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La FRTP en appelle aux élus : les carnets de commandes des travaux publics sont vides faute d’appels d’offres…
octobre 27, 2020Agir vite et ensemble ! C’est le leitmotiv du président de la Fédération régionale des Travaux publics de Bourgogne Franche-Comté Vincent MARTIN. Ce dernier multiplie les initiatives pour qu’une reprise rapide d’activité de la profession se fasse. Il en appelle aux décideurs économiques et aux élus locaux car la commande publique dont dépend à 70 % la filière est en berne…
DIJON (Côte d’Or) : Le secteur des travaux publics manque aujourd’hui cruellement de visibilité. Il ne peut décemment se projeter vers l’avenir faute de repères, notamment sur les appels d’offres dont ils sont dépendants côté business à hauteur de 70 % ! Un contexte très inquiétant qui a fait réagir le président de la fédération régionale de Bourgogne Franche-Comté, Vincent MARTIN.
D’autant que bon nombre d’entreprises envisagent un recours à l’activité partielle, voire à des licenciements économiques si la commande publique ne s’infléchit pas très rapidement vers une courbe positive.
Soutenu par son bureau, le président de la FRTP ne reste donc pas les deux pieds dans le même sabot pour multiplier les rencontres avec les décideurs économiques. Les rencontres avec le préfet de Région et les préfets des départements de Bourgogne Franche-Comté s’organisent avec comme unique objectif d’accélérer la mise en œuvre des concours financiers de l’Etat.
Une mobilisation tous azimuts auprès des collectivités…
Une initiative vertueuse va se mettre en place d’ici la fin de l’année dans la contrée. Elle prendra la forme de matinales spéciales TP qui seront programmées en liens avec les partenaires locaux que sont les associations des maires de France, des maires ruraux, les présidents des EPCI et les services de la préfecture.
Les élus locaux sont clairement ciblés par Vincent MARTIN et ses troupes, car ces derniers possèdent un rôle primordial à la préservation des emplois de ces entreprises aujourd’hui acculées contre le mur.
Le message véhiculé lors de ces rendez-vous sera le suivant : les entrepreneurs des travaux publics peuvent répondre avec réactivité aux besoins actuels, le développement d’infrastructures vertes, en les réalisant ou en les entretenant.
Conscient des difficultés rencontrées par les élus locaux en ces circonstances délicates imputables à la COVID-19, le président MARTIN en appelle à l’union pour résoudre et surmonter ensemble cette crise inédite.
Arguant que des financements exceptionnels existent et que préfectures et agences de l’eau, déjà mobilisées, peuvent s’avérer être de précieux accélérateurs pour dynamiser les projets.
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La poursuite du projet hydrogène a été entérinée : un gaz à effet consensuel se répand à l’Agglo de l’Auxerrois
octobre 25, 2020In fine, il n’y aura pas de changement de cap autour de la politique applicative en faveur de la transition énergétique sur l’Auxerrois. Les hommes peuvent bien changer au gré d’un scrutin ; les idées demeurent, voire persistent si tant est qu’elles soient dans l’air du temps, louables et acceptables par toutes les composantes ! L’adoubement de la poursuite du projet hydrogène, pourtant initié par l’ancienne gouvernance, en est la parfaite démonstration consensuelle…
AUXERRE: L’orientation budgétaire de la Communauté d’Agglomération de l’Auxerrois aura beau être compressée du fait de la conjoncture actuelle propre à la situation sanitaire (elle sera votée le 17 décembre prochain), le projet de développement de l’hydrogène sur ce secteur géographique reste bel et bien d’actualité. Et un choix prioritaire.
Ainsi en a décidé l’assemblée communautaire lors de sa séance de travail du jeudi 22 octobre, à l’unanimité. Un choix consensuel exemplaire qui mérite d’être souligné, bien au-delà des tergiversations politiciennes coutumières qui viennent agrémenter les échanges. Parfois, en les rendant inaudibles.
Pour une fois, les élus de la majorité comme ceux de l’opposition sont tombés d’accord. Faisant montre d’unité, un fait plutôt rarissime dans l’absolu.
