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Expérimenter le sticker « Oui Pub », autorisant la dépose de documents à vocation publicitaires, à la place du traditionnel « Stop Pub » qui en interdit toute réception dans les boîtes aux lettres, est l’une des 150 préconisations issues de la Convention Climatique Citoyenne. Une idée qui ne fait pas que des heureux si cet alinéa de la loi Climat était adopté par les parlementaires. Chez MEDIAPOST, beaucoup d’opérateurs s’inquiètent de perdre leur emploi à l’avenir…Acte deux de notre enquête.
AUXERRE : Quatorze années de bons et loyaux services s’inscrivent déjà au compteur. Malgré cela, Sandrine LE GOFF ne rechigne jamais pour assurer la distribution par tous les temps de ces prospectus et autres dépliants à vocation commerciale qui sont aujourd’hui au cœur d’une sérieuse polémique. Une parmi tant d’autres, pourrait-on dire qui affecte les rouages opérationnels de cette belle société qui est la nôtre !
La stigmatisation récurrente de l’imprimé publicitaire telle qu’est vécue à l’heure actuelle ne fait pas la une des grands médias nationaux. Dommage, à vrai dire. Il y a pourtant péril en la demeure pour environ dix mille salariés de ces filières évoluant sur ce secteur qui risquent bientôt de pointer à Pôle Emploi si rien n’est fait dans le sens de la préservation de leur métier. Celui qu’exercent les collaborateurs de MEDIAPOST, une des filiales du groupe La POSTE appartenant à la branche service, courrier et colis.
Car, proscrire la distribution de ces informations commerciales de nos boîtes aux lettres telle qu’elle est suggérée par la Convention Climatique Citoyenne conduira à licencier à terme ces personnes. Dont certaines remplissent la tâche depuis fort longtemps avec des contrats aux horaires adaptés.
Le respect des distributeurs face aux autocollants « Stop Pub »…
Pour l’heure, l’expérience de l’autocollant « Oui Pub » à apposer sur les boîtes aux lettres n’est pas encore adoubée par le parlement. Mais, nous n’en sommes pas très loin. Il suffit que les députés la valident. Prendront-ils alors réellement conscience des enjeux économiques et sociétaux qui résulteront de leurs votes ?
Sur l’Auxerrois, sur les 47 076 boîtes aux lettres répertoriées, seules un peu plus de quatre mille d’entre elles disposent d’un autocollant « Stop Pub » sur leur couvercle latéral. Une signalétique que respectent scrupuleusement les employés de MEDIAPOST lors de leurs pérégrinations sur le terrain. Enfreindre la volonté du possesseur de la boîte à l’estampille de ce sticker très explicite est passible d’amendes.
« Le montant peut s’élever jusqu’à 1 500 euros, concède Hubert PREVOT, responsable de la plateforme de distribution à Auxerre.
Depuis plusieurs mois, les autocollants interdisant l’accueil de la promotion commerciale par dépliants dans les boîtes aux lettres sont en augmentation sur ce secteur de l’Yonne. Les zones rurales sont nettement moins touchées par cette tendance. Sans doute parce que moins destinataires de la publicité. Toutefois, annuellement, ce sont près de 50 à 70 kg de ces documents imprimés qui arrivent dans nos boîtes. D’où l’ire de certains réfractaires à ce mode de communication qui rejettent l’idée de recevoir de manière hebdomadaire ce monceau de papier.
A Auxerre comme à Sens, les distributeurs de MEDIAPOST tremblent pour leur avenir…
En France, 30 % de nos concitoyens ont déjà posé le fameux sticker informatif sur leurs boîtes aux lettres. Douze points de mieux qu’en 2015…
Supprimer la distribution de ces imprimés publicitaires déstabiliserait à coup sûr toute une filière. Celle de la distribution, en particulier. Le métier que pratique avec tant de passion Sandrine.
