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L’avenir s’affiche avec le sourire pour une vieille « dame » de 285 ans : la poterie NORMAND !
octobre 12, 2021A l’écouter parler, on sent poindre l’émotion dans la bouche de la cheffe d’entreprise. Logique. Grâce à sa nouvelle structure, c’est autant de belles perspectives de croissance qu’elle assure en ayant intégré le concept de la Cité des Métiers d’Art. La Poterie NORMAND est pourtant une dame séculaire née en 1736 ! Son avenir semble radieux avec des capacités de production liées à l’investissement et au modernisme…
CHAMPIGNELLES: Un tourbillon, fait de discours, de visiteurs avides de curiosité et de questions des plus diverses émises par les journalistes. C’est un rendez-vous avec l’histoire qui nous est proposée là. Une inauguration tout ce qu’il y a de plus officiel, concoctée en cette blanche matinée d’automne malgré les petits frimas. De celle qui parsème de dates capitales l’existence d’une belle société du territoire : la manufacture NORMAND, apparue en 1736.
Sourire aux lèvres, la présidente de la SAS jubile. Radieuse devant la tournure de l’évènement. D’autant que bon nombre d’élus, d’institutionnels et de chefs d’entreprise ont effectué le déplacement jusqu’en Puisaye. Justifiant en quelques mots accordés à la presse le changement de lieu entre Saint-Amand-en-Puisaye où était implantée le site depuis sa très lointaine création et la localité proche de Toucy.
La vétusté des locaux, insalubres, et le confort retrouvé dans un espace certes plus petit que par le passé mais tellement plus chaleureux et ergonomique suffisent comme explications de texte liminaires.
Alors quand l’opportunité d’un déménagement et d’un appel du pied de la Communauté de Communes de Puisaye-Forterre et de son président Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI s’est fait jour avec limpidité dans son esprit, Elisabeth LEBEGUE, patronne de la manufacture, n’a pas ergoté une seule minute.
Banco ! Elle a appuyé de toute ses forces sur le bouton d’accélérateur lui permettant d’envisager de s’installer dès que possible de l’autre côté de la frontière nivernaise. Là, dans ce qui est désormais la Cité des Métiers d’Art.
Des urnes funéraires comme référence du savoir-faire de l’entreprise…
« Nous sommes mieux installés qu’auparavant, confie-t-elle, admirative du travail accompli avec ses collaborateurs, cela va nous offrir la possibilité d’étoffer notre gamme de produits… ».
Non loin du chapiteau qui accueille la quarantaine d’invités, sont posés à même le sol d’énormes pots de grès pouvant recevoir des compositions florales luxuriantes. Des récipients qui ont su faire la renommée de la structure bien au-delà de l’Yonne car résistants aux morsures du froid et au gel. Ces pots représentent l’un des segments en pleine évolution pour l’entreprise. Mais, ce n’est pas le seul produit qui accapare les cellules grises de la responsable de l’entité. Les urnes funéraires (un tout autre registre sectoriel moins agréable à évoquer !) dont chacun aura pu apprécier la qualité d’exécution trônent sur les rayonnages.
La poterie NORMAND veut en faire l’une de ses marques de fabrique à l’avenir.
« Le développement envisageable avec ce produit est proprement fabuleux, ajoute la dirigeante de la SAS, ce matériau, le grès, nous offre de grandes possibilités… ».
En lien direct avec l’appétence de nos concitoyens pour la crémation qui supplante de plus en plus l’inhumation traditionnelle ?
Pour l’heure, Elisabeth LEBEGUE ne se projette pas encore sur le potentiel estimatif à réaliser en termes de volumes.
« Notre société grandit petit à petit, souligne la présidente de la SAS, nous avançons crescendo, sans brûler les étapes… ».
Un chiffre sera lâché tout de même : l’idéal serait de produire un million d’urnes funéraires par mois. Une cadence synonyme de rentabilité et garantie de succès !
