Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Karine BONNEVAL exalte la terre nourricière : l’artiste dévoilera sa performance culinaire au lycée Vauban…
novembre 23, 2020Gustative et sonore, la restitution prévue en comité restreint ce jeudi 26 novembre n’en sera que plus appétissante. Voire surprenante ! Réalisée au lycée des métiers auxerrois, la performance de l’artiste est le fruit d’une réflexion mûrement aboutie en étroite osmose avec les enseignants et leurs élèves. De là sont nées de nouvelles recettes étonnantes où la terre nourricière reprend tous ses droits…
AUXERRE: Quel dommage ! Le restaurant d’application demeurant toujours portes closes, le public ne profitera pas de ce retour d’expérience particulièrement enrichissant.
D’autant que la notion de terre nourricière reprendra ici tout son sens lors de cette performance unique que livrera pour une poignée de privilégiés (la faute au coronavirus) l’artiste Karine BONNEVAL.
En résidence depuis plusieurs mois dans cet antre pédagogique où le savoir-faire culinaire est dispensé aux jeunes apprenants, l’artiste soutenue dans sa phase de coordination par l’association Hors [ ] Cadre et la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles) de Bourgogne Franche-Comté a pu mener à terme son projet initial malgré les vicissitudes inhérentes à la COVID-19. Elle a accompli ce prodige expérimental novateur avec le concours des élèves de première PRO 2, de terminale PRO 2 et de terminale SPVL.
Un travail collaboratif réalisé avec les enseignants et leurs élèves…
C’est donc le résultat de plusieurs mois de labeur, un travail de créativité et d’imaginaire fertile, composé de sculptures aux formes organiques et végétales d’où émergent des sons de différents sols enregistrés par l’artiste qui sera dévoilé ce jeudi 26 novembre dès midi dans le restaurant du lycée.
Une subtile restitution qui ne manquera pas de faire la part belle à un paysage comestible insolite qui comprend des matières, des textures et des couleurs qui évoquent la terre. Cette substance organique dont il est nécessaire de valoriser et de protéger coûte que coûte.
Baptisée « Manger et écouter la terre », cette œuvre inédite aura vu le jour grâce à la précieuse collaboration de quatre enseignants qui se sont prêtés corps et âmes dans cette expérience très riche au plan émotionnel : Nathalie EATON, Sabrina LEPROUST, Clément VOISIN et Frédéric BENUCCI.
Quant aux élèves et enseignants de la filière sanitaire et sociale de l’établissement auxerrois, ils n’ont pas été oubliés de cette aventure artistique si particulière.
Leur implication s’est traduite par la préparation de la future animation de ce jeudi puisqu’un quizz concocté autour des connaissances sur la terre y sera présenté à l’issue de ce repas pour le moins curieux où les convives se sustenteront entre autres de meringues noires. Précisons que ces jeunes gens ont aussi assuré le graphisme des menus…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les Entretiens d’Auxerre dévoilent leur thématique 2021 : l’imagination constructive plutôt que le ressentiment…
novembre 10, 2020Exit l’épisode numérique de la fameuse manifestation intellectuelle ! Et même si elle a connu le succès avec 1 476 personnes touchées par Facebook, rien ne vaut un évènement en présence physique dans le splendide théâtre d’Auxerre. C’est promis : les Entretiens 2021 retrouveront leur public du 04 au 06 novembre ! Autour d’un thème déjà évocateur : « Oser rêver » !
AUXERRE : Ils ont adopté la même ligne de convergence. Le Conseil scientifique et le Cercle Condorcet, co-organisateurs des « Entretiens d’Auxerre », ont validé après moult débats, qualifiés de fructueux, la thématique de la future édition 2021. Une manifestation que les instigateurs de cette incontournable animation intellectuelle souhaitent proposer de tout cœur en présentiel.
D’autant, que ce futur rendez-vous servira de judicieux prétexte à la célébration du vingtième anniversaire. Un bail, certes, mais que de réussites obtenues en l’espace de deux décennies de conférences et de débats passionnants à mettre au crédit de ses concepteurs.
« Oser rêver », la prochaine thématique, représente une note d’espérance. Un choix qui n’a pas été défini par hasard pour Sylvain JOLITON, président du cercle Condorcet d’Auxerre et de Valentine ZUBER.