Travaillé au moins six fois, le papier utilisé à la conception de ces prospectus nourrit également tous les emplois du recyclage. Sans parler des transporteurs, des imprimeurs, des publicistes, des graphistes, des commerciaux de la presse et diffusion.
Mais, ce qui perturbe le plus Sandrine LE GOFF, c’est de priver d’un lien social toute une frange de la population, généralement des seniors, qui se procurent de l’information en parcourant ces flyers une fois installé dans un fauteuil. Une source de renseignements vitale pour celles et ceux qui ne comprennent que couic à la technologie du digital.
Aujourd’hui, les vingt-six personnes qui exercent leurs activités au sein de la plateforme MEDIAPOST d’Auxerre (elles sont 21 à Sens) tremblent pour leur avenir. Si la décision encouragée par les écologistes était acceptée par la voie parlementaire, ce serait 50 % des effectifs qui seraient ainsi rayés de l’organigramme.
Un étrange paradoxe alors que six Français sur dix disent consulter dès qu’ils les réceptionnent ces documents aujourd’hui voués au rebut.
25 millions de ces imprimés publicitaires transitent par le centre auxerrois à date. Combien en restera-t-il si cet alinéa de la loi Climat venait à être promulgué demain ?
Thierry BRET
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La filière recrute 2 000 jeunes sur deux ans : les travaux publics de notre région proposent de l’emploi à la pelle !
mai 08, 2021Deux mille postes sont à pourvoir dans l’intervalle de ces vingt-quatre prochains mois sur notre contrée. La Fédération des Travaux Publics de Bourgogne-Franche-Comté entend profiter de la tenue d’un futur évènementiel, la semaine spécifique consacrée à cette filière en novembre, pour inciter les jeunes et le public en insertion vers la vie active à s’intéresser à la kyrielle de métiers proposés.
VENOY : Le spectre du choix des futurs visiteurs ne se cantonnera pas à quelques cibles. Bien au contraire ! Etudiants, scolaires, jeunes suivant un apprentissage ou pratiquant l’alternance mais également demandeurs d’emploi seront tous les bienvenus lors de cette future manifestation qu’ils soient filles ou garçons.
Si les conditions sanitaires l’autorisent, celle-ci se déroulera cet automne. Entre le 15 et le 19 novembre puisque sa structure instigatrice a déjà posé ses jalons opérationnels en validant les lieux d’accueil de l’évènement.
Les centres de formation professionnels et de promotion agricole à l’instar du CFPPA Auxerre La Brosse seront placés en première ligne de cet organigramme.
Logique puisqu’ils y assurent déjà abondamment par le biais de leurs cursus la promotion de ces métiers si porteurs en matière de débouchés professionnels.
Qu’on se le dise avec la sortie progressive de ce mauvais pas sociétal dans lequel le monde s’est fourvoyé depuis plusieurs mois : le secteur des travaux publics recrute à tout va !
Ne serait-ce que sur le seul territoire de Bourgogne-Franche-Comté, ce sont deux mille postes à pourvoir dans un court laps de temps de deux années. Autant dire une paille à l’échelle temporelle !
Et celles et ceux qui peuvent décemment en bénéficier ne pourront manquer ce rendez-vous que la FRTP BFC (Fédération régionale des Travaux Publics) leur concocte à cette période de petits frimas de novembre.
Visite de chantiers et découverte des usages technologiques…
Cette semaine sera le vaste reflet des innombrables possibilités que le secteur corporatiste déploie pour optimiser son modernisme et l’usage de nouvelles technicités dans le cadre de ses chantiers.
Présence de drones très utiles pour les géomètres, de simulateurs afin de découvrir la maniabilité virtuelle d’une pelleteuse face à un écran ou d’exosquelettes favorisant la limite de charges trop lourdes qui développent les TMS (troubles musculo-squelettiques) seront autant d’artéfacts devenus indispensables à l’éradication de la pénibilité, notion qui effrayait autrefois les jeunes recrues.
Les travaux publics vivent leur mutation technologique et le font savoir par l’entremise de ce type de rendez-vous attrayant. Où des visites de chantiers seront également programmées.
