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La sous-préfète d’Avallon s’installe dans son nouveau poste : les premiers pas de Cécile RACKETTE…
juillet 06, 2019Originaire de la ville allemande de Kehl, de l’autre côté du Rhin face à Strasbourg, cette détentrice d’une maîtrise en droit privé possède déjà son actif une solide expérience professionnelle, en qualité de magistrat de l’ordre judiciaire. Un parcours riche qui est ponctué de nombreuses missions auprès des ministères économiques et financiers ou du ministère de l’intérieur. Ce lundi 08 juillet, cette fervente adepte du marathon et de la course à pied prendra officiellement ses fonctions de sous-préfète de l’arrondissement d’Avallon…
AVALLON: Pas de break estival pour la nouvelle sous-préfète de l’Avallonnais et du Tonnerrois ! C’est en effet ce lundi 08 juillet que cette quadragénaire passionnée de cinéma d’art et d’essai, et sportive accomplie (gymnastique et course à pied constituent un excellent vecteur physique pour conserver la forme) occupera ce poste de représentant de l’Etat, laissé en vacance depuis quelques semaines.
Native de Kehl, ville voisine de Strasbourg, Cécile RACKETTE procédera à sa première conférence de presse en début d’après-midi afin de se présenter et dévoiler ses axes prioritaires de travail. Des dossiers qu’elle aura pris soin de peaufiner avant sa prise de parole.
Cette lauréate, par deux fois, du Prix du meilleur étudiant en droit judiciaire privé, distinction décernée conjointement par la Chambre nationale des huissiers de justice et par l’Université Robert Schuman de Strasbourg, succède à Abdelmajid TKOUB
L’ancien sous-préfet, parti sous d’autres cieux fin juin, avait occupé cette fonction durant trois ans. Aujourd’hui, il exerce ses activités professionnelles de directeur de cabinet du préfet, à Laon, dans le département de l’Aisne.
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La campagne de notoriété s’est avérée efficace : la ville de Sens en haut de l’affiche dans le métro…
juin 29, 2019La toute première campagne de marketing territorial instituée par la Ville de Sens en région francilienne a fait beaucoup parler d’elle au moment de sa diffusion. De très belle facture au niveau de l’esthétisme et de la recherche iconographique, les affiches, au nombre de trois, choisies à la suite d’un vote par les habitants de la localité devaient habiller sept cent cinquante emplacements dans le métro. Illustrant différents aspects de la qualité de vie que l’on trouve à Sens, elles ont renforcé la notoriété de Sens qui dispose de beaucoup d’atouts à faire valoir. Tant au plan culturel et patrimonial, que dans le domaine touristique et amélioration du cadre de vie…
SENS : Nom de code stratégique de cette campagne publicitaire réussie : « Sens Intense ! ». Durant plusieurs jours, les voyageurs qui empruntent d’ordinaire les lignes de la RATP dans la capitale de l’Hexagone ont eu le loisir de se familiariser avec les bienfaits de la ville septentrionale de l’Yonne, ses opportunités touristiques et surtout la qualité de son art de vivre. Bref, d’en connaître davantage sur les plaisirs offerts par une agglomération distante d’une petite centaine de kilomètres de leur grande métropole.
Les slogans incitaient vraiment à la découverte et à la curiosité : « 360 ° de patrimoine à une heure de Paris ». Le visuel de cette première affiche dévoilait la richesse du patrimoine de la ville icaunaise. « 37 kilomètres de douceur à une heure de Paris ». Une manière réussie et champêtre de rappeler que les chemins de halage du bord de l’Yonne étaient propices à de belles balades en vélo. La troisième, enfin, rappelait la gastronomie et ses succulences : « 102 grammes de convivialité à une heure de Paris », avec comme point d’orgue photographique, une énorme gougère absolument appétissante qui s’offre au regard gourmand des usagers du métro…
Conçue par les services ad hoc de la ville, en accord avec les élus, la campagne de sensibilisation de la ville icaunaise a atteint ses objectifs. Elle a généré plus de 100 000 vues parmi la population de la capitale qui ne pouvait manquer d’apercevoir l’un des panneaux d’affichage devant l’accueillir.
