Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Il a publié « Le Diable s’habille en GAFA » : Jacques SEGUELA se dit scandalisé par le hold-up du siècle !
mai 26, 2019Son dernier ouvrage, « Le Diable s’habille en GAFA » publié en 2018, est un pavé dans la mare que chacun d’entre nous se doit de dévorer avec délectation. Ce brûlot fait toute la lumière contre l’un des plus grands scandales de ce nouveau siècle. Le vol sans vergogne, en absence de toutes autorisations, de nos données personnelles qui sont exploitées à des fins bassement commerciales et marketing par quatre entreprises américaines (GOOGLE, APPLE, FACEBOOK et AMAZON). Influenceur de talent qui a œuvré dans la sphère politique (François MITERRAND, Lionel JOSPIN mais aussi aux côtés de nombreux présidents africains), le cofondateur de l’agence publicitaire RSCG, structure absorbée par le groupe HAVAS en 1996, a répondu à l’invitation du collectif « S’engager pour Auxerre » dans le cadre d’un débat sociétal mettant en exergue le futur du commerce de proximité face à la prédominance du commerce en ligne. Entretien avec l’homme qui fit de François MITERRAND le dépositaire de la « Force tranquille » en 1981…
AUXERRE : A 85 ans, Jacques SEGUELA, le pape mondial de la publicité et de la communication, conserve toujours son sens de l’analyse et de l’humour à faire pâmer plus d’un politicien en campagne électorale. Le regard pétille. La courtoisie émane de ce grand monsieur de l’entrepreneuriat à la française. Lui qui est devenu au fil de plusieurs décades le chantre de la communication ingénieuse et percutante. Un homme de slogan qui a toujours su faire mouche dans le style et dans la forme.
Son ultime opus (il est venu expliciter la texture à Auxerre) lui offre l’opportunité de parler face à un auditoire attentif à ses meilleures feuilles. Le titre de l’ouvrage joue sur les mots. « Le Diable s’habille en GAFA » ! Tout un programme dont il va défendre pied à pied le moindre argument dans un long réquisitoire contre l’hégémonie outrancière de ces quatre sociétés qui composent les GAFA et qui illustrent la puissance américaine qu’il abhorre.
Mais, avant que l’homme prodige ne s’exprime à l’estrade, le point presse aura permis de mieux cerner sa vision personnelle de la situation. Et de ses réels enjeux. Complexes mais pas encore inaltérables si, nous autres Français, prenons enfin le taureau par les cornes et réagissons au plus vite !
Jacques SEGUELA n’avait pas fait de come-back public dans la capitale de l’Yonne depuis 1979. Date à laquelle son ami Jean-Pierre SOISSON lui avait demandé de réaliser une affiche pour sa campagne électorale…
« Quand j’ai reçu la proposition de conférence de l’équipe de « S’engager pour Auxerre », je ne pouvais pas faire autrement que de me rendre dans la ville de mon ami Jean-Pierre ! ».
Se protéger de l’environnement pernicieux des GAFA…
Mais, très vite, l’orateur du jour fait l’impasse sur ses souvenirs pour mieux incriminer par qui le déséquilibre planétaire est en train d’arriver. « Si l’on ne fait rien, les GAFA vont détruire le monde. Il est nécessaire de les limiter et ce, pour trois raisons. Les GAFA aujourd’hui, cela équivaut à la constitution d’un état numérique qui représente une fois et demi le PIB de la France. Dans une décennie, si cela continue ainsi, ce sera dix fois plus que celui de l’Europe. Voire celui du globe dans vingt ans ! C’est incroyable. Comment avons-nous pu laisser faire cela et accorder autant de pouvoir à quatre entreprises américaines qui pèsent plus lourd économiquement que la Chine et l’Europe réunies ? Elles ont enregistré dans leur cloud toutes nos données personnelles. C’est le hold-up du siècle ! En outre, elles ont volé toutes ces données sans copyright et sans bourse déliée. Cela représente pour chaque Français un équivalent de deux mille euros par an, soit pour une vie un total de 50 000 euros ! ».
Le publicitaire n’en démord pas : il est grand temps que cette hégémonie internationale cesse. Pour lui, la manière de pratiquer de ces structures empiriques est proprement irresponsable.