Présidente du Conseil scientifique, cette dernière s’en explique : « Cette injonction audacieuse nous permet de nous remettre en marche car la tentation du repli, de la méfiance et de la plainte semblent dominer notre monde actuellement… ».
Alors, pourquoi ne pas se laisser guider par l’imagination constructive en tentant de nous ménager un avenir un peu moins sombre que celui qui est annoncé plutôt que d’être régi uniquement par le seul ressentiment ?
« Oser rêver » comme fil d’Ariane de ces débats prévus à l’automne 2021 : aucune équivoque n’est possible, on ne peut qu’adhérer à 100 % !
En savoir plus :
Pour patienter avant ces retrouvailles de 2021, on peut toujours profiter de l’édition 2020 sur les références suivantes :
www.cercle-condorcet-auxerre.fr
https://www.facebook.com/Cercle-Condorcet-Auxerre-115542710229282/
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Fabien OLICARD publie son nouvel ouvrage : l’écriture, source nourricière de l’âme et de l’esprit…
novembre 05, 2020Focus sur le dernier ouvrage de Fabien OLICARD. Un opus à mettre entre toutes les mains car réalisé par un personnage caméléon, au superbe parcours. En dix ans, il a réalisé trois spectacles, quatre livres, un magazine, des jeux, et recense 1,7 million d’abonnés sur sa page « Youtube ». La découverte de cette personne inspirante et modeste est le fruit d’un léger break dans ses journées marathon pour répondre à nos questions.
INTERVIEW : Quelle est votre source de motivation, d’où vous est venue cette idée d’écrire ?
Je suis autodidacte dans de nombreux domaines. Mais, mon meilleur ami, c'était les livres. Enfant, je passais ma vie dans les bibliothèques. Naturellement, un jour, j’ai eu envie de tenter l’écriture, une idée que j’avais depuis longtemps. Quand est sorti mon premier ouvrage (« Votre cerveau est extraordinaire »), je possédais déjà 400 000 abonnés sur les réseaux sociaux. Une fois que j’ai fini ce livre, je me suis rendu compte que je pouvais écrire un ouvrage en entier. Mais, cela n’était pas gagné au départ. On se pose la question, « est-ce que je vais arriver au bout ? ». Et je me suis aperçu que j’adorais cela. Donc, tous les ans, j'écris un livre. Je me lance sans trop savoir sur ce que sera le thème central. Puis, je découvre au fur et à mesure que j’écris, la trame principale. Cela ne me met pas de pression. Parfois, je me pose la question : « est-ce que j’ai vraiment de quoi écrire la dessus, bon bah et puis je m’y mets ! » C’est un plaisir solidaire qui est aussi très agréable
Quelle est votre routine pour écrire justement ?
Elle est très cadrée. J'écris tous les jours pendant trente jours, soit 1 667 mots au quotidien. Je ne sais pas sur quel thème et je n’ai pas de plan précis. Je ne me juge pas. Les fautes d’orthographe et de conjugaison sont partout ! Mais, j'écris : qu’il pleuve, qu’il neige, que je sois malade, j'écris vraiment tous les jours comme ça. Et à la fin de ces trente jours, j’ai en face de moi ces quelques 50 000 mots. Là, je les observe et je me dis ok : maintenant je me retrousse les manches et j’en fais un vrai livre ! J'ai fait cela pour le premier opus. Tous les ans, je reproduis l'expérience et cela me réussit plutôt bien.
Et donc le dernier ouvrage a été écrit pendant le confinement ?
Oui. Il a été terminé pendant le confinement. J’avais commencé juste un peu avant. Je suis surpris : tout le monde a fait « oh, le confinement on peut plus sortir travailler… ». Et moi, je me suis dit, alors j’ai un livre à finir, ça m’arrange bien en fait !
Avec toutes ces activités, vous vous décrivez comment quand vous vous présentez ?
Si j’ai droit à une réponse longue, en général je dis : « je suis quelqu’un de très curieux, avec une passion pour les sciences et le mentalisme. Mais, on ne peut pas faire un métier avec cela. Alors, j’ai choisi trois métiers différents mais complémentaires : artiste de scène, auteur de livres et vidéaste.
Et souvent, on essaye de me ranger dans l’une de ces trois cases ! Moi, je me dis toujours : « les deux autres catégories sont aussi importantes dans ma vie avec une passion commune qui est le mentalisme… ».
