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Initiatives : et si l’emploi se jouait dans une mêlée !
avril 13, 2024Ma foi, l’idée est plutôt originale. Pas commune, certes, mais après tout quand on veut trouver un boulot lorsque l’on est issu de la jeune génération, on peut tout essayer, selon la formule rendue populaire par Laurent RUQUIER, pour y arriver !
Et si le sport était donc devenu un pourvoyeur de jobs ? Pas dans le fait qu’il puisse aider à devenir un coach mental, un préparateur physique ou un technicien de telle ou telle discipline, mais plutôt que par son intermédiaire, il devienne un véritable vecteur relationnel et expérimental, facilitant contacts et échanges utiles.
La belle affaire, me direz-vous ? Oui, et c’est ce que vient de tester précisément dans l’Yonne, l’une des antennes locales de France Travail (ex-Pôle Emploi) à Auxerre qui n’est plus à une expérience pratico-pratique près. L’une de ces bizarreries structurelles, loin des académismes ordinaires, proposée par la vénérable institution et qui…marche !
C’est sûr, on pourra toujours se gausser, critiquer et blâmer ouvertement sur ce que représente l’agence de l’emploi dans sa quête à résoudre efficacement les problématiques des délaissés du travail en France sur les réseaux sociaux ; mais il est de bon ton aussi de rétablir les choses vis-à-vis de cet acteur institutionnel, clé de voûte dans la lutte contre le chômage en matière d’initiatives et de nouveautés !
Valoriser les deux années du CEJ, le Contrat engagement jeunes
Celle-ci en est une en la matière. Elle se déroule sur un cadre très éloigné du milieu professionnel : une pelouse. Celle d’un complexe rugbystique qui accueille habituellement les joueurs du club à XV local, le RCA, soit le Rugby Club Auxerrois !
Pour couronner le tout, on y trouve dès le début de la matinée, le jour de cette immersion spectaculaire dans l’enceinte sportive, en survêtements et en baskets, des demandeurs d’emploi.
Bon, on élimine d’entrée de jeu les quadras et autres seniors qui ne sont pas conviés à pareille fête. Trop âgés ou trop rouillés physiquement, allez savoir !
Car, la subtilité de ce rendez-vous matinal et frisquet – ce jour-là un vent glacial balayait le stade Pierre BOUILLOT en tétanisant de froid les sportifs en herbe et les observateurs qui auraient se munir d’une surveste ! – est de ne concerner que les plus jeunes d’entre nous. Celles et ceux, pas de sectarisme entre les sexes, qui bénéficient d’un CEJ, acronyme bien connu de tous évidemment (!), désignant le « Contrat engagement jeunes ».
Conçu il y a deux années, ce CEJ semble déjà donner de bons résultats d’après les spécialistes de la question.
Rappelons qu’il offre au jeune un parcours entièrement personnalisé et ce sur une durée de douze mois. Grâce à un programme intensif d’au moins vingt heures par semaine, le jeune adulte peut ainsi accéder à différents types d’activités qui le rapprocheront à terme d’un emploi durable en sortie de contrat. Ce sont les Missions Locales, qui en sont les porteurs auprès de jeunes gens âgés de 16 à 25 ans…
« L’Emploi entre en jeu » : recrutés et recruteurs mouillent le maillot !
Jusque-là, c’est bien mais rien de vraiment insolite dans l’opération, me direz-vous. Sauf que dans cette manifestation coordonnée entre les services de France Travail et de la MILO (Mission Locale), les recruteurs potentiels sont de la partie !
Tout cela sous couvert de l’anonymat, en se mêlant aux jeunes gens, celles et ceux qui effectuent des exercices de remise en forme sur le terrain, encadrés par les coaches du club de rugby local.
Et là, ce petit jeu – l’opération a été baptisée d’ailleurs « L’Emploi entre en jeu » - mérite tout notre intérêt à bien des égards. Car combiner une animation assumée par ses organisateurs dans un esprit ludique, convivial, voire bon enfant entre recruteurs et recrutés change de cadre habituel !
On se situe donc à des années lumières du sempiternel entretien d’embauche, en face-à-face sinistre dans un bureau sentant bon l’encaustique et ripoliner de frais pour faire bonne impression et surtout intimider le néophyte !
Et pourquoi ne pas étendre l’initiative à d’autres sports ?
