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La vie en France : c’est comme au casino !
février 04, 2024Faites vos jeux, Mesdames, Messieurs ! Rien ne va plus ! La France ressemble de plus en plus à une sordide table de roulette défraîchie, dans un casino respirant l’encaustique où l’atmosphère surannée commence à sentir le souffre et la scoumoune en guise de martingale.
Les joueurs – en l’occurrence les citoyens lambda que nous sommes tous – ou du moins presque tous ! – y déposent leurs plaques (leur argent, leur espérance, leurs envies, leurs illusions, leur travail…) sur le tapis vert de la vie avant que la boule blanche ou noire, selon les cas, lancée par le gouvernement ou la technocratie européenne, tourne inexorablement avant de s’arrêter sur la case. Gagnante ? Pas si sûr dans la loterie de l’existence actuelle ! Car, on le sait tous, la loterie de la vie, elle est vraiment pipée, injuste et pas égalitaire !
La loterie de la vie ? A tous les coups, on perd !
Tiens, je suis tombé sur l’emplacement de l’agriculture avec son lot de revendications à outrance, soutenues par plus de 80 % des Français. Une corporation qui se paupérise à l’extrême et dont les revenus moyens, bien en deçà des mille euros mensuels, donneraient de l’urticaire à qui veut l’entendre !
Tiens, voici celle de l’Education nationale qui n’est pas mal non plus, côté stabilité et réjouissance, avec ses enseignants et ses parents d’élèves en colère qui ne cessent de manifester pour des jours meilleurs, une vraie reconnaissance de certains de leurs métiers et des postes supplémentaires à créer pour combler les manques stratosphériques existants à toutes les étapes de la filière.
Tiens, voilà celle des élus territoriaux qui souffrent de leur ruralité et qui en ont ras-le-bol de voir partir leurs habitants, faute de services de l’Etat dignes de cette appellation, d’hôpitaux qui fonctionnent, de réseaux téléphoniques qui ne soient pas défectueux en permanence et de classes qui ferment…En y perdant leur attractivité !
Tiens, il y aussi celle de ses boîtes qui s’écroulent les unes après les autres, de ces artisans et commerçants, de ces indépendants qui vidés de leur substantifique moelle de professionnels perfectionnistes – leur clientèle et leur savoir-faire – ne trouvent même plus la force d’ouvrir leurs boutiques et se prennent à rêver de retraite. Normal, il n’y a plus personne qui souhaite venir bosser dans leurs entreprises…Ni chez les jeunes, encore moins chez les vieux !
Où est le système qui viendra sauver l’Humanité ?
Ah oui ? Sauf que la retraite, ce n’est pas pour tout de suite, désormais : et qu’il faudra bien s’armer de patience jusqu’à 64 ans révolu et trimer comme un beau diable, en serrant les poings et les dents tout en acceptant son stress, les brimades de supérieurs parfois névrosés car soumis à trop de pression et l’arthrose afin d’effectuer dignement les ultimes trimestres (ou semestres) qui mènent tout droit vers la liberté ! De celle dont on parle avec un grand « L » !
Si, évidemment, les lourdeurs, rigueurs et autres absurdités administratives, sans souplesse aucune qui gèrent ce pays et ceux de l’Union européenne, ne viennent pas entre-temps vous clouer aux piloris avec des taxes, des pénalités et des charges à n’en plus finir qui conduisent certaines et certains – plus de 600 personne l’année dernière dans le seul milieu agricole, on aimerait bien avoir les chiffres de toutes les professions en France – à se munir d’une corde pour mieux trouver la poutre idéale à leur salut…Circuler, il n’y a plus rien à voir, cela fera cinq lignes dans la rubrique des faits divers !
Mais, alors d’où viendra-t-il ce salut salvateur à l’homme moderne, dépassé par des évènements que nul ne maîtrise véritablement ? Du retour du Messie sur Terre ? Peu probable !