Le fil d’Ariane de cette édition 2021 prendra sa source dans le développement durable et les vertus de la transition énergétique ; ce qui n’est pas une surprise en soi.
Des jobs d’été à foison pour les étudiants : à vos CV !
Employant plus de onze mille salariés répartis dans environ 1 100 entreprises, la filière en Bourgogne-Franche-Comté pèse aujourd’hui 1,3 milliard d’euros de chiffre d’affaires.
Récemment, son président, l’entrepreneur Vincent MARTIN, profitait d’une rencontre avec le nouveau responsable de Pôle Emploi BFC, Michel SWIETON, pour évoquer les besoins importants du secteur au niveau des embauches.
Sans omettre de surcroît les opportunités éphémères existantes avec l’approche de la période estivale où de nombreux jobs d’été seront ouverts aux étudiants. A vos CV, jeunes gens !
Thierry BRET
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« Un Nouvel Avenir » candidate sur Auxerre 4 : une politique participative dans les pas de la « force tranquille » ?
mai 07, 2021Visible depuis le 30 avril sur Facebook, la vidéo met en scène les quatre colistiers du team « Un Nouvel Avenir » plutôt décontractés face caméra. Ces images au rythme dynamique illustrent la composante plurielle et humaniste d’une équipe qui revendique sa jeunesse et son désir de prendre à bras le corps toute une série de dossiers vertueux pour le bienfait du canton. Celui d’Auxerre 4 où les sujets ne manquent pas autour de cinq axes bien tracés : la santé, la mobilité, l’éducation, les seniors et la solidarité.
VALLAN : Etre pragmatique jusqu’au bout des ongles, au moindre détail près. Cela atteste du professionnalisme de l’instant. Du respect de certains us et coutumes dans la pratique de l’exercice oratoire du jour, à savoir la tenue d’une conférence de presse dans les règles de l’art. Ce sont autant d’éléments indicatifs qui en disent déjà long sur la capacité des interlocuteurs à s’identifier réellement à leur projet !
La scénographie de ce rendez-vous pose ses jalons sur le parvis de la Maison Citoyenne. Une table recevant ces quatre « mousquetaires » du renouveau politique local, un arc de cercle composé de chaises afin d’accueillir plusieurs représentants de la sphère médiatique et quelques aficionados proches des candidats.
Et puis, il y a cette installation technologique extérieure qui saute aux yeux : elle va permettre de visionner en moins de deux minutes un clip à la gloriole des candidats. Novateur et percutant !
Serait-ce déjà les prémices de la traduction concrète du slogan du jour, choisi par les quatre prétendants au titre de conseillers départementaux ? « Un Nouvel Avenir ». Elles seraient incarnées en cas de succès au soir des 20 et 27 juin par des figures quelque peu emblématiques de la vie politique locale. A commencer par la tête de liste, Mathieu DEBAIN. Et de son complice de toujours, Christophe SYDA.
Ces deux-là se connaissent bien. Ensemble, ils ont fondé une structure associative qui a su faire parler d’elle bien en amont des joutes municipales de 2020 dans le giron local.
Un laboratoire participatif pour faire éclore des idées…
« S’Engager pour l’Auxerrois » : un laboratoire d’idées participatives et citoyennes à la physionomie altruiste et environnementale, avant-gardiste. Une association qui, excusez-du-peu, a su favoriser les rencontres intellectuelles entre les Auxerrois et quelques pointures de la vie sociétale et politique de l’Hexagone. A commencer par le créateur du slogan mitterrandien, « La force tranquille », Jacques SEGUELA en personne, qui aura enfin permis de propulser après moult tentatives couronnées d’échecs l’élu de Château-Chinon François MITTERRAND au pouvoir élyséen en 1981.