L’enjeu est de taille, il est vrai. Non seulement, l’Agglo deviendra propriétaire de cinq bus à hydrogène devant desservir les lignes principales facilitant la fluidité du transport sur zone ; mais en outre, l’édification d’une station de production s’inscrira parmi les éléments à prioriser dans un intervalle temporel maîtrisé faisant de la ville de Paul Bert une référence à l’échelon hexagonal.
Grâce à ce mode de transport collectif, celui-ci devant s’adosser à la circulation des trains à hydrogène devant relier Auxerre à Laroche-Migennes, la capitale de l’Yonne deviendra une ville vertueuse en matière de gestion environnementale, ne rejetant plus aucun gramme de gaz carbonique dans l’atmosphère.
Un premier bus livré en décembre, quatre autres suivront en 2021…
D’ailleurs, le programme, tel qu’il avait été défini par l’ancien président de l’Agglomération de l’Auxerrois Guy FEREZ, envisage de doter la structure institutionnelle de ce mode de combustible sur l’ensemble du parc de bus. Ainsi, ce sont 31 véhicules qui devront rouler vert à terme.
Quant à la station, elle serait implantée sur la plaine des Isles à Auxerre où elle servirait à la fois à la production du précieux combustible mais aussi à son stockage.
Certes, un surcoût grèvera quelque peu le budget initial. Le président de la Communauté d’agglomération Crescent MARAULT ne s’en est pas caché. C’est aussi le prix à payer pour être autonome et devenir propriétaire de ces cinq premiers bus.
L’enveloppe est plutôt élevée. Il en coûtera 3,7 millions d’euros à la collectivité territoriale pour devenir acquéreur de ces moyens de locomotion performants sur un plan environnemental. Sachant que des subsides en provenance de fonds européens et de la Région Bourgogne Franche-Comté compenseront pour moitié les dépenses nécessaires à cet investissement.
Livré courant décembre, le premier de ces cinq véhicules sera mis en circulation immédiatement. Il faudra ensuite s’armer de patience, c’est-à-dire jusqu’à l’automne 2021 pour que les quatre autres bus ne viennent grossir la flotte de la collectivité icaunaise.
Construite non loin de la gare SNCF, la fameuse station de production et de stockage sortira de terre d’ici un an. Sa construction incombera à une filiale du groupe EDF, HYNAMICS.
Labellisé Territoire à énergie positive pour la croissance verte (TEPCV), l’Auxerrois ne pouvait manquer ce rendez-vous crucial pour sa politique de sauvegarde de l’environnement. Implanter l’hydrogène aura aussi pour conséquence de jouer la carte de la modularité puisque ce combustible ne se cantonnera pas à la seule alimentation des bus à l’estampille de la collectivité. Sont concernés par le projet les transports ferroviaires, sans doute en 2023, et routiers. Et pourquoi pas, à perspective plus ou moins lointaine les cycles fonctionnant à partir de ce gaz…
Thierry BRET
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La COVID-19 en phase d’accélération dans l’Yonne : le seuil toléré par le taux d’incidence bientôt dépassé ?
octobre 24, 2020Le taux d’incidence de la contamination pour 100 000 habitants, l’un des indicateurs significatifs pour l’Agence Régionale de Santé est toujours en deçà de 150. A date du 22 octobre, il s’élevait à 136. Un chiffre suffisamment haut pour inquiéter, néanmoins, la déléguée départementale de l’institution sanitaire Eve ROBERT. Elle est le baromètre des conférences de presse données avec la régularité d’un métronome par le préfet afin de mieux cerner la situation…
AUXERRE : L’Yonne respire encore un peu d’air frais même si son souffle s’époumone de semaine en semaine. Le taux d’incidence de la contamination imputable au coronavirus s’élève pourtant à 136 à date du 22 octobre. Un chiffre, certes, encore en dessous du seuil fatidique de 150, déclencheur de l’étape suivante dans le protocole sanitaire de l’Etat, voulu par le chef du gouvernement Jean CASTEX, à savoir l’instauration d’un couvre-feu. Une interdiction généralisée de se mouvoir hors de son domicile entre 21 heures et 06 heures sauf dérogation contraire.
