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Réduire l’empreinte carbone des PME/TPE : une priorité officielle pour la Banque Populaire BFC et BPI France
octobre 03, 2023Tôt ou tard, ce type d’accord devait être signé entre ces deux acteurs de la vie économique régionale. Allier leurs forces au service de la transition énergétique des TPE et PME est devenu un nouveau leitmotiv entre la banque mutualiste de Bourgogne Franche-Comté et l’antenne territoriale de BPI France. Une convention de partenariat qui a pris date ce mardi 03 octobre au siège de Quetigny…
DIJON (Côte d’Or) : Nouveau directeur général de la Banque Populaire de Bourgogne Franche-Comté, François de LAPORTALIERE a apposé pour la première fois depuis sa nomination à cette fonction sa signature au bas d’un document officiel. Un paraphe le liant désormais à l’antenne régionale de BPI France. Une convention qualifiée d’historique par les deux parties. Elle concerne la mobilisation des deux structures au service de la transition écologique et énergétique des TPE/PME.
Dans les faits, et agissant dans l’intérêt des entreprises de la région confrontées à la double problématique, la Banque Populaire BFC et BPI France s’engagent à faire bénéficier les entrepreneurs d’un diagnostic de « décarbonation ». Celui-ci étant réalisé par des spécialistes, des experts en la matière qui sont subventionnés par l’ADEME.
Aux côtés du nouveau dirigeant de la banque régionale prenait place lors de la signature, Eric VERSEY, directeur exécutif de BPI France en charge du financement et du réseau. Un acte fort en faveur de l’accélération de cette transition écologique et énergétique, indispensable à la survie de notre planète.
En quoi consistera ce fameux diagnostic qui est baptisé, par ailleurs, « DIAG Décarbon’Action » ? A l’aide de cet outil, un premier bilan GES (gaz à effet de serre) sera ainsi proposé aux entreprises désireuses de réduire leur empreinte carbone. En outre, elles auront l’opportunité de construire un plan d’action et de le mettre en valeur.
Un enjeu stratégique pour toutes les entreprises
Pour Eric VERSEY, c’est simple : « « Face à l’urgence climatique, BPI France et la Banque Populaire BFC allient leurs forces pour toucher le plus grand nombre d’entreprises et accélérer la transition des PME de la région, en s’appuyant sur une méthodologie robuste et un réseau d’experts sélectionnés par BPI France, tout en bénéficiant d’un cofinancement par l’ADEME… ».
Du côté de François de LAPORTALIERE, l’analyse est de la même veine : « Nous sommes fiers de proposer à nos clients ce diagnostic et de les accompagner dans leur feuille de route environnementale. C’est aujourd’hui un enjeu stratégique pour toute entreprise, quel que soit son secteur d’activité. À la BPBFC, notre mission est de soutenir les projets qui assurent un avenir durable à nos clients ».
Responsable de la société experte dans la transformation de pièces en caoutchouc (GEFICCA), Vincent DESNOST a apporté son témoignage via une vidéo avant le terme de cette cérémonie protocolaire.
« Ce diagnostic « Décarbon’Action » a permis de mettre en évidence que GEFICCA était en mesure de gagner 200 tonnes de CO2 par an. Pour la mise en place de l’une de ces mesures, une ferme photovoltaïque sur le toit de l’entreprise, nous avons fait appel à un cofinancement entre BPI France et la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté au travers de leur prêt « green » ».
Dès à présent, les clients de la BP BFC concernés par la réalisation d’un premier bilan GES chiffré peuvent contacter leur chargé d’affaires entreprises ou consulter la page dédiée à l’aide du lien suivant : https://www.banquepopulaire.fr/bpbfc/communication/la-bpbfc-engagee-aux-cotes-de-bpifrance/.