Ici, c’est vivant, cela a du punch, c’est incroyablement efficace pour gagner en confiance surtout quand on se sent bourrés de complexes ; le plus souvent d’infériorité.
Que des jeunes demandeurs d’emploi pratiquent le temps d’une matinée quelques exercices rugbystiques face peut-être à leurs futurs patrons, ça ne manque pas de sel. J’en vois certains qui, à la lecture de ce propos, imagine très bien plaquer durement au sol leur responsable de service, tamponner allègrement le directeur des ressources humaines, s’agripper en mêlée (attention, tous les coups ne sont pas permis !) à leur patron, mettre un doigt dans l’œil de son collègue irascible ou terminer joyeusement la troisième mi-temps avec les camarades féminines du service administratif d’à côté !
Plus sérieusement, mêmes des réseaux officiels de l’entrepreneuriat, à l’instar de celui porté par la préfecture et de la CCI (« Les Entreprises s’engagent »), soutiennent une telle initiative qui ne manque pas de piment, en vérité.
Au-delà de la rencontre, c’est le secteur de l’industrie qui vire en grand gagnant à la fin de la matinée avec quelques recrutements assurés au terme de cette initiative à redéployer très vite. Peut-être à base d’autres catégories sportives ?
Cela prouve en cette année olympique que sport et entreprise font bon ménage à plus d’un titre. Même si le rugby dans sa configuration à quinze ne figure pas dans les épreuves disputées tous les quatre ans sous le prisme des célèbres anneaux…
Thierry BRET
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Quand la barbarie frappe aux portes de l’école…
avril 06, 2024« Plus jamais ça ! ». Foutaise, que cette phrase-là qui fait mal au cœur à l’entendre trop ! Sempiternelle expression, répétée comme une litanie procurant un semblant de bien-être artificiel dans le vide sidéral de nos consciences. Qu’en reste-t-il réellement lorsqu’un nouveau drame se produit, faisant le tour des infos et des réseaux sociaux ?
Il ne se passe pas une semaine, en effet, dans l’Hexagone, ou ailleurs sur la planète, sans qu’il n’y ait un de ces faits divers, qualifiés de sordide qui n’arrive pas qu’aux autres, éclatant à la une des médias.
Rixes, bagarres, tabassages en règle, coups, blessures, harcèlement, chantage, racket, violences aveugles et gratuites contre…des enfants et des adolescents. Dans leur univers proche, c’est-à-dire l’école…Sans omettre, bien sûr, les adultes quand ce ne sont pas les enseignants et les personnels administratifs eux-mêmes qui en sont les principales victimes.
Rien que la semaine écoulée, celle de Pâques pourtant forte en symboles de paix et de fraternité universelle, ce ne sont pas moins de trois sinistres situations, devenues totalement banales dans notre quotidien, qui sont venues nous rappeler la gravité du problème en France. Il y a urgence à résoudre l’équation à x inconnues avant que d’autres morts de jeunes enfants, de collégiens, de lycéens, d’enseignants ne viennent hanter nos nuits !
Montpellier, Viry-Châtillon, Tours…Des villes hexagonales, pourtant distantes et bien différentes les unes des autres. Des agglomérations où il fait bon vivre, en temps normal. Des localités où les enfants sont désormais en proie au danger !
L’école de la peur côtoie celle de la haine…
A la sortie de leurs écoles, de leurs collèges, de leurs lycées. Un comble qui ferait retourner dans leurs tombes n’importe lequel des érudits et savants qui, au fil des siècles, ont prôné fort justement les valeurs de l’éducation et de la pédagogie pour tous, distillées via l’école, Jules FERRY en tête ! Qu’elle soit publique ou privée, sans distinguo.
L’école, ce lieu de vie consensuel, de brassage ethnique et sociologique, d’apprentissage à la vie et au civisme, à la découverte de l’autre et à la pratique du respect envers les différences, que plus tard, devenus adultes, nous regrettons tous de ne plus fréquenter car synonyme de jeunesse qui se fane au fil du temps.
L’école de la République, porteuse de la réussite sociale, de la connaissance, des principes vertueux de la laïcité ou de l’approfondissement de savoirs religieux. De la chance professionnelle, aussi, en qualité d’incontournable bagage intellectuel. Il y en a pour tout le monde, tous les goûts et les esprits, selon ses choix et appétences. C’est une des grandes chances offertes par la France, il ne faut jamais l’oublier…cela s’appelle la démocratie !