« Ils se sont attaqués à nos gosses, vilipende le patron du groupe HAVAS. C’est pire que tout. Ils sont désormais capables de capter toutes nos conversations afin de mieux les utiliser dans dix ans. Je ne veux pas de ce monde-là. Certes, on ne peut pas être contre le progrès ni l’intelligence artificielle ; mais, il faut arriver à se protéger convenablement. N’oublions jamais que tous les progrès induisent des catastrophes : le jour où l’homme a inventé la roue, il a ainsi provoqué les accidents de la route ! Donc, il faut que l’Etat crée des moyens de prévention numérique tout en conservant les bons côtés du système et en supprimant ses effets pernicieux… ».
Avec QWANT, la France dispose d’un outil dont il faut assurer la promotion…
La taxation des GAFA représente plus qu’une évidence pour l’homme d’affaires. « C’est une obligation morale, clame-t-il avec véhémence, mais attention, il ne faut pas leur prélever juste cinq cents millions d’euros à l’année mais bel et bien leur prendre cinq milliards d’euros ! Ces structures en ont largement les capacités financières ».
Puis, très au fait des règlementations européennes, il rappelle que 26 pays de l’Union ont déjà adopté le principe d’un dispositif fiscal renforcé contre le dumping fiscal des GAFA.
« Même Donald TRUMP s’est emparé de ce dossier à son compte afin d’appliquer un règlement identique aux Etats-Unis. La Chine a choisi de contourner la problématique en développant ses propres équivalences avec la création de plusieurs plateformes (ALI BABA,…). Cet état de fait représente aussi l’une des causes de la guerre commerciale sino-américaine. Mais, personnellement, j’attends énormément du réveil de deux continents du futur que sont l’Inde (plus d’1,7 milliard d’humains) et de l’Afrique qui jouera un rôle majeur à l’avenir. Si avec l’Europe, nous parvenions à développer un système de régulation puissant, nous pourrions aisément étouffer les velléités conquérantes et hégémoniques de la Chine et des Etats-Unis sur le sujet… ».
Reste l’incontournable question qui revient sur toutes les lèvres depuis tant d’années : pourquoi l’Europe ne possède-t-elle pas encore ses propres plateformes numériques ?
« Ah, ça ! répond évasivement Jacques SEGUELA, dubitatif et décontenancé, comment se fait-il effectivement que les Français, bien avant les Européens, ne disposent pas encore de ces outils ! Eux qui ont tout inventé de la communication. Quand on pense à Charles HAVAS qui est le génial créateur de la publicité survenue avec son agence il y a 185 ans. Les Français sont à l’origine de la photographie avec Nicéphore NIEPCE, du cinéma avec les frères LUMIERE, de la télévision couleur, de la première société d’achat d’espace publicitaire, de l’agence de publicité telle que nous la connaissons, de la carte à puce (avec l’Angleterre et la Suisse).
Que seraient aujourd’hui les GAFA s’ils n’avaient pas bénéficié de toutes ses technologies françaises ? Il faut que la France se relève enfin les manches et redevienne compétitive sur la scène internationale. Comme autrefois ! ».
Le charismatique publicitaire ne pouvait clore cet entretien à bâtons rompus sans évoquer le concurrent direct de GOOGLE : QWANT. Dont il prépare le story-board dans le cadre d’une future campagne promotionnelle à travers l’Europe.
« Aujourd’hui, ce concept technologique se veut plus moderne que GOOGLE, précise-t-il en fin connaisseur de l’outil, le moteur de recherche possède des dispositions graphiques que le serveur américain ne décline absolument pas. Son concepteur, mon ami Jean-Manuel ROZAN, se refuse au vol des données. S’il en utilise l’usage, c’est avec l’accord des sources qu’ils rétribuent. Il faut adopter ce concept à l’ensemble de l’Europe. D’ailleurs, récemment, Emmanuel MACRON a demandé à toutes ses administrations de n’employer que cette plateforme dans leurs services. Chaque entrepreneur français et européen devrait avoir la même attitude protectionniste. C’est le choix stratégique vers lequel nous avons opté chez HAVAS… ».