Thierry BRET
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« Le Grand Repas » devrait faire recette le 19 octobre auprès de la restauration traditionnelle et collective
octobre 03, 2023Une date est à biffer sur les agendas. Des épicuriens, comme des personnes qui apprécient la cuisine traditionnelle et de terroir. Il s’agit du jeudi 19 octobre. La déclinaison départementale du fameux « Grand Repas » - un évènement hexagonal qui a pour vocation de mettre sous le feu des projecteurs les produits locaux et la restauration – se déroulera pour le plus grand plaisir des papilles expertes et gourmandes. Un évènementiel où la barre des 25 000 repas servis constitue l’un des objectifs…
AUXERRE : C’est devenu une habitude automnale depuis trois saisons : la formule intelligente, au titre de la valorisation des produits et de la filière gastronomique, nous revient avec ce « Grand Repas » destiné à éveiller les palais, les estomacs et les consciences de celles et ceux qui apprécient ce qu’il y a dans l’assiette ! Un « Grand Repas » à la sauce icaunaise qui, une fois n’est pas coutume, a été concocté par une toque féminine, en la personne de Nadège SAMPERS, restauratrice émérite au sein de l’établissement « A côté du Saint-Martin » à Auxerre. Le 19 octobre, le menu qu’elle a composé sera servi dans d’autres établissements de notre territoire, qu’ils soient privés ou collectifs.
D’année en année, l’animation prend de l’ampleur. Seize mille repas ont ainsi été proposés lors de la version initiale de la manifestation dans l’Yonne, parrainée alors par Jean-Michel LORAIN. En 2021, le chef étoilé de La Côte Saint-Jacques avait choisi la lentille verte comme produit phare à mettre en exergue. Une lentille produite au niveau de la forêt d’Othe, dont la réputation n’est plus à faire, dépassant désormais les frontières.
Carotte, volaille, chou-fleur et pommes mis en vedette !
Pour cette édition 2023, on fait fi des lentilles ! Nadège SAMPERS a privilégié la carotte, la volaille, le chou-fleur, les pommes ! Un menu typiquement bourguignon qui a fait saliver les papilles de Michèle CROUZET et de François HENNARD. Tous deux membres de l’association épicurienne des « Gourmands Yonne », les deux personnalités – l’ex-députée de la troisième circonscription de l’Yonne et le professeur de cuisine du lycée des métiers de Vauban à Auxerre – se retrouvaient en compagnie des représentants de la restauration collective (école, EHPAD, entreprises…), ceux de API, Elite Restauration, du CIFA de l’Yonne et de Vauban pour déguster ce menu qui devrait faire recette le 19 octobre prochain.
Cette année, le « Grand Repas », décliné dans 44 départements de la France métropolitaine, devrait toucher plus de 400 000 citoyens. La marraine nationale n’est autre que la cheffe Virginie BASSELOT, titulaire du MOF cuisine, gérant les fourneaux du célébrissime « Négresco » à Nice.
Présidente du comité d’organisation, Michèle CROUZET espère dépasser la barre des vingt-cinq mille repas servis au terme de la journée du 19 octobre.