Oui mais, voilà. L’école dans sa diversité (primaire, collège, lycée) ne fait plus rêver aujourd’hui. Bien au contraire, elle procure d’autres sujets d’appréhension et d’autres sentiments qui ont pour raison d’être la peur et la haine. Incroyable paradoxe !
Des brimades et des trafics en tout genre dans les établissements
L’école des savoirs est devenue ce lieu de vie et de partage où les personnels éprouvent désormais de la crainte, chaque matin, la boule au ventre en y retournant assurer les cours ou leurs travaux d’administrateur.
L’école, lieu de brassage multiculturel ô combien nécessaire pour comprendre l’autre, est devenu un endroit de rancœur, de vengeance, de brimade, de trafics en tout en genre. Même les établissements sont obligés d’organiser régulièrement des descentes de police, accompagnées de leurs brigades cynégétiques reniflant tout sur leur passage dans les salles de cours où l’on parle habituellement de philosophie et de mathématiques ! Des fois que l’on y trouverait de la drogue en mode cannabis ou pire encore ! Ce qui est parfois le cas…
Le mal est profond. Durable et indélébile. Trop de violence chez les adultes. Chez les parents et dans les familles qui sont confrontés aux difficultés de la vie ordinaire, rythmée par le cours logique des choses, entre perte de l’emploi, inflation et crise existentielle. L’individualisme est devenu la religion du XXIème dont l’indifférence, l’injustice et la violence représentent ses modes d’expression les plus abrupts. Mais, la part prégnante de la religion et ses dérives sectaires, voire intégristes et obscurantismes, sont là aussi présentes dans ce qui était autrefois les cocons familiaux.
Le problème ne concerne pas que la France, évidemment. Cette semaine, aussi, un gamin de 12 ans a assassiné avec une arme à feu un camarade de classe qui se moquait régulièrement de lui, cela s’est passé en Finlande, pays réputé pour sa candeur et son calme social olympien…
A quand la fermeté pour punir ces barbares ?
Naturellement, le rôle infect et nauséabond des fameux réseaux sociaux y est pour quelque chose, comme à son habitude dans toutes les dérives de notre siècle. Ce déversoir d’immondices, jetés en pâture publique sous le prisme le plus souvent de l’anonymat, ne fait pas dans la dentelle au niveau des messages malfaisants adressés vers les plus faibles d’entre nous. Et en priorité, les enfants et les adolescents, la cible idéale toute trouvée de ces oiseaux noirs de la mauvaise espèce. Et encore, c’est une insulte pour les oiseaux.
Ebranlé par ces faits divers répugnants à répétition – des élèves qui se retrouvent dans le coma, en mort cérébrale ou pire encore alors qu’ils sortaient benoîtement de leurs établissements scolaires avant d’être lynchés et victimes de lâches agressions sans nom -, le chef de l’Etat a dit vouloir réagir de la plus forte manière pour que la violence ne soit plus chose commune et banalisée dans l’univers scolaire hexagonal. Il y a du boulot, en effet, pour y parvenir.
Restreindre et pénaliser lourdement les réseaux sociaux qui facilitent le harcèlement et la circulation de ces messages odieux portant atteinte à l’intégrité physique et morale des individus est une chose (et pourquoi ne pas les interdire d’émettre tout simplement ?) ; mais sanctionner de façon inflexible et sans passe-droit de manière pénale les auteures et auteurs de ces actes barbares abjects (voire parfois leurs familles en les privant de certaines ressources) serait on ne peut plus logique qu’une simple remontrance verbale, à défaut d’un avertissement couché de manière anodine et sans conséquence sur le bulletin de liaison scolaire !
Nous autres, citoyens et électeurs de France, sommes en droit d’attendre autre chose de la part de la Justice et de l’Education nationale que du laxisme récurrent, de l’absence d’autoritarisme à tout crin et des manquements réguliers à leurs devoirs de fermeté. Il en va de la sécurité et de l'existence de nos enfants et de leurs enseignants !
Thierry BRET
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La semaine 13 par monts et par mots… : changement d’horaire, les pendules ne sont toujours pas à l’heure !
avril 05, 2024Utile ? Inutile ? Depuis le premier choc pétrolier datant de 1973 et l’adoption du changement horaire dans l’Hexagone, la question récurrente revient tous les six mois tel un métronome coutumier. Cela sert-il réellement à quelque chose au niveau économique alors que les métabolismes, tant des humains que des animaux, sont perturbés au quotidien ? Depuis 2019, des débats sur le sujet sont menés au Conseil de l’Union européenne à Bruxelles sans que pour autant les réponses ne fusent ! Ce n’est plus un changement d’heure mais le prolongement du temps suspendu dans les alcôves de la politique européenne !