De l’accueil des Jeux Olympiques de Paris, dont les mirifiques louanges nous sont vendues à grandes doses de messages mirobolants tous les quatre matins parmi toutes les mondanités institutionnelles et entrepreneuriales de France et de Navarre, alors que le pays n’est sans doute pas prêt au niveau logistique et sécuritaire à recevoir un tel évènement ?
Du premier implant digitalisé que l’une des entités technologiques d’Elon MUSK – un docteur « Follamour » incontrôlable et dangereux qui se prend pour Dieu le père en modifiant la génétique de l’homme et en envoyant des pseudos fusées dans l’espace – en posant ladite puce électronique dans un cerveau humain afin de le rendre plus intelligent ou…plus asservi à sa folie ?! Pour ne pas dire plus…
A la multiplicité de ces réseaux « associaux » qui ne véhiculent que haine et voyeurisme, qui ne provoquent que colère et jalousie en attisant les rancœurs et l’égocentrisme parmi ses suiveurs ?
Aux partis politiques, enfin, tous en ordre de marche, parés à livrer la mère des batailles à l’assaut du palais élyséen en…2027 ? Déjà, que les Européennes ne passionnent pas les foules ! C’est dire !
D’une roulette à l’autre, il n’y a qu’un pas pour certaines filières…
Cet inventaire à la Prévert pourrait noircir des centaines de pages, c’est évident. Tant il existe des fractures qui ressemblent à des failles sismiques, voire abyssales, dans notre société, notre pays, notre monde. Sociale, numérique, financière, intellectuelle, sectorielle, géographique, culturelle et cultuelle, pour sûr !
On naît tous égaux, dit-on, à l’image, soi-disant, de notre créateur. Sauf que dans la France, l’Europe, le monde du XXIème siècle, l’égalité est une valeur qui n’a plus lieu d’être, au vu de cet individualisme galopant et cet incivisme exacerbé qui nous conduisent tous à notre perte.
De même, les deux autres mentions qui sont frappées sur les frontons de nos mairies, liberté et fraternité. Belles paroles démocratiques que celles-là qui ploient sous le joug des régimes autoritaires, ne cessant d’étendre leur influence sur le globe.
Le problème, c’est que ce petit jeu-là, celui de la roulette où politiques et technocrates font tourner sans cesse à leur manière et en leur faveur la boule blanche ou noire de notre vie, selon leur bon vouloir et sans concertation aucune avec les citoyens, commence à peser lourdement sur les existences et le moral de ces hommes de bonne volonté, qui possèdent encore une once de discernement dans les neurones.
Peut-être que ces derniers n’auront alors plus qu’un seul choix, un jour, pour faire face à toutes ces décisions imposées méthodiquement par le haut. Celui de jouer avec une toute autre roulette, nettement plus funeste et irréversible quant à l’issue, russe de surcroît…Faites vos jeux, rien ne va plus…
Thierry BRET
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L’amour sauveur de l’entreprise ? Paul FONTAINE, coach de vie atteint de mucoviscidose, en prêche les vertus…
janvier 31, 2024Il a une pêche d’enfer, Paul FONTAINE. Sans mauvais de jeu de mots, ses ressources dans lesquelles il puise toute cette énergie si communicative – son moteur ! – ne sont pas prêtes de se tarir ! Qui l’aurait cru, pourtant ? Conférencier et coach professionnel, atteint de la mucoviscidose – la même pathologie qui a emporté jadis le surdoué de la chanson Grégory LEMARCHAL -, ce Jurassien au petit accent méridional vient d’être retenu parmi les onze mille privilégiés qui porteront la flamme olympique à l’été 2024. Sa visite au groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle aura redonné du tonus à des étudiants qui parfois en ont grandement besoin !
