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La vie en France : c’est comme au casino !
février 04, 2024Faites vos jeux, Mesdames, Messieurs ! Rien ne va plus ! La France ressemble de plus en plus à une sordide table de roulette défraîchie, dans un casino respirant l’encaustique où l’atmosphère surannée commence à sentir le souffre et la scoumoune en guise de martingale.
Les joueurs – en l’occurrence les citoyens lambda que nous sommes tous – ou du moins presque tous ! – y déposent leurs plaques (leur argent, leur espérance, leurs envies, leurs illusions, leur travail…) sur le tapis vert de la vie avant que la boule blanche ou noire, selon les cas, lancée par le gouvernement ou la technocratie européenne, tourne inexorablement avant de s’arrêter sur la case. Gagnante ? Pas si sûr dans la loterie de l’existence actuelle ! Car, on le sait tous, la loterie de la vie, elle est vraiment pipée, injuste et pas égalitaire !
La loterie de la vie ? A tous les coups, on perd !
Tiens, je suis tombé sur l’emplacement de l’agriculture avec son lot de revendications à outrance, soutenues par plus de 80 % des Français. Une corporation qui se paupérise à l’extrême et dont les revenus moyens, bien en deçà des mille euros mensuels, donneraient de l’urticaire à qui veut l’entendre !
Tiens, voici celle de l’Education nationale qui n’est pas mal non plus, côté stabilité et réjouissance, avec ses enseignants et ses parents d’élèves en colère qui ne cessent de manifester pour des jours meilleurs, une vraie reconnaissance de certains de leurs métiers et des postes supplémentaires à créer pour combler les manques stratosphériques existants à toutes les étapes de la filière.
Tiens, voilà celle des élus territoriaux qui souffrent de leur ruralité et qui en ont ras-le-bol de voir partir leurs habitants, faute de services de l’Etat dignes de cette appellation, d’hôpitaux qui fonctionnent, de réseaux téléphoniques qui ne soient pas défectueux en permanence et de classes qui ferment…En y perdant leur attractivité !
Tiens, il y aussi celle de ses boîtes qui s’écroulent les unes après les autres, de ces artisans et commerçants, de ces indépendants qui vidés de leur substantifique moelle de professionnels perfectionnistes – leur clientèle et leur savoir-faire – ne trouvent même plus la force d’ouvrir leurs boutiques et se prennent à rêver de retraite. Normal, il n’y a plus personne qui souhaite venir bosser dans leurs entreprises…Ni chez les jeunes, encore moins chez les vieux !
Où est le système qui viendra sauver l’Humanité ?
Ah oui ? Sauf que la retraite, ce n’est pas pour tout de suite, désormais : et qu’il faudra bien s’armer de patience jusqu’à 64 ans révolu et trimer comme un beau diable, en serrant les poings et les dents tout en acceptant son stress, les brimades de supérieurs parfois névrosés car soumis à trop de pression et l’arthrose afin d’effectuer dignement les ultimes trimestres (ou semestres) qui mènent tout droit vers la liberté ! De celle dont on parle avec un grand « L » !
Si, évidemment, les lourdeurs, rigueurs et autres absurdités administratives, sans souplesse aucune qui gèrent ce pays et ceux de l’Union européenne, ne viennent pas entre-temps vous clouer aux piloris avec des taxes, des pénalités et des charges à n’en plus finir qui conduisent certaines et certains – plus de 600 personne l’année dernière dans le seul milieu agricole, on aimerait bien avoir les chiffres de toutes les professions en France – à se munir d’une corde pour mieux trouver la poutre idéale à leur salut…Circuler, il n’y a plus rien à voir, cela fera cinq lignes dans la rubrique des faits divers !
Mais, alors d’où viendra-t-il ce salut salvateur à l’homme moderne, dépassé par des évènements que nul ne maîtrise véritablement ? Du retour du Messie sur Terre ? Peu probable !
De l’accueil des Jeux Olympiques de Paris, dont les mirifiques louanges nous sont vendues à grandes doses de messages mirobolants tous les quatre matins parmi toutes les mondanités institutionnelles et entrepreneuriales de France et de Navarre, alors que le pays n’est sans doute pas prêt au niveau logistique et sécuritaire à recevoir un tel évènement ?