Lundi
Certains surveillants pénitentiaires, sans doute soucieux de découvrir toutes les facettes de leur métier, poussent la conscience professionnelle jusqu’à endosser le costume de taulard ! Six surveillants de la prison de Réau en Seine-et-Marne sont accusés d’y avoir fait entrer depuis octobre 2022, de la résine de cannabis, des téléphones portables ou de l’alcool. Ce qui se traduit dans le jargon judiciaire par « accusés d’avoir participé à l’introduction en détention d’objets ou substances interdites… ». Moyennant finances, bien sûr ! Mais, comme l’a déclaré sous couvert d’anonymat un haut cadre de l’administration pénitentiaire, « la population carcérale est très demandeuse ou incitative, et donc il y a une préoccupation sur le rapport à l'argent et sur la relation entre les personnels et les détenus… ». Autrement dit, ces braves « ripoux » n’ont fait que répondre au marché de l’offre et de la demande !
Mardi
Ancien ministre de la Santé et ex-porte-parole du gouvernement, Olivier VERAN, après s’être vu remercié lors du remaniement de janvier dernier, s’est « découvert » une vocation de « médecin esthétique » ! Et pas n’importe où, mais au sein de la très chic « clinique des Champs-Elysées ». Même si elle relève de la sphère privée, cette reconversion fait débat et soulève pas mal d’indignation, que ce soit dans le landerneau politique ou celui de la santé, concernant un ancien neurologue qui, à longueur de tribune, en sa qualité de ministre, se lamentait sur le sort des déserts médicaux. L’hôpital brûle et les priorités sont ailleurs, mais promis juré, il ne touchera « ni à des pénis, ni à des fessiers » et sera « très loin des prothèses mammaires », privilégiant des soins de confort correspondant entre autres à « une cicatrice sur le visage, un vieillissement lié à la ménopause ou une calvitie précoce… ». On espère qu’il fera un prix à son ancien « patron », Edouard PHILIPPE !
Mercredi
Bien sûr, l’événement est d’envergure exceptionnelle et suscitera sans nul doute un intérêt planétaire, mais le budget dédié à la masse salariale globale des Jeux de Paris, estimé à plus de 584 millions d’euros commence à faire tousser… Un budget soit dit en passant, supérieur de 115 millions d’euros à celui annoncé dans le dossier de candidature. Avec des salaires ne cessant d’augmenter, à l’exemple de la directrice de la communication, passée de 150 à 195 000 euros en un an ! Quant au président du Comité d’organisation Tony ESTANGUET, ses émoluments dépassent les 286 000 euros annuels, au point que la justice a ouvert une enquête en début d’année sur les conditions d’une telle rétribution. Bien inférieure affirment ses défenseurs à celle de l’ancien champion de demi-fond, Sébastien COE, patron des JO de Londres en 2012, évaluée à plus de 400 000 euros. Ouf, la morale est sauve ! « L’important est de participer » comme disait le baron Pierre de COUBERTIN, il n’avait pas dit à quel prix…
Jeudi
Fondateur de l’entité « Magictech » où se marient technologie et magie, Samuel GAULAY a fait le show, en ouverture des premiers « Trophées des Entreprises » à Auxerrexpo, usant d’un discours aux accents dithyrambiques pour vanter les vertus de l’Intelligence Artificielle, avec la complicité de quelques spectateurs appelés sur scène. L’occasion pour lui de rappeler d’où l’on vient et se pencher sur un passé pas si lointain, prenant pour exemple la conquête spatiale et la mission Apollo 11, qui permit en juillet 1969 à l’homme de marcher sur la Lune, mais dont l’ordinateur de bord n’était équipé que de 4 ko de mémoire vive et 32 ko de stockage ! De quoi aujourd’hui faire sonner de rire n’importe quel iPhone à la mémoire vive un million de fois supérieure !
