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Nous avons besoin de nos anciens et nous les aimons : il faut sauver les seniors en prenant des initiatives !
mars 29, 2020Même si nous n’avons aucun chiffre officiel à ce jour, l’hécatombe vécue dans les EHPAD de l’Hexagone s’annonce très sévère. Quant au confinement, il ressemble à l’éloignement de ces pestiférés de jadis que l’on parquait le plus loin possible des autres afin qu’ils meurent discrètement… Pourtant une question subsiste : pourquoi les résidents de ces établissements sont-ils les plus touchés par la propagation de la pandémie de coronavirus ?
TRIBUNE : Comprendre la relation esprit-corps : on sait que les tensions psychiques agissent sur le système immunitaire. Un mauvais moral trouve une traduction dans l’affaiblissement de nos défenses naturelles !
Ce que l’on pense, voit ou entend, engendre nécessairement des répercutions sur notre immunité et la cascade de phénomènes « psycho-neuro-endocrino-neurologiques » qui en découle.
Bref, pour les novices, quand nos pensées sont négatives : c’est comme si nous injections du napalm dans notre système sanguin ! Les liaisons entre l’esprit et le corps font l’objet de multiples recherches et d’expériences. Les scientifiques ont d’ailleurs souvent la grosse tête !
Toutefois, tout repose sur leurs témoignages et les expériences réalisées par leurs soins. A juste titre, l’expérience n’est pas une loi ! Chaque matin, depuis des générations, on a vu le soleil se lever ! Est-ce la garantie que le soleil se lèvera demain ? Non, bien-sûr…
Voici quelques années, le professeur JASMIN (cancérologue de réputation internationale) a mené des expériences avec l’Institut de psychosomatique. Résultat : les études montrent que les femmes qui avaient vécu un violent stress (veuvage…) développaient plus facilement le cancer du sein.
Chez toutes les femmes diagnostiquées cliniquement, les psychosomaticiens les avaient déclarées « à haut risque ». Nos médecines occidentales, dont on n’a pas à rougir, découpent, saucissonnent le corps, analysent les terrains génétiques… tandis que les orientaux pensent que la maladie témoigne d’un obstacle à la réalisation d’un chemin de vie… In fine, les deux approches se complètent très bien.
Une triste fin de vie pour nos anciens…
Mais alors, quid de nos anciens ? Nos valeureux « vieux », confinés, hors du monde et du temps, sans pouvoir voir la famille, sont confrontés à une immense solitude depuis quinze jours.
Sur le terrain psychologique, ils sont en proie à des tourments, des réflexions personnelles négatives, des perceptions des autres et du monde erronées, sans espoir. C’est une triste fin de vie !
Pourquoi mon voisin de chambre est-il frappé par cette pathologie ? Pourquoi est-il mort et pas moi ? Les pires pensées peuvent assaillir les patients de nos EHPAD. Les informations sont reçues comme dramatiques. Les savants se contredisent. Dans certaines banlieues, l’Etat a même renoncé à faire respecter le confinement. On le constate : la confiance dans les politiques et le pouvoir a du plomb dans l’aile…
La désunion provoque l’écroulement de tous les systèmes hiérarchiques ! C’est une situation et une expérience si bien décrites dans le film « I comme Icare (l’expérience de Milgram) » avec le charismatique Yves MONTAND.
Nos retraités dépriment : ils gardent dans leur esprit moult réflexions : « les vieux ne servent à rien, ils coûtent cher, ce sont des inutiles que la société doit prendre en charge, ils ont fait leur temps… ».
De plus, il y a aussi ceux qui, songeant à une mort prochaine, renoncent à vouloir vivre. Leur système immunitaire est nécessairement très faible. L’approche d’une fin certaine et, inconsciemment voulue, entraîne des tropismes de mort.
Se font jour alors des sentiments de culpabilité, de victimisation, des remords, des regrets, des blessures de la vie que l’on ne peut pas (ou on ne veut pas) cicatriser, raviver des souvenirs douloureux.