AUXERRE : La musique est assourdissante. Elle ne manque pas de punch ! L’idéal pour prendre une grande respiration, se rasséréner avant de pratiquer quelques exercices respiratoires et méditatifs fort utiles pour mieux se vider l’esprit. Face à l’orateur qui n’a pas encore prononcé la moindre parole, les étudiants du BTS Commerce international du groupe lassalien Saint-Joseph, accompagnés de leurs enseignants et de leur responsable, Céline MARTI, semblent jouer le jeu sans trop ergoter. Sauf, peut-être parmi les derniers rangs…Un peu rigolard et limite tapageur.
Nonobstant, le calme revient très vite dans la salle où se déroule la conférence. Un visuel de Paul FONTAINE en mode sportif de l’extrême crève l’écran.
Casque fixé sur la tête, le quadragénaire – il ne fait vraiment pas ses quarante ans ce jeune homme ! – regarde la ligne d’horizon de ses yeux sombres. Originaire du Jura, l’intervenant du jour n’est pas un personnage ordinaire. Lui qui se définit comme un coach de vie – et Dieu sait qu’elle lui a bien fait endurer sa présence sur Terre – multiplie les exploits, entre la pratique de sports de l’extrême et de paris fous (ascensions du Mont-Blanc, du Kilimandjaro, la traversée des Alpes, marathons à répétition…) et les cycles de conférences qu’il distille aux quatre coins de l’Hexagone.
La mucoviscidose ? On en meurt en France
Soit auprès du milieu professionnel, toujours féru de cette résilience dans l’effort et de l’aptitude à l’endurance. Comme auprès des plus jeunes, lycéens et BTS, qui peuvent profiter de ses grandes leçons de sagesse et de vérité. Le civisme, en plus !
Né avec la mucoviscidose, Paul FONTAINE vit avec. En essayant de s’y accommoder le plus possible. Une pathologie où tout le monde ne possède pas les mêmes chances face à ses effets dévastateurs.
« On en meurt jeune, aussi, dit-il avec le timbre de la voix un peu voilé. Sept mille personnes sont atteintes en France à l’heure actuelle… ».
Toutefois, loin de sombrer dans le pathos et le misérabilisme, le trépidant quadra possédait il y a peu encore 55 % de capacité respiratoire. Suffisant pour vivre pleinement son existence ?
« Cette maladie est une chance, assène-t-il au jeune public un peu médusé par cet aveu saisissant, c’est une opportunité extraordinaire, un vrai catalyseur de vie qui me mène vers le bonheur… ».
70 % de capacité respiratoire grâce à une trithérapie américaine
Mieux que la méthode Coué, tous les psychologues et autres psychanalystes réunis, le système FONTAINE coule comme de l’eau de roche si limpide, si fraîche à satiété !
Le garçon souhaite vivre sans limite, multipliant les challenges sportifs, dans un esprit bienveillant, où sagesse s’accorde avec bonté et amour. Beaucoup devraient s’en inspirer. Surtout dans le camp des valides et des nantis !
Pourtant, aérosols, séances de kiné, soins digestifs se multiplient chaque jour à cause des sécrétions du corps, ce mucus envahissant et perturbateur plus épais chaque jour.
« Le sport me permet de cracher, de tousser et de nettoyer mes poumons ! ». Et voilà, la recette ! Tellement, simple.
Jusqu’à 26 ans, vivant dans le déni, il sort de sa colère par le biais de l’écriture. Sur le dépassement de soi. Dans un journal. Il lui fallait se mettre en action et être acteur de sa santé.
Inspiré par Philippe CROIZON et Arnaud CHASSERY – le parrain du groupe scolaire Saint-Joseph natif de Joigny -, Paul raconte son histoire, sans pudeur. Parlant du sport, la plus vertueuse des disciplines, participant quatre fois au Marathon de Paris.
Avec « Ensemble aux Sommets », il a gravi le Mont-Blanc en juin 2018 avec seulement 50 % de capacité respiratoire. Prouvant que l’on peut repousser ses limites jusqu’à son paroxysme.
