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Alan CAREY : « La conquête de l’Ouest est possible pour chacun : elle est la terre du positivisme à l’américaine… »
octobre 29, 2019Entrepreneur en France, Alan Carey a opté très jeune pour les États-Unis. Attiré par le positivisme des USA, il décide de s'y installer pour y fonder une famille et y bâtir sa carrière. Après une expérience au sein de grands groupes industriels et la création d'une entreprise à Chicago, il aide désormais les sociétés françaises à s'implanter ou à se développer Outre-Atlantique. Dernier projet en date : le développement en Arizona d'un incubateur « sport et tourisme ». Direction les États-Unis pour ce nouvel entretien avec le dirigeant de www.deciderjuste.com, notre contributeur Philippe CARPENTIER qui accompagne les entrepreneurs lors des moments clés de leur existence. Extraite de son blog « 16h44 », son interview nous procure des éléments de réponse pour mieux comprendre les rêves de cet entrepreneur…
TRIBUNE : Alan, tu nous dis que quand un français a une idée des États-Unis, elle est souvent fausse...
Effectivement, les États-Unis ne peuvent être réduits à une vision unique. Vivre à Paris ou Oslo ne permet pas de connaître l'Europe dans sa diversité, c'est la même chose pour les USA qui renferment des territoires très variés. Chaque état est particulier, avec ses lois et sa culture propre. Certains sont faits pour vous et votre entreprise, d'autres non.
Si vous êtes dans les arts graphiques, par exemple, 80 % de votre marché se situe dans un rayon de sept cents kilomètres autour de Chicago. Si vous travaillez dans les cosmétiques, en revanche, c'est plutôt Los Angeles ou New York qu'il faut viser. Et si votre domaine est l'aménagement de maison, l'automobile, l'aéronautique aérospatiale, l’industrie bio ou encore les objets connectés, choisissez l'Arizona.
Quelles spécificités américaines as-tu pu observer au fil du temps ?
Déjà, j'ai pu constater que certains mots sont tabous, bien plus qu'en France. Il vaut mieux ne jamais parler de sexe, de politique ou de religion dans le business. Les plaisanteries ou les jeux de mots directement traduits du français ne marchent jamais... Il faut essayer de s'adapter sans transposer le modèle français. D'ailleurs, l'américain moyen ne s'intéresse pas vraiment à la France, qui est pour lui un pays parmi tant d'autres.
Ensuite, j'ai observé que certains réseaux originaux propres aux USA offrent une voie de distribution intéressante. Les lieux de culte, notamment, constituent un réseau très puissant, souvent ignoré des étrangers. Le pays est si vaste qu'un Américain peut vite se retrouver isolé s'il change de territoire. Le lieu de culte demeure alors un lieu de sociabilité, d'ancrage et de confiance. Des relations essentielles s'y nouent. Des grandes églises possèdent des terrains de basket, organisent des dîners de partage, etc. En arrivant dans une ville, il peut être intéressant de faire du « church shopping », pour rencontrer des entrepreneurs. Cela fonctionne aussi avec les écoles, ou les clubs en tous genres. En leur donnant 30 % des bénéfices, vous vendez et faîtes connaître votre produit, tout en aidant le club. C'est une pratique très développée aux États-Unis.
Enfin, ce qui me semble être caractéristique des USA, c'est ce qui m'a attiré ici avec ma famille et que j'appelle le positivisme. Dès l'école notamment, la norme est d'atteindre l'objectif et d'obtenir des A ou des B. Le F est une exception et cela génère moins d'anxiété pour les élèves. Au contraire, ça favorise la motivation et l'envie de réussite. Tout est mis en place pour que l'élève comprenne et qu'il ait envie de s'investir. D'ailleurs, il est courant que les étudiants fassent une activité sportive, du théâtre, participent à une fanfare, le matin avant les cours. En France, l'échec d'un élève sera facilement affiché, alors qu'ici au contraire, on n'hésitera pas à convoquer un élève pour le complimenter à propos d'un bon résultat.
Pour implanter mon entreprise aux États-Unis, ou exporter, quels sont les fondamentaux ?
Même si chaque cas est particulier, il y a quelques points à retenir : d’abord, il est vraiment plus efficace de s'implanter en profondeur dans un état que de façon diffuse sur l'ensemble du territoire. Pêcher à la ligne plutôt qu'au filet. Il faut prendre en compte les spécificités de chaque état, et ne pas sous-estimer les distances, qui augmentent les frais de prospection. Et puis votre client de la côte Est n'attendra probablement pas quatre jours un colis envoyé depuis la côte Ouest, s'il peut obtenir un produit concurrent semblable plus rapidement.
