Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
« Rupestres » s’inspire de gravures vieilles de 3 000 ans : une « aurore boréale » de créativité pour Catherine RYMARSKI
août 18, 2022C’est une agréable bouffée de fraîcheur culturelle qui nous vient de Scandinavie. Plus exactement de Suède. Pays septentrional dont est originaire l’artiste. Celle-ci nous avait déjà transportés à pareille époque l’année dernière dans les méandres psychédéliques du « Flower Power ». Un voyage à remonter le temps comme on les adore, en version nostalgie. Avec « Rupestres », Catherine RYMARSKI nous entraîne encore plus loin, aux sources de la vie humaine. A l'âge où l’homme invoquait les dieux sur la pierre…
AUXERRE: Pas question de se protéger des températures caniculaires en ce mois d’août à la limite du supportable dans une quelconque grotte lorsque l’on réside en zone urbaine ! La touffeur de l’air réchauffé par l’asphalte est telle qu’il faut trouver d’autres dérivatifs pour tenter de faire fonctionner les neurones en ébullition avec un peu de fraîcheur. En espérant la clémence du ciel…et la présence d’espaces végétalisés !
Heureusement, il existe des subterfuges intellectuels qui ne nuisent pas à la santé. Bien au contraire ! L’immersion totale au cœur d’un environnement culturel. Prenez l’exemple de la galerie librairie « In Situ », sise à Auxerre la « chaude ».
Elle accueille depuis le 09 août la nouvelle présentation artistique de Catherine RYMARSKI. Une franco-suédoise de talent, à la renommée régionale, qui nous invite à une rencontre inédite et curieuse sur la toile. La vraie, celle qui est suspendue sur une cimaise ou un chevalet, et pas sur un écran d’ordinateur !
Conjuguer artistiquement les origines scandinaves et le territoire de Bourgogne…
Le voyage pictural proposé est un mix astucieux de ce qui se ressent en Bourgogne mais aussi en Suède. Une « aurore boréale » d’ingéniosité créative fait d’ocres et de pigments de Puisaye mais aussi de papiers cousus et de broderies. Un véritable patchwork de fraîcheur nous plongeant dans les racines profondes de l’humanité.
Déjà à l’été 2021, Catherine RYMARSKI nous conviait à des retrouvailles heureuses à la galerie « Mouv’Art » auxerroise avec une époque bénie des dieux : la période psychédélique de la fin des années 60 où le pop-art et la liberté d’expression éclataient à la face du monde.
Là, dans cette nouvelle série d’aventures culturelles maîtrisées, l’artiste s’attache à conjuguer à la fois ses origines scandinaves et le territoire bourguignon où elle a pris racine depuis plus de vingt ans.
Puisant auprès de ses lointains ancêtres les sources d’inspiration ayant donné naissance à ces peintures rupestres (les pétroglyphes) dans la région de Tanum et celle de Bohuslän, sur la côte ouest de la Suède.
Au-delà de ce qu’elle a pu lire et collectée sur le sujet, cette passionnée d’ocres naturelles – une maîtrise technique qu’elle a acquise en fréquentant les lieux de référence de cet univers coloré dans l’Yonne -, constate de visu lors d’un récent séjour en Suède la pertinence de ce patrimoine rupestre extraordinaire.
Un voyage en Suède source d’émotion et d’inspiration…
Il se compose de guerriers, de navires, d’animaux, de roues, mais aussi de figurations sacralisées où l’homme des cavernes invoque aussi les dieux dont il ne souhaite pas s’attirer les foudres, eux qui contrôlent le temps, le Soleil et…la mort.
De ce voyage au pays de ses géniteurs, vieux de trois mille ans, l’artiste reviendra émue et inspirée.
Exacerbant ainsi son esprit créatif en lui permettant d’accoucher de ce travail fructueux où elle s’offre la possibilité d’être en osmose avec les deux pays qui lui sont chers au plus profond de son âme, la Suède et la France.