« S’Engager pour l’Auxerrois » se définit comme une quasi référence identitaire pour ces visages d’une politique plurielle et humaniste qui oscille entre écologie et centre droit. Un primo engagement les avait amenés à côtoyer de fort près le candidat sortant de la Ville d’Auxerre Guy FEREZ dans sa quête de conservation de l’hôtel de ville. On connaît la suite, cependant.
Heureux de conduire cette nouvelle équipe, où l’autre versant du binôme est occupé par Fanny TURPIN, une enseignante âgée de 44 ans spécialiste de la langue de CERVANTES, Mathieu DEBAIN se positionne comme une force de propositions lors de cette campagne naissante. Sans bénéficier néanmoins d’un quelconque coup de pouce, réputé pourtant salvateur, d’une formation politique. Même s’il revendique son statut d’opposant constructif à la gouvernance auxerroise et communautaire actuelles.
Ses priorités se conditionnent à cinq volets d’intervention clairement identifiés : la santé, la mobilité, l’éducation de la jeunesse via le prisme de l’enseignement abordé aux collèges, la solidarité et le dossier des personnes âgées/handicapées.
L’angle environnemental s’il ne constitue pas un item spécifique dans cette feuille de route copieuse se veut transverse.
Le joker de l’équipe pour en insuffler la ligne stratégique n’est autre que Laura DEON. Un pur produit de la défense environnementale locale puisque issue de la liste « Auxerre Ecologie ».
Un florilège de suggestions annonciatrices d’un programme savamment étudié…
Sur le domaine du sanitaire, le ticket DEBAIN/TURPIN envisage de mettre en application deux mesures fortes de leur programme s’ils obtiennent le maximum de suffrages fin juin : la création de maisons de santé pluridisciplinaires ainsi que l’installation de jeunes internes, en optant pour le salariat de ces praticiens. A l’instar de ce qui se pratique déjà avec succès en Saône-et-Loire.
Le contournement sud d’Auxerre (le saint des saints des arlésiennes sur ce territoire depuis tant d’années) constitue un autre temps fort des propositions se rapportant à la mobilité et à son amélioration. Pour les orateurs du jour : le Département se doit de forcer la main à la Région et à l’Etat qui ergotent sur le financement de ce projet en démarrant dès que possible le chantier.
Compétence du Conseil départemental, la gestion des collèges s’applique à plus de 16 000 élèves. Mais, près de quatre cents d’entre eux ont malheureusement rejoint les rangs des décrochés. Ces faire-valoir du système éducatif dont personne n’a cure.
Grâce à « Nouvel Avenir », ils vont bénéficier d’opportunités constructives. Pour qu’au bout du compte, chaque collégien trouve enfin sa voie et son épanouissement.
Au plan du civisme et de la citoyenneté, le quatuor semble avoir bien réfléchi à la question. En proposant la création d’un Conseil départemental des jeunes où des projets y seraient débattus comme chez les adultes. La vision moderniste de ces collèges de demain passerait aussi par l’adoption d’une alimentation saine et goûteuse, à base de produits bio ou issus de l’agriculture raisonnée.
Préserver l’autonomie des personnes âgées en favorisant leur domiciliation chez elles dans des conditions optimales intègre l’un des axiomes largement commentés par les deux candidats et leurs remplaçants.
D’une part, il est question de rendre plus attractif qu’il n’est le métier d’aide à domicile. D’autre part, encourager la pratique d’activités sportives ne peut être que respectable pour nos seniors.
Reste l’ultime thématique de ce programme très fourni, celle relative à la solidarité. Le projet fondamental qui y est porté se rapporte à la mise en exergue du dispositif « Territoire zéro chômeur longue durée ». Un concept déjà adoubé par cent cinquante zones géographiques en France.
S’adressant aux allocataires du RSA, il leur permettra de renouer de manière progressive avec une activité professionnelle. Sous la forme d’une recyclerie associative et l’exploitation d’une légumerie dont les débouchés en termes de distribution seraient locaux, voire également franciliens. Donc in fine, créateurs d’emplois !