Ensuite, il faut savoir qu'un salarié est souvent plus adapté qu'un réseau de distribution pour diffuser votre produit. Le distributeur a, par définition, d'autres produits à vendre et peut être moins impliqué qu'un employé qui connaît plus précisément le produit. Le code du travail est moins contraignant qu'en France et le formalisme minimal : une lettre d'embauche suffit et l'employeur définit le niveau de couverture sociale qu'il attribue. Pour créer une société, il suffit de quarante-cinq minutes et de cent dollars.
Il faut également s'engager de façon durable. Les premières commandes ne sont que le début du processus et la prise d'un marché demande du temps. Mais, le marché américain a un fort potentiel et vaut les efforts investis. C'est comparable à une partie de baseball : en France, quand la première base est gagnée (qualité du produit), vous avez quasiment remporté le match. Ici, la première base est facile d'accès, mais il faut ensuite gagner les suivantes (disponibilité du produit ou du service, livraison, satisfaction du client) pour remporter la partie. En fait, il faut se concentrer davantage sur la demande du client que sur la qualité du produit. Votre produit peut-être d'une grande qualité, s'il ne correspond pas aux attentes du client, il ne se vendra pas.
Le relationnel sera également déterminant dans la réussite de votre implantation. C'est important partout mais vraiment essentiel ici. C'est sur le terrain de golf que se créent les relations. L'intégration des spécificités culturelles est, en ce sens, fondamentale. Que votre produit soit Made in France peut être un avantage, mais il faut faire attention à une certaine forme de réticence vis-à-vis des produits étrangers. Pour faire tomber certaines barrières (liées à la crainte du retard dans les transports, complications à la douane, monnaie différente...) pensez à offrir des garanties du type « 100 % satisfait ou remboursé ». Il faut toujours être honnête et transparent.
Enfin, soyez direct et proactif. Inutile d'être présent à un salon si vous restez derrière votre stand. À l'instar de l'américain, entreprenant, il vous faudra capter l'attention d'un potentiel client en quelques secondes.
En quelques mots, comment réussir son implantation aux États-Unis ?
L'ouverture aux changements culturels profonds est la clé. Motivation, envie d'apprendre, ouverture d'esprit et adaptabilité sont les attitudes de la réussite sur notre territoire. C'est l'expérience que j'ai vécue quand j'ai découvert les États-Unis, et je suis prêt à la partager pour votre réussite.
L'Application
Téléchargez " whats app ". Considérez que la qualité de votre produit est un paramètre important parmi d'autres, pas le seul critère de réussite.
Ouvrez-vous aux différences de culture sans vous arrêter à la partie visible de l'iceberg.
Contactez Alan CAREY pour tester confidentiellement les chances de succès de votre projet, et recevoir sa newsletter mensuelle.
Philippe CARPENTIER
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Biodiversité et handicap s’invitent aux petits déjeuners : le Grand-Sénonais sensibilise le milieu industriel…
octobre 29, 2019Existerait-il un dénominateur commun entre la biodiversité vécue dans l’univers industriel et le développement du travail en faveur des personnes en situation de handicap ? A bien des égards, oui, si l’on consulte le calendrier qui est posé en cette période automnale. Du 18 au 24 novembre se déroulera en effet sur notre continent, la Semaine européenne pour l’emploi des personnes handicapées. C’est cette thématique précise qui a retenu l’intérêt de la Communauté d’agglomération du Grand-Sénonais dans le cadre de ses rencontres proposées aux entreprises de son bassin géographique. En invitant ces dernières à découvrir le monde du handicap, l’organisme institutionnel souhaite pointer le curseur là où les choses doivent évoluer en France…
SENS : Entre sensibilisation et pédagogie, le Grand-Sénonais avance à fleuret moucheté dans sa relation privilégiée qu’il entretient avec le milieu de l’entrepreneuriat. S’octroyant le droit, au passage, d’apporter un fin éclairage sur la réalité professionnelle, vécue au quotidien, par des personnes victimes de handicap physique et mental.
Aussi, dans le cadre de son cycle régulier de rendez-vous distillés auprès des chefs d’entreprise du secteur, l’institution n’a pas hésité à faire un focus tout particulier sur cette thématique, souvent omise des préoccupations essentielles du grand public, pour s’y engouffrer bille en tête.
Le 21 novembre, en étroite osmose avec les services de LADAPT Bourgogne Franche-Comté, la Communauté d’agglomération du Grand-Sénonais apportera des éclaircissements concrets sur les attentes de ces personnes qui évoluent parmi la sphère industrielle de surcroît.
L’édile de Sens, et présidente de la vénérable collectivité intercommunale, Marie-Louise FORT convie les acteurs économiques à se rendre dans les locaux de la société ROSLER, implantée à Saint-Clément.