Le projet se voulait mobilisateur en amont de sa conception. Il l’a été. Un scrutin était proposé aux Sénonais durant deux mois. Ceux-ci s’exprimèrent sur le choix de trois affiches parmi sept possibilités devant couvrir les panneaux d’affichage placés dans le métro parisien.
Déclinée du 29 avril au 05 mai, cette campagne novatrice au plus près de points névralgiques de la capitale a su faire mouche. Logique quand on sait que quelque trente millions de personnes visitent chaque année l’une des plus belles villes du monde.
Or, Paris perd chaque année l’équivalent de 12 000 personnes au profit de la proche banlieue ou de la province. Soit en proportion la population de Sens qui quitte la capitale tous les deux ans. Un phénomène qui ne date pas d’hier et qui selon l’INSEE devrait perdurer jusqu’en 2025.
Permettre le réveil de la ville en promouvant son attractivité…
Soucieuse de valoriser l’image de marque et la qualité de vie proposée par la ville, la municipalité de Sens s’est lancée dans une vaste campagne grand public pour affirmer son identité. Et surtout sa volonté de pouvoir accueillir de nouveaux résidents. Ainsi est né le concept de marketing territorial : « Sens Intense ». Il a suscité un commentaire de l’édile, Marie-Louise FORT ; lors de sa présentation officielle.
« Grâce à cette première campagne d’envergure nationale, nous prenons date avec le réveil de notre ville au plan de son attractivité. Sens possède de sérieux atouts à faire valoir : nous avons donc opté, à l’aide de cette nouvelle étape de communication, d’en traduire l’expression la plus fine de son caractère… ».
Cette phase novatrice de communication englobe la création d’une marque de territoire, le fameux nom de code « Sens Intense », la réalisation d’un film promotionnel (celui-ci a été visionné plus de 60 000 fois), un film conçu en format court et qui se destine à alimenter les réseaux sociaux, la mise en place d’un compte Instagram. Sans omettre, la fameuse campagne promotionnelle dans le métro de la capitale.
A l’avenir, l’opération pourrait se réitérer. Peut-être en la mutualisation afin d’en minimiser les coûts, pourtant maîtrisés.
Un article réalisé en partenariat
avec la Communauté du Grand-Sénonais et la Ville de Sens…
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DOYOUNO sépare le bon grain de l’ivraie dans la sphère entrepreneuriale pour en dénoncer les arnaques…
juin 02, 2019La chasse aux arnaques de tout poil dans les circuits professionnels est ouverte. Grâce à l’application gratuite qu’elle a initiée à destination des consommateurs férus de technologie mobile, la start-up dénonce les usages exercés par certaines professions. En distinguant, commentaires avisés à l’appui, les vrais et bons professionnels des autres qui en usurpent le titre et l’éthique. Une application qui fait déjà sensation auprès des internautes avec plus de 300 000 utilisateurs…
JOIGNY: L’adage populaire, « on est jamais aussi bien servi que par soi-même », pourrait être à l’origine de cette aventure entrepreneuriale remarquable qui sévit depuis 2017 dans le monde de la technologie. C’est aussi pour affirmer sa désapprobation manifeste à l’encontre de certains artisans peu scrupuleux que la jeune co-fondatrice de la société DOYOUNO s’est lancée dans ce vaste projet.
Par deux fois, la jeune femme s’est vue contrainte de supporter les tarifs prohibitifs et exponentiels de professionnels de la serrurerie dans le cadre d’interventions frôlant la roublardise. Pire, lâche-t-elle sans fard, « c’était de la pure escroquerie ! ».
Oublier les clés de son domicile à l’intérieur de celui-ci, soit un appartement parisien, aux horaires de fin de journée se révèle être un test impitoyable pour découvrir les us et coutumes d’une petite frange de spécialistes adeptes de prix hallucinants et inéluctables.
Las de ces pratiques peu commerciales et le plus souvent usurpées en matière de justificatif, Anne-Laure ENJOLRAS décide de partir en guerre contre les arnaques de tout poil qui ne cesse de proliférer dans la capitale de l’Hexagone, et ce dans tous les corps de métiers.