Pourtant, il faut garder espoir ! Allez les anciens : nous voulons des papys et des mamys souriants ! Racontez-nous encore votre jeunesse, comment c’était le temps où la nature était l’amie des hommes, comment c’était les années 40, comment vous balanciez des pavés en 68 et en criant « mort aux vaches » ! Comment c’était le travail, la vie de famille, vivre sans « ordi » et téléphone portable ?
On a besoin de vous, de votre affection, on pourra comprendre, grâce à vous, le sens de l’histoire : c’est vital ! Restez près de nous, passez le témoin des savoirs faire et du savoir être… Bref, papys et mamys de nos cœurs, on vous aime !
Des suggestions pour agir autrement vis-à-vis de nos aînés…
Demandez aux « psy » de toute nature de se porter volontaire pour aller dans les EHPAD : leur efficacité n’est plus à démontrer. Puisque « ça coûtera ce que ça coûtera» : il faut offrir à chaque résident un téléphone portable C’est le lien du cœur primordial avec les plus proches. Peut-être qu’un fabriquant offrira le matériel adéquat et que nous trouverons un opérateur inspiré par la notion de service pour offrir un abonnement !
Obtenir le prénom de chaque résident est indispensable afin de leur écrire des lettres personnalisées par mails ! Pire encore, ceux qui sont abandonnés de leurs proches où définitivement seuls sont encore plus vulnérables ! Pour eux, il nous faut trouver urgemment des marraines et des parrains qui pourront les contacter. Dans ce cas, il faudra un engagement durable pour garantir cette correspondance qui ne doit demeurer lettre morte après coup. Sinon, le remède serait pire que le mal !
Merci de faire feu de tout bois autour de vous pour transmettre ces initiatives, les améliorer, en trouver d’autres, mobilisons les médias, les politiques, les élus, le pouvoir et aussi toutes les organisations qui réunissent des bénévoles solidaires de nos anciens en difficulté.
On peut citer : « Retraite plus », « Les Petits Frères des Pauvres », « JALMAV », « Monalisa », « Les Inter-généreux », « les comités de Saint-Vincent de Paul »…
Comme l’écrivait Michel ODOUL : « Les cris du corps sont les messages de l’âme ». Ne l’oublions jamais quand on pense à nos glorieux aînés…
Jean-Paul ALLOU
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La vérité est plus forte que le mensonge : osez tout dire à vos collaborateurs grâce à Sylvain DUPREZ !
mars 28, 2020Le garçon développe depuis toujours un discours clair, simple, lucide et sans complaisance. Aujourd’hui, manager dans le digital, il prône la transparence dans les échanges et construit ainsi, année après année, des relations solides et bienveillantes avec son entourage. Comme avec ses collaborateurs. C’est naturellement sans fioriture qu’il nous fait part de sa conviction. Celle que « la vérité est plus forte que le mensonge… ». Même lorsque celui-ci est déployé avec talent ! Rencontre avec notre contributeur, Philippe CARPENTIER (16h44) pour des explications…
TRIBUNE: Sylvain, tu préconises de toujours dire la vérité à ton collaborateur, à ton client, à ton partenaire. Mais un petit mensonge, ce n’est pas aussi grave que cela, non ?
Bien sûr, il existe des mensonges de convenance. En fonction du degré d’intimité que l’on entretient avec une personne, nous répondons différemment. Dire que l’on va bien même si ce n’est pas tout-à-fait juste est évidemment acceptable, surtout quand la question n’est qu’une formule de politesse.
Mais attention, dire à un client qu’il sera livré sous cinq jours, alors que le délai probable est en réalité de six ou sept jours, est une prise de risque. C’est un petit mensonge qui va aider à obtenir une commande. Mais qui peut aussi remettre en question la confiance que le client m’octroie. Ce petit mensonge, à priori inoffensif, va introduire de la méfiance et de la contrariété au sein de la relation que j’entretiens avec le client et portera donc finalement préjudice à cette relation.