« Une trithérapie américaine me permet désormais d’augmenter ma capacité respiratoire à 70 % ! ».
Partager l’amour autour de soi : la plus belle des vertus…
Parmi les messages : être vrai avec ses peurs, ses croyances et ses valeurs en travaillant sur soi. « Choisir l’amour, comme dans le « Petit Prince », en citant l’œuvre de Saint-Exupéry.
Créer des liens, partager des valeurs fortes en se reliant à l’autre, lui permet, tout en se mettant à nu, de se livrer pour mieux s’améliorer. Mais, est-ce que le monde économique est prêt à accueillir ces messages qui feraient penser au monde juvénile des « Bisounours » ?
« L’amour est difficile à cerner dans le monde actuel, souligne-t-il, l’amitié, c’est de l’amour et il nous faut la partager pour changer les choses… ».
Paul FONTAINE, chantre de l’Amour avec un grand A, y compris dans l’entreprise, à l’école et dans la société ?
En tout cas, les étudiants de Saint-Joseph n’ont pas été hermétiques aux propos de ce philosophe sportif et sympathique – il a toujours le sourire aux lèvres ! – après un premier atelier consacré aux valeurs, celles qui guident leur vie.
En avril, un temps d’échange sera alors proposé en connexion avec la nature et soi-même. Récemment, le conférencier a prêché la bonne parole sur l’amour et ses vertus chez PEPSI. Finalement, vivre de sa passion et accessoirement en vivre financièrement sont parfaitement compatibles pour cet enfant de l’Amour, comme le chantait si bien Enrico MACIAS…
Thierry BRET
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« Rendez-nous la réserve parlementaire ! » : André VILLIERS mettra tout en œuvre en 2024 pour y parvenir…
janvier 31, 2024Ah, la réserve parlementaire ! Tel un serpent de mer ne fréquentant pas les Sargasses, c’est un sujet mouvant et iconique qui revient sans cesse dans la bouche du député de la deuxième circonscription de l’Yonne, le populaire André VILLIERS – il suffit pour cela d’observer le nombre de places occupées par le public pour pouvoir en juger lors de la cérémonie des vœux accueillie à Nitry ! Logique, car l’élu de l’Yonne aux couleurs Horizons est le dépositaire d’une proposition de loi, avec ses homologues Dino CINIERI (LR) et Frédéric DESCROZAILLE (Renaissance), afin de la restaurer. L’un des items qui fut abordé par le très prolixe parlementaire devant des élus locaux qui n’en attendent que les louables retombées !
NITRY : Impayable Jacqueline PERRET ! Elle l’affirme sans ambages et avec la désinvolture qui est sienne, devant un public hilare : « ah, voilà un sujet qui m’intéresse ! ». Elle n’est sans doute pas la seule à tendre l’oreille parmi la copieuse assistance d’élus et de personnalités institutionnelles qui écoute religieusement le député de la circonscription, André VILLIERS, déroulé ses vœux.
Il nous a promis une heure et quart de discours ; ce sera finalement un peu moins au compteur, ce qui est plutôt rare ! On nous l’aurait donc changé côté ponctualité orale ?!
Madame le maire de Nitry se dit passionnée par l’une des séquences abordées par le parlementaire qui excelle toujours dans le maniement du verbe et des mots. Ne serait-ce que pour expliquer en quoi consiste son travail sous les ors du Palais Bourbon, là où siège l’Assemblée Nationale.
Parmi ses mantras préférés : un serpent de mer qui depuis 2017 louvoie dans les eaux du pouvoir, la réserve parlementaire !
Or, on le sait, bon nombre de députés et sénateurs sont favorables à son retour afin d’en faire bénéficier les territoires dont ils sont issus. Six ans après sa disparition – était-elle réellement fondée ? -, cette fameuse réserve qui devait satisfaire moult élus locaux dans les grandes heures de sa distribution est attendue comme le Messie par certains de nos édiles !