Tout est aussi question de partenaires. La poterie peut compter sur le solide soutien des leviers institutionnels (Région, Agence Economique Régionale, Etat, CCPF, Département, BPI France) dans sa quête pour concurrencer un jour l’abondante production asiatique sur ce marché très atypique du funéraire.
Une levée de fonds avec le concours d’investisseurs privés…
Si tout se présente pour le mieux, dès l’année prochaine, NORMAND fera croître ses effectifs de deux nouveaux salariés.
Aujourd’hui – elle réalise un chiffre d’affaires de 230 000 euros - la poterie a malheureusement connu les affres de la crise sanitaire. C’est pourquoi la dirigeante a fait également appel à la générosité d’investisseurs privés dans le cadre d’une levée de fonds salvatrice grâce à KUB. Cela se déroulait en 2020.
Lauréate du réseau Entreprendre Bourgogne où elle bénéficie d’un suivi rigoureux de la part de l’un des membres de l’association, Elisabeth LEBEGUE a profité de ce parrainage afin d’optimiser son tissu relationnel et de ne plus vivre seule son expérience enrichissante de cheffe d’entreprise.
La patronne de la plus vieille manufacture de grès de France, honorée par la marque Château de Versailles pour la conception du fameux pot « Marie-Antoinette », se satisfait de la nouvelle configuration.
« Maintenant, on travaille avec des outils de notre temps, en ennoblissant ce matériaux vivant que représente la terre. On a modernisé le site de production. On a investi dans un peu de matériel pour l'instant. On a commencé par la table de coulage qui a été faite sur mesure… ».
Dans une vie antérieure, Elisabeth exerçait son activité professionnelle dans l’export. Alors quand il s’agit d’acheter et de vendre, elle en connaît un rayon sur le sujet. Y compris pour glorifier le savoir-faire français à l’international où les produits de sa poterie s’exportent.
La reprise de NORMAND le 07 juillet 2017 lui aura fait le plus grand bien. Elle en parle avec ce sentiment de fierté, chevillé au corps. En optant pour l’installation de son unité de production à la Cité des Métiers d’Art de Champignelles, Elisabeth LEBEGUE a éliminé l’un des principaux freins à la production qui entravait sa démarche de conquérante : l’ancien bâtiment.
Désormais, les voyants ont viré au vert pour la suite de l’aventure. Qu’elle vivra à 100 % avec passion !
En savoir plus :
On notera la présence parmi les personnalités présentes à l'inauguration de la poterie
Henri PREVOST, préfet de l'Yonne
Guillaume LARRIVE, député de l'Yonne
Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre
Gilles DEMERSSEMAN, représentant le Conseil régional BFC,
Gillles ABRY, représentant le Conseil départemental de l'Yonne,
Isabelle FROMENT-MEURICE, représentant le Conseil départemental de l'Yonne,
Alain DROUHIN, vice-président de la CCPF,
Eric PAURON, maire de Champignelles.
Thierry BRET
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« Etre utile aux artisans » : plus qu’une profession de foi, le sacerdoce d’Emmanuel POYEN, président de la CMA BFC
octobre 11, 2021C’est un moment de court répit, volé sur le timing très étroit d’une campagne de sensibilisation menée tambour battant sur le terrain. Un échange convivial avec la presse, vécu en deux coups de cuiller à pot qui fait du bien à l’âme et où l’on s’épanche pour prendre la température. Celle de la tête de liste de « La Voix des Artisans » va très bien, merci ! Pas de poussée de fièvre ni de surdose de tension pour Emmanuel POYEN. A l’heure où l’élection consulaire se joue dans les urnes depuis quelques jours…
AUXERRE: Il ne s’est pas départi de son coup de fourchette, le président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat de Bourgogne Franche-Comté ! Faisant étape dans l’Yonne où il a sillonné le territoire à la rencontre de plusieurs entrepreneurs atypiques de l’artisanat, Emmanuel POYEN croque à belles dents le copieux sandwich qui garnit l’assiette posée devant lui.