Mais en France, voire en Europe, c’est très dur ce côté multicartes professionnel. Ce n’est pas mal vu : mais c’est plutôt rassurant pour mes interlocuteurs de se dire en un mot, mais c’est qui ? Eh bien, j’aime répondre que je suis moi !
Côté spectacles, où en est-votre carrière ?
Je termine la présentation de mon troisième spectacle. En général, je les conserve deux ans. La plupart des artistes les gardent quatre ans. J’aime tellement écrire qu’au bout de deux ans, je considère que cela commence à vieillir. Surtout, que j’ai d’autre chose à dire !
La création des vidéos est régulière : au début de ma chaîne sur You Tube, j’en réalisais une au quotidien. Et cela, durant un an ! Actualiser ces documents me plaît. Depuis une décennie, j’ai créé trois spectacles. D’ailleurs, on me parle toujours du premier. J’ai eu l’impression qu’il a duré longtemps mais en réalité, entre la représentation initiale et la dernière, cela n’avait plus rien à voir…
Un mot sur le magazine « Curious »…
Ce magazine se décline sous la forme d’abonnements mais il n’est pas distribué en kiosque. Il a été créé à mon image, tel que j’aurai voulu l’avoir. Etant très curieux de nature, d’où le titre si évocateur, j’intègre parmi les sujets tout ce qui peut intéresser le lecteur. Et même si on me l’a fortement déconseillé, j’ai misé sur le format papier. Ce média est né il y a un an : ça marche et on vient de démarrer la seconde année de sa jeune existence…
Y-a-t-il une envie à tester après toutes ces belles choses ?
En fait, pour une idée aboutie, il y en a souvent neuf autres qui sont nulles ! On n’arrive pas à les produire parce qu’elles ne rencontrent pas leur public. Mais, je m'épanouie dans la diversité. Peut-être que j’ouvrirai une « escape game » ou je jouerai dans une série. Il n’y a rien d'envisageable actuellement. Mais, j’adore aller dans des endroits que je ne connais pas du tout. Moins je maîtrise les choses, plus c’est super au niveau du challenge !
Avez- vous conscience de ce que vous apportez à travers vos livres ? Par exemple, ce livre « Votre temps est infini » ouvre vers des tas de possibilités et d’idées à mettre en place…
Non pas du tout ! Parce que ce livre, quand je l’ai écrit, j’ai eu très peur des réactions après sa publication. Je me suis dit : que vont dire les gens ? Il n’est pas légitime pour écrire cela. Pourtant, j’ai l’impression de proposer un témoignage. Sur mon existence qui m’aura permis de comprendre le sens de la vie. J’ai eu une expérience intéressante en retour : j’ai acheté un terrain il y a peu de temps. Je contacte l'agent immobilier. En retour, j’ai reçu un mail et une photo de mon livre avec la précision suivante : « regardez, il est sur mon bureau ! ». J’ai trouvé cela incroyable…
Je sais aussi que quand on lit un livre, c’est stimulant. On ne prend pas tout argent comptant. On ne prend que ce dont on a besoin. Par contre on se dit aussi : « hey, je pourrai aussi faire ça, ça lance des pistes… ». C'est cela qui est chouette. Je le vis aussi intensément à la lecture d’autres livres
Une anecdote à raconter sur le dernier livre ?
Quand j’ai eu fini de l'écrire, je me suis dit vraiment, que ce « mec-là », l’auteur a décidé qu’il avait tout compris. Il jette sa science sur les pages et je ne peux pas mettre ça sans y mettre mon passé. Sauf que depuis toujours, on me voit partout. Il s’écrit des choses sur moi. Mais, il n’y a rien d’intime, voire de très intime. Le plus intime : c’est mon enfance et mon passé. L'évidence m’est venue : écrire deux pages en début du livre pour expliquer un peu le passé. Ces deux pages, il m’aura fallu deux semaines pour les rédiger.
Je pleurai, je les jetai, je me remettais à l’ouvrage avant de conclure. Une vraie thérapie. On l’a mis dans le livre et au moins cela explique ma démarche. On sait d’où je viens.
J’ai eu les mêmes sensations en enregistrant le livre audio il y a un mois. Il a fallu plusieurs heures pour le faire parce que je n’arrêtais pas de pleurer...