Vendredi
L’on pourrait ranger l’anecdote au rang de « poisson d’avril », si ce n’est qu’elle est hélas bien réelle ! En prévision du déplacement qu’a effectué Emmanuel MACRON au Brésil et en Guyane, un major de la Marine nationale, membre de son intendance, a embarqué à bord d’un avion d’Air France reliant Rio de Janeiro, après réservation de deux sièges en classe affaire, le second étant destiné à faire voyager confortablement deux housses contenant les précieux costumes du chef de l’Etat ! Une dépense estimée à plus de 4 000 euros l’aller-retour, qui a dû, à l’heure de la rigueur budgétaire annoncée, faire s’étrangler Bruno LE MAIRE, qui pourra toujours « tailler un costard » que l’on imagine « présidentiel », à son patron ! Avec de telles dérives, l’on se demande s’il ne serait pas plus simple de remettre tout de suite les clés de l’Elysée à Marine LE PEN…
Samedi
La fronde des agriculteurs envers la grande distribution semble souvent se limiter à un combat binaire avec une seule enseigne, « LECLERC » ! La faute sans doute au très médiatique président du groupe, Michel-Edouard LECLERC, qui a depuis longtemps son rond de serviette sur tous les plateaux TV de France et de Navarre. A des années-lumière du silence feutré d’un Gérard MULLIEZ, très discret fondateur du groupe AUCHAN, retranché dans son fief du Nord, quand ce n’est pas en Belgique. Cibles favorites du monde agricole, suspectées de tous les maux, les enseignes Leclerc font souvent l’objet de manifestations diverses. On aimerait savoir ce qu’en pensent ces producteurs icaunais, habitués semble-t-il à commercialiser avec cet hypermarché auxerrois sous ce pavillon…
Dimanche
Près d’un demi-siècle que le changement d’heure a été instauré et pourtant, ils seront encore nombreux à s’interroger ce dimanche : « alors cette fois-ci, on avance ou on recule… ? ». C’est à la suite du premier choc pétrolier en 1973, que l’heure d’été fut rétablie trois ans plus tard, supposée être synonyme d’économies d’énergie. Depuis, chaque année, se rouvre le débat sur son utilité et sa possible suppression. Des travaux ont été menés en ce sens au Parlement européen, bloqués depuis décembre 2019 au Conseil de l’Union Européenne à Bruxelles, faute pour tous les pays de s’entendre sur le sujet. Pas facile de mettre « les pendules à l’heure » !
Dominique BERNERD
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Humeur : croire, on peut toujours espérer !
avril 01, 2024Week-end pascal oblige, nécessairement, l’actualité nous ramène vers les sources immuables de la croyance, pour nous autres chrétiens, avec la bénédiction papale prononcée par le Saint-Père au balcon de Saint-Pierre de Rome, dans la cité vaticane. Un temps qui se suspend, voire qui s’arrête où des hommes parlent enfin de paix, de réconciliation, de générosité, de bonté, d’altruisme…Un autre monde que celui-là ?
HUMEUR : « Quand les hommes vivront d’amour, il n’y aura plus de misère ; les soldats seront troubadours, mais nous, nous serons morts mon frère… ».
Qui ne se souvient pas de cette œuvre mirifique portée par les voix des trois figures québécoises de la chanson francophone, Félix LECLERC, Gilles VIGNEAULT et Robert CHARLEBOIS ?
Et si ces trois-là avaient eu raison en interprétant ce texte si profond, voire bouleversant ?
Verrons-nous, vraiment un jour, la fraternité gagnée enfin l’esprit des hommes de cette planète en totale déliquescence ? La paix retrouvée dans certaines parties du monde, totalement meurtries par la bêtise et la folie des hommes désireux de plus de pouvoir. La joie à partager dans les cœurs de celles et de ceux qui souffrent dans leur quotidien, à cause de la pauvreté, de l’absence d’emploi et de considération…de la maladie et de l’injustice, aussi.
A voir, la foule des grands jours envahir la place de Saint-Pierre-de-Rome en cette période de célébration des fêtes pascales, on ne peut que constater qu’ils sont très nombreux à croire en cela. Venus de toute la planète, même des endroits les plus reculés de la chrétienté. Une utopie ?
Une chrétienté de plus en plus malmenée dans ce monde où l’obscurantisme revient avec la vitesse grand « V ». Il n’y a pas que les chrétiens d’Orient qui sont dans la souffrance, désormais, d’autres ailleurs de par le monde vivent les mêmes angoisses, les mêmes craintes, les mêmes peurs.