Est-ce que j’accorde pleinement ma confiance à quelqu’un que je connais à peine ? Non, car la confiance se construit. Elle nécessite du temps et vient souvent graduellement. Pourquoi, alors, prendre le risque de dégrader ce processus en arrangeant la réalité ? Cela peut à terme coûter cher et avoir des conséquences imprévues.
On ne maîtrise pas toujours tous les paramètres d’une situation (qualité d’une prestation, évolution de la carrière d’un collaborateur, etc.). Comment garder le cap de la vérité coûte que coûte ?
Tout ne se passe pas toujours comme prévu. Mais dans ce cas, l’interlocuteur fait très bien la différence entre un impondérable et un mensonge. Il peut ne pas être satisfait d’une baisse de qualité et décider de changer de fournisseur. Ou ne pas être satisfait d’une carrière bloquée et préférer quitter l’entreprise. Mais cela n’entame pas la notion de capital-confiance de votre relation si vous êtes resté honnête. Vos routes pourront se croiser à nouveau et alors de nouvelles collaborations seront toujours possibles. L’avenir de la relation n’aura pas été hypothéqué.
Pourquoi beaucoup de managers ou de commerciaux cèdent-ils à la tentation du mensonge ?
Un jeune manager peut être victime du syndrome de Pinocchio. Il commence par être un peu imprécis dans son discours. Puis, il est pris à son propre jeu et ajoute du mensonge au mensonge pour rester raccord. Mais la plupart des gens sont intelligents : ils perçoivent le nez qui s’allonge. Si une machine peut détecter le mensonge, il est évident que notre subconscient a des millions de signaux qui lui indiquent que son enfant, son collègue, son manager lui ment. Rappelez-vous du dernier démarchage téléphonique. Je parie que vous avez flairé l’arnaque très vite.
Mais parfois, les mensonges sont la conséquence d’un système. L’illusion du court terme incite à mentir et à s’engager dans une stratégie sans avenir, qui fera peut-être illusion quelque temps. Lorsqu’un manager impose une pression très forte, il incite indirectement ses collègues à avoir recours aux mensonges pour sauver les apparences. Mais la situation est très fragile à long terme.
Comment acquérir le courage de tenir un discours de vérité ?
D’abord, en étant conscient et convaincu que cette stratégie est gagnante à long terme. Notamment en observant comment un échange honnête améliore la relation avec l’interlocuteur. Même les désaccords, commerciaux ou managériaux, peuvent favoriser la confiance s’ils sont menés avec transparence, au-delà des tensions et autres conflits d‘intérêts. Le mensonge constitue une fuite d'énergie, puisqu’il nécessite d’être protégé, de jongler avec la réalité. Il faut prendre conscience que cette énergie, gâchée, peut être mise au service de plus de performance ou de bien-être.
Ensuite, il faut se doter d’outils pour exercer la vérité. Travaillez vos techniques de communication et armez-vous pour pouvoir affirmer un désaccord sans arranger la réalité. Exemple : un client ou un collaborateur fait une demande à laquelle je ne peux répondre positivement. Au lieu de me dérober et de lui formuler une promesse hypothétique, je peux suivre ce cheminement :
- Pourquoi cette demande est-elle si importante pour lui ?
- Ai-je une solution pour traiter son besoin ?
- Si non, comment trouver une solution créative ?
- Si je n’entrevois pas de solution, lui indiquer les contraintes réelles qui font obstacles à sa demande et le laisser agir en conséquence.
- Me dire que quel que soit le résultat j’ai fait mon travail.
L’application pour adopter un discours de vérité
Dès maintenant, adoptez cet exercice. Avant de répondre à une demande, posez-vous la question : quel message vais-je faire passer ? Est-ce le bon ? Est-ce la vérité ? Corrigez si besoin. En laissant un peu de temps et en vous interrogeant, vous passez du mode automatique au mode préfrontal qui favorise la réflexion et l’intelligence.