C’est ainsi qu’elle porte sur les fonts baptismaux de la créativité en 2017 les rudiments de la start-up, « Do You No ». Qui depuis a fait florès et a très largement dépassé la zone de chalandise francilienne.
Mieux : la start-up qu’elle codirige avec l’autre coordinateur stratégique de l’entité, Laurant WEILL, s’est installée à la pépinière d’entreprises accueillie par les services de la Chambre de Commerce et d’Industrie.
Des commentaires vérifiés avant d’être publiés…
Opérationnelle et appréciée par plus de 300 000 internautes qui en sont depuis férus, l’application offre un sas d’entrée pertinent pour identifier le bon grain de l’ivraie dans cette une sphère hétéroclite et très disparate que représente l’artisanat. Bref, Do You No peut se comparer à bien des égards au fameux système usité pour noter les professionnels de l’hôtellerie et de la restauration, TRIP ADVISOR.
L’outil sert à noter avec commentaires à l’appui le professionnalisme et la qualité des entreprises de service. Parmi celles-ci se trouvent les sociétés spécifiques du secteur de l’habitation et des travaux, la santé, l’informatique, la nourriture rapide, la beauté et esthétisme, les soins, le marché animalier. Mais, in fine, c’est la plupart des corporations qui seront soumises aux fourches caudines de leurs utilisateurs désireux d’en apprécier les effets.
Mais, attention, DOYOUNO ne se contente pas de publier les commentaires des internautes. La structure qui a dégoté son directeur artistique aux Etats-Unis, l’un des sept collaborateurs de la société, vérifie le sérieux de ces commentaires. Un gage de partialité et de sérieux vis-à-vis des consommateurs.
« Saviez-vous, concède Anne-Laure ENJOLRAS, que parmi les systèmes d’appréciation recueillant le ressenti du grand public, 35 % des données informatives diffusées sont fausses ! ».
Nous ne sommes plus à une arnaque près, en vérité ! A contrario, chose fiable et résolument très positive pour la jeune start-up, elle bénéficie désormais du soutien de l’assureur mutualiste régional, GROUPAMA Paris Val-de-Loire.
Au même titre que l’autre start-up de Joigny, « PAPY HAPPY », le spécialiste de l’assurance et de la prévoyance, fidèle à sa politique d’ancrage territorial accrue, a apporté un précieux coup de pouce au développement de la jeune entreprise.
Dès lors, la priorité stratégique de DOYOUNO est de croître, via un modèle économique astucieux sur la base de prise de commissions, sur l’ensemble du territoire national. Un prélude à la conquête à l’international pouvant s’inscrire parmi les axes essentiels de développement dès 2020.
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Il a publié « Le Diable s’habille en GAFA » : Jacques SEGUELA se dit scandalisé par le hold-up du siècle !
mai 26, 2019Son dernier ouvrage, « Le Diable s’habille en GAFA » publié en 2018, est un pavé dans la mare que chacun d’entre nous se doit de dévorer avec délectation. Ce brûlot fait toute la lumière contre l’un des plus grands scandales de ce nouveau siècle. Le vol sans vergogne, en absence de toutes autorisations, de nos données personnelles qui sont exploitées à des fins bassement commerciales et marketing par quatre entreprises américaines (GOOGLE, APPLE, FACEBOOK et AMAZON). Influenceur de talent qui a œuvré dans la sphère politique (François MITERRAND, Lionel JOSPIN mais aussi aux côtés de nombreux présidents africains), le cofondateur de l’agence publicitaire RSCG, structure absorbée par le groupe HAVAS en 1996, a répondu à l’invitation du collectif « S’engager pour Auxerre » dans le cadre d’un débat sociétal mettant en exergue le futur du commerce de proximité face à la prédominance du commerce en ligne. Entretien avec l’homme qui fit de François MITERRAND le dépositaire de la « Force tranquille » en 1981…
AUXERRE : A 85 ans, Jacques SEGUELA, le pape mondial de la publicité et de la communication, conserve toujours son sens de l’analyse et de l’humour à faire pâmer plus d’un politicien en campagne électorale. Le regard pétille. La courtoisie émane de ce grand monsieur de l’entrepreneuriat à la française. Lui qui est devenu au fil de plusieurs décades le chantre de la communication ingénieuse et percutante. Un homme de slogan qui a toujours su faire mouche dans le style et dans la forme.