« La plupart des gravures sont reproduites sur papier d’après mes photos ou mes souvenirs mais ces figures peuvent aussi être « inspirées de… précise-t-elle. Leurs associations au sein d’une toile sont par contre purement imaginaires. Elles sont ensuite cousues sur mes peintures à l’ocre. Trouver sa place entre deux pays prend du temps à l’image de la broderie qui accompagne chacune de ces toiles. La couture et la broderie, renforcent la dimension symbolique et philosophique en interrogeant sur la notion de temps, des origines, et de la place de chacun dans le monde… ».
Tel un bonbon menthol qui revigore le palais, l’exposition « Rupestres » et les nombreuses interrogations sur les croyances originelles de l’homme apportent son grand bol d’air frais dans la chaleur de ces jours…
En savoir plus :
Les ocres et les pétroglyphes (gravures rupestres) de Tanum et de Bohuslän se donnent rendez-vous dans les créations de Catherine RYMARSKI.
Les œuvres de l’artiste franco-suédoise se découvrent à la galerie librairie In Situ à Auxerre (rue du pont) jusqu’au 05 octobre 2022.
Vernissage le 16 septembre à 18h30.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Défenseur de la liberté d’expression : Nicolas SORET est toujours « Charlie » après l’affaire RUSHDIE
août 17, 2022La tentative d’assassinat perpétrée sur la personne de l’écrivain britannique Salman RUSHDIE – la fatwa prise par les dirigeants de l’Iran en 1988 le condamnant à mort n’a jamais été levée depuis – rappelle que l’obscurantisme reste toujours aussi vivace et n’a pas été éradiqué de notre planète. Loin s’en faut dans un contexte géopolitique plus chaotique que jamais. Le maire de Joigny ne s’est donc pas fait prier durant l’Assomption pour réagir sur les réseaux sociaux…
JOIGNY : Conformément à ce qu’il avait annoncé sur la toile au cours de ce long week-end de l’Assomption, l’édile de Joigny et président de la Communauté du Jovinien Nicolas SORET a dû vérifier, dès le mardi qui a suivi, si l’ouvrage de Salman RUSHDIE trouvait bonne place parmi les rayonnages des deux bibliothèques de la ville.
Un ouvrage au nom très évocateur, « Les Versets sataniques », qui aura valu à son auteur de connaître la gloire, certes, mais surtout de vivre sous protection policière depuis trois décennies. Depuis la publication d’une fatwa, émanant des hauts dignitaires du pouvoir iranien en 1988.
Or, la récente tentative d’assassinat contre lui survenue lors d’une conférence littéraire donnée à New York ravive les plaies de celles et ceux qui croient bec et ongles aux valeurs de la liberté d’expression et luttent contre les relents nauséabonds de l’obscurantisme. Un obscurantisme qui reprend sérieusement du poil de la bête en cette année 2022 avec moult dérives totalitaires des autocraties…
L’un des fervents défenseurs de cette liberté de pensée, y compris par voie de presse, n’est autre que le vice-président de la Région Bourgogne Franche-Comté Nicolas SORET. Il s’est ému de ce fait divers tragique qui rappelle que l’existence ne tient qu’à un fil sur les réseaux sociaux.
« Que l’œuvre de Salman RUSHDIE circule est, à mes yeux, la plus forte des réponses à la lâche agression dont a été victime l’auteur britannique… a écrit l’élu de l’Yonne. Puis de préciser : « Seules les lois de la République sont aptes à délimiter la liberté d’expression ».
Un Nicolas SORET déterminé à encourager la liberté d’expression et qui demeure « Charlie », hier, aujourd’hui et demain…
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les écologistes préconisent de réaliser des économies, notamment par l'isolation des bâtiments. Certes, c'est indispensable. Mais, cela ne réglera pas le problème global de notre société. Nous aurons d'évidence besoin de plus d'électricité et de davantage d’hydrocarbures dans le futur. Notamment pour alimenter les filières industrielles de la chimie, des engrais, des médicaments et des plastiques…et créer des emplois.
