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ARGHA/NUN se produit aux Quotidiennes de Vézelay : le souffle mystique et magique de l’Orient…
juillet 20, 2023Il n’est nul besoin de s’adonner au soufisme ou de vivre au rythme lent des caravaniers partant avec leurs dromadaires aux confins de la mythique Perse pour apprécier ce qui est proposé jusqu’au 23 juillet lors des « Quotidiennes » de Vézelay, haut-lieu du spiritualisme s’il s’en fut ! Mêlant musique baroque et sonorités puisant ses sources parmi les cultures sacrées et profanes d’Orient et d’Occident, ARGHA/NUN distille un langage poétique et envoûtant à découvrir à la basilique Marie-Madeleine comme à la Cité de la Voix. Du nectar à volonté…
VEZELAY : La grâce touche de son doigt salvateur, à la manière de la célèbre figuration peinte par Michel-Ange sur le plafond de la Chapelle Sixtine, la Colline éternelle en ce mois de juillet. Comme ce sera le cas fin août avec les fameuses Rencontres Musicales, évènement à biffer sur son agenda (du 24 au 27 août) à ne manquer sous aucun prétexte.
Une grâce aux accents orientaux, fleurant bon la fleur d’oranger et les épices odorantes qui titillent les narines. Mais, ici, dans la nef de la basilique Marie-Madeleine, point de départ des voyageurs cheminant avec leurs coquillages vers Compostelle, elle prend forme, cette semaine, sous les ravissantes notes égrenées par une formation cosmopolite, composée d’instrumentistes iraniens et français.
Nom de baptême – cela tombe bien comme allusion dans ce lieu sacré vénérant Marie-Madeleine ! – de cet ensemble : ARGHA/NUN (traduction persane, la nonne « Argha » ?). Le groupe invite le public à vivre une expérience sensitive puissante et onirique qui promet de dépasser cadres et frontières. Placée sous la direction musicale de Jérôme BERTIER – lui-même officiant à l’orgue, la formation accueille en son sein Luna SILVA et Camille BORDET, au mezzi, Shalab AZINMEHR, târ, setâr et chant, Mostafa TALEB, au kamâncheh.
En savoir plus :
Les Quotidiennes de Vézelay du 18 au 23 juillet 2023 (sauf 22 juillet)
16h basilique
17h Cité de la Voix
Gratuit, sans réservation.
À Vermenton, samedi 22 juillet 2023
20h église Notre-Dame
Gratuit, sans réservation.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : l’univers doublement étoilé de Cédric BURTIN se déguste à « L’Amaryllis » Moulin de Martorey
juillet 09, 2023Ce fut l'une des belles surprises du Michelin 2023, avec aussi la magnifique troisième étoile du couple COUILLON à Noirmoutier, que cette seconde étoile bourguignonne, obtenue par le chef Cédric BURTIN dans son restaurant « L’Amaryllis », situé à Saint-Rémy, commune voisine de Chalon-sur-Saône. Il entre ainsi dans le cercle très fermé des cent meilleures tables pneumatiques ! Avec en sus, un cadre délicieux : le moulin de Martorey, à l'apaisante nature…
SAINT-REMY (Saône-et-Loire) : Il est 9h20 en ce jour de semaine, lorsque la rame « TER » s'immobilise à l'heure - !!! - en gare de Chalon-sur-Saône. Ce déplacement était prévu en juin dernier, mais ce jour-là, un malheureux troupeau de vaches égarées sur les voies, du côté de Lézinnes, contraria notre voyage vers cette Bourgogne dite du « soleil ».
Petit périple pédestre, entre grands ensembles des années 60 et zones pavillonnaires. Le quartier de Saint-Jean-des-Vignes comprend encore quelques commerces « comme avant » : boucherie, boulangerie, épicerie. Je me revois petit garçon ! A côté, ça sent bon au bistrot « Les Capucines ». Ce midi-là, une impériale tarte à l'abricot trônait sur une table. Ah ! Ce menu affiché avec ses grenouilles en persillade, il faisait diablement envie !
Quant au « Café de la gare », c'est une valeur sûre, à l'accueil toujours plaisant. Voilà longtemps que Michel n'y était pas passé, la patronne est contente ! Et à ma gauche, une rasade de montagny, forcément copieuse. L'un des clients, un brin cabotin, fait rire son auditoire : ne se souvenant plus où il a stationné son véhicule la veille au soir, il fait le tour depuis....des postes de police et autres fourrières !