Une manière pertinente et tangible de réaffirmer son indépendance vis-à-vis de l’ogre Américain…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Un mois après son lancement, la plateforme de recrutement instituée par la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne enregistre déjà ses premières performances. Conçu en accointance avec le leader national du matching, METEO JOB, l’outil numérique accueille à ce jour plus de sept cents offres destinées à subvenir aux besoins des entreprises du territoire icaunais. Chargée de son développement auprès du tissu entrepreneurial, Cécile NOIROT en est une fidèle ambassadrice…
SAVIGNY-SUR-CLAIRIS : Depuis que ce nouvel outil servant de promotion à l’embauche sur le territoire de l’Yonne est opérationnel, elle ne manque aucune opportunité pour en vanter les mérites et les aspects pratiques.
En charge du développement de la plateforme POSITIV’EMPLOI au sein de la chambre consulaire, la CCI de l’Yonne, Cécile NOIROT a endossé la vêture de porte-voix de cet accessit numérique, performant à bien des égards.
Invitée à s’exprimer devant les représentants de la communauté des « Positives Entreprises », lors d’un traditionnel brunch concocté en entreprise (cette fois-ci chez le logisticien FM LOGISTIC à Savigny-sur-Clairis), la chargée de développement de cette plateforme d’aide au recrutement a pu mettre l’accent sur les bienfaits et autres subtilités fonctionnelles de cette innovation numérique.
Celle-ci est accessible seulement depuis quelques semaines. Mais, le succès est déjà au rendez-vous avec plus de 700 offres d’emploi répertoriées dans ses colonnes.
Fluidité, intuitivité, l’outil a été peaufiné dans le cadre d’un astucieux partenariat conçu avec le concours de METEO JOB, le spécialiste hexagonal de la gestion des offres d’emploi sur plateforme. Il est consultable par toutes les typologies d’entreprises, toutes catégories sectorielles confondues, de notre département.
En l’espace de quelques minutes, la jeune femme de la CCI de l’Yonne a su brosser les attraits essentiels de cet outil avant de répondre à des interrogations d’usage.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Auxerre, terre d’accueil d’un championnat du monde le 02 décembre : celui des maîtres d’hôtel…
mai 22, 2019Les épreuves permettant de désigner le meilleur maître d’hôtel de la planète se dérouleront le 02 décembre prochain dans l’Yonne. Cet évènement exceptionnel où convergera la fine fleur mondiale des spécialistes de cette discipline méconnue de la filière des arts de la table sera accueilli, à l’instar de la sélection des finalistes français début mai, au lycée des métiers VAUBAN. Une douzaine de nations devraient en découdre lors d’une série de quatre épreuves mettant en exergue la dextérité de ces talentueux candidats. La France sera représentée par deux concurrents, portant haut les couleurs de la Bourgogne Franche-Comté…
AUXERRE : On le subodorait depuis quelques semaines mais cette fois-ci la décision a été entérinée par les instances organisatrices de l’évènement. La finale du championnat du monde des maîtres d’hôtel ne se déroulera pas à Bordeaux, comme initialement prévue, dans le cadre du salon EXPHOTEL.
Les forces décisionnelles de ce trophée de prestige en ont décidé autrement. Elles ont porté leur choix sur la capitale de l’Yonne, après la brillante démonstration en matière de logistique et technique qu’elles ont pu apprécier lors de la phase sélective des concurrents français.
Présidée par le Meilleur ouvrier de France, François PIPALA (restaurant Paul BOCUSE), l’épreuve avait réuni une brochette de talents à l’état pur qui devaient constituer le jury de cette édition 2019. Huit professionnels de l’Hexagone multipliaient les prouesses créatives et techniques afin de séduire un jury d’exégètes impitoyables.
Quatre ateliers servaient de tests grandeur nature pour admirer la sagacité gestuelle et comportementale de ces valeureux candidats, n’ayant pas peur de se remettre en question.
La France sera représentée par deux candidats de la région…
Pour mémoire, il s’agissait d’une mise en valeur d’une table après son dressage, de la découpe de volaille devant deux clients, de la maîtrise du flambage dans la réalisation d’un dessert et de la prise de commande d’un menu imposé à appréhender dans une autre langue que sa langue maternelle.