La version exhaustive du programme de cette liste sera dévoilée d’ici quelques jours. En attendant la suite de l’épisode, les habitants du canton d’Auxerre 4 (et les autres) peuvent se familiariser avec les visages de ces quatre candidats et leurs desiderata de campagne en visionnant le fameux clip.
Une récréation visuelle qui provoque le buzz sur les réseaux sociaux et enjolive avec ses images l’une des vertus que tout bon électeur doit posséder envers son candidat de cœur : la patience…
Thierry BRET
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L’investissement s’est élevé à 5 millions d’euros : le CIFA de l’Yonne fait flamboyer son pôle automobile
mai 05, 2021Le Centre Interprofessionnel de Formation d’Apprentis (C.I.F.A) d’Auxerre possède au total sept cycles pédagogiques au pôle mécanique. L’un d’entre eux s’y est ajouté sous la forme d’une mention. Elle propose l’étude des systèmes embarqués et se réalise en douze mois.
AUXERRE : Le pôle automobile et mécanique vient de connaître un sérieux coup de lifting. Objectif : créer un environnement qui se rapproche au plus près des situations professionnelles réelles. L’établissement de l’Yonne a investi 5 millions d’euros en 2019 et en 2020 dont 200 000 euros pour l’acquisition du matériel mécanique.
Ce pôle se décompose en trois bâtiments de plus de 1 000 mètres carrés consacrés à l’apprentissage des élèves. Une salle est réservée à la peinture et celle plus spécifique de la peinture de carrosserie, une autre aux espaces vert et agricole. Enfin, un autre espace accueille l’atelier mécanique.
La formation, depuis 2017, a augmenté de 70 % sa capacité d’accueil en élèves. Avec des classes allant de 10 à 15 jeunes, le CIFA dispose d’environ trente véhicules en statique pour approfondir les connaissances des jeunes pousses à la motorisation.
Certaines de ces automobiles ont été récupérées sous la forme de dons qui sont parfois anciens ou neufs. C’est environ 150 jeunes qui sont ainsi formés chaque année dans les métiers de la mécanique auto. Mais aussi en poids lourds et engins agricoles. Le centre auxerrois bénéficie d’un parc d’équipements pointus tel qu’un laboratoire pour les systèmes embarqués, une station de dépannage des véhicules électriques, etc.
Un accompagnement complet pour les jeunes…
L’objectif du CIFA étant dans un premier temps la réussite de ses élèves, il a alors mis en place de nombreux dispositifs afin que les jeunes gens puissent apprendre au mieux.
Avec la crise de la COVID-19, de nombreuses formations ont été interrompues. Et ce, notamment lors du confinement allant de mars à mai 2020. Le CIFA consacre ses enseignements à des matières générales mais surtout de la pratique dans l’établissement et en entreprise, l’arrêt de l’école était pour eux compliqué.
Le centre a dû à l’instar des autres formations générales ou professionnelles de France passés en « e-learning », un apprentissage en ligne. Avec « E-CIFA », les élèves ont pu suivre leurs différents cours depuis chez eux. Les matières pratiques n’ont alors pas été délaissées car des schémas explicatifs de pièces de moteur par exemple ont été mis à leurs dispositions pour continuer d’apprendre dans de meilleures conditions.
Une boutique virtuelle à la haute technologie pour créer des situations réelles...
Malgré les cours à suivre en présentiel, le CIFA a choisi de conserver le concept de l’enseignement à distance au cas où un élève éprouverait le besoin de compléter sa leçon s’il n’avait pas bien compris la séance de la journée.
Quant au un magasin virtuel, le « Clic’Store », il a été mis en place sur une surface de 80 mètres carrés. Développé avec Le concours de la société IDXPROD, ce projet a été créé en 2017. Il représente une nouveauté unique en France.
Celui-ci permet de mettre les élèves en situation réelle avec huit contextes différents : l’habillement, le sport, l’art de la table, etc.