Affichez vos engagements. Si c'est clair pour vous et pour les autres, il sera difficile d’être en désaccord avec ce que vous êtes vraiment (ce que vous êtes ou ce que vous mettez en place dans votre travail ?).
Lors de grandes occasions (vœux, événements...), affirmez vos valeurs fondamentales à votre équipe, pour propager des attitudes sincères autour de vous. Et n'oubliez pas que dire la vérité ne signifie pas dévoiler sa vie privée !
Philippe CARPENTIER
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Parmi les professionnels du secteur automobile qui sont encore autorisés à poursuivre leurs activités malgré la pandémie de coronavirus, citons les centres de contrôle technique. Contribuant à optimiser la sécurité sur nos routes de manière très favorable, ces entreprises accueillent de la clientèle en respectant les consignes de protection. Cependant, une tolérance est prévue sur les délais pour réaliser ces opérations…
PARIS : L’information émane du ministère de la Transition écologique et solidaire, dirigée par Elisabeth BORNE, et du secrétaire d’Etat chargé des Transports, Jean-Marie DJEBBARI.
Les centres de contrôle technique demeurent opérationnels dans l’Hexagone malgré la période de confinement. Assimilés aux activités d’entretien et de réparations des véhicules automobiles (poids lourds et bus également), ils ont reçu les autorisations d’usage pour continuer de recevoir la clientèle. Dans le respect des mesures sanitaires en vigueur.
Toutefois, des délais ont été accordés pour réaliser lesdits contrôles afin de concilier les enjeux de sécurité et les besoins de circulation pour assurer la continuité des services et de la vie économique.
Ainsi, une tolérance de trois mois est possible pour le contrôle technique des véhicules légers. Ce dispositif s’applique également aux délais prévus par la règlementation dans le cadre des contre-visites de ces mêmes véhicules.
Quant aux poids lourds et aux véhicules de transport en commun, le contrôle technique continue, compte tenu des enjeux de sécurité. Mais, là aussi, les ministères ad hoc ont adopté un profil de souplesse, accordant des délais supplémentaires de quinze jours afin de pouvoir réaliser les opérations auprès des centres officiels.
Rappelons que bon nombre de véhicules doivent circuler dans les prochaines semaines sur les routes de France. A commencer par ceux qui vont assurer l’approvisionnement des denrées alimentaires, la livraison des gaz médicaux indispensables au bon fonctionnement des respirateurs artificiels, la livraison de carburants, mais aussi le transport en commun de personnes ou des particuliers qui doivent se rendre sur leur lieu de travail.
L’ensemble des centres de contrôle technique ouverts en France pour les poids lourds et les bus sont également recensés sur le site de BISON FUTE.
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Astérix et Obélix ne sont pas orphelins : ils nous aident à être ces Gaulois réfractaires au coronavirus !
mars 27, 2020Si tous les personnages des albums d’ « Astérix le Gaulois » sont nés de l’imagination d’Albert UDERZO et de René GOSCINNY, on peut aisément en déduire que l’histoire qui suit n’est pas inimaginable. Je laisse le soin aux lecteurs d’associer aux héros de ces deux génies de la bande dessinée les acteurs d’aujourd’hui. Toute ressemblance avec…ne serait que pure coïncidence… La sortie du long-métrage « Astérix en Chine » est prévue pour 2021. Même si la date est reportée, espérons que le tournage aura bien lieu…
TRIBUNE : Les elfes de la forêt de Brocéliande ont emmené UDERZO vers des contrées paisibles. Il a rejoint Merlin et les fées Viviane, Morgane… Astérix et Obélix ont, sur la planète, des centaines de millions de fans !
UDERZO est parti paisiblement à 92 ans. Cet autodidacte a traversé l’histoire de la bande dessinée avec brio et humilité. Né avec douze doigts, après une opération, il déclare : « j’ai des mains de charcutier ! ».