A l’instar de ses coreligionnaires, partageant le frugal repas du jour : Jean-Marc THIRION, secrétaire général de l’U2P Bourgogne Franche-Comté, David MARTIN, représentant de l’Yonne de l’Union des Entreprises de Proximité et Jean-Pierre RICHARD, président de la CAPEB 89. Ce dernier étant tête de liste de « La Voix des Artisans », engagée lors de ces élections consulaires qui se déroulent du 01er au 14 octobre vues du prisme de la chambre de métiers.
Tous arrivent de l’Yonne septentrionale. Candidat à sa propre succession, l’artisan coiffeur nivernais n’aura pas comptabilisé les kilomètres parcourus sur le territoire depuis le début de la campagne, se rendant dans chacun des huit départements à l’estampille de la Bourgogne Franche-Comté.
Priorité : toucher du doigt les véritables problématiques de ces professionnels de l’artisanat que l’on sait en passe délicate depuis plusieurs mois. Pour cela, il facilite les échanges et multiplie les rencontres. Il est donc légitime qu’il s’accorde un peu de répit dans ce planning totalement démentiel qui lui fait office d’emploi du temps depuis de nombreuses semaines.
S’enrichir à la découverte des passionnés de l’artisanat…
Son objectif est simple. Ecouter et relayer la parole de ces artisans qui vivent de nombreuses péripéties (et pas des plus agréables) depuis la circulation de la COVID. D’où une immersion constante au détour de ses pérégrinations au cœur de leurs structures.
Comme ce fut le cas notamment dans l’univers si caractéristique de la lutherie chez Damien BONVARLET à Sens où le président de la chambre consulaire régionale découvrit un milieu artisanal (à la limite des métiers d’art par ailleurs) qu’il ne connaissait pas. Puis, ce sera au tour de Morgane PEUZIAT, spécialiste de la torréfaction de café, de recevoir dans ses locaux le représentant de la vénérable institution.
« Ces acteurs de l’économie sont de véritables passionnés, confia le président admiratif, je me suis enrichi à la découverte de leurs structures et de leur travail… ».
Nonobstant, à chaque fois, la même litanie est revenue.
Celle qui fait mal au ventre et dont les solutions semblent tellement minces à court terme pour s’en sortir. Le recrutement, tout d’abord. Le président consulaire-candidat se désole que ce soit les entreprises qui paient encore les pots cassés de ces embauches de plus en plus difficiles à concevoir.
« Parmi les axes forts de notre programme, j’exige la demande d’un plan de lutte contre les difficultés d’embauche en haut lieu. Nous devons pour cela renforcer les qualifications des personnes formées, mais aussi promouvoir l’apprentissage et la transmission d’entreprise… ».
De sages paroles pour celui qui souhaite moderniser l’offre de formation de l’organisme consulaire qui accueille près de 2 600 apprentis parmi les centres spécifiques du territoire.
Viser le grand chelem sur les huit départements…
La seconde difficulté prend la forme de matières premières. De la denrée devenue rarissime pour certaines filières qui doivent supporter l’irrésistible envolée des prix inflationnistes et ronger leur frein en attendant des jours meilleurs.
Lorsqu’il évoque ce scrutin, si important pour les filières mais en réalité très peu mobilisateur dans les urnes (les candidats en lice espèrent la mobilisation de 12 à 15 % des artisans inscrits au registre), Emmanuel POYEN se veut optimiste vis-à-vis de la liste concurrente, « Fiers d’être artisans ».
« L’enjeu est de réaliser un grand chelem » précise-t-il de manière sereine. C’est-à-dire un sans-faute observé sur les huit départements de la contrée. Cela ne serait que logique : nous ne sommes pas restés les mains dans les poches durant cette mandature 2016/2021… ».
Les sept mille artisans de l’Yonne possèdent désormais le destin de la liste conduite par Emmanuel POYEN dans leurs mains. Il ne leur reste plus que quelques jours afin d’exprimer un choix entre « La Voix des Artisans » et « Fiers d’être artisans », liste emmenée par Baptiste CLERIN. Verdict : le 19 octobre dans la journée ?