Son ultime opus (il est venu expliciter la texture à Auxerre) lui offre l’opportunité de parler face à un auditoire attentif à ses meilleures feuilles. Le titre de l’ouvrage joue sur les mots. « Le Diable s’habille en GAFA » ! Tout un programme dont il va défendre pied à pied le moindre argument dans un long réquisitoire contre l’hégémonie outrancière de ces quatre sociétés qui composent les GAFA et qui illustrent la puissance américaine qu’il abhorre.
Mais, avant que l’homme prodige ne s’exprime à l’estrade, le point presse aura permis de mieux cerner sa vision personnelle de la situation. Et de ses réels enjeux. Complexes mais pas encore inaltérables si, nous autres Français, prenons enfin le taureau par les cornes et réagissons au plus vite !
Jacques SEGUELA n’avait pas fait de come-back public dans la capitale de l’Yonne depuis 1979. Date à laquelle son ami Jean-Pierre SOISSON lui avait demandé de réaliser une affiche pour sa campagne électorale…
« Quand j’ai reçu la proposition de conférence de l’équipe de « S’engager pour Auxerre », je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre dans la ville de mon ami Jean-Pierre ! ».
Se protéger de l’environnement pernicieux des GAFA…
Mais, très vite, l’orateur du jour fait l’impasse sur ses souvenirs pour mieux incriminer par qui le déséquilibre planétaire est en train d’arriver. « Si l’on ne fait rien, les GAFA vont détruire le monde. Il est nécessaire de les limiter et ce, pour trois raisons. Les GAFA aujourd’hui, cela équivaut à la constitution d’un état numérique qui représente une fois et demi le PIB de la France. Dans une décennie, si cela continue ainsi, ce sera dix fois plus que celui de l’Europe. Voire celui du globe dans vingt ans ! C’est incroyable. Comment avons-nous pu laisser faire cela et accorder autant de pouvoir à quatre entreprises américaines qui pèsent plus lourd économiquement que la Chine et l’Europe réunies ? Elles ont enregistré dans leur cloud toutes nos données personnelles. C’est le hold-up du siècle ! En outre, elles ont volé toutes ces données sans copyright et sans bourse déliée. Cela représente pour chaque Français un équivalent de deux mille euros par an, soit pour une vie un total de 50 000 euros ! ».
Le publicitaire n’en démord pas : il est grand temps que cette hégémonie internationale cesse. Pour lui, la manière de pratiquer de ces structures empiriques est proprement irresponsable.
« Ils se sont attaqués à nos gosses, vilipende le patron du groupe HAVAS. C’est pire que tout. Ils sont désormais capables de capter toutes nos conversations afin de mieux les utiliser dans dix ans. Je ne veux pas de ce monde-là. Certes, on ne peut pas être contre le progrès ni l’intelligence artificielle ; mais, il faut arriver à se protéger convenablement. N’oublions jamais que tous les progrès induisent des catastrophes : le jour où l’homme a inventé la roue, il a ainsi provoqué les accidents de la route ! Donc, il faut que l’Etat crée des moyens de prévention numérique tout en conservant les bons côtés du système et en supprimant ses effets pernicieux… ».
Avec QWANT, la France dispose d’un outil dont il faut assurer la promotion…
La taxation des GAFA représente plus qu’une évidence pour l’homme d’affaires. « C’est une obligation morale, clame-t-il avec véhémence, mais attention, il ne faut pas leur prélever juste cinq cents millions d’euros à l’année mais bel et bien leur prendre cinq milliards d’euros ! Ces structures en ont largement les capacités financières ».
Puis, très au fait des règlementations européennes, il rappelle que 26 pays de l’Union ont déjà adopté le principe d’un dispositif fiscal renforcé contre le dumping fiscal des GAFA.