De Oumpah-Pah à Astérix, il fait découvrir la mentalité « gauloise » que nous préservons toujours. Prémonition ou pas, « Astérix et la Transitalique » raconte l’histoire d’une course de chars où Astérix joute contre « Coronavirus », le champion romain aux 3 000 victoires ! Mais, in fine, Astérix triomphera, encore et toujours…
Présents dans notre légende, les personnages de GOSCINNY et d’UDERZO revisitent en permanence notre quotidien. Nous ressemblons étrangement aux villageois dirigés par Abraracourcix ! L’épouse du chef, Bonemine, se mêle de tout mais tient aux égards qui lui sont dus !
Nous sommes les clones (ou les clowns ?) de ces gaulois d’hier : tout aussi indisciplinés, réfractaires à l’ordre établi, prompts à la bagarre, râleurs,… mais solidaires et un soupçon épicurien. Tout se termine par un joyeux banquet (Maître GIMS), pardon Assurancetourix, le barde, est toujours bâillonné et attaché par les anciens !
Notre Tullius Détritus (« Astérix et la Zizanie») s’appelle « Coronavirus ». Il sème une pagaille monstre ! Les solutions proposées par Caius Saugrenus (« Astérix et Cie »), sorti de la célèbre « Nouvelle Ecole d’Affranchis », ancêtre de l’ENA feront illusion peu de temps et tomberont provisoirement dans l’oubli…
A la fin de l’histoire, nous avons toujours de la potion magique…
Le Parlement européen et le Palais Bourbon résument assez bien le « Combat des Chefs ». Le « Tour de Gaulle » est pour l’instant impossible. Une visite « chez les Goths », « chez les Bretons », « en Hispanie » et même « en Corse » sont tout aussi improbables ! Quant « aux Jeux Olympiques » : ils sont reportés aux calendes grecques !
Tous les habitants du « Domaine des Dieux » sont confinés ! Nos chercheurs se bagarrent pour savoir qui aura le titre de Panoramix ! Agecanonix (séduit par Falbala !) conseille de son mieux le chef en titre, Cétautomatix (le forgeron) renonce à produire par manque de matière première, Ordralphabétix (le poissonnier) et Yellosubmarine (son épouse) ont fermé leur échoppe : ils ont fait joué leur « droit de retrait » ! « Le devin » est absent, il s’est enfui avec Falbala…
Un rappel à celui qui trouvera « la potion magique » : « Les Lauriers de César » ne servent qu’à donner du goût au ragoût ! Nous avons retrouvé sur un vieux parchemin une recette possible de « potion magique » à la française : une louche « d’amour du prochain », un bol de « « fraternité », deux bolées de « solidarité », une cuiller à café de cendres de « réforme des retraites » (ça remplace avantageusement le sel), quelques éclats de rires, des sourires selon les goûts, pour lier l’ensemble, un soupçon de Chablis…
Citation prise dans « Astérix en Corse » et attribuée au chef de clan Ocatarinetabellatchichix : « ils sont tous là mes grognards. Regardez là-bas la colonne qui arrive en retard. Ah, Osterlix arrive en retard. Il a du mal à se lever tôt… C’est qu’il est célèbre chez nous le sommeil d’Osterlix… » !
Du rire et du plaisir à satiété, à nous faire conserver le moral, par Toutatis !
Jean-Paul ALLOU
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La déception est immense : Cyrille CARRE devra s’armer de patience avant de tutoyer le rêve olympique
mars 26, 2020« Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage ». La citation de Jean de LA FONTAINE sied très bien à l’état d’esprit actuel du double champion du monde de canoë-kayak auxerrois. Déçu de ne pouvoir vivre ses quatrièmes Jeux Olympiques à Tokyo en juillet prochain afin d’y briguer un podium, le sociétaire de l’OCKA s’en remet à la sagesse pour compenser le manque. Lucide et solidaire, ses pensées vont bien au-delà de la chose sportive en cette période de confinement où dit-il, « il faut savoir faire preuve d’altruisme pour endiguer le fléau… »
AUXERRE: « Même si la situation est grave, je crois qu’il faut savoir prendre du recul, l’accepter et adopter les bonnes mesures en sachant s’adapter aux changements… Mais, au bout du compte, nous surmonterons cela !».