Cédric BURTIN : un natif de Saône-et-Loire, aujourd’hui doublement étoilé…
Comme souvent, les récits de table ont une certaine âme. Au milieu des années 80, le couple GILLOT, Jean-Pierre le cuisinier, et Pierrette la sommelière, ont un coup de cœur pour cette apaisante bâtisse, un moulin du XIXe, surplombant un cours d'eau. L'étoile Michelin arrive assez vite (1986). On s'y régalait alors de ragoût d'escargots aux pleurotes, de sandre rôti aux fines herbes, mais aussi de rognon de veau aux échalotes confites. Une étoile qui brilla sans discontinuer durant un quart de siècle, avant que cette jolie table champêtre ne soit reprise en 2010 par le cuisinier trentenaire Cédric BURTIN.
Comme tant d'autres talents culinaires de France, Cédric est né en Saône-et-Loire. Un apprentissage à Charolles, auprès du truculent chef Daniel DOUCET, puis s'en suivront de belles et grandes maisons de la gastronomie française. Citons Pierre ORSI à Lyon, la « Pyramide » à Vienne, sans oublier chez Monsieur Paul, le « Général de Gaulle » de la gastronomie hexagonale !
En 2005, avec Corinne son épouse, ils transforment une pizzeria en restaurant, à Sennecey-le-Grand, au nord de Tournus. En mars 2008, le Michelin dirigé alors par l'excellent Jean-François MESPLEDE, l'étoile, tandis que son épouse accouche de leur deuxième enfant. Curieusement, ce sera à la même date que quinze ans plus tard, le Michelin doubla la mise !
Je connus sa cuisine en 2008, me souvenant de la parfaite cuisson d'un délicieux pigeonneau, un mets de roi. Et c'est donc en 2010, qu'eut lieu ce déménagement, marqueur d'une vie professionnelle. A l'époque, la cuisine de Cédric, c'était crabe royal de Norvège en millefeuille d'avocat et mangue, sushi aux herbes et tomates confites, faux-filet de Charolais en deux cuissons : rôti au beurre demi-sel, confit à la fleur de sel, pour terminer par une trilogie autour du chocolat !
Ce n’est pas tous les jours que l’on s’attable chez un deux étoiles Michelin !
En ce jour estival, le moulin de Martorey est baigné par un soleil lumineux. Une table sous un apaisant tilleul nous est dédiée. A côté, trois potes de longue date égrènent la Bourgogne par carte des vins interposée. La mise de table est plutôt élégante et nappée (ce qui devient rare !). Au préalable, j'allais féliciter Cédric pour cette belle distinction. Sa cuisine est rutilante. Ce fut un vrai travail de remise en cause culinaire m'expliqua-t-il, au cours de ces années passées. Le tout avec discrétion et efficacité mêlées semble-t-il...
Mais assez parlé, attablons-nous ! Le menu « Mon univers » est à l'unisson du chef, voyageons ensemble ! Avec l'apéritif, un mini tartare bien assaisonné avec un brin de croustillance. Belle surprise gustative aussi que le jambon persillé revisité : le goût est là, puissant et sincère, de ce mets bourguignon emblématique. Puis, un cromesquis d'escargots arrive sur une délicate planche en buis. Les contenants aussi, sont variés et choisis !
Mention spéciale pour le sublime biscuit de brochet, là aussi accompagné d'une sauce délicate - l'art saucier du chef est souligné dans le Michelin 2023 - avec souvent une discrète et délicate nuance d'acidité. C'est la fête à table ! Diantre ! Ce n'est pas tous les jours que l'on s'attable dans une maison doublement étoilée au Michelin. En Bourgogne, elles ne sont que quatre ! Arrive ensuite une féra délicatement fumée, un plat aussi délicat qu'onctueux ! De très jolies assiettes qui concourent au plaisir des yeux, avant celui imparable du palais.
Tout ici n’est que délice au palais…
Le sommelier et son original insigne en forme de limonadier au revers du veston arrive alors. Comme ses collègues de salle, il a fort à faire, car hélas, la brigade est incomplète. Malgré trois jours de repos consécutifs (dont le dimanche) et cette récente distinction qui eût attiré plus d'un professionnel antan, notre courageux chef en est un peu dépité : pas une réponse à ses multiples annonces. Ce sera le seul bémol de cet excellent déjeuner, qu'un service, un peu trop tendu pour une maison de ce niveau... Arrive ensuite un ormeau à la texture si caractéristique, c'est vraiment délicieux !
