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Leur présence est insuffisante dans l’Hexagone : plus de points de recharge pour doper les véhicules électriques ?
novembre 26, 2020Les vérités de La Palice n’auraient pas trouvé mieux. Pour qu’il y ait un accroissement de la sensibilisation des automobilistes français au véhicule électrique, il serait nécessaire de disposer au détour d’une route, d’un parking de centre commercial ou d’une place de village davantage de points de recharge. Si tel était le cas à présent, ce serait quatre de nos concitoyens sur dix qui opteraient volontiers pour l’achat de ces modèles…
PARIS : On le sait, l’objectif du gouvernement sur ce volet capital de la transition énergétique est de pouvoir disposer de 100 000 points de recharge au terme de l’année 2021.
Un maillage ambitieux qui permettrait de conforter l’orientation stratégique en faveur de l’essor consumériste des automobiles électriques.
Aujourd’hui, l’Hexagone se situe à la troisième position européenne du nombre de bornes installées dans son paysage. Près de 30 000 unités.
Une présence intéressante, certes, mais qui est encore loin, somme toute, de l’Allemagne qui, pour une fois avec ses 41 461 recharges (chiffres communiqués par AVERE-France) se classe à la seconde place. Ce sont les Pays-Bas qui caracolent en tête de ce classement avec plus de 58 000 unités.
L’accélération de la pose de ces structures est indispensable au rayonnement du véhicule électrique.
Entre 2019 et 2020, leur part de marché a évolué de 1,6 à 6,1 %. On est encore très loin des réelles potentialités offertes par ces modèles dont 70 % de nos compatriotes seraient friands à condition qu’il y ait plus de bornes de recharge ! Bref, c’est le serpent qui se mord la queue !
75 % des Français disent ne pas trouver de bornes sur les longs trajets…
Du côté des constructeurs, 41 % aimeraient que ces bornes soient davantage présentes dans le cœur des villes où il est vrai, elles brillent le plus souvent par leur absence.
Bon nombre de stations-services n’en possèdent toujours pas. Quant aux professionnels de la grande distribution, ils commencent à s’y intéresser en leur dédiant un espace sur l’un de leur parking.
Dans un marché atone qui a connu une dégringolade de près de 27 % au niveau des ventes cette année, contexte sanitaire oblige, les véhicules électriques symbolisent ce renouveau tant attendu par les concessionnaires.
A la seule condition que très vite fleurissent de nouveaux appareils de recharge. 75 % des automobilistes français se plaignent de ne pas trouver ces précieux points de ravitaillement en électricité lorsqu’ils empruntent un parcours relativement long.
Il n’y a donc plus de temps à perdre pour la gouvernance qui veut changer le paradigme de la mobilité en France…
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Premières mondiales à vivre depuis son fauteuil : BMW dévoile ses nouveaux roadsters ce 19 novembre !
novembre 18, 2020Deux nouveaux roadsters vont être dévoilés aux férus des deux-roues et autres aficionados de la marque allemande ce jeudi 19 novembre au beau milieu de l’après-midi. Il sera possible de vivre cette présentation digitale comme si vous y étiez et de s’émouvoir de cette double initiative déclinée par BMW MOTORRAD !
MUNICH (Allemagne) : Ils seront révélés au monde entier à partir de 16 heures ce jeudi 19 novembre. Depuis l’Allemagne, deux nouveaux modèle de roadsters conçus par l’ingénierie du constructeur d’outre-Rhin vont être présentés dans le moindre détail lors d’un évènementiel retransmis via la magie du numérique.
Pour suivre cet évènementiel à distance, et depuis chez vous, il suffira pour les amateurs de belles cylindrées (et accessoirement de la marque germanique) de se connecter à la page officielle de BMW MOTORRAD sur Facebook mais aussi les chaînes You Tube du constructeur BMW et de sa filiale moto.
La retransmission sera également visible depuis la page LinkedIn de BMW Group.
Alors, ne boudez pas votre plaisir !