Une manne précieuse pour les collectivités rurales…
En 2017, députés et sénateurs étaient accusés de tous les maux avec l’usage de cette pratique courante, qui aura au demeurant contribué à pas mal de réalisations structurelles dans les collectivités rurales.
« C’était une enveloppe de 130 000 euros annuels, à la disposition des parlementaires, explique doctement André VILLIERS, permettant d’intervenir dans de très nombreux dossiers locaux. Grâce à des procédés rapides et simplifiés, à la demande d’un maire… ».
De 2008 à 2011, André VILLIERS, succédant à Henri de RAINCOURT au Sénat – l’élu du Gâtinais prenait alors le maroquin de ministre en charge des relations avec le Parlement, puis l’Outre-Mer – administrera cette réserve parlementaire. On doit à François BAYROU la suppression de ladite réserve en 2017 lors de son très court passage au gouvernement.
« Pendant cinq ans, j’ai eu de très nombreuses demandes de maires de la circonscription mais aussi de présidents d’associations, explique André VILLIERS, pour des besoins de fonctionnement quotidiens ou de petits budgets… ».
Sa suppression inopinée il y a sept ans ne serait-elle pas en partie à l’origine des malaises budgétaires observés à l’heure actuelle par les collectivités rurales dans un contexte conjoncturel fort complexe ?
Individuellement, puis rejoint par deux autres députés, le parlementaire de l’Yonne déposera une proposition de loi. Dans une version modernisée, certes, plus encadrée. Sachant que l’un des soutiens de l’élu icaunais, le Renaissance Frédéric DESCROZAILLE, avait à l’époque voté en faveur de la dissolution de la réserve parlementaire !
Trouver le groupe qui appuiera la proposition à l’Assemblée…
« Ils sont nombreux à se repentir de la situation, s’amuse l’orateur avec son air goguenard, beaucoup de parlementaires nous ont rejoints : on dénombre plus de trois cents signataires en faveur de cette proposition de loi ! ».
Mais, les élus du MoDem – suivant leur chef de file François BAYROU ! – restent de marbre et rivés dans leurs bottes, se refusant à accréditer le retour de cette pratique jugée un peu trop « clientéliste » à leur goût.
« Nous sommes dans la possibilité de faire passer ce texte, insiste André VILLIERS, même si ce n’est pas gagné ! Le texte est parti au Sénat et plébiscité à 248 voix… ».
Puis, un brin amusé, l’orateur d’ajouter : « les sénateurs ont une propension à remettre au goût du jour la réserve parlementaire ; n’oubliez pas que ce sont les grands électeurs qui les désignent au Palais du Luxembourg ! ». Dont acte !
Dans le cadre de la navette, le texte revient à l’Assemblée nationale. Mais, il y aurait un hic, selon l’élu agriculteur. La présidente de l’Assemblée Yaël BRAUN-PIVET a reçu les trois signataires, porteurs de la proposition de loi, en étant ni pour ni contre. Une manière d’honorer l’esprit présidentiel du « en même temps » !
Or, pour la faire entériner, il serait judicieux de s’appuyer dans le cadre d’une niche parlementaire sur un groupe constitué. « Nous recherchons aujourd’hui un groupe susceptible d’inscrive à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le retour de la réserve parlementaire… je ne désespère pas ».
Il serait donc judicieux que la présidente du perchoir hexagonal regarde plutôt vers l’avant et ne s’arcboute pas sur une position décidée il y a sept ans de cela, estime André VILLIER. Rappelons qu’à l’époque cruciale du vote de 2017, elle s’était opposée à ce dispositif qui venait en aide aux collectivités locales. Peuvent-elles s’en passer aujourd’hui au vu du délicat contexte économique que nous traversons ?