Thierry BRET
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Commissaires aux comptes et experts-comptables se retrouvent en AG : l’indéfectible courroie de l’économie
octobre 11, 2021Il n’y aura pas eu de discours officiel. Ni de longues tirades déclamées au pupitre de cette assemblée générale, placée sous le sceau de la convivialité. Non, juste quelques mots d’accueil distillés par le président départemental de l’ordre Marc DEMONTEIX. A destination des anciens présidents de la chambre professionnelle. En direction des partenaires qui témoignaient par leur présence du poids économique et sociétal que représente la filière…
JOIGNY : Le formalisme était quasiment proscrit de cette soirée de retrouvailles des plus cordiales attendues depuis des lustres par les membres de la chambre professionnelle des experts-comptables et des commissaires aux comptes de l’Yonne.
Renouant ainsi avec une tradition presque séculaire (l’organisation de l’assemblée générale annuelle à La Côte Saint-Jacques), l’ordre départemental aura pris plaisir à réunir ses adhérents. Après cette longue période de disette relationnelle imputable à la COVID-19.
Si le volet statutaire fut largement réduit, si la présence de conférencier (une coutume régulière) fut écartée compte tenu des obligations sanitaires strictes à respecter, la chaleur humaine, quant à elle, fut bel et bien présente parmi l’assistance lors de ce rendez-vous.
Devant l’incertitude à maintenir ou pas la manifestation, la sagesse de la simplicité fit foi et personne ne le regretta au terme de cette soirée des plus sympathiques.
Des mots d’accueil chaleureux à l’endroit des invités…
On ne s’appesantit point sur les aspects trop usuels de la filière, la partie festive prenant le dessus. D’ailleurs, comme devait l’observer Marc DEMONTEIX avec un zeste d’humour, « c’est ce qui recueille en général le plus d’engouement ! ».
Seule réelle entorse protocolaire dans le déroulé de cette animation, sous le signe de la détente et de la relation publique, le président départemental convertit son temps de parole en mots d’accueil chaleureux à l’endroit de ses invités.
D’une part, les partenaires du quotidien que sont les notaires et les avocats. On remarquait ainsi la présence de Me BELLIAU, la présidente de la Chambre départementale du Notariat, Me LYAND, bâtonnière d’Auxerre et Me LICHERE-LEMONNIER, bâtonnière de Sens.
« Et d’autre part, je suis également très heureux de la présence de nos anciens Présidents de Chambre retraités : Serge MORIZE, Raymond HARDY, Jean-Michel MARTIN, Bernard THIESSON, Jean-Luc PAUPERT et Jean-Pierre PINEAU.
Tous ces anciens présidents ont impulsé une dynamique de fonctionnement de la Chambre il y a quelques années dont nous bénéficions encore très concrètement aujourd’hui, et qui fait de notre institution l’une des plus dynamiques de Bourgogne Franche-Comté ».
Des témoins privilégiés des préoccupations entrepreneuriales…
Du côté des invités d’honneur, étaient présents Jean-François LEMAITRE, président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Dominique GONTART, directrice départementale des finances publiques (DDFIP 89) ou encore Xavier DUALE, directeur départemental de la Banque de France.
Face à eux, Marc DEMONTEIX évoqua le rôle joué par l’ordre des experts-comptables et des commissaires aux comptes aux côtés de leurs clients.
« Dans cette période de crise, ou plutôt maintenant - espérons-le - de sortie de crise, ajouta-t-il, grâce à la connaissance que nous avons du terrain, nous avons pu de manière très réactive témoigner et remonter les préoccupations et difficultés du tissu économique local… ».
La clôture de cette courte intervention insista sur la tenue du prochain Congrès régional de l’ordre qui sera accueilli à Besançon le 04 novembre. Président de cet évènementiel qui verra converger l’ensemble des professionnels répartis en Bourgogne Franche-Comté dans le Doubs, Eric CORRET fut remercié de sa présence par la force invitante de la soirée.
Une chose a également été confirmée : la chambre de l’Yonne sera présente sur ce rendez-vous d’importance, en tenant un stand. Comprenant quelques nectars du cru en guise de bienvenue ?