En savoir plus :
Présentation officielle de BMW MOTORRAD
Jeudi 19 novembre 2020 à 16 heures
A suivre sur :
https://www.facebook.com/BMWMotorrad
https://www.youtube.com/BMWMotorrad
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73 milliards d’euros vont être investis d’ici 2025 : les technologies du futur, cœur de cible de Volkswagen
novembre 14, 2020Premier constructeur automobile à s’engager en faveur de l’Accord de Paris, Volkswagen vise à devenir climatiquement neutre d’ici à 2050. Le groupe a l’intention de lancer environ 70 modèles 100 % électriques au cours des dix prochaines années. Une vingtaine de ces modèles sont déjà en production et cinquante autres devraient suivre. Pas moins de soixante modèles hybrides sont également prévus d’ici à 2030 dont plus de la moitié sont déjà en production.
PARIS : Le groupe Volkswagen accélère sa transformation pour devenir une entreprise de mobilité digitale. Comme il en a été décidé lors du Cycle de Planification 69 (Planning Round 69), le constructeur va consacrer environ 73 milliards d’euros à l’électrification, aux motorisations hybrides et à la technologie digitale au cours de ces cinq prochaines années. L’annonce a été faite à l’issue de la réunion du Conseil de Surveillance il y a quelques jours.
Les investissements en immobilisations et en recherche & développement destinés aux technologies d’avenir représenteront 50 % du total des investissements du groupe (150 milliards d’euros) contre 40 % auparavant.
Les investissements dans la transformation numérique doubleront pour atteindre 27 milliards d’euros d’ici à 2025, reflétant ainsi la volonté de l’entreprise d’Outre-Rhin de renforcer ses capacités logicielles. Environ 35 milliards d’euros seront consacrés aux véhicules électriques. Et près de 11 milliards d’euros supplémentaires iront au développement de versions hybrides des modèles existants.
Le Cycle de Planification s’appuie sur une croissance modérée de l’économie mondiale au cours des cinq prochaines années. Une croissance assortie de différences régionales est également prévue dans les différents marchés.
La hausse de 30 % de la productivité et les économies réalisées au niveau administratif permettront de garantir l’aspect financier de la transformation. Le groupe travaille aussi méthodiquement à l’optimisation de son portefeuille de produits.
Une enveloppe de 27 milliards d’euros pour la transformation digitale
C’est ainsi que les variantes de modèles, les combinaisons moteur-transmission et les fonctions qui sont moins demandées seront progressivement éliminées afin de réduire la complexité et d’améliorer l’efficacité du portefeuille. La planification exclut les joint-ventures chinoises qui ne font pas partie du groupe consolidé et qui financent leurs investissements (usines et produits) à partir de leurs propres ressources.
Compte tenu du rôle crucial que les logiciels joueront dans la réussite future de Volkswagen, les dépenses d’investissement consacrées à la transformation digitale atteindront 27 milliards d’euros, soit le double du montant prévu dans le Cycle de Planification précédent.
Ce montant inclut les dépenses consacrées à la division « Car.Software », qui a été lancée avec succès en début d’année. L’objectif est de créer une série de logiciels exclusifs qui seront déployés dans le projet Artémis d’Audi à compter de 2024.
La part de l’entreprise consacrée aux logiciels passera de 10 % à 60 %. Une large partie des fonds destinés à la transformation numérique seront, en outre, investis dans les domaines cruciaux que sont l’intelligence artificielle, la conduite autonome et la numérisation des principaux processus opérationnels.
Une réorganisation de la production en Allemagne et en Tchéquie…
À Salzgitter, Volkswagen va investir environ un milliard d’euros dans la technologie des batteries, un secteur essentiel. En coopération avec son partenaire de joint-venture suédois NORTHVOLT, le groupe va construire une unité de production de cellules qui sera mise en exploitation en 2024 et améliorera la compétitivité de l’Allemagne en tant que bastion industriel.
Un nouveau modèle s’ajoutera à son portefeuille : un nouveau SUV ciblant le marché européen qui sortira de la ligne de production à compter de 2024. Le site produit déjà toute la famille Golf et ses dérivés, le Volkswagen Tiguan et le SEAT Tarraco.
À l’avenir, Volkswagen Véhicules Utilitaires produira l’ID. BUZZ1 100% électrique sur son site de Hanovre, parallèlement à trois modèles SUV 100 % électriques pour d’autres marques du groupe. Le site de Hanovre accélère ainsi la transformation vers la mobilité électrique qui a déjà débuté.