Du premier implant digitalisé que l’une des entités technologiques d’Elon MUSK – un docteur « Follamour » incontrôlable et dangereux qui se prend pour Dieu le père en modifiant la génétique de l’homme et en envoyant des pseudos fusées dans l’espace – en posant ladite puce électronique dans un cerveau humain afin de le rendre plus intelligent ou…plus asservi à sa folie ?! Pour ne pas dire plus…
A la multiplicité de ces réseaux « associaux » qui ne véhiculent que haine et voyeurisme, qui ne provoquent que colère et jalousie en attisant les rancœurs et l’égocentrisme parmi ses suiveurs ?
Aux partis politiques, enfin, tous en ordre de marche, parés à livrer la mère des batailles à l’assaut du palais élyséen en…2027 ? Déjà, que les Européennes ne passionnent pas les foules ! C’est dire !
D’une roulette à l’autre, il n’y a qu’un pas pour certaines filières…
Cet inventaire à la Prévert pourrait noircir des centaines de pages, c’est évident. Tant il existe des fractures qui ressemblent à des failles sismiques, voire abyssales, dans notre société, notre pays, notre monde. Sociale, numérique, financière, intellectuelle, sectorielle, géographique, culturelle et cultuelle, pour sûr !
On naît tous égaux, dit-on, à l’image, soi-disant, de notre créateur. Sauf que dans la France, l’Europe, le monde du XXIème siècle, l’égalité est une valeur qui n’a plus lieu d’être, au vu de cet individualisme galopant et cet incivisme exacerbé qui nous conduisent tous à notre perte.
De même, les deux autres mentions qui sont frappées sur les frontons de nos mairies, liberté et fraternité. Belles paroles démocratiques que celles-là qui ploient sous le joug des régimes autoritaires, ne cessant d’étendre leur influence sur le globe.
Le problème, c’est que ce petit jeu-là, celui de la roulette où politiques et technocrates font tourner sans cesse à leur manière et en leur faveur la boule blanche ou noire de notre vie, selon leur bon vouloir et sans concertation aucune avec les citoyens, commence à peser lourdement sur les existences et le moral de ces hommes de bonne volonté, qui possèdent encore une once de discernement dans les neurones.
Peut-être que ces derniers n’auront alors plus qu’un seul choix, un jour, pour faire face à toutes ces décisions imposées méthodiquement par le haut. Celui de jouer avec une toute autre roulette, nettement plus funeste et irréversible quant à l’issue, russe de surcroît…Faites vos jeux, rien ne va plus…
Thierry BRET
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Le rayonnement international de LOGI YONNE qualifie la structure aux premiers Trophées des Entreprises 2024
février 03, 2024C’est de la pure logique que de retrouver la structure du nord de l’Yonne, parmi les prétendants au titre de la catégorie « Elles rayonnent » ! Grâce à sa filiale internationale créée au Vietnam, LOGI YONNE a été retenue tout naturellement par le jury des premiers Trophées des Entreprises, concoctés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne et notre confrère, le quotidien « L’Yonne Républicaine ». De quoi satisfaire son dirigeant, Didier MERCEY…
GRON : Le 28 mars prochain, LOGI YONNE et sa filiale asiatique, LOGI VIET France, pourraient bien se retrouver sur la plus haute marche du podium, à l’occasion de la remise des prix des premiers Trophées de l’Entreprise, nouvelle opération évènementielle ayant pour objectif de valoriser une quinzaine de structures entrepreneuriales icaunaises ayant le vent dans le dos.
Avant le jour J, le jury de cette manifestation portée par la CCI de l’Yonne et le quotidien du groupe Centre France, « L’Yonne Républicaine », a sélectionné par les nombreux dossiers de candidatures, dans la catégorie du « rayonnement », la structure du Sénonais qui assure la gestion de la zone portuaire de Gron, LOGI YONNE. Une nouvelle qui a ravi son dirigeant, Didier MERCEY qui promène sa silhouette entre le Vietnam, où il assure aussi le développement de sa jeune filiale LOGI VIET France apparue en 2019 et la France, avec le fameux port de Gron, près de Sens.