Une manière sympathique de clore l’intervention et de pouvoir ensuite échanger librement entre convives…
Thierry BRET
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Emmanuele BONNEAU (MEDEF 89) jette de l’huile sur le feu : « Faisons tomber les murs pour favoriser les SPV en entreprise ! »
octobre 08, 2021Ferait-elle une excellente recrue pour rejoindre les effectifs des Sapeurs-Pompiers Volontaires (SPV) la présidente du MEDEF de l’Yonne ? Lors de l’opération visant à sensibiliser le plus grand nombre d’entrepreneurs aux vertus du plan volontariat développé par le syndicat patronal et le SDIS, Emmanuele BONNEAU s’est montrée plutôt véloce dans le maniement de l’extincteur. Une preuve d’exemplarité à suivre pour les adhérents ?
AUXERRE : Le SDIS est en recherche constante de sapeurs-pompiers volontaires (SPV) afin de renforcer son potentiel d’intervention sur le territoire de l’Yonne. Une démarche qui n’est pas aussi aisée qu’il n’y paraît aux premiers abords et qu’il aura fallu structurer de manière précise et stratégique pour arriver à ses fins.
En effet, le Service départemental d’incendie et de secours s’est appuyé sur un outil spécifique, un plan de volontariat à quatre ans imaginé en haut lieu. C’est-à-dire l’Etat !
Si le commun des mortels représente potentiellement une cible à privilégier dans le cadre de ces recrutements (dès qu’il y a de l’envie et de l’appétence réciproques il va de soi), les fins stratèges de ce corps d’intervention ont très vite ajouté une autre piste de réflexion à leur quête : le monde de l’entreprise.
Un vivier naturel dans lequel puiser mais qui n’est pas sans inquiéter, fort légitimement, les responsables des sociétés eux-mêmes. Avec en toile de fond l’aspect crucial de la disponibilité, liée aux astreintes et aux autres sollicitations sur le terrain à toute heure de la journée dont peuvent faire l’objet les soldats du feu néophytes.
Un accord qui facilite la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires…
A date, ce sont pourtant 165 personnes qui constituent le contingent de ces SPV opérationnels sur le territoire icaunais. Dont 23 % de femmes. Mais surtout, 159 d’entre eux sont bénéficiaires de cette fameuse convention élaborée entre employeurs et le SDIS 89.
Une convention, à titre d’exemple, que le délégué général du MEDEF/UIMM de l’Yonne Claude VAUCOULOUX s’est empressé de parcourir en long et en large pour découvrir toutes les subtilités de ce partenariat avant de la soumettre à signature à l’ancien président du MEDEF départemental : Etienne CANO. Cela se déroulait le 03 octobre 2019. L’autre signataire de cet accord n’était autre que le président du SDIS 89, l’élu départemental Christophe BONNEFOND.
Que prévoyait ce texte validant le rapprochement original de la première organisation patronale de France et la direction départementale des services d’incendie et de secours ?
C’est l’actuelle responsable du MEDEF, Emmanuele BONNEAU qui en fournit les explicatifs : « Le but de cet accord était de faciliter la disponibilité des sapeurs-pompiers volontaires pendant leur temps de service au sein de leur entreprise. Ainsi, par ce geste fort, le MEDEF montrait alors combien il accordait de l'importance à ce noble et bel engagement qu'est le volontariat chez les sapeurs-pompiers… ».
Serait-ce tout ou existe-t-il encore autre chose ?
« Il mettait en place les conditions nécessaires au déploiement le plus large de cet accord national au plus près des entreprises, c'est à dire sur le terrain, dans les territoires… ».
L’une des conséquences directes de cette signature, qui n'est pas la plus désagréable en soi, s’est donc résumée à cette soirée ô combien sympathique organisée dans l’enceinte de la caserne auxerroise. A la découverte de plusieurs ateliers démonstratifs.
L’autre conséquence conforte l’accès des salariés des entreprises icaunaises au corps des sapeurs-pompiers volontaires présents sur tout le territoire.