« Même Donald TRUMP s’est emparé de ce dossier à son compte afin d’appliquer un règlement identique aux Etats-Unis. La Chine a choisi de contourner la problématique en développant ses propres équivalences avec la création de plusieurs plateformes (ALI BABA,…). Cet état de fait représente aussi l’une des causes de la guerre commerciale sino-américaine. Mais, personnellement, j’attends énormément du réveil de deux continents du futur que sont l’Inde (plus d’1,7 milliard d’humains) et de l’Afrique qui jouera un rôle majeur à l’avenir. Si avec l’Europe, nous parvenions à développer un système de régulation puissant, nous pourrions aisément étouffer les velléités conquérantes et hégémoniques de la Chine et des Etats-Unis sur le sujet… ».
Reste l’incontournable question qui revient sur toutes les lèvres depuis tant d’années : pourquoi l’Europe ne possède-t-elle pas encore ses propres plateformes numériques ?
« Ah, ça ! répond évasivement Jacques SEGUELA, dubitatif et décontenancé, comment se fait-il effectivement que les Français, bien avant les Européens, ne disposent pas encore de ces outils ! Eux qui ont tout inventé de la communication. Quand on pense à Charles HAVAS qui est le génial créateur de la publicité survenue avec son agence il y a 185 ans. Les Français sont à l’origine de la photographie avec Nicéphore NIEPCE, du cinéma avec les frères LUMIERE, de la télévision couleur, de la première société d’achat d’espace publicitaire, de l’agence de publicité telle que nous la connaissons, de la carte à puce (avec l’Angleterre et la Suisse).
Que seraient aujourd’hui les GAFA s’ils n’avaient pas bénéficié de toutes ses technologies françaises ? Il faut que la France se relève enfin les manches et redevienne compétitive sur la scène internationale. Comme autrefois ! ».
Le charismatique publicitaire ne pouvait clore cet entretien à bâtons rompus sans évoquer le concurrent direct de GOOGLE : QWANT. Dont il prépare le story-board dans le cadre d’une future campagne promotionnelle à travers l’Europe.
« Aujourd’hui, ce concept technologique se veut plus moderne que GOOGLE, précise-t-il en fin connaisseur de l’outil, le moteur de recherche possède des dispositions graphiques que le serveur américain ne décline absolument pas. Son concepteur, mon ami Jean-Manuel ROZAN, se refuse au vol des données. S’il en utilise l’usage, c’est avec l’accord des sources qu’ils rétribuent. Il faut adopter ce concept à l’ensemble de l’Europe. D’ailleurs, récemment, Emmanuel MACRON a demandé à toutes ses administrations de n’employer que cette plateforme dans leurs services. Chaque entrepreneur français et européen devrait avoir la même attitude protectionniste. C’est le choix stratégique vers lequel nous avons opté chez HAVAS… ».
Une manière pertinente et tangible de réaffirmer son indépendance vis-à-vis de l’ogre Américain…
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Vingt-quatre heures avant la clôture de la campagne électorale des Européennes, le délégué général de La République en Marche arpentait les rues du cœur de ville de la capitale de l’Yonne. Profitant d’une pause à la terrasse d’un établissement de la place des Cordeliers, le stratège du parti présidentiel nous a livré quelques impressions avant de se rendre à Sens pour prendre part à l’ultime grande réunion publique de la liste RENAISSANCE dans le département…
AUXERRE : Composante du noyau dur qui est à l’origine du parti des marcheurs, Stanislas GUERINI se prête volontiers au jeu de l’interview à brûle-pourpoint. Celle qui s’improvise au pied levé et qui prend forme au fond d’une salle de bar, à l’écart respectable de consommateurs un tantinet trop curieux.
L’exercice oratoire lui plaît manifestement. Il est vrai qu’il ne passe pas sous les fourches caudines d’un cérémonial protocolaire rendu obligatoire par la fonction, parfois lourd et indigeste pour l’interlocuteur d’un jour et la gent journalistique.
Accessible, courtois, le jeune cadre politique de 37 ans affiche un large sourire sur un visage pourtant très déterminé. La victoire au soir du 26 mai, il l’entrevoit avec grand sérieux. Il en espère déjà les conséquences heureuses. L’inverse serait un terrible coup porté à la politique gouvernementale insufflée par le chef de l’Etat. Une situation peu plausible à ses yeux qu’il balaie du revers de la main.