La transformation progresse également à l’usine Volkswagen d’Emden. Les travaux de construction en vue de la transition vers la mobilité électrique sont en cours et le deuxième modèle électrique destiné au site a maintenant été défini.
Outre l’ID.4, le modèle Volkswagen Aero, quatre portes, 100 % électrique devrait y être produit à compter de 2023.
Dans le même temps, la Passat, qui est actuellement assemblée à Emden, sera produite à Bratislava en Slovaquie à compter de 2023 (avec la famille ŠKODA SUPERB) ; ce qui permettra d’exploiter des synergies au sein de la famille de véhicules.
Le déménagement de la production de la SUPERB qui quittera l’usine tchèque de Kvasiny pour rejoindre Bratislava donnera à ŠKODA la capacité nécessaire pour mener à bien son plan de croissance en République tchèque.
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Coup de froid sur le Bosphore : les relations franco-turques attendent des jours meilleurs…
novembre 09, 2020Entachées par des sautes d’humeur et quelques invectives à la limite de la politesse et du civisme entre leurs deux dirigeants, les relations politiques entre la Turquie et la France se sont refroidies depuis plusieurs mois. Pour autant, les deux pays sont unis par l’alliance de l’OTAN. Ils doivent faire front commun face aux tentations hégémoniques qui pourraient déstabiliser le bassin de la Méditerranée…
TRIBUNE: Retour vers le passé sur le fameux empire Ottoman pour mieux comprendre l’agressivité actuelle du président Recep ERDOGAN. Cet empire débute son histoire dès le XIIIème siècle. Constantinople (Istanbul) en devient sa capitale deux siècles plus tard. Ces nouveaux conquérants s’emparent de la Syrie, de l’Egypte puis sous le règne de Soliman le Magnifique, les côtes d’Arabie, l’Irak et le Maghreb.
En Europe, Belgrade, l’île de Rhodes, Malte et la Hongrie tombent sous le joug Ottoman ! La ville de Vienne, en Autriche, résistera victorieusement à l’invasion. Le XVIIème siècle est marqué par le déclin de cet empire qui perd dans la foulée les possessions des Balkans, du Moyen-Orient et d’Afrique.
En 1821, une série de crises diplomatiques et militaires accélèrent le processus de démantèlement de l’Empire. Une révolte, soutenue par les Russes, éclate en Grèce en faveur de l’indépendance des Hellènes. La même année, la Moldavie, la Serbie et la Valachie (future Roumanie) deviennent autonomes tandis que les Français débarquent en Algérie.
Durant la guerre de 14-18, les Alliés occupent Istanbul et se partagent l’Anatolie. Les Grecs s’emparent alors de Smyrne (Izmir). C’est à partir du XVIème siècle que l’Arménie passe sous contrôle des Ottomans. Serait-ce déjà une guerre de religion ?
N’oublions pas que l’Arménie constitue le berceau du christianisme dès l’an 300 après J.C., son territoire historique s’étend jusqu’aux frontières de l’Europe.
Le 24 avril 1815, la Turquie décide d’en finir avec les Arméniens. On estime le génocide à près de 1,5 million de morts ! Aucun pays d’Europe n’interviendra. Seule l’Allemagne dépêchera des observateurs afin d’étudier la façon dont on organise un génocide ! On connaît hélas la suite…
Stratégiquement, les Turcs vont inclure dans leur conquête le symbole de l’Arménie : le Mont Ararat. Lieu mythique à plus d’un titre pour les Juifs et les Chrétiens : c’est le lieu présumé de l’Arche de Noé. Aujourd’hui, les bergers ont laissé la place aux trafiquants de drogue.
Mais qui sont finalement nos alliés naturels ?
Cette immersion dans l’histoire est nécessaire. Elle permet de mieux appréhender le sens historique des conflits d’hier, de ceux d’aujourd’hui et peut-être de ceux de demain. Les problèmes syriens, kurdes, en Grèce, en Azerbaïdjan, en Egypte… montrent l’implication passée et actuelle de la Turquie.
On le voit bien, la Russie est un allié historique de l’Arménie et l’Allemagne est plus proche d’une collaboration effective avec les Turcs qu’avec d’autres pays d’Europe, notamment la France. La communauté turque est dominante en Allemagne alors qu’Angela MERKEL inflige en permanence des camouflets au locataire de l’Elysée !