En savoir plus :
Le menu du Grand Repas 2023
Entrée :
Velouté de carottes et sa chantilly de chèvre
Plat :
Volaille en croûte de moutarde et sa sauce au miel patouille et écrasé de chou-fleur
Dessert :
« Flamusse » bourguignonne
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Thierry BRET
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L’Yonne est déjà dans une forme olympique : Orange et le CD 89 allument le feu à l’Escale de Migennes
octobre 03, 2023Un parfum de Jeux olympiques a enveloppé de ses effluves de jouvence le cadre historique du cabaret de l’Escale à Migennes. Là même où Johnny HALLYDAY avait allumé le feu de sa future et phénoménale carrière, jadis en 1961 ! A l’initiative de l’un des partenaires majeurs de cette future échéance planétaire, ORANGE, une séance de brainstorming s’est déroulée avec la complicité du Conseil départemental pour étudier les pistes de réflexion quant aux prochaines animations pouvant accompagner la venue de la flamme le 11 juillet sur notre territoire…
MIGENNES : En guise de maître de cérémonie de cette animation peu ordinaire au niveau de sa thématique – il est vrai que l’organisation des Jeux Olympiques dans l’Hexagone ne se pratique pas tous les jours ! -, le nouveau délégué régional d’ORANGE Bourgogne Franche-Comté en personne ! L’une des premières sorties icaunaises pour Cyprien MATEOS, digne successeur de Véronique MORLIGHEM – cette dernière avait fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée au printemps dernier -, plutôt à l’aise dans cet exercice oratoire dont il possède la maîtrise. Il n’est pas le seul à prendre la parole pour expliquer les contours de ce rendez-vous matinal, accueilli dans l’antre de la variété française à ses origines, j’ai nommé le cabaret de l’Escale ! Responsable du développement commercial de l’opérateur dans l’Yonne, Alexandre ORCEL y va lui aussi de ses mots de bienvenu. Avant de céder le micro à la conseillère départementale, Emmanuelle MIREDIN qui remplace son président Patrick GENDRAUD, excusé et retenu sur l’ouverture du Salon des Seniors à Auxerre et qui n’a pas le don d’ubiquité, comme chacun d’entre nous !
Le socle de rencontres collaboratives pouvant continuer à l’avenir…
Ravie devant l’importance de l’évènement – la réflexion autour des pistes et projets potentiels d’animations à proposer lors du passage de la flamme en juillet prochain -, la jeune élue plaisante sur l’aspect temporel de cette traversée. « La flamme olympique dans l’Yonne, ce n’est pas rien ! On ne le verra pas de sitôt à l’avenir… ».
Bigre ! C’est vrai à l’énoncé du problème, on se sent tout petit à l’échelle du temps qui s’égrène, sans compter le coup de vieux que nous inflige l’oratrice face à la réalité !
Mais, poursuit-elle, au-delà de ce séance de réflexion où émergeront les bonnes idées et les suggestions en vue de cette future animation, c’est aussi, dans le cadre du Club des Partenaires 89, instillé par Patrick GENDRAUD, une excellente opportunité de saisir la balle au bond lors de cette première réunion de travail et de collaborer les uns avec les autres.
« Faire la promotion de ce beau département qu’est l’Yonne, parfois sous-estimé, est une très belle chose, affirme Emmanuelle MIREDIN, c’est aussi le socle de rencontres collaboratives entre les acteurs institutionnels et économiques de notre territoire qui peuvent se poursuivre à l’avenir… ».
De l’innovation pour nourrir les échanges
La balle est jetée. Et ce n’est pas pour déplaire aux dirigeants d’Orange venus en renfort pour accompagner cette session de travail sous l’égide des J.O. Un vœu qu’exprimera Cyprien MATEOS dans ses propos : « beaucoup d’imagination et d’innovation devraient nourrir nos échanges, des solutions doivent émerger… ».
On l’aura compris, un premier rendez-vous qui en appelle d’autres, assurément. Il n’y a pas à dire mais l’Yonne semble être dans une forme olympique !
Thierry BRET
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Record de collecte et de patrimoine financier : un volume de 6 000 milliards d’euros, deux fois la dette de la France !
octobre 01, 2023Le Livret A et le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) ont poursuivi au mois de juillet leur dynamique record de cette année. Une annonce faite par la Caisse des Dépôts (CDC). Près de 38 milliards de collectes depuis janvier pour atteindre l’encours global de 547 milliards d’euros ! Même, le taux est passé de 2 à 3 %, cette augmentation ne peut expliquer un tel engouement pour ce type d’épargne.
TRIBUNE : Pourquoi autant d’épargne sur les livrets ? Il est surprenant de constater que l’épargne versée sur les livrets augmente toujours alors que le taux de rémunération, à 3 %, est bien inférieur au taux d’inflation ! Plusieurs raisons à cela : il y a déjà des raisons psychologiques. La raison d’être des livrets, ce sont les disponibilités, placement bancaire donc sûr. En période d’incertitude quand nous redoutons un avenir incertain (chômage, épidémies, guerre, instabilités politiques…), nous souhaitons renforcer l’épargne de précaution.