Thierry BRET
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Hausse de 34 % de la fréquentation touristique : Druyes, quatrième village préféré des Français, profite de l’aubaine
janvier 29, 2024Sans ambages, il l’a annoncé dès les premières phrases de sa longue intervention de près d’un quart d’heure : la cérémonie des vœux, traditionnelle de surcroît, demeure un événement incontournable dans l’existence de la commune. L’un de ces rendez-vous fédérateurs et obligés dans la cohésion sociale assurée auprès de la population et du tissu associatif/entrepreneurial, venus en nombre écouter les propos de l’édile Jean-Michel RIGAULT. Entre bilan et perspectives…
DRUYES-LES-BELLES-FONTAINES : Le partage. La convivialité. Le respect mutuel entre la population et l’ensemble des élus du territoire (un vrai sujet aux connotations sociétales à l’heure actuelle !). L’exercice de la prise de parole sied à merveille à l’édile du « quatrième village préféré des Français », une commune plébiscitée par les aficionados cathodiques de la célèbre émission de Stéphane BERN en 2023 et qui en aura vu les fruits en termes de fréquentation touristique au fil de la saison estivale !
Sourire aux lèvres, détendu, face à un parterre de VIP habitués à ce genre de manifestations – Jean-Baptiste LEMOYNE, Dominique VERIEN, Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, Yves VECTEN, Philippe VIGOUROUX, Jacques BALOUP ou encore Catherine CORDIER -, le maire de Druyes Jean-Michel RIGAULT déroule un discours concocté par ses soins aux petits oignons, levant de temps à autre le nez de ses feuilles posées sur le pupitre muni d’un micro.
Bien sûr, et à l’instar de tous ses collègues élus territoriaux, ayant procédé au même exercice en ce mois de janvier, le maire parle de crise, d’inflation, d’un contexte géopolitique pesant et anxiogène. Pour autant, il espère un retour au calme et à la fraternité. Utopie ?
Quant aux contraintes budgétaires et administratives qui grèvent le moral des maires ruraux, elles sont malheureusement omniprésentes dans les esprits.
« Je suis admiratif de tous ces élus ruraux, affirme Jean-Michel RIGAULT, qui doivent affronter un quotidien très compliqué… ».
Ca sent encore la peinture fraîche dans la salle des fêtes !
Côté bilan, 2023 demeurera indéniablement une référence à graver dans le marbre en ce qui concerne la dynamique touristique de la localité au célèbre château féodal, ayant appartenu à Mahaut de Courtenay et au plan d’eau, recevant les sources de la Druyes. La participation à l’émission audiovisuelle du « Village préféré des Français » - à la surprise de plus d’un qui n’y croyait guère alors que la localité icaunaise terminera in fine son brillant parcours au pied du podium ! – aura été un véritable coup de pouce providentiel du destin afin d’optimiser la notoriété de ladite commune !
Conséquence : le nombre de visiteurs de l’Hexagone (mais pas que !) est en augmentation constante. Soit près de 34 % de hausse, selon le bureau d’information touristique qui possède pignon sur rue directement dans le parc près des fameuses sources. Mais, un succès en appelle toujours un autre, c’est bien connu. La mise en place d’une application numérique « TRENDER » aura aussi contribué à la découverte du patrimoine local. Avec l’aide de l’Office de tourisme de Puisaye-Forterre.
Fait marquant de cette année écoulée : les travaux de rénovation de la salle des fêtes qui accueillait cette annuelle cérémonie. « Vous avez de la chance, plaisante l’orateur, les travaux se sont achevés depuis…hier soir ! ». Rires de l’assistance ! Mais, les odeurs de peinture fraîche, notamment dans le hall d’entrée de ladite salle recouverte d’une couleur mauve plutôt flashy sur les huisseries, corroboraient ainsi de manière olfactive avec les dires du maire ! Des travaux, espérés six mois avant qu’ils ne débutent et qui au final auront duré six mois au lieu des trois initialement prévus !