Précisons que l’antenne asiatique de LOGI YONNE a pour objectif de rayonner – c’est le cas de le dire quand on concourt dans la catégorie ! – de manière influente vers les marchés exponentiels que représentent les pays de l’ASEAN, l’équivalent de l’Union européenne sur ce secteur géographique extrême-oriental. Une vitrine idéale pour mieux conquérir les marchés potentiels que représentent Singapour, la Malaisie, l’Indonésie, les Philippines, la Thaïlande ou le Laos !
Remise par le Conseil départemental, la récompense saluera l’une des trois entités présentes sur la grille de départ pour la dynamique observée en matière de notoriété, d’attractivité, d’engagement, de savoir-faire ou de réseau. Etrangement, il n’est nullement fait mention du volet international et de l’export dans cette catégorie alors que le rayonnement en est l’une des bases de référence !
Qu’importe ! LOGI YONNE retrouvera donc sur sa route pour prétendre à ce trophée l’AJ Auxerre, le club de football professionnel qui est aussi une entreprise à part entière à bien des égards et la société METTETAL Création, localisée à Saint-Julien-du-Sault, un spécialiste de la fabrication d’accessoires métalliques sur mesure destinés aux secteurs de la maroquinerie et du prêt-à-porter.
Thierry BRET
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Visite de la Brasserie de Chablis : les Positives Entreprises de la CCI 89 ne pratiquent pas le « dry january ! »
janvier 29, 2024Premier rendez-vous de l’année pour le club des Positives Entreprises, porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Une immersion insolite au cœur du vignoble de Chablis, chez l’une des…brasseries les plus en vogue du moment : MADDAM ! Une 41ème rencontre, goûteuse et savoureuse tant dans la chope de bière que dans les explications fournies par Alexis MADELIN, maître des lieux qui a conquis cet auditoire d’entrepreneurs…
CHABLIS : Le principe des Positives Entreprises est vertueux. Chaque mois, les décideurs économiques de notre département, guidés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont la faculté de pouvoir s’immerger dans l’antre d’une TPE/PME et grande industrie de notre paysage. Un concept qui dure déjà depuis une quarantaine de rendez-vous !
Le quarante-et-unième s’est donc déroulé en fin de semaine dernière. Du côté de Chablis, le temple du vin reconnu aux quatre coins de la planète. Curieusement, c’est dans une brasserie qu’eurent lieu ces échanges. Comme quoi, au pays des Saint-Vincent, il n’y a pas que le vin qui compte : la bière a aussi sa place !
Fines, aromatiques, blondes ou brunes, ambrées, MADDAM a su petit à petit se faire une place dans ce nouveau monde de la bière locale où une quinzaine de références existe désormais dans l’Yonne.
Depuis 2017, date de son ouverture initiée par les deux cousins, Alexis et Vianney MADELIN – un patronyme reconnu dans le milieu viticole ! -, la brasserie tourne à plein régime, en élaborant des bières artisanales et biologiques dans la plus pure des traditions. On ne compte plus le nombre de prix, parfois prestigieux, obtenus depuis et qui récompensent la qualité indéniable du produit.
Lors de la visite, segmentée en deux groupes – plus de quarante personnes prirent part à cette séance synonyme de retrouvailles 2024 -, Alexis MADELIN apporta moult explications sur le procédé de brassage unique de soixante jours qui garantit un style authentique de bulles délicates et une saveur inimitable.
25 % des produits s’écoulent à l’export mais aussi en Bourgogne
Distribuant la production vers la filière des CHR (cafés, hôtels et restaurants), la Brasserie de Chablis – le véritable nom de la société qui commercialise les bières de la marque MADDAM – alimente bon nombre de circuits dans l’Hexagone mais aussi à l’export. Cible prioritaire, aujourd’hui, pour la PME icaunaise : Paris et l’Ile-de-France mais aussi bon nombre de grossistes qui interviennent dans l’Hexagone.
« Nous avons choisi de nous calquer au circuit vin pour distribuer de la bière plutôt que de s’engouffrer dans le circuit bière, explique Alexis MADELIN, très pédagogue dans ses explications.
Quant à l’export (25 % des ventes de l’entreprise), l’inverse s’applique avec une dizaine de pays européens et asiatiques. Les bières MADDAM se dégustent dans des contrées aussi éloignées que l’Australie et le Canada. Mais, la crise sanitaire est passée par là, ralentissant les velléités de l’exportation. Du moins, pour le moment !