Il y a aussi des raisons techniques. Contrairement à la période COVID, nous n’épargnons pas plus mais nous orientons notre épargne. On assiste ainsi à une décollecte de certains placements : si les Français placent davantage d’argent sur leur livret A, c’est donc qu’ils en mettent moins sur les autres placements à leur disposition. L’assurance-vie est le placement qui en pâtit le plus. Entre 2019 et 2022, la Banque de France constate que l’encours des contrats d’assurance-vie en euros est passé de 1 723 à 1 436 milliards d’euros soit une chute de 17 %. L’incertitude est telle dans l’esprit des Français que seul « le court terme » trouve grâce à leurs yeux.
La France entre progressivement en récession
Le processus de récession s’accélère. La dernière grave récession remonte à 2008 avec la crise des « subprimes ». La plus récente date de 2020 avec la pandémie de la COVID. Comme pour la majorité des pays de la planète (Chine, USA, nombreux pays européens…), la France se situe dans cette phase, quoi qu’en disent et pensent nos dirigeants.
Dans ce cadre, le glissement annuel du PIB français devrait très vite tomber vers les – 3 % et ce, au moins jusqu'à la fin 2023. Le risque est bien réel ! Les caisses de l’Etat sont vides et la politique du « ça coûtera ce que ça coûtera », n’est plus d’actualité.
Qui va investir ? Pas l’Etat français qui ne fait rien sans le Parlement européen et qui n’a plus de monnaie ; beaucoup moins les collectivités qui subissent l’inflation, et qui doivent éponger leurs dettes, tandis que les particuliers investissent de moins en moins vers les équipements et encore moins dans l’immobilier. Il reste donc les entreprises.
Le faible rythme des investissements des entreprises est défavorable à notre économie et provoque une décomposition progressive de la croissance. L’Etat compte sur la voiture électrique pour relancer l’économie. C’est une suggestion très incertaine aussi face aux problèmes techniques posés par lesdits véhicules.
La situation semble simple : la récession est déjà là et la guerre en Ukraine s’installe à notre porte. La crise économique est propre à l’inflation, la récession annonciatrice de chômage, une crise immobilière est prévisible pour 2024… la bourse suivra logiquement…
Epargne : attention aux chants des sirènes !
Depuis peu, sur les réseaux sociaux, nous voyons fleurir les appels à épargner en bourse, via des logiciels auxquels ceux qui les présentent n’y comprennent rien non plus ! La gestion collective est à proscrire.
Dans cette période, il est important de prendre son bénéfice. Vous avez des parts de SICAV, FCP et autres SCPI qui vous laissent une belle plus-value, vendez ! Pour les actions, il faut aussi savoir prendre son bénéfice : se fixer un taux et vendre dès qu’il est atteint. Si vous persistez dans les investissements en bourse, fuyez et soldez les positions sur des actions concernant les sociétés financières et bancaires. Les cours dévissent depuis plusieurs mois tant en France qu’aux Etats-Unis. N’oublions jamais qu’une banque peut faire faillite !
Quelle destination pour l’épargne ?
Conserver sur les livrets un maximum de liquidité. Au-delà, il faut surveiller l’évolution des taux des comptes à terme (CAT) en interrogeant ponctuellement votre banque. Aujourd’hui, nous sommes en moyenne à 3 % mais on peut en trouver à 4,5 %. En période de forte inflation, fin des années 70 et début 1980, les taux de compte à terme dépassaient les 20 % !
Il faut prendre en compte la fiscalité : les intérêts perçus via un CAT relèvent du régime fiscal des revenus de capitaux mobiliers et sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU), au taux de 30 % (12,8 % pour l'impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux).