BILLET : Avec la guerre en Ukraine, on court partout pour rechercher de nouvelles sources d'approvisionnement en gaz. En France, nous possédons des ressources conséquentes de gaz de schiste qu'on ne veut pas mettre en exploitation pour de seules raisons idéologiques.
Il est exact que les premiers forages et fracturations hydrauliques réalisés aux Etats-Unis ont été conduits sans le moindre respect de l'environnement, notamment en libérant dans la nature, et sans aucun traitement préalable, tous les effluents.
Depuis, ces effets négatifs ont été corrigés. Que constate-t-on ? Il n'y a pas eu de tremblements de terre ! Les Etats-Unis sont devenus autonomes en énergie, grâce à cette ressource. Nous pourrions peut-être reconsidérer notre position à l’avenir...
Ne pas sombrer dans les travers trop idéologiques…
De manière générale, tous ces sujets, très techniques, devraient faire l'objet de réflexions pilotées par des scientifiques avec des préconisations qui seraient soumises aux politiques. Nous évoquons l’existence de commissions, comme la Convention citoyenne sur le dérèglement climatique. Cette dernière était composée de membres qui ne connaissaient pas réellement les sujets. Cela ne peut conduire, même avec beaucoup de bonne volonté de la part des membres, qu'à des propos idéologiques.
Réflexions similaires à propos des référendums d'initiative populaire. Ne recommençons pas les bêtises, consécutives aux élucubrations du « sortir du nucléaire » qui ont mis à mal toute notre capacité de production et de recherche de cette filière. Celle-ci, au vu du contexte international et de la crise énergétique qui se profile à brève échéance, est considérée aujourd'hui, à juste titre, comme indispensable. Il est donc grand temps de se poser les bonnes questions…
Michel KOZEL
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Vide de chez vide le rayon des moutardes de l’un des commerces alimentaires emblématiques du cœur de ville d’Auxerre ! Alors que la mayonnaise et le ketchup affichent une « bonne santé » en termes de production, au vu du nombre de pots garnissant les étalages, le fameux condiment dont la Bourgogne a fait l’une de ses spécialités culinaires reconnues à l’international a totalement disparu des supermarchés. Le retour à la normale côté approvisionnement n’est pas prévu avant le printemps 2023 !
AUXERRE : Laissez tomber la moutarde, devenue une denrée rare en France à l’instar des autres pays du globe et privilégiez désormais des sauces au yaourt, à base de raifort ou à l’échalote en guise d’accompagnement de vos viandes, de vos plats ou de vos frites lors des repas ! Quant à la vinaigrette, elle se fera de la manière la plus édulcorée qui soit, à l’huile et au vinaigre !
Dans la série estivale des nombreuses pénuries qui s’accumulent à n’en plus finir à la façon des sagas interminables du style NETFLIX en cette année 2022, celle qui s’agrémente autour de la moutarde n’est donc pas prête de se terminer, selon les spécialistes.
Le Canada, à la source du problème…
La faible production de la graine nécessaire à la composition de ce condiment très goûteux dont la Côte d’Or s’enorgueillit en période normale côté fabrication est à l’origine de cette incroyable situation que personne n’envisageait de vivre un jour. Pas même les gastronomes et autres épicuriens avisés, n’est-ce pas cher Gauthier PAJONA !
Où se situe donc l’origine réelle du problème ? De la Russie qui nous aurait coupés sine die le robinet de ce précieux auxiliaire alimentaire servant à faire avaler une viande un tantinet trop cuite ?
De l’Ukraine qui ne peut plus exporter ces fameuses graines dont on a tant besoin en France (et surtout en Bourgogne centrale pour en concevoir des milliers de pots) parce que ses zones portuaires sur la mer Noire subissent un blocus ? Que nenni !