L'Yonne, mesdames, messieurs, est présente ce midi-là, au travers de la truite de la pisciculture, sise à Crisenon ! Un sublime accompagnement de courgettes (sublimer un produit simple, c'est tout un art !) complète ce plat « made un Yonne » !
Mention spéciale pour la délicate tarte à l'artichaut qui s'ensuivit : du grand art, à l'unisson de ces belles deux étoiles 2023 ! Ce plat est magnifique de goût, mais aussi de simplicité et confère une émotion certaine. Un Puligny-Montrachet premier cru accompagna l'essentiel de ce succulent repas. Un parfait pigeonneau sonna le glas de ce blanc nectar. Signalons, un joli choix de fromages dont un peu usité « Comté » de 36 mois. Un impeccable dessert à base de miel, puis un autre aux fruits rouges conclurent ce merveilleux déjeuner.
Une cuisine d'exception qui vaut le détour. La définition des deux étoiles Michelin trouve ici une belle destination, autant qu'une très belle ambassade. Bravo au chef Cédric et surtout, gardez le moral !
En savoir plus :
Les - : Mesdames et messieurs les élus du coin, question : à quand un bus partant depuis la gare SNCF de Chalon-sur-Saône et s'arrêtant pas trop loin de ce magnifique restaurant, emblématique de votre territoire ?!
Les + : le cadre est sublime. Les sauces sont superbes : j'approuve le Michelin !
Contact :
Restaurant « L’Amaryllis »
Moulin de Martorey,
Chemin de Martorez
71100 SAINT-REMY
Tel : 03.85.48.12.98.
Proche accès de l'A6. Vingt minutes en en taxi depuis la gare TGV du Creusot.
Premier menu-déjeuner à 80 euros.
Gauthier PAJONA
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L’Aile ou la Cuisse : « Le Bouchon de Bresse », une étape gourmande de l’Ain, pour sortir des sentiers battus…
juillet 02, 2023Il fait bon parfois quitter les grands axes pour retrouver les plus paisibles routes secondaires de notre beau réseau routier. L'ex-RN6, désormais départementalisée, avec comme itinéraire Cravant, Sainte-Magnance, puis La Roche-en-Brénil, Saulieu et son café parisien historique, Saint-Aubin, et ses vignes, Tournus - dénommée antan capitale de la gastronomie bourguignonne (ce qui n’était pas faux !) - et ses imposants bords de Saône. Là, on tourne à gauche, en direction de Bourg-en-Bresse, où la route est fort jolie…
MONTREVEL-EN-BRESSE (Ain) : Ensuite, une volaille à l'imposante crête rougeoyante se dresse et nous accueille, bienvenue au cœur de la Bresse bourguignonne (terroir gourmand partagé avec nos voisins franc-comtois mais aussi rhodaniens). Nous sommes à Montrevel-en-Bresse, cité qui, chaque année avant Noël, à l'instar de Louhans ou Pont-de-Vaux accueille « les Glorieuses de Bresse », bel événement aussi festif que gourmand.
Cette adresse, je la tiens d'une valeur culinaire icaunaise reconnue puisque c'est Jérôme JOUBERT, le chef du « Rive Gauche » à Joigny (splendide terrasse estivale !) qui me l'a refilé !
Il est midi, en ce jour ensoleillé de mi-juin. C'est toujours bon signe, de voir pousser la porte de ce petit restaurant, par moult travailleurs locaux de chantier (menuiserie, travaux publics...). A ces clients-là, on ne la fait pas !
Une ballotine de volaille aussi élégante que goûteuse…
Le menu de vraie cuisine aux deux choix est à 17 euros. N'arrivant pas à me décider, je commande finalement les deux entrées ! Le velouté d'asperges blanches est franc du collier, et la ballotine de volaille est aussi élégante que goûteuse. Peut-être, manque-t-elle d'une petite touche d'assaisonnement, pas grand-chose, juste histoire de la relever un peu, car elle est fort bonne, et faite dans les règles de l'art. Ah! J'allais oublier le pain qui est fort bon lui aussi. A la table voisine, cela rigole dru, et un gamin en stage se fait gentiment chambrer ! Il n'en a cure, car ce qui lui importe, c'est son assiette !