25 % des produits s’écoulent en Bourgogne, dans un rayon de proximité autour de la brasserie. La GMS est bien présente dans la stratégie marketing de la société.
« On a créé une autre gamme spécifique, souligne le chef d’entreprise, pour différencier les canaux de distribution… ».
1 300 hectolitres de bières sont ainsi commercialisés chaque année en 75 cl, 33 cl, voire en fûts selon les contenants. Aujourd’hui, il existe plus de 2 500 brasseries dans l’Hexagone. Un gros boom dans les années 2010, mais la tendance se stabilise avec des fermetures de sociétés qui sont à observer.
Une visite qui ne laissera pas sur la soif pour les membres des Positives Entreprises, encadrés par Thierry CADEVILLE, président de la CCI 89, Jérôme MAYEL, directeur de la chambre consulaire départementale et Christine JAN, en parfaite maîtresse de cérémonie de la manifestation.
Thierry BRET
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Le monde agricole en ébullition : le bras de fer continue
janvier 27, 2024Ca barde sec dans les fermes et les exploitations tricolores ! Depuis une huitaine de jours, la France des villes se sera donc souvenue qu’il existait bel et bien une France des champs, et celle-ci le fait savoir. Une France agricole qui ne doit pas être seulement honorée, une fois l’an, lors de l’incontournable évènement version image d’Epinal de la filière, soit le Salon international de l’Agriculture, accueilli en février à Paris.
En l’espace de quarante-huit heures, le ton protestataire a donc bien changé à travers l’Hexagone. Exit la signalétique qui se retrouve tête-bêche à l’entrée des villages – une action symbolique sans doute trop gentillette et puérile pour inquiéter les pouvoirs publics ! -, place dorénavant à de vraies opérations coups de poing, réalisées dans un esprit pacifique et bon enfant, à l’aide de tracteurs et autres matériels agricoles, servant à mieux gêner la circulation.
Surtout autoroutière, soit dit en passant. Cela tombe bien : juste avant la prochaine hausse habituelle de 3 à 5 % des tarifs pratiqués dès le portique du péage franchi sur ces voies à très grande vitesse ! Qui prendra en charge, par ailleurs, les dédommagements du manque à gagner de ces sociétés privées qui appliquent avec une arithmétique méthodique et dans la quasi indifférence générale les hausses annuelles comme si de rien n’était ?! Bing, ça tape dur sur leurs chiffres d’affaires ! Personne ne sortira de mouchoir pour la perte sèche !
Plus de 600 agriculteurs passés de vie à trépas en 2023…
Mais, là, n’est pas le débat. Cela fait déjà plusieurs mois que le monde agricole dénonce les incohérences gouvernementales, surtout l’absence de cohésion dans leurs discours et dans les actes, au sujet des grands items qui réglementent la filière. Deux syndicats, entre autres, sont montés au créneau de la revendication depuis l’automne : la puissante FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) et les JA. De jeunes agriculteurs qui prennent de plus en plus d’importance dans la sphère paysanne hexagonale et qui osent se montrer.
Chacun de nous a encore en mémoire cette fameuse action « On marche sur la tête ». Un slogan empreint d’humour pour une opération qui n’en manquait nullement : retourner les panneaux indicateurs des entrées de village dans les territoires ruraux mais aussi en agglomération !
Ce sont les apprentis automobilistes qui ont dû se poser quelques questions à chaque bourgade traversée en compagnie de leur moniteur d’auto-école ! Ce n’était pas inscrit dans le Code de la Route !
Déjà, à cette période, FNSEA et JA exigeaient des mesures concrètes, fortes, visibles pour sortir de leur marasme et de l’ornière ces milliers d’exploitations en pleine déshérence sociale. Une gabegie innommable qui a coûté l’existence à plus de 600 agriculteurs en 2023, passés de vie à trépas après leurs suicides. Eloquent…
Trois axes prioritaires prévalaient donc parmi les revendications exprimées par des agriculteurs déjà en colère : rendre sa dignité à l’agriculteur (souvent traité de pollueur du fait de l’utilisation de produits phytosanitaires), mieux rémunérer le fruit de leur travail (un fait avéré déjà pointé du doigt avec le fameux texte de loi EGALIM appliqué par quasiment aucune grande enseigne de la distribution) et le rétablissement des conditions acceptables dans l’exercice du métier.
