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En 2018, il y a dans la Communauté européenne 512 millions d’habitants. Parmi cette population, on peut considérer que 49,99 % des habitants sont contre l’Europe, 49,99 % s’en moquent éperdument et 0,02 % sont en faveur de l’Europe. Explications…
TRIBUNE : Voyons le premier groupe qui est contre l’Europe. En fait, il n’est pas contre l’Europe stricto sensu. Il est contre la Commission européenne telle qu’elle est constituée et telle qu’elle fonctionne. Du moins selon l’impression qu’ils en ont. Ils rejettent les institutions européennes dans leur ensemble, d’où la montée de ce que certains appellent avec dédain « le populisme ». En passant, n’oublions pas que le mot populisme vient du latin « populus » au même titre que le mot « peuple ». Ceux qui parlent avec dédain du « populisme » ne voient pas qu’ils manifestent un mépris sous-jacent du peuple.
Les autres 49,99 % qui se moquent éperdument de l’Europe ont une bonne raison à cela : cette Europe de vaudeville ne correspond pas à leurs soucis quotidiens et à leur inquiétude du lendemain pour eux et pour leurs enfants. Leur question est la suivante : « En quoi l’Europe ajoute-t-elle quoi que ce soit de positif à mon niveau de vie, au chômage, à la dégradation de l’éducation nationale, etc… En un mot à ma vie ? ».
Et bien malin qui le leur expliquera. Certes, direz-vous, ils ont la même attitude de défiance vis-à-vis de leurs dirigeants nationaux. Et nous allons voir sur quoi est fondée cette défiance du « peuple » tant à l’égard de l’Europe qu’à l’égard de leurs dirigeants politiques. Vous comprendrez alors que le mouvement des « Gilets jaunes » comme celui du Brexit et de la montée du populisme n’en sont qu’aux prémisses.
Un pourcentage infime de personnes favorables à la cause européenne…
Qui sont les 0,02 % en faveur de l’Europe ? Ce sont ceux qui bénéficient de ses largesses à Bruxelles, à Strasbourg et où se retrouvent tous les « politiques » recyclés dans un Parlement européen qui ne sert rigoureusement à rien. Ce sont des bureaucrates qui se meuvent dans de multiples organismes dérivés et quelques idéologues de tout poil.
L’aspect farce du « machin », comme disait De Gaulle de l’ONU, vient d’apparaître de façon criante dans l’affaire du budget de l’Italie. Et dans celui de la France de 2019. L’Italie est tancée depuis des mois par Bruxelles parce que son budget présente un déficit de 2,4 %... or il est très largement en dessous des 3 % que serine Bruxelles depuis 1999.
Et qui brandit cet avertissement avec la foudre du Zeus bruxellois ? Monsieur Moscovici ! Qui est Pierre Moscovici ? Il a été le ministre de l’économie de François Hollande lorsque ce dernier est devenu Président de la République en 2012 avec le magnifique slogan : « Le changement, c’est maintenant » !
Effectivement, on a vu le changement : le déficit du budget de la France en 2014 lorsque Pierre Moscovici est devenu un pimpant ministre de l’économie, a atteint 4,5 %. Soit près du double de celui qui est inscrit dans le budget de l’Italie pour 2019. Or, rappelons-le, ce formidable déficit du budget de la France s’est accompagné d’un tsunami d’impôts sur les Français au point que le même Pierre Moscovici a utilisé les mots de « ras-le-bol fiscal ».
C’est le bourreau qui dit au condamné qu’il torture sur l’échafaud de la place de Grève : « Est-ce que je vous fais mal ? ».
Les « Gilets jaunes », au départ, sont ceux qui ont subi le ras-le-bol fiscal orchestré par Monsieur Pierre Moscovici. Néanmoins, il convient de souligner que cette pression fiscale est le résultat de l’incurie depuis 40 ans par tous les gouvernements de la France sans aucune exception. Mais revenons-en à notre farce européenne.
Selon les calculs de nos multiples économistes de tout crin, le budget de la France en 2019 accusera probablement un déficit de 3,5 %. Il sera largement au-dessus du déficit inscrit dans le budget italien de 2,4 %. Beaumarchais pourrait répéter sa merveilleuse phrase : « Il faut se hâter d’en rire avant d’être obligé d’en pleurer… ».