On se régale avec le plat de résistance…
Le plat est une épaule de porc, accompagné de risotto de petit épeautre et courgettes (légumes de saison). Un fort joli plat, une assiette dressée avec une certaine élégance, un bon jus, une viande goûteuse : on se régale.
Un petit fromage blanc bressan pour continuer, la réputée laiterie d'Etrez est toute proche, avant un bon dessert rafraîchissant aux fruits rouges.
Il est 13h15. Maçons et électriciens repoussent, comme à regret leurs chaises sous la table. 17 euros de vraie cuisine. Bravo à cette belle auberge de bord de route, dépêchons-nous, car il n'en existe plus autant que cela.
De belles perspectives culinaires dans l’Yonne…
La semaine prochaine, nous demeurerons dans ce joli département de l’Ain, à la découverte d'une autre table. Laquelle ? Surprise !
Quelques nouveautés se signalent chez nous, dans l'Yonne : la reprise du Paris-Nice à Joigny, mais aussi du Soleil d'Or de Montigny-la-Resle. Sans oublier l'Auberge du Plat d'Etain à Noyers-sur-Serein. Que de bons repas en perspective ! A ne pas oublier la proche ouverture d'un restaurant dans le joli petit village de Chitry…
En savoir plus :
Les - : le Morgon servi au verre était un peu tiédasse, m'a-t-il semblé. Il était cependant fort bon !
Les + : le service est aimable. Très bon rapport qualité-prix.
Contact :
Le Bouchon de Bresse
35, grande rue
01340 Montrevel-en-Bresse
Tel : 04.74.25.49.65 ?
Ouverture du lundi au samedi
Stationnement avec un parking situé en face de l’établissement.
Gauthier PAJONA
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L’Aile ou la Cuisse : un « Plat d’Etain » qui vaut de l’or pour sa convivialité et sa cuisine à Sens
juin 25, 2023Il se passe toujours quelque chose, rue du Plat d'Etain, derrière l'imposante halle Baltard du marché de Sens ! Une nouvelle adresse va bientôt ouvrir avec à la tête un pâtissier, fils du chef du restaurant « Le Gâtinais de Saint-Valérien ». Une autre (la poissonnerie) va bientôt déménager de quelques rues...
SENS : Au 19 de cette petite artère se tient une institution : c'est la brasserie « Le Plat d'Etain », tenue par sieur Bruno depuis une vingtaine d'années déjà. Avant, il était installé à Joigny. Mention spéciale pour commencer : les toilettes dudit établissement sont en permanence d'une impeccable propreté. Bravo à notre bistrotier, car cela n'est pas si courant !
Le comptoir boisé accueille de bon matin la tasse de caféine. Puis, un peu plus tard arrive le tour du ballon d'un blanc judicieusement choisi au cœur de notre Bourgogne (ou encore le verre d'une grenadine à l'eau !). Au premier étage, se niche une petite salle de réunion, à l'abri de tous regards ! La terrasse complète cet attachant estaminet, fief des commerçants du marché voisin (Vanessa, Pascal, Stéphane, Damien....et les autres !).
Une entrée franche du collier qui se savoure à satiété…
Le midi - et certains soirs aussi - Bruno fait à manger. C'est plutôt bon cette cuisine faite maison (signalons les délicieuses frites, notamment !). Le menu du jour est d'ailleurs annoncé sur le set de table : astucieux ! Il est à 21,90 euros (faudrait pas plus !). Au service, il est accompagné de sa souriante fille Marion. Cette jeune femme est faite pour ce métier. Le contact avec la clientèle lui va à ravir. Père et fille, cela fait un chouette binôme, dont notre pudique bistrotier semble légitimement heureux !
Il est midi : c'est parti et les clients arrivent de chaque coin de rue. On reconnaît Vincent, le sympathique photographe du studio ALLIX (excellent pro, s’il en est !). Le repas commence avec un classique : une salade de hareng pommes de terre qui aurait mérité un rien de persil : c’est bon et joli, une entrée franche du collier, accompagnée d'une bonne salade verte qui croque !