Même si les écarts imputables aux derniers sondages des instituts d’opinion semblent légèrement se creuser depuis plusieurs jours en faveur de l’adversaire numéro un, le Rassemblement national.
La formation populiste caracole pourtant en tête avec un point et demi d’avance sur le parti au pouvoir.
« Cela ne veut rien dire, commente Stanislas GUERINI, jusqu’à la dernière seconde, rien n’est jamais joué dans une élection… ».
A contrario, ce que semble craindre « Stan », comme beaucoup de militants et de sympathisants appellent affectueusement leur chef de file, c’est l’abstention. Un drame pour la démocratie, un drame pour l’Europe.
« La campagne a été très courte, c’est pour cela que dans cette dernière ligne droite il s’agit de mobiliser toutes les bonnes volontés pour qu’elles se rendent en masse dans les urnes ce dimanche… ».
« RENAISANCE, la seule liste qui défend les intérêts de l’Europe… »
Le délégué général de LREM a le sentiment que la plupart des propositions ont été portées à la connaissance du plus grand nombre durant cette période de vérité. Le travail détaché a été longuement explicité. La transition écologique, sujet sur lequel les jeunes générations sont très attentifs, a été abordée.
« On a pu parler de l’instauration d’un SMIC au niveau européen, précise-t-il, d’une banque en faveur du climat. Nous proposons un certain nombre de priorités pour le devenir de l’Europe. J’espère que ces arguments feront la différence… ».
Le successeur de Christophe CASTANER à la responsabilité nationale du mouvement des marcheurs se satisfait de ce rassemblement qui a vu le jour avec la liste RENAISSANCE.
« Nous avons mutualisé un maximum de compétences issues de quatre grandes formations (LREM, AGIR, MODEM, Parti Radical) pour atteindre un objectif commun. C’est une vraie campagne unissant des forces partageuses de valeurs similaires qui a pour vocation de toucher le rêve européen. C’est-à-dire obtenir ce qu’il y a de meilleur pour nos concitoyens… ».
Sa vision de l’Europe, l’ancien diplômé d’HEC devenu député de la République dans le XVème arrondissement de Paris, la voit comme un rempart inéluctable contre les extrémismes et en faveur de la paix.
« Notre liste défend la cause européenne. Elle est bien la seule. Certains évoquent la contribution française à l’Union, qu’ils jugent trop élevée, soit 11 milliards d’euros. Mais, derrière ce chiffre, il faut savoir que l’Europe ne coûte en tout et pour tout qu’à peine un euro par jour à chaque citoyen de ce continent… Est-ce que le prix de la paix doit se monnayer ?».
« Nous ne cessons jamais de penser à l’Europe… »
Issu du milieu de l’entreprise, l’homme qui incarne depuis le 01er décembre 2018 la dynamique de LREM se prend là encore à rêver des opportunités exponentielles offertes par ce marché du libre-échange européen.
« Ce sont plus de 500 millions de consommateurs qui se présentent à nos modèles économiques ! Il nous faut exporter davantage et en profiter. Nous défendons également une politique sécuritaire conjointe avec une enveloppe de 13 milliards d’euros qui a été investie à l’acquisition de matériel. Depuis deux ans, nous n’avons jamais cessé de penser à l’Europe et à son devenir… ».
Stanislas GUERINI en est convaincu : les partenaires européens de la France attendent beaucoup en retour de l’Hexagone. « Nous avons un rôle de leader historique à jouer aux côtés de nos amis allemands. Mais, dimanche soir, beaucoup d’observateurs regarderont avec grand intérêt les résultats de ce scrutin dans notre pays. Nous devons leur montrer que la France souhaite remettre en mouvement l’Europe au service de ses citoyens… ».
Dix minutes plus tard, Stanislas GUERINI, accompagné de sa garde rapprochée, prenait la direction de Sens pour y rejoindre en moins de cinquante minutes la ministre du Travail Muriel PENICAUD et le secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères, Jean-Baptiste LEMOYNE, à l’occasion de l’ultime meeting organisé par la liste RENAISSANCE dans l’Yonne. Afin de clore cette campagne du rassemblement, porteuse de rêves ?
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