Mais la farce n’est pas finie. Le même Monsieur Pierre Moscovici qui brandit de Bruxelles sa foudre contre l’Italie trouve mille excuses au déficit français très supérieur au déficit italien.
Étonnez-vous après cela que le peuple italien nourrisse une rancœur contre les farceurs de Bruxelles et vote pour des partis que nos moralistes de pacotille appellent « populistes ».
Le « populisme » et « les Gilets jaunes » ne sont qu’à l’aube de leur histoire. Elle risque bien de se confondre avec l’Histoire. Qui vivra verra…
Emmanuel RACINE
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Les Sénonais tirent la sonnette d’alarme en marchant pour la préservation du climat et de la planète
décembre 08, 2018Pacifiste et ralliée à un mouvement international, l’initiative représente une réelle opportunité de faire entendre sa voix et de montrer son inquiétude légitime après la publication d’un rapport préoccupant du GIEC le 08 octobre dernier. Le cortège s’ébranlera ce samedi après-midi à 15 heures, devant l’hôtel de ville de Sens. Il se dirigera vers les promenades du centre-ville…
SENS : Alors que plus de 5 000 personnes se sont déjà mobilisées dans les rues de l’ancienne capitale des Gaules (Lyon) et que de nombreux cortèges s’organisent dans près de 170 villes françaises, les habitants de Sens ont choisi de soutenir ce mouvement européen en faveur de la préservation du climat et de la planète ce samedi après-midi.
Dès 15 heures, place de l’Hôtel de ville, le cortège citoyen entamera une déambulation pacifiste qui le conduira sur les promenades du centre-ville.
Cette mobilisation ne répond qu’à un seul et unique objectif : donner un signal d’alarme fort et impactant aux états européens afin que ces derniers manifestent leur engagement à vouloir réduire leurs émissions de Co2 de manière drastique.
D’ailleurs, la marche en faveur du climat ne résulte pas du fait du hasard. Elle est coordonnée avec la tenue de la COP 24 qui se déroule du 03 au 14 décembre à Katowice en Pologne.
Ne plus perdre de temps pour sauver la planète…
Si le « jaune » interpelle beaucoup les élus locaux et nationaux ces dernières semaines du fait des évènements sociétaux et sociaux qui s’invitent dans l’actualité, le « rouge » pourrait s’afficher de façon massive à l’avenir par celles et ceux qui souhaitent une prise de conscience réelle de nos gouvernants vers la mise en œuvre de politiques ambitieuses à l’égard de l’écologie et de l’environnement.
Les travaux de la COP 24 devraient dessiner les lignes directrices des politiques climatiques des différents pays signataires. A charge pour eux de rehausser leurs engagements afin de respecter les accords de Paris. Et surtout de les appliquer !
Le temps presse tandis que la planète souffre. Fort de ce constat, et observant la multiplicité des phénomènes climatiques aux quatre coins du globe (ils ne cessent de gagner en intensité), les organisateurs de ces rendez-vous protestataires désirent agir face à l’urgence climatique. Seront-ils entendus ?
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Les militants se mobilisent dans l’Yonne : l’UDI veut faire entendre la voix du « vrai » centre droit aux Européennes
décembre 06, 2018Créée par deux figures emblématiques de la politique française, Jean-Louis BORLOO et Jean-Christophe LAGARDE, l’UDI profitera de son congrès national, programmé le 15 décembre, pour annoncer son acte de candidature aux futures joutes électorales européennes du printemps 2019. Un retour au premier plan, et sous sa seule bannière identitaire, sur le devant de la scène nationale au niveau d’un scrutin. Souhaitant une France forte dans une Europe fédérée, le parti qui avait accueilli par le passé Simone VEIL en qualité de première adhérente, est déjà dans les starting-blocks de cette prochaine campagne. Dans l’Yonne, c’est autour de la sénatrice Dominique VERIEN que les militants et sympathisants du mouvement du centre et de la droite progressiste se préparent à vivre ces échéances capitales…
AUXERRE : Impatients d’en découdre dans les urnes et de connaître la fébrilité d’une campagne électorale, les militants de l’UDI de l’Yonne ont hâte de se projeter vers l’un des enjeux essentiels de la vie politique de l’année 2019 : les élections européennes.