Même si les deux frères ennemis de l’instant intègrent la catégorie des producteurs de ces graines, il faut se tourner de l’autre côté de l’Atlantique pour entrevoir avec pertinence la véritable problématique.
Au Canada, précisément, numéro un de l’exportation mondiale de ce produit qu’il cultive de manière intensive. Or, la forte sécheresse (déjà) survenue en 2021 a réduit à néant ou presque (une baisse de plus de 50 %) la production de la fameuse graine.
Conséquence : on connaît la suite face à ces phénomènes économiques qui deviennent récurrents, une production en berne pour alimenter le réseau mondial et des prix qui ont pris la poudre d’escampette de manière vertigineuse vers la hausse !
Une production française insuffisante pour répondre aux besoins…
C’est très simple : selon les analyses officielles, le prix de la moutarde a grimpé de 9 % en l’espace d’une année. De quoi grever un peu plus le porte-monnaie des consommateurs de l’Hexagone qui n’en sont plus à une augmentation près, au niveau des denrées alimentaires.
La disparition des pots de moutarde des rayonnages risque de perdurer. D’une part, les conditions climatiques de cet été 2022 caniculaire n’ont guère été favorables au développement de la graine tant en France qu’au pays de l’Erable. D’où un impact certain sur les récoltes.
D’autre part, le conflit situé à l’est de l’Europe ne permet pas à la Russie, sous le joug des sanctions économiques occidentales, et à l’Ukraine, prise dans la tenaille de l’Ours russe en mer Noire, de livrer leurs graines sans rencontrer de réelles difficultés.
Il reste toutefois la culture pratiquée dans l’Hexagone qui représente 50 % de la production européenne. Mais, celle-ci est insuffisante pour couvrir les besoins de la consommation française et satisfaire pleinement les amateurs du condiment si savoureux.
Bref, plutôt que la moutarde ne nous titille fortement les narines de sa trop longue absence, il vaut mieux prendre son mal en patience en se rabattant sur la mayonnaise et le ketchup qui eux regorgent sur les étals !
En savoir plus :
Les professionnels de la filière moutarde sont regroupés au sein d’une structure, baptisée l’Association Moutarde de Bourgogne qui fédère différents pôles.
L’un est consacré à la recherche pour la sélection des variétés, l’autre concerne la production – il est géré par l’Association des Producteurs de Graines de Moutarde de Bourgogne dont sont membres les producteurs et les organismes stockeurs dont Dijon Céréales, 110 Bourgogne, Soufflet…-, le troisième volet se rapporte à la transformation au sein duquel on retrouve les industriels moutardiers comme UNILEVER, Reine de Dijon, Fallot, etc.
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La semaine par monts et par mots… : une curiosité touristique bien de chez nous cet été dans les villes de France, la poubelle !
juillet 23, 2022C’est incontestablement le « tube » de l’été en France ! Serge REGGIANI s’en était inspiré en 1982, gratifiant ses admirateurs de l’un de ses fameux titres composés pour son album annuel de ce doux mot suave qui fleure bon la sérénité retrouvée, la propreté, l’environnement et le bien-être : « Poubelle » ! Un terme devenu depuis plusieurs semaines le référent de la salubrité bien ordonnée dans les grandes villes qui suffoquent à cause de la canicule et des odeurs pestilentielles comme à Marseille, Paris ou…Auxerre.
BILLET :
Lundi
L’on connaissait déjà l’accouchement sous X, synonyme d’enfant confié à sa naissance à l’aide sociale à l’enfance pour une éventuelle adoption. Doit-on désormais parler de « décès sous X », si l’on en juge par cet avis d’obsèques paru dans les colonnes de « L’Yonne Républicaine » le 15 juillet dernier… ? Un patronyme pour le moins difficile à prononcer. A moins que le doigt du stagiaire ait fourché sur le clavier !