Soulignons encore l’importance de l’or, les cours continueront de progresser. En ce qui concerne l’immobilier, il semble important d’investir dans les équipements qui permettront de réaliser des économies d’énergie dans les résidences principales et secondaires. L’immobilier de rapport est à privilégier pour les résidences étudiantes. On peut aussi faire ses courses dans les ventes aux enchères : attention aux travaux à prévoir !
Une suggestion d’investissement immobilier
Allez, déculpabilisons d’être un peu capitaliste ! Acheter un box voiture, fermé à clef au prix de 10 000 euros. Proposons une location de 60 euros par mois pour six motos. Soit 360 euros de revenu mensuel et donc 4 320 euros par an. Retour sur investissement : 2 à 3 ans. Bonne rentabilité, risque peu élevé. Nous n’avons jamais été aussi créatifs que dans les périodes de crise ou de survie.
On peut s’interroger sur le volume total de l’épargne en France (hors immobilier), soit près de 6 000 milliards, deux fois la dette du pays. Quand on isole les plus démunis et les plus pauvres, combien de personnes, et qui, possède cette épargne ? Quelle utilisation « productive » pour le pays ?
L’Etat semble inefficace pour résoudre l’inflation et la récession : des mensonges concernent les statistiques, et surtout des solutions copiées sur les vieux manuels de l’ENA. Les grandes écoles et les sociétés de conseil produisent assez peu d’artistes et de créatifs !
Dans ce contexte, il paraît important de suivre le conseil de notre Voltaire national : « si vous voyez un banquier sauter par la fenêtre, suivez-le, c’est qu’il y a de la monnaie à prendre ». !
Jean-Paul ALLOU
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La semaine 38 par monts et par mots… : le Sénat rajeunit et ce n’est pas antinomique malgré la retraite à 64 ans !
septembre 30, 2023Voilà l’un des faits marquants des sénatoriales qui se sont déroulées dimanche dernier dans le pays. Un scrutin ne concernant que les grands électeurs et royalement ignoré de la population ! La moyenne d’âge de la vénérable assemblée de la Chambre Haute de l’exécutif hexagonal s’apprécie désormais à la baisse, à 59 ans et onze mois. Au lieu de 62 ans et 9 mois, jusque-là. Alors que l’âge de la retraite pour la grande majorité de nos concitoyens passe de 62 à 64 ans ! Cherchez l’erreur !
Lundi
Mazette ! Un quatre pages sur papier couché de belle facture (c’est le cas de le dire !), imprimé et distribué à des milliers d’exemplaires, cela va chercher dans les combien… ? Mais, c’est bien connu, quand on aime, on ne compte pas ! L’occasion et c’est de bonne guerre, pour le maire d’Auxerre et son équipe, de dresser un bilan des plus flatteurs pour les actions menées depuis leur arrivée au pouvoir. L’occasion aussi pour Crescent MARAULT, d’inviter les Auxerrois à assister aux neuf rencontres organisées dans les différents quartiers, pour « parler des changements qui améliorent la vie au quotidien ». Pas certain que la nouvelle stratégie envisagée en matière de collecte des déchets en fasse partie ! Dommage, que le sujet n’ait pas lui aussi fait l’objet de plusieurs réunions publiques, elles auraient sans aucun doute rencontré un grand succès !
Mardi
A nouvelle saison, nouveaux spectacles… Un papier dans l’Yonne Républicaine de ce jour dévoile la programmation à venir du site Auxerrexpo, qui, selon le titre de l’article, affiche de « nouvelles ambitions ». Avec, parmi les soirées à venir, plusieurs comédies dont, le 15 décembre prochain, « Dîner de cons », le 20 janvier, « Bal des couillons » et le 22 mars, « C’est décidé, je deviens une connasse »… Ne manque que le spectacle « Vieux con » de Christophe ALEVEQUE pour parachever le programme… Mais bon, tant que l’on ne prend pas le spectateur pour un c… !