Soixante-dix-neuf députés européens, représentant la France, siègeront au Parlement européen, après le scrutin du 26 mai. Parmi les innovations majeures qui ont été apportées à ce futur vote, par rapport aux précédentes élections de 2014, le retour aux listes nationales et l’abolition des circonscriptions régionales.
C’est sous le prisme de cette opportunité représentative que l’UDI (Union des démocrates et des indépendants) souhaite envoyer ses propres représentants à Strasbourg et à Bruxelles. Toutefois, la patience est encore de rigueur. L’orientation définitive de ce choix sera communiquée le 15 décembre à l’issue du Congrès national. La stratégie de la formation du centre et de la droite de progrès s’étalera alors au grand jour.
Mais, selon toute vraisemblance, le suspens lié à la prise de décision ne semble pas cornélien parmi les fédérations départementales. Dont celle de l’Yonne, présidée par la sénatrice Dominique VERIEN. Toutes les structures optent favorablement pour se lancer dans la bataille. Ce serait le retour au premier plan sur la scène politique nationale pour l’UDI qui n’avait pas présenté de candidat à la présidentielle de 2017.
L’Europe, une thématique dans les gènes de l’UDI
L’idée d’une liste nationale des démocrates et indépendants du centre droit est légitimée par la position historique de ses membres. Portée sur les fonts baptismaux de la vie politique hexagonale en 2012, l’héritière de l’UDF a toujours revendiqué ses valeurs européennes à travers son indépendance, son fédéralisme et sa protection sécuritaire.
« Aujourd’hui, explique la sénatrice Dominique VERIEN, nous manquons cruellement d’Europe. A nous de la construire en toute transparence et efficacité… ».
Constatant que l’Europe actuelle ne correspond pas aux attentes des citoyens qui vivent parmi les pays de l’Union, la pensionnaire du Palais du Luxembourg désire désormais « une entité européenne forte qui puisse riposter aux menaces économiques des Etats-Unis et de la Chine ».
« La gestion des flux migratoires requiert la présence d’une Europe forte, ajoute-t-elle, lors de la conférence de presse donnée au niveau de la fédération départementale, nous devons être une communauté de nations qui confie des compétences précises au Parlement européen… ».
La défense des couleurs européennes : l’ADN de l’UDI…
Les instances suprêmes de l’Union des démocrates et des indépendants a peaufiné ces derniers mois sa feuille de route. Celle-ci s’articule autour de neuf propositions concrètes.
Elles englobent tour à tour la convergence des règles fiscales et sociales, le renforcement de la transition écologique, la défense militaire, la lutte contre le terrorisme, une nouvelle politique en faveur de l’agriculture ou la création d’un ministère économique européen.
Parmi les suggestions qui existeraient afin de ne plus être dépendant d’un dollar fort et perturbateur dans nos échanges économiques : la présence d’un euro, qui deviendrait une véritable monnaie d’échange internationale.
Quant à la motivation des adhérents du mouvement centriste (le « véritable » comme aime à le préciser l’un des partisans de l’UDI), elle est entière.
« Nous nous apercevons qu’il y a belle lurette que nous n’avons pas fait campagne dans nos rangs, confie l’ancien maire de Saint-Sauveur en Puisaye, or, même si nous ne recensons qu’une cinquantaine de membres officiels sur le département de l’Yonne, nous existons bel et bien et nous voulons le montrer ! ».
L’alliance avec le MODEM qui était la teneur stratégique lors des précédentes échéances européennes n’est donc plus d’actualité. Aujourd’hui, l’UDI souhaite faire cavalier seul et éviter toute dispersion idéologique.
Priorité à la communication physique et numérique…
Dans l’optique où le parti du centre droit irait jusqu’au bout de son cheminement intellectuel, reste à savoir quel en serait la tête de liste nationale ?
Même si les délégués des régions devraient être bien représentés parmi les 79 candidats composant la liste nationale, Jean-Christophe LAGARDE pourrait être le leader naturel, en sa qualité de président du mouvement, de cette formation.