Notre Président demande une indépendance militaire européenne : aussitôt c’est le véto systématique de la part des Allemands. L’Allemagne impose l’OTAN et la collaboration avec les Etats-Unis. Ridicule : à plus ou moins court terme, les USA quitteront l’OTAN. L’Allemagne veut nous imposer les avions militaires américains et écartent les Rafales ! Où sont réellement nos alliés ? Les Américains ? Les Allemands ? Je ne le crois pas !
L’histoire ancienne et présente le démontre ! Au risque de choquer, la Russie semble plus proche de nous et devient un allié efficace, voire incontournable, dans la résolution des conflits au Moyen-Orient.
Une question nous interpelle alors : Recep ERDOGAN est-il devenu nostalgique de la domination ottomane ? Sa stratégie d’agressions permanentes constitue-t-elle un choc de civilisations et au pire, les prémices d’une « guerre de civilisations » ? La civilisation musulmane face à la civilisation « judéo-chrétienne ». Mais, le « Grand Vizir » turc semble avoir oublié qu’il a face à lui une culture « gréco-latino-judéo-chrétienne » ! Dans la foulée, nos dirigeants ont, quant à eux, oublié l’histoire de l’origine des guerres et les fondations de nos alliés naturels !
Promouvoir un dialogue apaisé mais pas à n’importe quel prix !
Si la joute acrimonieuse entre Paris et Ankara va crescendo, la Turquie constitue une source importante de déstabilisation de la paix dans le monde. L’intervention en Syrie, les forages en Méditerranée, le soutien inconditionnel à la Lybie et au « pays frère » qu’est l’Azerbaïdjan, par tous les moyens dans le conflit avec l’Arménie dans le Haut-Karabakh le prouvent…
Tandis qu’Emmanuel MACRON évoque la responsabilité criminelle du président turc, ce dernier met en doute la santé mentale de notre dirigeant ! Du spectaculaire, certes, dans les mots mais un état de fait triste pour le dirigeant politique.
Le harponnage au laser d’un bâtiment de guerre français en Méditerranée en septembre a même failli entraîner une riposte militaire française…
Dans la foulée, le président turc n’hésite pas à se mêler de la politique intérieure française en matière d’immigration, de gestion du conflit terroriste, voire de notre capacité à vivre libre. Il est vrai que les manipulations du pouvoir montrent son totalitarisme et sa volonté d’afficher la religion musulmane comme la « contrainte » nécessaire à toute législation. Si le père fondateur de la Turquie moderne Atatürk avait fait de l’église-mosquée Sainte-Sophie un musée, ERDOGAN l’a de nouveau consacrée au culte musulman.
Toute cette poudre aux yeux n’est que le non-dit de la place de l’islam en Europe. Cependant, question religieuse mise à part, l’attitude du président turc en Méditerranée pose problème au sein de l’OTAN dont la Turquie constitue l’une des pièces maîtresses avec la deuxième armée en nombre d’hommes.
Peut-on encore rester confiant devant un partenaire qui s’en prend aux alliés d’hier (les Kurdes face à Daech), instrumentalise les menaces d’aujourd’hui et intimide ses propres alliés au sein de l’Alliance ?
Les marges de manœuvres pour restaurer un dialogue méditerranéen sont faibles face à ces attitudes belliqueuses.
Dans les années 50, on s’écriait : « Who lost China ? ». Aujourd’hui, on peut dire « Who lost Turkey ? » (Qui a perdu la Turquie ?). Depuis quelques années, on réclame des sanctions contre la Turquie mais l’Allemagne les refuse.
Toutefois, les présidents français rejettent l’adhésion de la Turquie dans l’espace européen : trouver des coupables est moins efficace que de trouver les marques d’une diplomatie apaisée !
Promouvoir un dialogue apaisé avec nos voisins turcs, oui, mais pas à n’importe quel prix ! Fort heureusement, il faut noter quelques signes d’espoirs : la grande majorité des expatriés turcs vivant sur notre sol respectent la République et refusent d’être amalgamés aux intégristes politiques. Et surtout, il existe en Turquie une opposition à la politique jusqu’au-boutiste de Recep ERDOGAN ! Même si ces derniers sont pourchassés et jugés, il s’agit d’un courant de pensée plus proche « des droits de l’homme » que du « guide du dictateur »…
Face à la volonté de boycotter les produits français, est-il nécessaire de bouder les « kébabs » ? Certes, non !