Mercredi
Il est des pays bénis des dieux, il en est d’autres qui trinquent tous les jours avec le diable. Classé parmi les pays les plus pauvres au monde, Haïti a tout connu : esclavage, dictature, crises institutionnelles, épidémies meurtrières, ouragans, tremblements de terre… Avec une espérance de vie pour les hommes ne dépassant pas 57 ans (60 ans pour les femmes), la plus faible de tous les pays de l’Amérique latine. Et s’il était besoin de noircir un peu plus le tableau, plus de 2 500 personnes tuées depuis le début de l’année, victimes des bandes armées et de l’emprise des gangs qui contrôlent désormais près de 80 % de la capitale, Port-au-Prince. Pauvre Toussaint LOUVERTURE, qui guida le pays vers sa liberté, après être né esclave, avant d’être déporté sur ordre de Napoléon, au fort de Joux, où il mourut de froid et de maladie en 1803. Se serait-il battu ainsi s’il avait su ce qu’il adviendrait de son pays… ?
Jeudi
Charles Philip Arthur George (et les autres…), était invité à Versailles avec Madame. Roi de profession, classé trois à l’arrivée sous le dossard WINDSOR, il méritait bien que le dîner soit royal et il le fut ! Avec notamment ce homard bleu servi en entrée, dont l’évocation gourmande fut reprise par tous les médias, sans que l’on sache très bien si c’était pour faire saliver le bon peuple ou l’inciter à se scandaliser devant un tel faste. L’occasion pour l’ancien candidat à la présidentielle et président de l'Union Populaire Républicaine, François ASSELINEAU, d’alimenter une fois de plus les réseaux sociaux par une fake news dont il est coutumier, affirmant que chaque invité serait reparti avec un double magnum de Château Mouton Rothschild 2004, d’une valeur de près de 3 000 euros ! Stéphane BERN ou Charlotte GAINSBOURG, repartant de Versailles, leur litron sous le bras, l’on imagine d’ici l’image ! Quand au homard il était bien bleu, n’en déplaise aux jaloux, l’on dit même qu’il était de couleur « bleu roi » !
Vendredi
Ce n’est pas tous les jours qu’une aubade à la cornemuse se fait entendre sur le parvis de la cathédrale. Tout juste rentrée du championnat mondial de pipe bands de Glasgow, Sophie LHOMME a animé de son instrument et de façon magistrale, la traditionnelle remise de diplômes de la certification « Cambridge » aux élèves du groupe scolaire Saint-Joseph-la-Salle. Un instrument parfois décrié si l’on en juge par cette citation attribuée à Woody ALLEN, reprise par le regretté Pierre DESPROGES : « Un gentleman, c'est quelqu'un qui sait jouer de la cornemuse et qui n'en joue pas. » !
Samedi
Pauvre Gérald DARMANIN, obligé d’écouter sans moufter au stade vélodrome à Marseille, les saillies verbales d’un pape « islamogauchiste » s’octroyant le droit de rappeler dans une homélie aux accents politiques, les failles de notre société et de notre président. Nombre de ses anciens camarades, à l’instar d’Éric CIOTTI ou Bruno RETAILLEAU ont esquivé le pensum par leur absence. Ne restait au ministre de l’Intérieur qu’à imaginer ce qu’il dirait le soir venu à ses plus proches conseillers, paraphrasant les mots de STALINE : « Le pape, combien de divisions de migrants… ? ».
Dimanche
Il est des mots qui semblent à jamais antinomiques, comme « sénat » et « jeunesse ». Les élections de ce dimanche ont pourtant redonné un petit souffle juvénile à la Haute Assemblée, faisant chuter la moyenne d’âge à 59 ans et 11 mois, contre 62 ans et 9 mois jusque-là. C’est même la première fois qu’elle passe sous la barre des 60 ans. Encore un petit effort et pour son 13e mandat, à l’horizon 2045, son vénérable président, Gérard LARCHER devrait bien réussir à lui faire franchir la barre des 50 ans !
Dominique BERNERD
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