Le GNR : le minimum vital que l’on pouvait nous accorder !
Et là, sur ce sujet si brûlant, les manifestants de la campagne profonde en ont à foison des arguments vindicatifs à réclamer ! A commencer par l’accumulation de ces normes édictées parfois en dépit du bon sens (400 000 à l’échelle de la France et l’UE réunies) qui perturbent à n’en plus finir le quotidien de ces travailleurs oubliés de tous, qui multiplient le nombre d’heures de boulot par semaine afin de mieux nourrir la planète !
Oui, mais voilà, de tout cela on parlait déjà il y a trois mois ! Et même avant puisque la problématique agricole, talon d’Achille dans le système économique français, ne remonte pas d’hier, mais de plus de vingt à trente ans !
Dans sa première intervention en qualité de Premier ministre plutôt néophyte sur ce domaine – on peut reconnaître sans vergogne que Gabriel ATTAL a tout de même bien potassé ses dossiers avant de se rendre en Haute-Garonne pour y rencontrer de visu les représentants des délégations syndicales qui tenaient l’un des barrages, érigé sur une portion d’autoroute – a tenté de répondre aux besoins urgents et immédiats de la filière professionnelle.
Notamment sur le volet du GNR, le Gazole Non Routier, qui se verra donc amputer jusqu’à nouvel ordre de son augmentation de taxe initiale. « C’était le minimum vital qu’il pouvait nous proposer », aura confié à l’issue de la prestation un brin laconique, un syndicaliste gréviste à Nitry sur l’A6 ayant écouté les propositions ministérielles.
Et après, pourrait-on dire ? L’intervention de Gabriel ATTAL aura-t-elle convaincu celles et ceux qui bloquent les accès autoroutiers et se relaient pour entretenir la flamme nourrie des braseros ? Il semblerait que non, au moment où se rédigent ces lignes.
Pire, les représentants de la Confédération Paysanne évoquent désormais la possibilité pour les grévistes de se rendre à Rungis, plaque tournante de tous les circuits de distribution alimentaire de notre pays, pour y mettre la pagaille ! Et ce, dès lundi !
Bref, si la souveraineté alimentaire à la française semble bien avoir du plomb dans l’aile en ces derniers jours de janvier, il se pourrait bien, avec une telle action devant se prolonger durablement si l’Etat ne lâche pas sérieusement la bride, que tout le pays ait à souffrir de ce blocus, notamment sur les étals de la GMS ! Avec, à prévoir des rayonnages vides et une hausse des prix répercutés aux consommateurs, une tradition cocardière en somme…
Thierry BRET
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La semaine 03 par monts et par mots : Nelson MONFORT en pince pour le département de l’Yonne, « terre de jeux » !
janvier 26, 2024Ayant formé durant de longues années un épique tandem de commentateurs en compagnie du champion de patinage artistique Philippe CANDELORO, le journaliste Nelson MONFORT aime se poser dans l’Yonne lorsque les opportunités se présentent à lui, à l’instar, jadis du fameux « Festival international de musique et de cinéma » dont il fut l’un des jurés, ou les traditionnelles Saint-Vincent de Chablis. Le plus Icaunais des journalistes parisiens ?
Lundi
Il y a cinq ans aujourd’hui, en pleine crise des « Gilets jaunes », le président de la République lançait le « Grand débat national », en réponse aux violences exprimées par une partie de la population. Plus de 200 000 propositions ont été ainsi recueillies, que ce soit par le biais de réunions publiques ou cahiers de doléances qui n’étaient pas sans rappeler leurs lointains « cousins » de l’Ancien Régime, apparus en 1789. Entre rêves et revendications, entre espoir et colère, ces propositions dorment aujourd’hui dans les armoires des archives départementales. Se réveilleront-elles un jour ?