Jean-Paul ALLOU
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La production sera transférée en Indre-et-Loire d’ici 2022 : ultime baroud d’honneur pour le site SKF à Avallon…
novembre 03, 2020Entre 2007 et 2019, le groupe suédois, leader incontesté sur le marché des roulements, a injecté 56 millions d’euros pour maintenir à flot son site dans l’Yonne afin de compenser ses pertes. Aujourd’hui, l’insuffisance des volumes de production lui est désormais fatale. L’industriel scandinave opte donc pour une nouvelle réorganisation. La fabrication des couronnes d’orientation devrait être transférée vers l’unité de Saint-Cyr-sur-Loire. Engendrant de facto l’arrêt définitif de l’usine locale en 2022…
AVALLON: Exportant 96 % de ses produits, à la volumétrie parfois exceptionnelle, vers l’Asie du Sud-Est, l’unité de fabrication du scandinave SKF opérationnelle dans l’Yonne ne devrait plus fonctionner à horizon 2023. C’est la date qui a été arrêtée par le groupe suédois pour clore de manière définitive le chapitre évoquant sa présence en terre icaunaise. Au grand dam des 141 collaborateurs qui y exercent toujours leur savoir-faire professionnel.
C’est au terme d’un Comité Social et Economique (CSE) qualifié d’extraordinaire se déroulant ce lundi 02 novembre que le directeur général du site, Frédéric BOUILLY, a fait part de la décision stratégique du groupe. Soit la réorganisation de son empreinte industrielle dans l’Hexagone.
Dans un communiqué de presse, publié le 03 novembre, le président de Bearing Operations, Kent VIITANEN, explique « qu’un certain nombre de réorganisations a été annoncé cette année ». Des décisions difficiles mais nécessaires pour pouvoir continuer à répondre aux attentes de ses clients en termes de compétitivité, de flexibilité et de qualité.
« Nous travaillerons en concertation avec les représentants du personnel pour proposer la meilleure transition possible aux salariés concernés, notamment grâce à des programmes de formation et la recherche de nouvelles opportunités professionnelles… ».
Création de 63 nouveaux postes à Saint-Cyr-sur-Loire…
Dans l’absolu, l’arrêt de l’activité interviendrait d’ici la fin de l’année 2022, avant que ne soit définitivement fermé le site la saison suivante.
L’unité de production de SKF (Slewing Bearings) à Avallon emploie cent-quarante-une personnes. Certaines avaient manifesté leur réprobation devant les grilles du site lundi matin en faisant grève. Elles ne connaissaient pas encore la décision prise par leur employeur même si elles la redoutaient.
SKF dispose de six filiales et huit sites répartis en majorité dans le nord de la France. Celui de Saint-Cyr-sur-Loire (Indre-et-Loire) distant de 335 kilomètres de la ville méridionale de l’Yonne est implanté non loin de Tours. Il devrait accueillir la production de couronnes d’orientation jusque-là conçues dans les ateliers icaunais.
A ce titre, soixante-trois nouveaux postes y seront créés. Destinés à la promotion interne, il va s’en dire, et aux reclassements potentiels du personnel avallonnais.
Ce transfert de production favorisera l’éclosion d’une offre plus compétitive et plus flexible pour les clients de SKF, selon le communiqué de presse. Et de bénéficier, par effet gigogne, de synergies avec le centre de services et un certain nombre de ressources comme la logistique, la qualité, et d’autres fonctions support déjà existantes en Indre-et-Loire.
Pour l’heure, et alors qu’aucun autre site du groupe n’est menacé de fermeture dans l’Hexagone, SKF prévoit de soumettre à la consultation des partenaires sociaux ses projets de réorganisation.
Des séances de négociations vont ainsi s’échelonner durant un trimestre afin de définir le meilleur accompagnement possible à mettre en exergue pour aider les salariés à se reconvertir ou à se reclasser. Un délicat chantier en perspective…
Thierry BRET
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