Mais, il ne faut pas être prophète en son pays pour s’apercevoir que la progression de cet indicateur fondamental dans l’analyse de l’ARS ne cesse de croître de jour en jour. Hormis le département de la Nièvre qui stagne à 133, tous les autres territoires qui composent la Bourgogne Franche-Comté sont désormais bien au-delà de cette référence chiffrée de 150. Une donnée qui les condamne pour l’heure à vivre une situation inédite de couvre-feu. Un évènement qui n’est pas sans rappeler les heures sombres de l’Hexagone, sous le joug germanique.
La moyenne régionale de ce taux d’incidence est de 210. D’où ce commentaire de la déléguée départementale de l’Agence de santé, Eve ROBERT, « cela traduit la dynamique de l’accélération de cette infection sur notre territoire ». La palme malencontreuse revenant à la Saône-et-Loire qui a enregistré un pic de 320 sur cette échelle de valeur.
Un taux de positivité bien meilleur qu’en Bourgogne Franche-Comté
D’ici peu, si rien ne venait enrayer cette progression galopante, le département de l’Yonne devrait atteindre, voire dépasser ce seuil de 150. Nous plaçant irrémédiablement en situation de couvre-feu.
Sur un plan sociétal, Eve ROBERT a pu affiner son analyse en précisant que les communautés d’agglomération de l’Auxerrois et du Sénonais enregistraient les plus forts indices de présence du virus.
Sur ces secteurs, le taux d’incidence a doublé en un laps de temps record, preuve que quoi qu’on en dise la COVID-19 se rappelle malheureusement à notre souvenir en faisant augmenter toutes les catégories de classe d’âge de la population. Sachant que les cas positifs sont en moyenne des personnes âgées de…42 ans !
Le taux de positivité à la maladie est meilleur dans l’Yonne que dans le reste de la contrée : 11,52 % contre 12,85 %.
Mais, le plus alarmant pour la jeune femme de l’ARS reste la courbe exponentielle des hospitalisations. Au 22 octobre, 43 personnes atteintes de la COVID-19 étaient accueillies par les centres hospitaliers de l’Yonne dont huit étaient en service de réanimation. Ce sont les zones de l’Auxerrois et du Sénonais qui là aussi sont impactées plus fortement sur ce dernier point.
Une lueur d’espoir toutefois dans cette avalanche d’infos anxiogènes et démoralisantes, le délai moyen des tests est à ce jour de 1,9 jour en moyenne au lieu de 3,6 jours il y a une semaine.
Une résorption positive qui ne peut que rassurer celles et ceux qui effectuent les 900 tests contrôle actuels. Et qui attendent avec impatience les résultats de leurs analyses.
Quant aux nouvelles machines et automates favorisant la capacité de trois mille tests par jour, elles devraient être réceptionnés d’ici peu par les établissements sanitaires de notre territoire.
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La Région délivre les fonds de soutien à l’investissement : TMS parmi les premiers bénéficiaires…
octobre 19, 2020Première région bénéficiant du dispositif national mis en place dans le cadre du déploiement du plan « France Relance », la Bourgogne Franche-Comté a profité de la venue de la ministre déléguée auprès du ministère de l’Economie et des Finances, Agnès PANNIER-RUNACHER, jeudi à Dijon, pour annoncer une série de mesures visant une trentaine d’entreprises industrielles. Parmi lesquelles l’Icaunaise TMS Tôlerie Mécanique Service qui profitera de ces aides…
DIJON (Côte d’Or) : Modernisation des entreprises, valorisation et encouragement de l’emploi ou accompagnement dans la diversification : autant de critères qui auront permis à la Région Bourgogne Franche-Comté et à ses partenaires de sélectionner une première liste de structures entrepreneuriales.
