre 2. Deux têtes nouvelles, certes dans le microcosme politique de l’Yonne, mais visiblement pleines d’idées et bien remplies !
Même si le programme de ce binôme encouragé dans son initiative par la sénatrice UDI Dominique VERIEN demeure toujours en phase d’élaboration afin d’en enrichir la moindre ligne, de grandes orientations se font jour dans les premières explications de texte fournies par les intéressés.
Il y sera naturellement question de proximité, d’écoute, de réponses concrètes à apporter aux attentes des citoyens d’une zone géographique à cheval entre la partie septentrionale d’Auxerre (urbaine) et les communes situées en proche périphérie, plus axées vers la ruralité.
Un binôme qui a reçu l’adoubement d’Henri de RAINCOURT…
Toutefois, le duo porteur de cette ossature structurelle aux quatre visages se réclame du soutien de l’une des figures emblématiques de la politique icaunaise, Henri de RAINCOURT.
Serait-ce les liens qu’aura pu tisser durant une vingtaine d’années en sa qualité de directeur de service au sein de la grande maison institutionnelle Magloire SIOPATHIS avec l’ancien président de l’exécutif départemental ?
Serait-ce une volonté, nettement plus politique de la part de l’ancien ministre en charge de la Coopération de vouloir contrer l’initiative de la principale liste adverse, pilotée par le tandem Malika OUNES et Patrick PICARD, aux contours unionistes entre LREM et LR ?
Toujours est-il que l’ex-membre du gouvernement et sénateur de l’Yonne apporte un crédit appuyé aux duettistes qui désirent renouveau et changement de cap dans ce canton dont ils ambitionnent le gain victorieux.
Outre l’action qui les anime, les deux têtes de liste articulent leur stratégie sur la faisabilité financière de leur programme. Celui-ci n’est pas connu à l’heure de cette publication. Pourtant, comme devait le confirmer le gestionnaire du projet Christian DEUILLET, cet aspect des choses sera rigoureusement maîtrisé. Pas question de lâcher la bride et de s’embarquer dans des projets à l’emporte-pièce !
Le passé de l’ancienne assistante de contrôle de gestion au sein d’une société privée que fut durant de longues années Arminda GUIBLAIN plaide nécessairement en sa faveur sur ce sujet. Car, côté chiffres, elle doit en connaître un rayon !
Un aspect jugulaire et rigoriste garantis pour que les dépenses publiques ne s’envolent pas dans une stratosphère non-maîtrisable !
L’élue communautaire de l’Auxerrois veut aussi impulser des relations modernes avec les élus de proximité et la population. Etre en phase directe avec ces contacts relationnels permettrait de rendre espoir aux oubliés de la crise.
L’ouverture d’une permanence, exploitée sous la forme itinérante dans chacune des localités du canton, favoriserait ces échanges.
Autre volet préférentiel de l’élue de MONETEAU : l’aménagement numérique et des techniques de l’information et de la communication. Une mission que lui a d’ailleurs confiée depuis l’été 2020 le président de la Communauté auxerroise Crescent MARAULT en la nommant troisième vice-présidente.
Des appétences multisectorielles pour mieux s’investir auprès des citoyens…
A 56 ans, Magloire SIOPATHIS se revendique, quant à lui, d’une grande connaissance de la fonction publique et de ses complexes rouages. Il en est l’un des acteurs professionnels depuis deux décennies.
Accéder à l’un des 42 postes de conseillers dans l’hémicycle départemental serait pour lui un quasi retour aux sources. Mais, vu de l’autre côté de la lorgnette avec la stature toute fraîche de l’élu.
Il y porterait des items chers à son cœur : le développement du numérique, la promotion de la santé, la place de la jeunesse et de l’éducation, les solidarités à mettre en exergue notamment vis-à-vis des femmes qui subissent beaucoup trop de violences conjugales.
Son idée de créer un hub aérien depuis l’infrastructure logistique d’Auxerre-Branches vers les aéroports franciliens constituerait un prolongement de cet indissociable besoin d’aménagement du territoire, après la création de la zone d’activités économiques d’Aux-R-Parc, accueillie en partie sur sa commune.
Ce « technicien » de la chose publique a eu à gérer par le passé de lourds dossiers en termes de logistique comme ceux des collèges et des transports scolaires (26 000 élèves de notre département les fréquentent).