Bref, un exercice à la puissance quatre où sortaient vainqueurs deux jeunes professionnels en devenir : la franc-comtoise Elsa JEANVOINE qui exerce ses activités à l’Auberge de la Poutre à Bonlieu (Jura) – la jeune femme est diplômée de l’école hôtelière de Poligny – et Valentin MEROT, premier maître d’hôtel de l’établissement double étoilé Michelin de Saulieu, La Côte d’Or, restaurant géré par Dominique LOISEAU.
Au-delà de cette désignation, c’est aussi la qualité de l’accueil et des infrastructures offertes par le lycée des métiers VAUBAN qui ont été saluées. Rappelons que Serge GOULAIEFF, lui-même MOF de la discipline, est l’une des chevilles ouvrières de ce grand concours international. Il avait en charge l’organisation de la phase qualificative qui réunissait les candidats français début mai.
Quant à la proviseure de l’établissement, Capucine VIGEL, elle a fait part de sa joie communicative en diffusant abondamment la bonne nouvelle par le prisme des réseaux sociaux…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
La ministre des Transports Elisabeth BORNE a promis de réexaminer l’achèvement de la branche Est de la ligne ferroviaire grande vitesse Rhin-Rhône lors d’une séance à l’Assemblée nationale. Cet aménagement concerne la liaison entre Petit-Croix et Lutterbach (Belfort-Mulhouse). L’objectif serait de clore ces travaux avant 2028. Au lieu du terme initial qui était prévu à l’orée de 2038…
PARIS : Première conséquence à cette déclaration annoncée lundi dans l’hémicycle parisien : Marie-Guite DUFAY et son homologue, le président de la Région Grand-Est, Jean ROTTNER, se sont réjouis de cette initiative. Mieux, celle-ci correspond à un engagement volontaire de la ministre des Transports de voir ce dossier se conclure plus vite. Un gain de dix ans par rapport à ce qui était programmé initialement.
Derrière cette prise de décision, c’est aussi le travail de mobilisation des parlementaires et des élus des deux régions qui aura été probant. La présidente de la Région Bourgogne Franche-Comté n’a eu de cesse de se montrer vigilante pour que ce dossier ne devienne pas lettre morte.
Le rôle de l’association Trans Europe TGV où se sont mobilisées différentes appartenances politiques s’est révélé probant. Cette initiative a été portée en faveur de l’intérêt général des territoires et de leurs habitants.
Militantes sur l’achèvement de cette ligne ferroviaire grande vitesse depuis une décennie, les régions Bourgogne Franche-Comté et Grand-Est souhaitent la réalisation de cette deuxième phase des opérations afin d’optimiser la rentabilité de cette branche.
Grâce aux études réalisées par SNCF Réseau en 2018, les deux partenaires institutionnels espèrent que ce vaste chantier redémarrera au plus vite. En effet, 500 000 passagers supplémentaires sont attendus à l’achèvement de ce projet entre Belfort et Mulhouse. Un axiome économique important pour développer l’attractivité du nord de la Franche-Comté et du sud de l’Alsace.
Dans un communiqué conjoint, Marie-Guite DUFAY et Jean ROTTNER demeurent vigilants à ce que le Conseil d’orientation des infrastructures se réunisse rapidement, conformément aux desiderata de la ministre.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
L’union sacrée sans les divisions : la recette miracle sera-t-elle payante pour la liste RENAISSANCE ?
mai 21, 2019L’assemblage quadripartite, socle novateur de la liste RENAISSANCE, semble fonctionner à merveille entre ses diverses composantes. Réunir sous le même sceau des représentants du parti présidentiel, La République en Marche, ceux de la droite constructive, AGIR, des éléments du Mouvement Démocrate (MODEM) et les membres du parti radical constituaient sur le papier une prouesse relationnelle inéluctable. Mais, au fur et à mesure de la campagne, force est de constater que ce schéma constructif porte ses fruits. Après la récente visite de la sénatrice Fabienne KELLER, ce fut le tour d’une autre prétendante au Parlement européen, la vice-présidente du département de la Mayenne, Valérie HAYER, de venir à la rencontre des électeurs de l’Yonne. En présence d’un secrétaire d’Etat, Jean-Baptiste LEMOYNE, très en verve lors de sa prise de parole…
AUXERRE : Une tribune. Et la présence de différentes mouvances politiques qui ne font qu’une au service de la même cause présidentielle. Les aficionados de la liste pro-européenne RENAISSANCE ont pu apprécier de visu l’existence de cette belle unité qui prévaut entre les quatre forces motrices réunies derrière ce ticket insolite.