Avant de fourbir leurs armes dans cette nouvelle campagne électorale, les militants icaunais souhaitent bénéficier d’une meilleure couverture territoriale au niveau de leur représentativité.
Le projet de création d’une cellule qui évoluerait sur le secteur septentrional du territoire figure parmi les prochains objectifs.
« Lors de notre déplacement au Congrès national, confirme la sénatrice à l’estampille UDI, notre délégation se composera d’une vingtaine d’adhérents. L’UDI dans l’Yonne ne représente pas la portion congrue du mouvement ! ».
La secrétaire nationale à la ruralité au sein de l’organe décisionnel multiplie sans relâche les axes de communication, physiques auprès des échanges nourris avec la population et numériques (plus de 1 500 vus lors d’un Facebook live) pour prêcher la bonne parole et convaincre largement autour de son périmètre. En n’omettant pas de tendre la main à la jeune génération…
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33ème Concours des Vins de Chablis : le critique anglais Tim ATKIN, président de jury éclairé…
décembre 05, 2018Dégustateur hors pair, exégète mondialement reconnu, ce passionné de vins, grand amateur de Chablis, honorera de sa présence en qualité de président du jury, le célèbre concours de dégustation, placé sous l’égide du BIVB, le Bureau interprofessionnel des Vins de Bourgogne. Une manifestation qui se déroulera dans la matinée du samedi 19 janvier…
CHABLIS : Le trente-troisième Concours des Vins de Chablis bénéficiera de la participation d’une illustre sommité qui promène sa silhouette dans le milieu de la critique viticole internationale : le Britannique Tim ATKIN, le « Master of Wine » confirmé après plus de trente années d’expériences.
Critique mettant sa plume d’esthète et son appréciation méticuleuse au service de nombreuses revues incontournables de la presse vineuse (« Harpers », « Decanter », « The World of Fine Wine », « Gourmet Traveller Wine » ou encore « The Drink Business »), Tim ATKIN aura le plaisir de présider le jury de dégustateurs professionnels lors de cette manifestation, toujours très attendue des fins connaisseurs de nectars aux robes colorées.
Ayant obtenu par le passé une trentaine de distinctions honorifiques pour la qualité de ses reportages rédactionnels et ses photographies raffinées, l’épicurien voue une passion sans borne aux vins de Chablis.
Aux côtés des membres de ce jury 2019, Tim AKTIN aura l’opportunité de déguster les meilleures productions vineuses proposées selon la répartition suivante : petit chablis 2017, chablis 2017, chablis Premier cru 2017 et chablis Grand cru 2016.
Le verdict et l’annonce des résultats de ce trente-troisième rendez-vous seront connus au terme d’un déjeuner, réunissant experts et jurés.
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« Jardin de soi » : le jardin d’Eden intimiste de Christelle LOURY se partage avec le public à Sens…
novembre 30, 2018Encore auréolée de sa série de concerts qu’elle a donnés au Théâtre des Muses dans la principauté monégasque, la chanteuse icaunaise clôt l’année 2018 de la plus belle manière qu’il soit. Elle invite ses fidèles mélomanes à la suivre dans son cheminement artistique lors de deux ultimes prestations, proposées dans sa ville natale de Sens. Les 15 décembre, sur la scène du coquet théâtre local, l’interprète des œuvres éternelles de Piaf et de Barbara offrira un florilège de morceaux, issus du répertoire éclectique de la chanson française. Cerise sur le gâteau : la « jolie fleur » de ce « Jardin de soi » hétéroclite dévoilera ses compositions personnelles. Immortalisés, les récitals seront captés en perspective d’un premier opus en live…
SENS : Samedi 15 décembre à 16 heures et à 20h30. Ce sera un ultime tour de piste à honorer pour l’artiste sénonaise, avant qu’elle ne tire le rideau sur une année particulièrement dense. Ces deux récitals qu’elle accorde à son public originel, celui de sa ville natale qui l’a toujours suivi depuis ses débuts, ne devraient pas être dépareillés des autres rendez-vous scéniques qui caractérisent ses remarquables prestations.
Chaleureux, enthousiastes, enivrants, magiques. En communion fusionnelle avec son public, l’ambassadrice de charme de cette terre de l’Yonne, dynamique et lyrique, exporte les facettes protéiformes de son talent au-delà des frontières de l’hexagone.