La mobilité demeure l’une de ses appétences dont il met à profit l’Agglo de l’Auxerrois en sa qualité de quatrième vice-président.
Un mot sur les remplaçants. On retrouve à ces postes un attelage composé de Dominique AVRILLOT, qui se définit, certes comme la doyenne de l’équipe du haut de ses 75 printemps mais qui est très investie dans la vie locale en qualité de conseillère municipale à Auxerre. L’ancienne infirmière dit répondre aux besoins d’un vrai engagement citoyen lorsqu’elle porte des misions car elle aime foncièrement les autres.
Agé de 52 ans, Régis CALMUS cumule les mandats de président associatif au sein de l’Office municipal des Sports d’Auxerre ou de la structure « Le Bien Vivre ». Il a souhaité rejoindre cette équipe pour sa complémentarité, sa volonté d’agir et son postulat de base : « on le dit, on le fait… ».
Thierry BRET
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Expérimenter le sticker « Oui Pub », autorisant la dépose de documents à vocation publicitaires, à la place du traditionnel « Stop Pub » qui en interdit toute réception dans les boîtes aux lettres, est l’une des 150 préconisations issues de la Convention Climatique Citoyenne. Une idée qui ne fait pas que des heureux si cet alinéa de la loi Climat était adopté par les parlementaires. Chez MEDIAPOST, beaucoup d’opérateurs s’inquiètent de perdre leur emploi à l’avenir…Acte deux de notre enquête.
AUXERRE : Quatorze années de bons et loyaux services s’inscrivent déjà au compteur. Malgré cela, Sandrine LE GOFF ne rechigne jamais pour assurer la distribution par tous les temps de ces prospectus et autres dépliants à vocation commerciale qui sont aujourd’hui au cœur d’une sérieuse polémique. Une parmi tant d’autres, pourrait-on dire qui affecte les rouages opérationnels de cette belle société qui est la nôtre !
La stigmatisation récurrente de l’imprimé publicitaire telle qu’est vécue à l’heure actuelle ne fait pas la une des grands médias nationaux. Dommage, à vrai dire. Il y a pourtant péril en la demeure pour environ dix mille salariés de ces filières évoluant sur ce secteur qui risquent bientôt de pointer à Pôle Emploi si rien n’est fait dans le sens de la préservation de leur métier. Celui qu’exercent les collaborateurs de MEDIAPOST, une des filiales du groupe La POSTE appartenant à la branche service, courrier et colis.
Car, proscrire la distribution de ces informations commerciales de nos boîtes aux lettres telle qu’elle est suggérée par la Convention Climatique Citoyenne conduira à licencier à terme ces personnes. Dont certaines remplissent la tâche depuis fort longtemps avec des contrats aux horaires adaptés.
Le respect des distributeurs face aux autocollants « Stop Pub »…
Pour l’heure, l’expérience de l’autocollant « Oui Pub » à apposer sur les boîtes aux lettres n’est pas encore adoubée par le parlement. Mais, nous n’en sommes pas très loin. Il suffit que les députés la valident. Prendront-ils alors réellement conscience des enjeux économiques et sociétaux qui résulteront de leurs votes ?
Sur l’Auxerrois, sur les 47 076 boîtes aux lettres répertoriées, seules un peu plus de quatre mille d’entre elles disposent d’un autocollant « Stop Pub » sur leur couvercle latéral. Une signalétique que respectent scrupuleusement les employés de MEDIAPOST lors de leurs pérégrinations sur le terrain. Enfreindre la volonté du possesseur de la boîte à l’estampille de ce sticker très explicite est passible d’amendes.
« Le montant peut s’élever jusqu’à 1 500 euros, concède Hubert PREVOT, responsable de la plateforme de distribution à Auxerre.
Depuis plusieurs mois, les autocollants interdisant l’accueil de la promotion commerciale par dépliants dans les boîtes aux lettres sont en augmentation sur ce secteur de l’Yonne. Les zones rurales sont nettement moins touchées par cette tendance. Sans doute parce que moins destinataires de la publicité. Toutefois, annuellement, ce sont près de 50 à 70 kg de ces documents imprimés qui arrivent dans nos boîtes. D’où l’ire de certains réfractaires à ce mode de communication qui rejettent l’idée de recevoir de manière hebdomadaire ce monceau de papier.