LAREM, le MODEM, AGIR et le parti Radical entremêlent donc leurs orientations stratégiques pour ne répondre qu’au seul objectif de la victoire ; celle que beaucoup espèrent au soir du dimanche 26 mai. Malgré l’écueil du Rassemblement national qui vire en tête dans les sondages à quelques jours de l’échéance (24 %) ; mais en caracolant largement en tête devant les autres poids lourds de la politique française que sont Les Républicains, la France insoumise ou les écologistes.
Face à une assistance studieuse et convaincue, les intervenants – les candidats icaunais de la liste nationale, Pascal HENRIAT et Irène EULRIET, la députée de l’Yonne, Michèle CROUZET – devaient rappeler en se succédant les enjeux de ce scrutin capital.
L’auditoire découvrira ensuite l’une des candidates de cette liste, la vice-présidente du département de la Mayenne, Valérie HAYER, venue prêter main forte à ses condisciples nord-bourguignons. La jeune femme pointe à la 19ème place et possède de réelles chances de s’asseoir dès le 01er juillet sur les bancs du Parlement européen.
Troisième vice-présidente du Conseil départemental de la Mayenne, Valérie HAYER de trente-deux ans a collaboré longuement auprès de Jean ARTHUIS, l’eurodéputé.
« Nous déplorons l’absence de l’UDI à nos côtés… »…
Mais, ce fut la prise de parole du secrétaire d’Etat à l’Europe et aux Affaires étrangères qui retiendra en haleine un public tout acquis à sa cause. Jean-Baptiste LEMOYNE évoqua le caractère perfectible de l’Union européenne.
« Le 26 mai, nous aurons un choix majeur en faveur du sursaut européen à effectuer. Certes, le système est perfectible : mais nous avons plus que jamais besoin de nous retrouver derrière ce projet de construction continentale. Et ce n’est pas ce que propose le Rassemblement national qui peut nous inciter à l’optimisme… ».
Puis, le ministre énumérera les enjeux de l’Europe de demain. Sa lutte contre le terrorisme (il en profitera pour rendre hommage aux deux soldats Français tués au Burkina-Faso) ; la lutte contre le protectionnisme aveugle et la concurrence agressive des états, les égoïsmes et les dysfonctionnements.
« Nous avons besoin d’Europe. Mais, nous désirons plus que tout une Europe souveraine, indépendante, prête aussi à accueillir celles et ceux qui fuient leurs pays… ».
Etre dans le juste échange plutôt que le libre-échange semble être le credo de la liste RENAISSANCE et de ses acteurs. Ceux-ci veulent incarner aux yeux de leurs concitoyens les valeurs de la France qui gagne.
Constatant que le temps de la conviction s’amenuisait avant le jour J, le représentant de la gouvernance implora l’assistance de se mobiliser pour ne pas laisser le champ libre à l’autre concurrent sérieux de cette joute électorale, le RN. Interpelée par le public sur l’absence fondamentale de divergences entre les programmes de l’UDI et de la liste RENAISSANCE, Valérie HAYER qui a appartenu jadis à la même mouvance ne se fit pas prier pour répondre. « Nous aurions dû travailler ensemble avec l’UDI. Mais, ses représentants n’ont pas voulu de rapprochement ; ce que je déplore. Les différences existent bel et bien entre nos deux listes. L’UDI est créditée à 3 % dans les sondages, nous, nous le sommes à 23 % ! ».
On notera également l’intervention de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, référent départemental d’AGIR et président de la CC de Puisaye Forterre qui insista sur les soixante-dix années de paix qui règnent sur l’Europe. Un argument capital à ses yeux, pour ne pas laisser les extrêmes maîtres du jeu…
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99