La tessiture de sa voix, cristalline, mêlant puissance et douceur, joue sur les octaves et la respiration. Elle se pose délicatement sur les textes écrits par des auteurs qui ont su servir avec panache les plus grands noms de la chanson et variété françaises.
« Jardin de soi » : un voyage intimiste parmi l’univers de l’artiste
Barbara, Piaf, Greco, mais aussi Dalida, Jeanne Moreau ou encore Françoise Hardy s’invitent avec délectation sous la lumière des projecteurs dès que la « Môme » Christelle entre dans la danse.
Le set se déroule ainsi pendant près de deux heures avec bonheur, grâce à l’interprétation sensible d’une artiste qui ne triche pas avec ses émotions. Ni avec celles et ceux qui l’apprécient.
Nous conviant à un voyage intimiste dans ce « Jardin de soi », la chanteuse, devenue mâture et ultra professionnelle jusqu’au bout des ongles depuis qu’elle promène sa silhouette sur des scènes internationales (Pologne, Russie, Etats-Unis…), grâce au travail dévoué de son époux, Pierre, manager, producteur et organisateur de concerts parfois improbables, baisse la garde.
Déjà à travers le sens déontologique de ce double récital, baptisé « Jardin de soi ». Une subtile référence littéraire qui se joue de l’étymologie autour du jardin secret (celui que l’artiste porte bien ancrée en elle), du jardin d’Eden (ce côté paradisiaque qu’elle souhaite procurer à ses aficionados lors de ces précieux instants partagés sur scène) et du simple jardin botanique, où éclosent de belles pépites, ces pétales de roses qui prennent l’apparence de chansons superbement distillées, formant d’incomparables bouquets de fleurs à l’envoûtante beauté.
Ensuite, parce que pour la première fois, la chanteuse se met à nue. Par le truchement de ses textes et compositions. Christelle LOURY, femme rebelle mais aussi femme conquérante dans ce milieu artistique parfois machiste revendique les atours de la féminité. Les conditions de celles-ci au cœur d’une société où elles sont de plus en plus malmenées…
Fraîches, incisives, narratives : ces chansons qu’elle a su élaborer patiemment en prenant le temps de la réflexion et du phrasé juste évoque l’amour, le quotidien de l’existence, la vie, tout simplement. L’auteure flirte aussi avec des thèmes plus actuels comme l’environnement.
Le calibrage hors pair d’instrumentalistes de métier
L’inaltérable compagnon de route musicale, pianiste et arrangeur de son état, François MAGNIER officiera de manière prépondérante derrière le piano. Lui, le musicien qui a collaboré avec Michel LEGRAND, Robert HOSSEIN et Luciano PAVAROTTI. Excusez du peu, mais l’artiste de l’Yonne sait s’entourer de réelles pointures pour porter haut son niveau de prestation scénique. Christelle a choisi de confier les notes de basse à un ancien partenaire du regretté Didier LOCKWOOD, Flavio PERRELLA.
Leader du groupe « BUZZTOWN », le guitariste Hugues RENAULT régalera le public de sa virtuosité, en égrenant les notes avec dextérité technique. Quant au batteur et percussionniste, qui complète ce quatuor, Jean-Baptiste PINET, il est issu de la grande famille des musiciens de jazz. Autant le dire : c’est un surdoué des fûts et des toms.
Et le public, dans tout cela ? Outre le principe naturel de venir applaudir l’artiste pour la qualité de sa prestation, il aura lui aussi un rôle essentiel à interpréter. En parfaite osmose avec la philosophie et le concept participatif de ce spectacle.
Une petite carte lui sera remise avant le show. Ce document servira à cocher les préférences musicales de chacun. Les morceaux les plus plébiscités par l’auditoire devant constitués ensuite la liste de chansons qui figurera sur l’enregistrement public. L’album, soit sous la forme d’un CD, soit disponible en téléchargement sur le numérique, permettra de prolonger ces instants de magnificence culturelle dont on ne se lasse jamais.
Christelle LOURY en concert au théâtre de Sens le 15 décembre 2018 à 16 h et à 20h30.
Réservation : 03.86.83.81.00.
Site : www.theatre-sens.fr
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