Parmi plusieurs notes positives contenues dans ce quatrième livre « Le bonheur est caché dans un coin de votre cerveau », un des chapitres s’intitule « l’homme est fait pour échouer ». Dans lequel, l’auteur reprend une citation de Morgan Freeman : « Vous devez être fier d’avoir fait plus d’erreurs que les autres car vous en savez plus…”.
Il faut aussi découvrir en annexe à la fin du livre 19 les personnalités dont on souligne aujourd’hui la réussite mais qui eux aussi ont connu des échecs. Malgré plusieurs tentatives, plusieurs entreprises ouvertes puis fermées, ce ne sont pas des échecs, mais des expériences.
Contrairement à d’autres pays, en France, quand on ferme une entreprise ou qu’on change de voie professionnelle, cela est considéré comme un échec. Mais au final, n’est- ce pas plutôt une somme d’expériences et de rencontres qui nous permet d’avancer en étant plus armés pour de prochaines aventures ?
Propos recueillis par Maryline GANDON
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Ses évènements sont reportés : la Maison des Jumelages et de la Francophonie adopte les vertus de la patience…
novembre 02, 2020C’est la faute à pas de chance pour la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux ! La nouvelle période de confinement qui s’étale a minima jusqu’au premier jour de décembre a singulièrement chamboulé la programmation de la structure associative. Celle-ci a dû revoir à la hâte son calendrier en réalisant de sérieuses coupes sombres. A commencer par la suppression d’un spectacle de danse aux inspirations tamoules et d’un colloque sur le devenir de la langue française…
AUXERRE : Sale temps pour la culture et les manifestations à vocation intellectuelle dans le landerneau ! Coronavirus oblige, le retour du confinement vient de bouleverser le planning éclectique et plutôt bien fourni de la Maison des Jumelages, de la Francophonie et des Echanges internationaux en cette période automnale.
C’est la mort dans l’âme que la présidente de la structure associative Marité CATHERIN a dû procéder à l’annulation de deux rendez-vous très intéressants qui étaient prévus cette semaine dans la capitale de l’Yonne.
Deux animations, placées successivement à la suite l’une de l’autre les 04 et 05 novembre, preuve manifeste de la bonne dynamique de l’organisme qui fédère plus de deux cents adhérents sur l’Auxerrois.
Danse exotique et interrogation autour de la pratique du français…
Un spectacle de danse devait ouvrir le bal de ces réjouissances ludiques pour les neurones le mercredi 04 novembre à la salle Vaulabelle, destiné à tous les publics. La Compagnie « ADVAITA L Cie » devait y interpréter « Un carnet de corps ».
Une chorégraphie originale et exotique permettant d’explorer de nouveaux territoires imaginaires, physiques, à la limite de la sensualité. Mélange de hip-hop et de danses tamoules, le spectacle aurait permis à l’artiste sri-lankais Sarath AMARASINGAM d’exprimer ainsi toute sa virtuosité et sa grâce à travers cette quête identitaire teintée de poésie.
Le lendemain, à la Maison Paul Bert, un autre regard sur le devenir de la langue de Molière aurait apporté son lot de réponses autour de la pratique de celle-ci, en ces temps si délicats où la laïcité est menacée. Proposé en tandem par deux spécialistes de la question, Pascale CHANARD et Dominique DORENT, ce colloque baptisé sobrement « Le Français est-il une chance ? » sera donc remisé aux calendes grecques, sans doute au printemps prochain.
L’international et ses opportunités : une table ronde décalée au printemps
Quant au troisième évènement qui devait mobiliser les artisans de la commission économique de la vénérable institution (l’organisation d’un plateau conférence sur les opportunités offertes par les relations internationales le 10 décembre prochain à Auxerre), il a été également ôté du calendrier de cette fin de saison.
Son report, à priori au printemps 2021, ne fait désormais plus l’ombre d’un doute.
Toutefois, le travail collaboratif d’élaboration de ce projet se poursuivra d’ici là de manière non physique. Et l’association de préciser que « ses activités continueront durant cette nouvelle période de confinement aux horaires habituels de bureau… ».
Histoire de garder le contact avec les forces vives de ce projet !