Les participants de cette rencontre y seront accueillis par le directeur général de la structure, Jean-Jacques ANDREU, en présence du maire de la commune, Gilles PIRMAN.
Le fournisseur mondial sur le segment du traitement de surface (grenaillage en combinaison avec des installations de lavage industriel) expliquera sa politique en matière de ressources humaines ; et la place accordée aux collaborateurs issus du handicap. Rappelons, pour mémoire, que 80 % des handicaps ne sont pas visibles…
Sensibiliser aussi à la protection de la biodiversité en milieu industriel…
Quelques jours auparavant, soit le jeudi 14 novembre, un premier petit déjeuner en entreprise aura été organisé chez un autre fleuron de l’industrie germanique sur le sol de l’Yonne, BASF CHEMETALL.
Le directeur du site sénonais, Patrick GRUBERT, recevra les entrepreneurs qui le désirent autour d’un thème nourri par la richesse de l’actualité : la biodiversité dans le monde industriel.
Un item qui parle à ce spécialiste du traitement de surfaces. Le site de Sens est très attentif à son environnement naturel. Une démarche en vue de protéger la biodiversité a même été statuée avec le concours précieux de l’association LPO (Ligue de protection des oiseaux). Employant une centaine de collaborateurs, BASF CHEMETALL Sens produit environ 90 000 tonnes de produits chaque année. Ils sont utilisés dans de nombreux secteurs industriels.
Ces deux dates, ainsi programmées sur le mois de novembre, demeurent libres d’accès, mais sur réservation, auprès de la direction du développement économique, commercial et de l’emploi du Grand-Sénonais.
Contacts utiles pour y prendre part : le 03.86.65.86.42., référence téléphonique de Paula LACOSTE.
Un article réalisé en partenariat avec la Communauté du Grand-Sénonais et la Ville de Sens.
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Le Pôle SVA national se fait attendre : défiSON rayonne pourtant tous azimuts auprès des industriels…
octobre 28, 2019La reconnaissance d’un futur Pôle de référence SVA (Son, vibration, acoustique) au niveau national correspond au Nirvana vers lequel la structure associative de l’Yonne, porteuse du concept depuis 2013, veut aboutir vaille que vaille. Seule la création de ce pôle se traduira en termes d’emplois en charge d’initier, de mettre en lien, d’accompagner et de suivre les projets de recherche et développement d’entreprises et organismes à vocation industrielle. En attendant ce résultat, les instigateurs du projet usent toujours de leur bâton de pèlerin à travers l’Hexagone pour y prêcher la bonne parole…
AUXERRE : Pour le collectif « défiSON », le quotidien se gère toujours avec un caractère d’urgence pour faire évoluer le concept et le mener à son terme. Plus que tout, la proclamation officielle d’un Pôle de référence SVA s’apparente à une inéluctable nécessité.
Surtout qu’à ce jour, vingt-deux projets R&D d’entreprises et un projet de territoire attendent dans les starting-blocks prêts à bondir et à démarrer ! Certains le sont depuis bientôt vingt-quatre mois !
Mais, pour générer les emplois indispensables au bien-fondé de ce concept, porté dans l’Yonne par la structure associative pilotée par Serge GARCIA, il n’existe aucune autre alternative que celle-ci préalablement citée ci-dessus.
Pour autant, le collectif ne reste pas les deux mains dans les poches en attendant que les choses se concrétisent.
Le mois d’octobre qui arrive bientôt à son terme aura été le théâtre d’heureuses initiatives. En particulier, la présence de défiSON au Salon Automotive Connection de Saint-Quentin-en-Yvelines, où la présentation du futur pôle national Son, vibration et acoustique s’est mué en véritable plébiscite.
Une douzaine d’entreprises industrielles enthousiasmées par le concept…
Invité à venir s’exprimer dans le cadre d’une conférence sur les innovations apportées en matière d’acoustique et de vibration pour l’industrie automobile, Serge GARCIA a pu recueillir le ressenti d’une douzaine de structures entrepreneuriales présentes sur ce rendez-vous. Et non des moindres, avec des références telles que FAURECIA ou TESA.
Ces entreprises ont initié des contacts directs et certains processus concrets pourraient être développés d’ici l’hiver. Un très bel encouragement à persister.
Autre moment clé de ce mois d’octobre : l’intervention sur l’acoustique assuré par l’universitaire Jean-François FONTAINE (plateforme O3PI) déclinée à l’occasion de la journée de speed business orchestrée par les plateformes technologiques du rectorat de Dijon.
Une entreprise, la société SAVOYE, présente lors de cette causerie du 17 octobre à Dijon, s’est dite intéressée par une résolution acoustique assurée par la plateforme technologique de Sens-Auxerre.