Mardi
Les horaires d’ouverture des différentes déchetteries de l’agglomération auxerroise ont pris leur tempo estival ! Accessibles seulement le matin jusqu’à 13h15, il n’est pas rare d’y voir se former d’impressionnants « bouchons », comme ici à Auxerre…On peut toujours positiver et s’imaginer être sur l’autoroute, un jour de départ en vacances, classé rouge par Bison Futé !
Mercredi
Qu’on les appelle éboueurs, agents de propreté ou « ripeurs » ne change rien à la chose. Leur métier fait partie des moins prestigieux sur l’échelle sociale et ces travailleurs de l’ombre ne semblent exister et gagner en notoriété que lorsqu’ils sont absents du paysage urbain ! Une timide reconnaissance de leur action avait vu le jour lors du premier confinement. Mais, cela n’aura duré que ce que durent les roses, bien vite oubliée une fois la liberté de circuler retrouvée. Un métier pour le moins pénible et souvent dangereux, dans un univers malodorant, exercé en toutes saisons, sous la pire canicule comme sous les frimas les plus rigoureux… Les poubelles s’entassant depuis une dizaine de jours sur les trottoirs auxerrois nous rappellent ce qu’on leur doit. Juste envie en ce nouveau jour de grève de les saluer et leur dire merci !
Jeudi
Après la diplomatie du caviar, celle du gaz ! L’Union européenne a annoncé avoir conclu un accord avec l’Azerbaïdjan, avec l’objectif de faire passer ses importations de gaz naturel en provenance de ce pays du Caucase de 8 à 20 milliards de mètres cubes. Un pays que la présidente de la Commission européenne, Ursula von DER LEYEN, juge « fiable et digne de confiance… ». Un riant pays, bien connu pour son respect des droits de l’homme et la totale liberté d’expression accordée à ses opposants ! Décidément, le gaz n’a pas d’odeur…
Vendredi
L’air serait-il à son tour devenu matière précieuse et rare… ? Nous parvient-t-il d’Ukraine lui aussi… ? Pas moins de deux euros demandés pour vérifier ou faire vérifier la pression des pneus de son véhicule dans ce garage auxerrois, là où il n’y a pas si longtemps la gratuité était de mise ou se soldait par une piécette donnée à l’apprenti. Une histoire qui en tous les cas ne manque pas d’air !
Samedi
Il fait chaud ce 16 juillet à Paris… Comme il faisait chaud ce 16 juillet 1942 il y a tout juste 80 ans, lorsqu’à compter de 04 h du matin, plus de 7 000 policiers et gendarmes sous les ordres du secrétaire général de la police de Vichy, René BOUSQUET, plus de 13 000 juifs parisiens furent appréhendés et rassemblés au Vel d'Hiv, avant d’être déportés vers les camps de la mort. Ils ne furent qu’une centaine à en revenir, mais aucun des 4 115 enfants arrêtés cette nuit-là. Il fallut attendre 53 ans pour qu’à la faveur d’un émouvant et courageux discours du président CHIRAC, soit reconnue en 1995 la pleine et entière responsabilité des seules autorités françaises dans cette rafle. Si quelques gradés ou simples gardiens de la paix surent conserver honneur et dignité en prévenant ou laissant fuir les personnes qu’ils étaient venus appréhender, combien de fonctionnaires zélés ont perdu alors toute part d’humanité ? Aucun ne fut inquiété à la Libération, pour cause de réconciliation nationale. Vivant le reste de leurs jours avec le seul poids de leur conscience…
Dimanche
Pauvres parisiens ! Leurs poubelles débordent, comme ici, place de la Concorde et pas un maire à l’horizon, ganté de près, pour venir nettoyer les lieux ! Mais que fait Madame HIDALGO… ? Entre deux tournées de ramassage dans les quartiers, Crescent MARAULT, son homologue à la mairie d’Auxerre, saura-t-il trouver un peu de temps pour venir à son secours… ?
Dominique BERNERD
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99