Le plaisir d’être là…
Les plats sont de belle tenue : la joue de porc avec une appétissante écrasée de pommes de terre. Quant à la côte de gigot, elle est servie impeccablement rosée comme demandé. Rosé encore : celui du domaine de Joigny VIGNOT, il est des plus gouleyants.
Quelques jolis desserts dont une tarte à l'abricot plutôt bonne se présentent dans l’assiette, mais la pâte manque un brin de croustillance. « Deux cafés et l'addition, Marion s’il te plaît ! ». Puis, heureux de cette pause-déjeuner, l'on retrouve le bitume de cette rue typique de la cité de Brennus. A bientôt, Bruno et disons-le aussi, merci d'être là !
En savoir plus :
Les - : la tarte à l'abricot manquait un brin de croustillance.
Les + : l'ambiance du lieu est conviviale, le service est aimable.
Contact :
Brasserie Le Plat d'Etain
19, Rue du Plat d'Etain
89100 SENS
Tel : 03.86.64.34.16.
Gauthier PAJONA
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Cité des Vins : le Haut Potentiel Touristique de Chablis s’affichera dès juillet dans les couloirs du métro de Paris
juin 15, 2023Elle s’est exprimée avec beaucoup d’enthousiasme, Madame le maire de Chablis Marie-Josée VAILLANT. Normal, l’inauguration de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne, vécue ce jeudi en milieu de matinée devant un joli parterre d’invités, la concerne au premier chef. Surtout au niveau du rayonnement touristique qui découlera de cette infrastructure, mêlant judicieusement l’accord du patrimoine ancien à celui plus récent qui devrait interpeller les visiteurs à l’avenir…
CHABLIS : « C’est une vraie valeur ajoutée ! ». Invitée à prendre la parole lors de la cérémonie protocolaire de l’inauguration de la Cité des Climats et Vins de Bourgogne, sise à Chablis – rappelons pour mémoire que le concept se décline en un triptyque très novateur pour la Bourgogne, tant à Beaune qu’à Mâcon -, Marie-Josée VAILLANT, successeur de Patrick GENDRAUD à la municipalité de Chablis, n’a pas modéré ses propos empreints de fierté de voir apparaître dans sa commune cette nouvelle pépite touristique consacrée à la vigne, au terroir et à ses produits, synonyme d’indéniable attractivité.
Un premier joyau, basé sur l’œnotourisme et sa promotion visuelle qui immanquablement devrait impacter à l’avenir la fréquentation du nombre de visiteurs dans la commune au nom universellement reconnu de par le monde.
« Faire rayonner le chablis et la Cité s’inscrit dorénavant parmi nos nouvelles priorités en matière de communication, devait ajouter l’édile sous les regards approbateurs des personnalités présentes à cet évènement, un rayonnement qui se traduira aussi par le développement économique de la localité… ».
Preuve à l’appui, l’élue de l’Yonne évoquera l’ouverture de nouveaux commerces sur son territoire communal, un fait « à l’opposé de bon nombres d’agglomérations qui constatent la perte de leurs vitrines de proximité ».
La Cité des Climats et Vins est un incontestable atout pour Chablis, reconnaît également la présidente de l’Office du tourisme Chablis Cure, Yonne et Tonnerrois. « On connaît tous la série « HPI », plaisante Marie-Josée VAILLANT, mais Chablis, c’est aussi une ville qui possède un haut potentiel touristique ! ».
Et comme un bonheur ne vient jamais seul – version cadeau de bienvenue à placer dans la corbeille de la mariée ! -, Marie-Josée VAILLANT devait annoncer que la communication de Chablis dédiée à son nouvel écrin touristique serait ciblée dès la première semaine de juillet dans le métro parisien. Plusieurs couloirs dudit mode de locomotion préféré des Parisiens (!) seront ainsi placardés d’affiches publicitaires vantant les mérites de la Bourgogne septentrionale, de ses vins et de ce nouvel espace qu’il est impérieux de visiter pour mieux en apprécier toutes les subtilités.
Une campagne de marketing basée sur le concept de « L’Yonne en Bourgogne » faisant halte dans différentes stations au doux nom d’Ancy-le-Franc, Tanlay, Chablis, etc. In fine, ce seront cinq affiches distinctes qui habilleront plusieurs couloirs du métro, formant ainsi une invitation sympathique à découvrir la « rame 89 » !
Thierry BRET
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