A Auxerre comme à Sens, les distributeurs de MEDIAPOST tremblent pour leur avenir…
En France, 30 % de nos concitoyens ont déjà posé le fameux sticker informatif sur leurs boîtes aux lettres. Douze points de mieux qu’en 2015…
Supprimer la distribution de ces imprimés publicitaires déstabiliserait à coup sûr toute une filière. Celle de la distribution, en particulier. Le métier que pratique avec tant de passion Sandrine.
Travaillé au moins six fois, le papier utilisé à la conception de ces prospectus nourrit également tous les emplois du recyclage. Sans parler des transporteurs, des imprimeurs, des publicistes, des graphistes, des commerciaux de la presse et diffusion.
Mais, ce qui perturbe le plus Sandrine LE GOFF, c’est de priver d’un lien social toute une frange de la population, généralement des seniors, qui se procurent de l’information en parcourant ces flyers une fois installé dans un fauteuil. Une source de renseignements vitale pour celles et ceux qui ne comprennent que couic à la technologie du digital.
Aujourd’hui, les vingt-six personnes qui exercent leurs activités au sein de la plateforme MEDIAPOST d’Auxerre (elles sont 21 à Sens) tremblent pour leur avenir. Si la décision encouragée par les écologistes était acceptée par la voie parlementaire, ce serait 50 % des effectifs qui seraient ainsi rayés de l’organigramme.
Un étrange paradoxe alors que six Français sur dix disent consulter dès qu’ils les réceptionnent ces documents aujourd’hui voués au rebut.
25 millions de ces imprimés publicitaires transitent par le centre auxerrois à date. Combien en restera-t-il si cet alinéa de la loi Climat venait à être promulgué demain ?
Thierry BRET
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La pause-café en format digitalisé d’EFC Prévention : quand les risques professionnels sont abordés autrement !
avril 27, 2021Ultime ligne droite pour EFC Prévention ! Une veillée d’armes vécue avec impatience par son dirigeant Ludovic BERTEAU. Celui-ci concrétisera ce mercredi 28 avril le lancement de sa chaîne d’information, accueillie sur « Youtube ». Objectif : distiller à l’aide d’une dizaine d’épisodes un contenu informatif approprié pour faire toute la lumière sur la prévention des risques professionnels. Novateur dans la cité de Nicéphore NIEPCE !
CHALON-SUR-SAONE (Saône-et-Loire) : Nom de baptême de ce média flambant neuf accueilli sur une plateforme numérique : « Pause Prévention ». Vocation : informer par le prisme d’une dizaine de rendez-vous la sphère entrepreneuriale sur les risques professionnels. La tasse de thé de la société EFC Prévention.
Les trois coups de cette nouvelle aventure digitale seront donnés ce mercredi 28 avril dès 10 heures.
Chaque épisode de ce feuilleton au scénario sans fausse note abordera l’un des nombreux items relatifs à ces risques professionnels dont la TPE de Bourgogne du Sud a fait son cœur de cible.
Parmi les thématiques traitées, citons la sécurité au travail, l’évaluation des risques professionnels, les démarches de prévention, la reconnaissance de son organisation en matière de santé, sécurité et transmission d’entreprise, etc.
Diffusée de manière hebdomadaire chaque mercredi à pareil horaire, la série va permettre à EFC Prévention de faire connaître le métier d’intervenant en prévention des risques professionnels (le fameux acronyme IPRP) autrement !
Opérationnelle depuis 2016, la structure pilotée par Ludovic BERTEAU, l’une des figures de la Jeune Chambre Economique de Bourgogne-Franche-Comté puisqu’il en est l’un des vice-présidents, aura reçu le soutien de la CPME de Saône-et-Loire pour mener à bien ce projet insolite.
Membre de l’organisation patronale, l’entreprise jouit de l’un des bureaux de la vénérable institution à Chalon pour y réaliser ses tournages réguliers.
Auteure et scénariste de talent, Axelle GASNE a apporté son précieux concours dans la conception du projet un brin novateur. Quant à Mélanie DELAUDE, jeune graphiste possédant une créativité débordante, elle fera germer toute son imagination. A consommer sans l’once d’une modération !
En savoir plus :
https://www.youtube.com/channel/UC7ICqretyDAH5Gq6vun5WeQ
Thierry BRET
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