Les Bac Pro mécanique véhicules auto (MVA) ayant une partie livraison peuvent eux aussi profiter de ce concept à la technologie avant-gardiste grâce au contexte automobile qui les immerge dans une boutique de vente.
Ces huit contextes sont changés à partir d’une tablette. Elle permet de modifier la situation choisie en zoomant sur un siège automobile pour la vente de voitures, par exemple.
Le CIFA pousse également les élèves à évoluer grâce à des concours. C’est le cas de Sonny DOIN, apprenti en BAC Pro Maintenance automobile. Il a terminé à la première place du concours général des métiers du jeune espoir professionnel à Lille en 2017 dans la catégorie maintenance automobile.
Jordane DESCHAMPS
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La place de la femme dans la société a souvent été remise en cause. Aujourd’hui, elles luttent pour obtenir une réelle égalité avec les hommes. Création d’entreprises, PDG, les femmes décident. Selon l’INSEE, en 2020, c’est 39 % des nouvelles entreprises individuelles qui ont été créé par des femmes. Ces chiffres sont en évolution depuis les vingt dernières années. Mais, les corps de métiers restent, eux, assez restreint.
TRIBUNE : Les femmes sont plus souvent assignées à effectuer un travail administratif ou dans le domaine de l’éducation. Celles-ci sont moins représentées dans les postes à responsabilités. Elles sont souvent moins prises au sérieux que les hommes et ce, davantage dans le secteur de l’entreprenariat et de l’économie. Selon l’INSEE, « en 2017, en France, les femmes salariées du secteur privé gagnent en moyenne 16,8 % de moins que les hommes en équivalent temps plein ».[1]
Un changement progressif des mentalités…
Les femmes sont toujours aussi déterminées à obtenir l’égalité entre elles et les hommes. Elles veulent faire entendre leur voix et elles sont aidées. C’est le cas avec Elisabeth MORENO, ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargé de l’Egalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l’Egalité des chances.
En effet, elle a lancé un appel à projet afin de permettre d’aider la création de l’entreprenariat féminin. Elle l’a annoncé le 22 avril dernier lorsqu’elle a rencontré Julia CATTIN qui à seulement 34 ans est la PDG de FIMM, un concepteur et fabricant français de solutions de manutention à Joigny. La ministre déléguée y invite toutes les femmes qui souhaitent créer leur entreprise ou bien alors relancer cette dernière. La représentante de l’Etat vise pleinement une indépendance économique pour les femmes.
Celles-ci sont aussi aidées par d’autres femmes. « L-start » – La réussite au féminin[2], est une plateforme en ligne totalement dédiée à la création d’entreprise. Conçue par deux femmes, Dominique DESCAMPS et Sophie COURTIN-BERNARDO qui ont construit depuis presque trente ans, une expérience entrepreneuriale. Elles ont alors imaginé « L-Start » qui va apporter des outils pratiques, des formations, des méthodologies validées aux femmes qui veulent se lancer. Tout ceci sous la forme d’abonnement mensuel sans engagement.
63 % des femmes considèrent qu’il est plus motivant pour elles de créer leur propre entreprise plutôt qu’être salariée. Leurs motivations sont claires : « concrétiser une idée personnelle (47 %) », « donner du sens à leur vie professionnelle (46 %) » et « gagner en liberté (34 %) ».
C’est ce qu’à montrer le sondage réalisé par OpinionWay en 2020 pour France Active et BPI France.[3]
Aujourd’hui, les femmes osent. Le monde est porté par le numérique et notamment avec les réseaux sociaux. De ce fait, les femmes ont le pouvoir de se faire entendre, de véhiculer une information et d’être soutenue. Cela n’était pas forcément le cas avant l’arrivée de toutes ces technologies ; elles n’avaient pas la possibilité d’être soutenue.
Jordane DESCHAMPS
[1] https://www.insee.fr/fr/statistiques/4514861
[3] https://www.franceactive.org/wp-content/uploads/2018/03/CP-Femmes-entrepreneurs-Etude-France-Active-Bpifrance-V7.pdf
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