Mardi
« Faites l’amour, pas la guerre ! » C’est en substance le sens du message délivré ce soir par Emmanuel MACRON, pour relancer une natalité nationale en berne. Au plus bas depuis 1946, le nombre de naissances a connu l’an dernier un recul historique de 6,6 %. La « bataille des berceaux » est lancée et le « réarmement démographique » est en marche ! Loin toutefois des accents martiaux utilisés par l’un de ses illustres prédécesseurs au sortir de la guerre en 1945, lorsque coiffé de son képi de général, De GAULLE appelait « à la vie les 12 millions de beaux bébés qu'il faut à la France en dix ans »… Epoque heureuse des « Trente Glorieuses » et des « baby-boomers », bien loin de l’actualité anxiogène d’aujourd’hui, peu propice à « fabriquer » des bébés, aussi « beaux » soient-ils…
Mercredi
A l’initiative du collectif créé sur le territoire de l’Auxerrois pour dire non au projet de points d’apport volontaire et d’arrêt de la collecte en porte-à-porte, il était demandé ce lundi aux habitants concernés, d’afficher leur mécontentement en apposant un message ad hoc sur leur poubelle. Même si l’on pouvait apercevoir de ci de là quelques affichettes, ce ne fut pas le raz de marée attendu. Le mouvement serait-il déjà en train de s’essouffler ? Réponse mardi 30 janvier à 19 h, pour la nouvelle réunion publique organisée sur le sujet à la Maison du Bâtiment, rue de l’Ocrerie à Auxerre, alors que la précédente en novembre dernier avait fait salle comble.
Jeudi
Le roi du commentaire polyglotte et des sports de glace était en verve jeudi dernier à Auxerrexpo, pour les « Vœux olympiques de l’Auxerrois », même s’il a parfois « patiné » un peu, évoquant par exemple un relais de la flamme en terre icaunaise le 11 mai prochain, soit deux mois avant la date prévue ! Evoquant le regretté « Festival international de musique et cinéma » organisé au début des années 2000 par le Conseil général d’alors, Nelson MONFORT s’est ému de son arrêt brutal en 2009, sans même avoir franchi la barre des dix éditions. Clap de fin pour la « danseuse du président » comme certains détracteurs disaient à l’époque mais regrets éternels semble-t-il pour celui qui en fut un jour l’un des jurés.
Vendredi
Pour ceux qui, dans certains états-majors politiques, auraient écouté d’une oreille distraite les propos du président, invitant à la « régularisation de travailleurs étrangers », nul doute que la crise d’apoplexie n’était pas loin ! Avant de pousser un « ouf » de soulagement en constatant qu’Emmanuel MACRON évoquait le sort de ces quelques 3 000 médecins sous statut de « praticiens à diplôme hors Union Européenne », payés royalement 2 200 euros par mois, sans qui bien souvent, les hôpitaux publics ne pourraient fonctionner. La question étant de savoir si, une fois régularisés, ils continueront à accepter d’être rémunérés moitié moins cher que leurs collègues ! Avec en toile de fond cette autre interrogation : combien de temps encore, continuerons-nous à piller certains pays notamment du continent africain, de leurs cerveaux, accentuant chaque jour un peu plus la pénurie de soins qui y sévit ?
Samedi
A quand l’interdiction totale des téléphones portables dans les musées ? Plus possible désormais d’admirer en toute quiétude les œuvres exposées, sans avoir à affronter l’obstacle parfois infranchissable des téléphones portés à bout de bras pour immortaliser l’instant d’une photo éphémère, quand ce n’est pas un « selfie » des plus dérisoires, pour faire savoir au reste du monde que « l’on y était » ! L’expo « Van Gogh à Auvers-sur-Oise » présentée au Musée d’Orsay n’échappe pas à la règle… Pauvre Vincent !
Dimanche
Début de dimanche soir ordinaire… Sur un boulevard ceinturant le centre-ville auxerrois, une voiture ralentit à l’approche d’un feu rouge, avant dans un glissement silencieux, le griller allégrement et tourner à droite, sans clignotant, poursuivant tranquillement sa route. Une infraction de 4e classe punie d’une amende de 135 euros et d’un retrait de quatre points, doublée d’une amende forfaitaire de 35 euros et d’un autre retrait de trois points, pour tout citoyen lambda. A ce détail près que le véhicule en question était siglé des lettres « Police » et ne semblait en aucune manière relever d’une intervention urgente, ne s’étant pas signalé comme tel par sa sirène deux tons ou ses avertisseurs bleu clignotants. « La démocratie, c’est l’égalité des droits » a dit un jour Jacques CHIRAC, alors président de la République. Peut-être aurait-il dû rajouter que c’est aussi l’égalité des règles et des devoirs…
Dominique BERNERD
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