Thierry BRET
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Gentiment érotiques et oniriques : les œuvres osées de Silvana VUCIC éveillent nos consciences
octobre 12, 2020Le travail de la photographe/plasticienne d’origine serbe se dévoile dans toute son intimité pour nous rappeler en notre âme et conscience la beauté esthétique du corps humain. Qu’il s’agisse de la fascination qu’elle éprouve pour les pieds –elle n’est pas la seule, d’autres s’y sont également essayés ! – ou la poitrine, vision incitatrice en pleine campagne de dépistage du cancer du sein…
AUXERRE: Rayonnante, épanouie, bien dans sa tête et dans son corps, Silvana VUCIC occupe le haut de l’affiche de l’actualité culturelle en ce premier mois automnal. Sa soif de créativité est inépuisable ; elle qui a su bonifier la longue période de confinement pour peaufiner avec minutie les quatre rendez-vous qui lui permettent de renouer aujourd’hui avec la vie publique.
Que ce soit à la Médiathèque de Saint-Florentin, à la galerie ART LAB de Tonnerre, à l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre et même, une fois n’est pas coutume, au centre hospitalier auxerrois : tous lui ont ouvert leurs portes pour l’accueillir au détour d’une exposition.
La jeune femme posséderait-elle un don d’ubiquité ou un hologramme pour parvenir à ce quadruple exploit ? Que nenni, assure-t-elle, elle a juste profité de toutes les opportunités d’accueil qui se présentaient à elle pour concrétiser avec abnégation et travail ces différents engagements.
Partant de sa source d’inspiration préférée, le corps humain dans toute sa splendeur, l’artiste se focalise par le prisme de son appareil photo sur la poitrine, celle de ses congénères, et surtout nous fournit une interprétation onirique de sa fascination pour les pieds.
Vingt-sept nuances de Silvana accrochées aux cimaises florentinoises…
« Prends ton pied », car telle est l’appellation de l’évènement accueilli jusqu’au 31 octobre à la Médiathèque de Saint-Florentin, est avant tout un clin d’œil humoristique à cette partie des membres inférieurs nous offrant la possibilité de nous tenir debout et de nous mouvoir.
Cinq années de shooting auront été nécessaires pour recueillir les prises de vues les plus expressives et originales donnant naissance à cette exposition. Celle-ci met en lumière vingt-sept œuvres où le pied, nu ou chaussé, prend une toute autre dimension à nos yeux. Sensuel et original…
Ici, le cadrage, la lumière, la couleur mais aussi les souvenirs et les ressentis apparaissent comme autant d’axiomes ayant concouru à la sélection de l’œuvre. Pour autant, la créatrice ne sombre pas dans le fétichisme le plus abscons concernant son sujet. D’autres, à la renommée internationale, s’y sont déjà allègrement engouffrés, faisant parfois la une des médias !
L’exposition est amenée à bouger ; la piste de son itinérance vers la capitale de l’Hexagone s’étudie avec le plus grand des sérieux.
Œuvrer en faveur de la campagne d'Octobre Rose…
C’est un tout autre registre corporel qui est abordé au centre hospitalier d’Auxerre, dans les secteurs de l’imagerie, de la gynécologie et de l’oncologie.
Là, dans cet univers où l’art ne pénètre jamais, et ce jusqu’au 31 octobre pour faire écho à la campagne d’Octobre Rose, Silvana VUCIC y présente une fresque de plus de huit mètres carrés comprenant une soixantaine d’œuvres.
Ce sont des clichés de poitrines anonymes afin d’éveiller les consciences à la prévention de la pathologie.
Ses autoportraits « jusqu’à l’intimité » se découvrent également à la galerie d’art de Tonnerre, ART LAB, avec un travail visuel qui avait déjà été exposé à la Maison du Coulangeois l’hiver dernier.
Enfin, c’est avec le collectif d’artistes MOUV’ART que la prolifique créatrice icaunaise retrouvera le public auxerrois dans l’enceinte patrimoniale de l’abbaye Saint-Germain pour « Mise en Boîtes ».
Mais, au-delà de cette quadruple confrontation avec le public, 2021 se profile déjà très vite parmi ses projets.
Avec, sans doute dévoilée au printemps selon les circonstances, une exposition qui sera consacrée à la nouvelle discipline qui titille les neurones créatifs de la « Belle » : l’auto body painting. Une manière artistique de se peindre le corps afin d’en faire ressortir toutes les subtilités de l’imaginaire. Et de se fondre dans l’autre dimension que nous propose Silvana…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99