Pourtant, croire, cela n’a jamais fait de mal à personne. Quelle que soient les religions d’ailleurs ! Monothéistes ou pas, car la croyance a toujours habité l’humanité depuis que le monde est monde. Et il en sera sans doute ainsi durant très longtemps…
Croire (en qui ou en quoi que ce soit) permet sans doute à bon nombre de Terriens de vivre mieux dans leur tête, dans leur âme et dans leur quotidien. Tant que cela apporte du bien-être et du positif, autour de nous et en nous.
La croyance aveugle et fanatique n’est en revanche qu’une usurpation qui conduit aux actes les plus fous, parfois sanguinaires.
On connaît la chanson, avec ce quotidien de plus en plus plombé par cet intégrisme religieux, politique, directif qui envahit notre univers. Une menace pour notre existence…et nos libertés.
« Quand les hommes vivront d’amour… » : cette complainte est à réécouter cent fois pour mieux croire en un monde meilleur, on peut toujours espérer !
Thierry BRET
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La fraude fiscale, sport préféré des Français ?!
mars 31, 2024Malgré les idées reçues, la France n’est pas le pays où l’on fraude le plus. Même si l’imposition est la plus forte. Jusqu’ici, l’OCDE dénonce en permanence, les abus des fraudes fiscales en tout genre, mais semble très impuissante à résoudre le problème. Les paradis fiscaux se développent : îles Vierges britanniques, îles Caïmans et les Bermudes, pour les plus importants. Quant à la crise économique, sur fond de guerres et de crises financières potentielles, elle ne va pas inciter les protagonistes de la fraude fiscale à s’amender…
Au XVe siècle, une fiscalité royale permanente (taille, aides, gabelle essentiellement) s'est imposée. L'expansion des échanges, les créations fiscales sont généralement dues en monnaie. Seuls les prélèvements anciens (seigneuriaux, dîme) restant acquittés en nature. La Révolution supprimera les impôts seigneuriaux et ecclésiastiques.
Avec l'affirmation de l'absolutisme royal au XVIIe siècle, le poids de la fiscalité ne cesse d'augmenter. Les plus grands fraudeurs seront les fermiers généraux, qui détournent à leur profit une part de la collecte des impôts dus au roi. FOUQUET fut la plus brillante illustration de cette infamie sous Louis XIV. La situation fiscale est bouleversée en 1914 avec la création de l'impôt sur le revenu, qui vise à ponctionner davantage les revenus importants, et l'apparition de la déclaration de revenus.
Lorsque la monnaie fiduciaire circulait beaucoup, commerçants et artisans préféraient être réglés en liquide : ils échappaient ainsi, pour la facture, à la TVA et à l’impôt. Le problème, c’est que jusque vers la fin des années 70, le fisc se mettait systématiquement en dehors des règles constitutionnelles : « vous avez fraudez de 18 % », et le commerçant de répondre : « non ! ». Le fisc opérait alors un redressement automatique (il possédait des barèmes par profession), en arguant du fait que ledit commerçant devait prouver le contraire. Le président Valéry GISCARD d’ESTAING mit fin à cette incongruité juridique. Le problème, c’est qu’à l’époque, ne pas tricher d’au moins le taux arbitraire de l’administration, aurait été un acte de mauvaise gestion !
Le pli était pris et dans certains secteurs, les dyslexiques des déclarations fiscales confondaient allègrement la répartition de la fraude : 18 % déclarés et 82 % sous la table… Les commerçants-artisans concernés plaçaient l’argent illicite sous forme de bons de caisse au porteur et le réinvestissaient dans leur résidence principale : ils achetaient les matériaux et payaient leurs collègues artisans au « black ». L’argent sale était ainsi recyclé dans les mêmes circuits illégaux.
Évasion fiscale ou fraude : quelle situation ?
L’Observatoire européen de la fiscalité (EU Tax Observatory), hébergé par l’École d’économie de Paris, a publié un rapport sur l'évasion fiscale à l'échelle mondiale. Il apparaît que, si la fraude fiscale est caractérisée par des pratiques clairement illégales, d'autres pratiques « se situent dans une zone grise sur le plan légal, entre l'optimisation fiscale et l'évasion, comme le déplacement des bénéfices vers des sociétés-écrans sans substance économique ». Elles permettent aux acteurs économiques qui ont le plus profité de la mondialisation de réduire encore davantage leurs taux d'imposition, ce qui diminue les recettes gouvernementales et accroît les inégalités. En 2021, l’optimisation fiscale représentait en France près de 180 milliards d’euros. En 2023, la fraude concernant les impôts directs et réclamés par le fisc s’élevait à 14 milliards.