Pas mal de projets en 2024 à se mettre sous la dent !
Qu’importe ! L’essentiel était de pouvoir accueillir les nouveaux et anciens habitants de la commune, lors de ces premières retrouvailles de 2024 !
Une salle des fêtes, relookée à la sauce accessibilité – un ascenseur favorise l’accès à l’étage des personnes à mobilité réduite – dont le montant des travaux sera de 203 000 euros HT, travaux subventionnés à hauteur de 79 % par le Conseil département et l’Etat.
Quant à « l’Auberge des Sources » qui fut jadis une étape culinaire et hôtelière de bon aloi pour les épicuriens mais aussi pour tous les autres, la collectivité s’est portée acquéreuse de l’établissement, fermé depuis plus de deux ans, pour la coquette somme de 180 000 euros HT. L’Etablissement Public Foncier de Bourgogne Franche-Comté a pris part à cette transaction pour financer l’opération. Ainsi, la municipalité n’a pas investi sur ses fonds propres. Un loyer est ainsi remboursé sur une période d’amortissement de quatorze ans, loyer qui sera naturellement répercuté sur les charges du futur gérant devant reprendre la gestion de cette maison, placée près du plan d’eau lorsque celui-ci sera clairement identifié.
Toutefois, la situation se complexifie car l’installation de l’assainissement n’est pas aux normes : la municipalité sera dans l’obligation de revoir totalement sa conception avec, des frais supplémentaires à engager de l’ordre de 60 000 euros HT ! Une annonce, en mode mauvaise surprise, qui suscita un bruissement circonstancié de dépit parmi l’auditoire surpris !
La Maison France Service, ouverte à Ouannes, représente en marge un véritable plus administratif pour les citoyens de la Puisaye-Forterre. Le maire ne manquera pas d’y faire allusion…comme de l’extension du « colombarium » au cimetière, via une subvention de 40 % accordée par le Conseil départemental. Présent, Yves VECTEN fut chaleureusement sollicité par le maire pour appuyer le dossier.
Maintes fois reporté, faute de financements, le projet d’aménagement de la place du 08 Mai et de l’ancienne cour de l’école est programmé en 2024, avec une aide du Département et de l’Etat, pourrait voir peut-être le soutien de la Région.
Ce qui n’empêchera l’élu de Druyes de décocher une petite flèche ironique au passage à l’organe régional : « Bien que sa situation budgétaire et la lenteur de ces décisions nous posent questions ! ». Des travaux programmés à l’automne 2024…
Quant à la fameuse guinguette, « La Cour Grenouille » qui anime les soirées d’été du village, de nouveaux gérants sont recherchés avant l’ouverture prévue début mars. Sous l’égide de la municipalité, une association ayant pour but de regrouper les aînés de la commune devrait voir le jour. Objectif : offrir des activités ludiques pour dynamiser les liens entre citoyens.
Reste la maison de santé pluridisciplinaire dont l’ouverture est programmée à Courson-les-Carrières au mois de mai. Et non pas en juin, comme initialement annoncé. Un projet sanitaire qui est piloté et soutenu financièrement par la Communauté de communes de Puisaye-Forterre dont le président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI était assis aux premiers rangs des personnalités.
Jean-Michel RIGAULT termina son intervention en remerciant les personnels municipaux et les membres du conseil. Quant à l’état civil, il fut présenté en ultime point de cette phase orale. Soit un mariage célébré cette année, aucune naissance à répertorier et la perte de huit personnes, trop tôt disparues, selon la formule consacrée. L’accueil des nouveaux arrivants aura également été mentionné. Ainsi s’acheva l’intervention d’un maire, satisfait de l’année écoulée…
Thierry BRET
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Visite de la Brasserie de Chablis : les Positives Entreprises de la CCI 89 ne pratiquent pas le « dry january ! »
janvier 29, 2024Premier rendez-vous de l’année pour le club des Positives Entreprises, porté par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne. Une immersion insolite au cœur du vignoble de Chablis, chez l’une des…brasseries les plus en vogue du moment : MADDAM ! Une 41ème rencontre, goûteuse et savoureuse tant dans la chope de bière que dans les explications fournies par Alexis MADELIN, maître des lieux qui a conquis cet auditoire d’entrepreneurs…
CHABLIS : Le principe des Positives Entreprises est vertueux. Chaque mois, les décideurs économiques de notre département, guidés par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, ont la faculté de pouvoir s’immerger dans l’antre d’une TPE/PME et grande industrie de notre paysage. Un concept qui dure déjà depuis une quarantaine de rendez-vous !