Celles-ci, au nombre de trente, deviennent lauréates du Fonds de soutien à l’investissement dans le cadre du concept « Territoires d’Industrie ». Elles profiteront d’une manne financière intéressante, nécessaire à leur développement.
In fine, c’est une enveloppe de 150 millions d’euros qui sera distribuée au titre de ce fonds aux industries favorisant de nouveaux projets de développement. Sachant que ces projets peuvent se rapporter à la création d’emplois, à l’essor des parcours pédagogiques ou aux économies d’énergie.
L’exemple de TMS, l’une des PME soutenues par ce fonds…
Dans le département de l’Yonne, la société TMS (Tôlerie Mécanique Service), localisée à Stigny, dans le Tonnerrois recevra ces subsides. Opérationnelle depuis 1996, la PME est l’un des acteurs clés dans la fabrication de tôlerie fine (découpe laser, poinçonnage, pliage, soudure et usinage) de son territoire.
Dirigée par Thierry LAFARGE, TMS avait procédé à un agrandissement de ses infrastructures en 2018, soit 400 mètres carrés de surface supplémentaire.
L’entreprise icaunaise agit en qualité de sous-traitant sur des secteurs aussi éclectiques que peuvent l’être la conception de machines spéciales, les rayonnages venant équipés les grandes surfaces de vente ou encore les activités de mécanique. Son rayon d’action dépasse largement les frontières de l’Yonne : Dijon, Paris, Lyon ou Strasbourg.
Filiale du groupe Métal Déployé Résistor (Montbard), TMS pèse près de trois millions d’euros de chiffre d’affaires. La PME emploie une vingtaine de collaborateurs et devrait augmenter ses effectifs pour répondre au grossissement de son carnet de commandes. Parmi ses clients, figurent l’emblématique FRUEHAUF ou EFIRACK.
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Covoiturage : il faudra davantage d’aires de stationnement en Bourgogne Franche-Comté !
octobre 15, 2020Avec l’adoption du Plan d’accélération de l’investissement régional voté le 09 octobre, la Bourgogne Franche-Comté souhaite optimiser le covoiturage afin de réduire le trafic des véhicules individuels sur nos axes de circulation. L’offre MOBIGO existe et favorise la mise en place effective de lignes régulières selon les flux de déplacement de leurs utilisateurs. Dilemme : que faire des véhicules personnels avant de rouler collectif ?
DIJON (Côte d’Or) : La conception de nouvelles aires de stationnement facilitant l’organisation du covoiturage devient une véritable nécessité sur notre territoire. C’est ce qui ressort du schéma des aires de covoiturage en Bourgogne Franche-Comté, un schéma ayant été adopté lors de la séance plénière du vendredi 09 octobre.
A ce jour, il n’existe que 97 parkings dans la contrée qui sont dédiés au développement de cette pratique. Celle qui permet à plusieurs automobilistes de rouler en version collective sur un trajet très précis.
Si le système de réservation s’avère opérationnel dans son approche pratico-pratique, que dire en revanche du nombre d’aires de stationnement qui demeure bien en-deçà de ce qu’il devrait être pour pouvoir booster de manière convenable ce dispositif enclin à favoriser l’énergie positive ?
Aujourd’hui, il est nécessaire d’implanter cent-deux sites d’accueil supplémentaires pour obtenir le chiffre de 199 aires de covoiturage. Nombre idéal, de surcroît, pour développer ce principe de mobilité environnementale sur notre territoire.
S’appuyant sur les services du Réseau Routier d’Intérêt Régional (RRIR), la Région prévoit de créer ces aires de stationnement manquantes sur la cartographie territoriale. Ce déploiement suppose la mobilisation d’une enveloppe de 5,6 millions d’euros de crédits.
En outre, le réseau actuel ne sera pas omis de quelques retouches complémentaires. Notamment pour l’adapter aux nouvelles formes de mobilité. Ainsi, l’installation de recharges destinées à alimenter les véhicules électriques s’impose. A l’instar de la création d’abris sécurisés pouvant accueillir des vélos sur les sites.
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