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Crescent MARAULT invite le milieu associatif lors d’un débat conférence : décryptage des réalités du terrain…
octobre 28, 2019Posséder une photographie identitaire précise des prérogatives de la vie associative importe au candidat de la droite et du centre droit à l’échéance municipale d’Auxerre. Ce mardi 29 octobre, à partir de 18h30, l’élu de l’Yonne incite le public à prendre part à l’une des premières rencontres programmées dans le cadre de la future campagne électorale. Histoire de ressentir et percevoir la réalité palpable de ces associations du tissu local et leurs besoins…
AUXERRE : Première d’une série de quatre rendez-vous qui s’échelonneront au fil des prochaines semaines dans la capitale de l’Yonne, la soirée thématique de ce mardi 29 octobre offrira une tribune oratoire à l’un des candidats lancés à l’assaut de l’hôtel de ville, le représentant du centre droit et de la droite républicaine, Crescent MARAULT.
Ce dernier a décidé de se jeter dans l’arène bien avant l’heure de la campagne officielle (elle ne débutera qu’à partir du 18 janvier) en s’interrogeant publiquement sur un certain nombre de pôles d’intérêt très représentatifs ponctuant les attentes de la vie sociétale locale.
Le tissu associatif, fort de plus de 650 entités officielles, est précisément l’un de ses vecteurs où il est bon de se questionner sur son devenir. Et sous quelle forme.
Réunissant un plateau d’une demi-douzaine d’intervenants à ses côtés, Crescent MARAULT abordera plusieurs items lors de cette intervention, assurée dans l’amphithéâtre de la Fédération départementale du Bâtiment.
Parmi ceux-ci : la place à accorder au monde associatif de demain, entre transparence et échange avec les représentants de la future équipe municipale, sortie des urnes après le double scrutin du mois de mars ? Une question qui ne devrait pas manquer de susciter son lot de réponses ; à l’instar de l’autre aspect traité en priorité ce soir-là : la mutualisation des besoins associatifs et le développement de la communication. Comme chacun sait : un élément prégnant pour doper le dynamisme d’une structure associative digne de cette appellation, tout en lui permettant de se faire connaître aux yeux de tous…
S’en suivra un débat devant permettre au candidat d’analyser la situation et d’énoncer des propositions…
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Le très haut débit en accéléré dans dix départements : l’Yonne profite d’un sérieux coup de pouce de l’Etat…
octobre 27, 2019L’Agence France Presse (AFP) a été la première à l’avoir annoncé à la suite du conseil des ministres de ce mercredi 23 octobre : l’Etat va gratifier une dizaine de départements d’une sérieuse aide financière à leur accès au très haut débit. Soit une manne globale de 242 millions d’euros que se partageront entre autres des territoires tels que la Dordogne, l’Orne, la Somme ou le Gard. Réjouissons-nous : la Bourgogne, hormis la Saône-et-Loire, est plutôt bien lotie par cette prise de décision judicieuse de notre gouvernance…
PARIS : La bonne nouvelle, celle à laquelle on ne croyait plus depuis fort longtemps, est enfin tombée sur le fil numérique de l’AFP il y a quelques heures seulement. L’Agence France Presse a ainsi relayé dans son suivi informatif journalier qu’une dizaine de départements allaient bénéficier de 242 millions d’euros versés par l’Etat afin d’accélérer le développement de leur réseau très haut débit sur leurs territoires.
A la lecture de la liste des heureux récipiendaires de cette enveloppe y figurent en bonne position la Côte d’Or, la Nièvre et l’Yonne. La Saône-et-Loire, quatrième département de la Bourgogne, n’apparaît pas.
Les autres départements concernés par la décision gouvernementale sont la Dordogne, le Gard, l’Hérault, la Mayenne, l’Orne, la Somme et le Tarn-et-Garonne.
Dans le communiqué de presse émanant des services du Premier ministre, il est précisé que celui-ci a signé un ensemble de dix décisions de financement de l’Etat en faveur de réseaux d’initiative publique portés par des collectivités. Le montant global de ce dispositif s’élève donc à 242 millions d’euros. Précisions que les dix départements touchés par cette mesure accueillent près de 4,7 millions de nos concitoyens.
« Plus de quatre millions de locaux ont été rendus raccordables à la fibre optique au cours de ces douze derniers mois, a encore précisé le service de presse de Matignon, portant ainsi à 21,6 millions le nombre total de foyers éligibles à une offre de Très haut débit ».
Le chef du gouvernement Edouard PHILIPPE s’est engagé à ce que la totalité de la France soit couverte en haut débit au terme de 2020 et en très haut débit deux ans plus tard.
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