Par exemple, en utilisant fréquemment des sociétés-écrans pour échapper à l'impôt sur le revenu, les milliardaires du monde entier bénéficient de taux d'imposition effectifs allant de 0 à 0,5 % de leur patrimoine. Le rapport estime cependant que l'évasion fiscale offshore a été divisée par trois au cours des dix dernières années grâce à l'échange automatique d'informations bancaires.
À propos du taux d'imposition minimum mondial de 15 % sur les multinationales qui avait été décidé en 2021, le rapport regrette l'adoption de nombreuses dérogations qui ont affaibli fortement sa portée !
La lutte contre la fraude fiscale, quant à elle, concerne principalement les entreprises car les particuliers, eux, ont moins de marge de manœuvre pour frauder (surtout depuis la mise en place du prélèvement à la source). La fraude la plus identifiée est celle à la TVA où les entreprises gonflent le montant de la taxe à se faire rembourser par l'État.
La fraude fiscale représente en France entre 80 et 100 milliards d'euros
Il est très difficile de chiffrer précisément le phénomène, mais ce qui est certain, c’est qu’il se compte en milliards d’euros. Entre 80 et 100 milliards d’euros, selon le syndicat solidaire des Finances Publiques. Chaque année, le manque à gagner serait compris entre 20 et 25 milliards d’euros, selon les estimations de l’INSEE. Et sur cette somme, seulement 2,2 milliards d’euros ont été recouvrés par l’administration fiscale, un montant en hausse mais qui reste inférieur aux montants non payés. Contrairement à de nombreux pays, la France ne dispose d'aucune évaluation rigoureuse de la fraude fiscale, ni même de « l'écart fiscal » (estimé en 7 et 27 milliards), tel est le constat formulé par la Cour des Comptes.
La fraude se confond de plus en plus avec l’évasion fiscale mais concerne surtout les grandes entreprises et les plus riches ! Nos braves commerçants et artisans n’ont quasiment plus aucune possibilité de frauder. Ils doivent s’informer de toutes les possibilités offertes par le code des impôts, aux fins de prendre en compte les avantages liés aux exonérations, aux abattements, à la meilleure optimisation liée au statut juridique (nom propre, société, et quelle forme, montages juridico-financiers…). Les syndicats professionnels, l’expert-comptable, le notaire, les consultants peuvent accompagner le conseil. C’est plus judicieux que de pratiquer des comptabilités occultes et parfois, pour des café-restaurants, des caves secrètes pour entreposer les denrées et le vin. C’était vrai jusque dans les années 70.
Il existe aussi la fraude sociale, les salariés non déclarés, dont le coût pour l’Etat est estimé à plus d’un milliard d’euros. L’argent de la drogue représente le recyclage le plus important sur la planète. Les fameux narcodollars atterrissent dans les paradis fiscaux et réapparaissent grâce à des « lessiveuses » : une société écran qui intègre du chiffre d’affaires avec des clients fictifs : cafés, restaurants et casinos. Ces derniers semblent un lieu de prédilection pour la mafia et autres trafiquants : ces établissements sont pourtant soumis au contrôle permanent de la police et des RG…
Le fisc sait aussi s’adapter. Durant ma période bancaire, j’ai pu ainsi participer à une opération plutôt anecdotique : afin d’enlever un important marché de construction, une société française devait verser un « bakchich » de cinq millions de francs. Les cinq millions comptés par mes soins étaient passés en douane avec l’agrément fiscal, estampillé, « fraude permise » !
Cependant, ledit montant ne pouvait pas être intégré dans les charges et représentait un coût pour l’entreprise. Ce n’était pas perdu pour tout le monde : personne n’était dupe, sur les cinq millions, à la sortie, il y en avait réellement trois pour le commanditaire et deux pour le dirigeant de l’entreprise bénéficiaire…
Autres temps, autres mœurs ! Aujourd’hui, les techniques de fraudes ou d’optimisations atteignent des degrés de sophistication jamais égalés, IA oblige…
Lors d’une conférence co-animée par un économiste et un cadre de Bercy, un auditeur intervint : « le contrôle fiscal coûte plus cher que ce qu’il rapporte ! ». Réponse du fisc : « oui, mais imaginez ce que ça coûterait s’il n’y en avait pas ! ».
Jean-Paul ALLOU
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