Craignant depuis plusieurs jours que ne tombe la décision inéluctable du Comité international olympique (CIO), Cyrille CARRE accuse tout de même le coup. Normal ! Vivre une nouvelle aventure sportive sur le toit de l’Olympe au Japon cet été, il en rêvait depuis des mois.
Auréolé de son titre de champion du monde de short race, le kayakiste Icaunais recherchait une énorme performance aux Jeux Olympiques cet été. Un rendez-vous qu’il n’aurait manqué pour rien au monde. D’autant que le bateau avait obtenu les quotas obligatoires, synonymes de qualification.
Récemment, Cyrille qui suivait l’évolution du dossier avec la régularité d’un métronome, avait déclaré « qu’il n’était pas nécessaire de prendre des décisions trop radicales et hâtives qui auraient pu s’avérer contre-productive pour les athlètes… ».
Mais, les choses ont évolué depuis. Jusqu’à la prise de décision définitive cette semaine, la mort dans l’âme, du Comité international olympique de décaler à l’année prochaine l’évènement planétaire.
« C’est vrai au vu du contexte, cela sentait vraiment le roussi, précise le sapeur-pompier professionnel, plusieurs délégations avaient fait part de leur intention de ne pas envoyer de compétiteurs aux Jeux, menaçant d’un boycott pur et simple les épreuves. Même si c’est un crève-cœur pour le monde du sport : le choix du CIO est raisonnable et surtout équitable vis-à-vis des sportifs qui ne pouvaient pas tous décemment préparer ce rendez-vous dans des conditions optimales… ».
L’avalanche d’annulation observée autour des compétions nationales et européennes ne fait que confirmer les dires du champion. Le programme de stages et de courses officielles s’évaporait de jour en jour du calendrier : séjour au Portugal du 22 au 31 mars disparu, open d’avril supprimé, championnat de France de fond reporté, manches de la Coupe du monde du mois de mai enlevées… Bref : Cyrille CARRE n’avait plus rien à se mettre sous la dent pour parfaire sa condition physique et accroître son mental avant de disputer les épreuves nippones.
Le plus dur est de se projeter dans les douze à quinze mois à venir…
Le problème pour le garçon qui continue de s’entraîner d’arrache-pied afin de se maintenir en forme (la commune d’IRANCY lui a mis une salle confinée à disposition) est le manque absolu de visibilité sur la suite de la saison. Une saison dépouillée du moindre rendez-vous officiel même si l’accumulation du report des épreuves sur le second semestre n’est pas une garantie.
Le plus dur est de se projeter de nouveau vers un objectif à atteindre dans douze à quinze mois. Car pour l’heure, le Comité international olympique n’a arrêté aucune date au calendrier. Mettant un point d’orgue à finaliser les Jeux avant l’été 2021.
« Je vais profiter de ce temps de repos contraint pour souffler quelque peu, confie le surdoué du kayak, d’autant que la nouvelle saison à l’automne dernier avait démarré sur les chapeaux de roue… ».
Désigné sportif Icaunais de l’année 2019, Cyrille CARRE avait avalé avec un appétit d’orque les compétitions hivernales comme celles organisées à Vaires-sur-Marne où le garçon avait multiplié les performances : 2ème en K4 500 m et K2 1000 m, 4ème en K1 1000 m, 7ème en K1 4000 m, et 17ème en K1 200 m.
Une mise en condition optimale qui préfigurait une saison exceptionnelle…
Faisant montre de relativisme par rapport à la situation, le sportif bourguignon pense surtout au contexte actuel que traverse le monde. En mettant les incertitudes sportives de côté, pour ne se consacrer qu’à l’instant présent…
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