Le quarante-et-unième s’est donc déroulé en fin de semaine dernière. Du côté de Chablis, le temple du vin reconnu aux quatre coins de la planète. Curieusement, c’est dans une brasserie qu’eurent lieu ces échanges. Comme quoi, au pays des Saint-Vincent, il n’y a pas que le vin qui compte : la bière a aussi sa place !
Fines, aromatiques, blondes ou brunes, ambrées, MADDAM a su petit à petit se faire une place dans ce nouveau monde de la bière locale où une quinzaine de références existe désormais dans l’Yonne.
Depuis 2017, date de son ouverture initiée par les deux cousins, Alexis et Vianney MADELIN – un patronyme reconnu dans le milieu viticole ! -, la brasserie tourne à plein régime, en élaborant des bières artisanales et biologiques dans la plus pure des traditions. On ne compte plus le nombre de prix, parfois prestigieux, obtenus depuis et qui récompensent la qualité indéniable du produit.
Lors de la visite, segmentée en deux groupes – plus de quarante personnes prirent part à cette séance synonyme de retrouvailles 2024 -, Alexis MADELIN apporta moult explications sur le procédé de brassage unique de soixante jours qui garantit un style authentique de bulles délicates et une saveur inimitable.
25 % des produits s’écoulent à l’export mais aussi en Bourgogne
Distribuant la production vers la filière des CHR (cafés, hôtels et restaurants), la Brasserie de Chablis – le véritable nom de la société qui commercialise les bières de la marque MADDAM – alimente bon nombre de circuits dans l’Hexagone mais aussi à l’export. Cible prioritaire, aujourd’hui, pour la PME icaunaise : Paris et l’Ile-de-France mais aussi bon nombre de grossistes qui interviennent dans l’Hexagone.
« Nous avons choisi de nous calquer au circuit vin pour distribuer de la bière plutôt que de s’engouffrer dans le circuit bière, explique Alexis MADELIN, très pédagogue dans ses explications.
Quant à l’export (25 % des ventes de l’entreprise), l’inverse s’applique avec une dizaine de pays européens et asiatiques. Les bières MADDAM se dégustent dans des contrées aussi éloignées que l’Australie et le Canada. Mais, la crise sanitaire est passée par là, ralentissant les velléités de l’exportation. Du moins, pour le moment !
25 % des produits s’écoulent en Bourgogne, dans un rayon de proximité autour de la brasserie. La GMS est bien présente dans la stratégie marketing de la société.
« On a créé une autre gamme spécifique, souligne le chef d’entreprise, pour différencier les canaux de distribution… ».
1 300 hectolitres de bières sont ainsi commercialisés chaque année en 75 cl, 33 cl, voire en fûts selon les contenants. Aujourd’hui, il existe plus de 2 500 brasseries dans l’Hexagone. Un gros boom dans les années 2010, mais la tendance se stabilise avec des fermetures de sociétés qui sont à observer.
Une visite qui ne laissera pas sur la soif pour les membres des Positives Entreprises, encadrés par Thierry CADEVILLE, président de la CCI 89, Jérôme MAYEL, directeur de la chambre consulaire départementale et Christine JAN, en parfaite maîtresse de cérémonie de la manifestation.
Thierry BRET
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