Au terme du premier plan de volontariat qui courait sur la période 2018/2020, 62 % du taux de réalisation de l’objectif initial a été atteint. La simple déclinaison de cette manifestation concoctée par le syndicat patronat et le SDIS est de poursuivre sur cette dynamique.
Les SPV : un acte citoyen qui intègre les principes de la RSE…
« Il existe un sentiment de fierté quand vous comptez parmi vos collaborateurs une femme ou un homme qui, par conviction et altruisme, porte l'uniforme des pompiers pour se mettre au service des autres, argumente Emmanuele BONNEAU, c'est-à-dire de vous, de moi, de nos enfants, de nos aînés, bref, de la population lorsqu'elle est dans le besoin. Ou, pire encore, en danger…. ».
Incitant les entrepreneurs présents à conclure à leur tour ladite convention, la présidente du MEDEF 89 rappela les bienfaits de cet accord, permettant d’appliquer les modalités spécifiques liés à cet engagement.
Sachant de surcroît que grâce à ce document officiel, les SPV peuvent maintenir opérationnelles leurs compétences de sauveteur en facilitant leur accès à des formations et entraînements au cours desquelles ils renforceront leurs capacités pour préserver la sécurité des victimes, tout comme la leur.
Un véritable acte citoyen qui intègre l’un des chantiers essentiels de l’entrepreneuriat à l’heure actuelle : le respect de la RSE. Thème avec lequel le MEDEF et l’UIMM ont fait leurs choux gras, en proposant récemment un colloque passionnant aux multiples tables rondes.
On connaît la formule, « la valeur de l'engagement s'apprécie à l'aune des efforts qu'il suscite en la matière », mais favoriser le volontariat dans l'entreprise est un beau et noble geste. Ce qui est utile pour l'intérêt général est donc utile pour l'entreprise. Dixit la présidente du MEDEF qui y aura donc mis du sien lors de ce rendez-vous capital pour le civisme.
Et pas uniquement en manipulant un extincteur afin d’étouffer un feu se consumant dans un bidon !
« Faisons tomber les murs qui pourraient encore se dresser pour empêcher la signature des conventions avec nos entreprises, lâcha-t-elle en guise de conclusion.
Avant de citer Abraham LINCOLN qui disait que « l'engagement, c'est ce qui transforme une promesse en réalité ».
Alors mesdames, messieurs les entrepreneurs, afin de conforter le succès de ce plan de volontariat employeurs/SDIS 89, vous voyez ce qui vous reste à faire !
Thierry BRET
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L’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté fait figure d’établissement référence dans ce sérail corporatiste. Disposant de deux sites, l’un à Besançon, l’autre à Dijon, ses élèves s’y distinguent annuellement lors des résultats d’examens. Huit de ces jeunes gens ont été plébiscités lors du Conseil d’administration de la FNTP à Paris. En présence du président régional, Vincent MARTIN…
PARIS : C’est sûr, ce qu’ils viennent de vivre ces jeunes gens fréquentant l’Ecole des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté, ils ne l’oublieront jamais ! Huit boursiers d’excellence de cette filière ont eu le privilège d’être reçus dans la capitale lors du Conseil d’administration de la grande maison, la FNTP.
Accompagnés par le président de l’antenne régionale de la Fédération des Travaux publics Vincent MARTIN, ils ont eu l’opportunité de pouvoir échanger avec Bruno CAVAGNE, à la tête de la FNTP lors d’une cérémonie officielle.
Il est vrai que l’établissement régional a obtenu cette année encore d’excellents résultats. A titre d’exemple, sur le site de Dijon, 24 candidats sur vingt-cinq se présentant au Bac pro TP ont été reçus à leur examen avec une kyrielle de mentions. Dans le Doubs, à Besançon, les quatorze candidats présentés ont réalisé le carton plein ! De quoi satisfaire Vincent MARTIN toujours enthousiaste lorsqu’il évoque les potentialités de cet établissement qui prépare à une dizaine de métiers de la filière, depuis le niveau CAP jusqu’au Bac plus trois.
Thierry BRET
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