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Entretiens de Champignelles : les élus de Puisaye-Forterre s’abreuvent d’informations sur les financements et le patrimoine
novembre 01, 2023On ne badine pas avec l’horaire lorsque l’on assiste aux « Entretiens de Champignelles » ! Début des opérations prévues à 09h30 et l’on s’y tient ! C’est une question de respect et de principe, eu égard aux nombreux intervenant(e)s qui se succèdent à la tribune durant ce long séminaire formatif, exclusivement réservé aux élus locaux, mais aussi à leurs adjoints et aux conseillers territoriaux de la Puisaye-Forterre.
CHAMPIGNELLES : Avant-gardiste, la terre de Puisaye-Forterre en matière d’éducation de ses élus ? Oui, sans aucun doute ! Il suffit de s’immerger dans le saint des saints de ce qui se fait de mieux actuellement dans l’Yonne en matière de pédagogie et de formation, destinée à celles et ceux qui assurent la gouvernance républicaine de nos territoires, pour s’en persuader. Un concept qui perdure depuis trente-quatre ans déjà et qui en est le vivifiant reflet intellectuel : « les Entretiens de CHAMPIGNELLES », nom de baptême qui aura permis à la petite localité de se faire sinon un nom, une solide réputation institutionnelle dans le landerneau.
D’autant que chaque année, les organisateurs remettent l’ouvrage sur le métier, en se réinventant sans cesse dans les thématiques retenues et à débattre de manière collective, véritables ossatures de ces trois pôles de rendez-vous qui se déclinent sur une période d’un mois. La première vient de se dérouler il y a quelques jours, coïncidant avec l’amorce de la période automnale. Celle où les feuilles des végétaux changent de couleur. Et, où le retour de la pluie est espéré par tous, surtout pour remplir des nappes phréatiques vidées de leur substance.
De l’eau, justement, il en sera abondamment question le 24 novembre prochain, au terme de ces séances de réflexion bénéfiques pour emmagasiner beaucoup de choses dans les neurones. L’eau, une ressource qui n’est pas inépuisable, qu’on se le dise une bonne fois pour toute !
Les financements et la gestion du patrimoine comme entrée en matière
Pour la première journée de ces sessions, globalement bien suivies par les élus de la Puisaye Forterre et les élus départementaux/régionaux, deux items intéressants figuraient à l’ordre du jour de ces retrouvailles automnales. Un planning scrupuleusement monté par l’immuable maître de cérémonie de cet exercice où l’oralité prime sur tout autre chose, Jacques GILET. L’ancien maire de Champignelles n’a rien perdu ni de sa verve ni de son enthousiasme tel un étudiant ambitieux en soif d’apprendre qui retournerait sur les bancs de la faculté pour se bourrer d’informations utiles à mettre en pratique !
Deux thématiques, donc, composaient le menu du jour, peut-être un peu abscondes pour le commun des mortels mais si importantes à l’exercice de la fonction d’élu de nos jours, à savoir le financement des communes via deux taxes spécifiques et l’appui de l’Etat aux collectivités, et la gestion du patrimoine, argument plutôt tendance par les temps qui courent et popularisé dans l’Hexagone par les initiatives mises en place par la fondation du même nom, voire les missions audiovisuelles proposées par un Stéphane BERN virevoltant face caméra.
Il revenait à l’élu local, Eric PAURON, d’ouvrir le bal à la minute près – donc, dès 09h30 tapantes ! – et de profiter de l’instant présent pour évoquer la future porte ouverte organisée à la MANA, le 04 novembre prochain (« si il y avait des sceptiques sur le fonctionnement de l’établissement, je les invite à venir ! » dira-t-il un brin goguenard), avant de céder la parole à Jacques GILET, ordonnateur en chef de cet évènement annuel qui se décline en triptyque – les élus s’envoleront par ailleurs vers Hambourg en Allemagne dès le 05 novembre pour un séjour de quatre journées de travail et de visites intenses –, avant de se retrouver le 24 novembre au même endroit pour le troisième volet de ce rendez-vous, consacré à l’épuisement des ressources aquatiques, à l’origine de tant de maux et de sécheresse dans nos campagnes.
Des éléments informatifs utiles à l’exercice du mandat
Sujet ô combien sensible pour les édiles et leurs équipes, surtout en période inflationniste et conjoncturelle aussi complexes, la construction du budget fut ainsi disséqué au grand jour par les intervenants qui ne se privèrent d’étayer leurs arguties via des thèmes de conférences très explicites, « les taxes injustes ou créatives de service », « la responsabilité des gestionnaires publics », « l’accompagnement des maires » vu sous le prisme de la DDFIP (Direction départementale des Finances Publiques de l’Yonne) ou encore le soutien accru de l’Etat auprès des collectivités locales, comme devait le préciser dans son préambule, Pauline GIRARDOT, la secrétaire générale de la préfecture de l’Yonne.
Des éléments informatifs probants et utiles alors que les charges de fonctionnement, autrefois compensées par la taxe d’habitation, s’envolent au grand dam des élus et de leurs services qui ne savent plus à quels saints se vouer pour trouver de nouvelles recettes…
En parallèle, les présences de la sénatrice Dominique VERIEN – la parlementaire était quasiment chez elle dans son fief, elle qui fut autrefois la maire de Saint-Sauveur-en-Pusaye – ou de Jean-Philippe SAULNIER-ARRIGHI, président de la Communauté de communes de Puisaye-Forterre donnèrent du relief supplémentaire à cette première journée de travail qui vit la prestation de belle facture du sénateur du Cantal, Bernard DELCROS, abordant le délicat sujet de la taxation en guise d’ouverture. Bref, des « Entretiens » de bon aloi qui trois décennies plus tard ne cessent de se bonifier au gré des sujets et dont les thématiques sont loin d’être taries…pas comme l’eau, un élément traité le 24 novembre prochain.
Thierry BRET
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Une enveloppe de 800 000 euros de la part de la Région : Sens n’est pas seule à porter le financement de ses projets
octobre 31, 2023Parce qu’elle est cataloguée « Ville moyenne », l’agglomération la plus septentrionale de notre département va bénéficier d’un agréable coup de pouce de la part de la Région Bourgogne Franche-Comté. Une enveloppe de 800 000 euros qui va permettre à l’ancienne cité des Sénons de mettre en œuvre des projets d’envergure liées aux fonctions de sa centralité…
JOIGNY : Dans le cadre du soutien de l’institution régionale au PETR du Nord de l’Yonne, Sens a obtenu une enveloppe complémentaire de 800 000 euros, somme qui est loin d’être négligeable au demeurant. Des subsides qui seront engagés dans l’accompagnement de la requalification d’espaces publics structurants et multifonctionnels, ceux qui répondent aux grands enjeux du territoire.
Invité à s’exprimer lors de la signature du contrat « Territoires en action » entre la Région BFC et le Pôle d’équilibre territorial et rural de la partie septentrionale de l’Yonne (PETR), Paul-Antoine de CARVILLE, édile de Sens, s’est montré très satisfait de ce particularisme qui aura permis à la ville dont il gère la destinée de bénéficier de cette manne supplémentaire.
« Les collectivités ont des PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) qui sont colossaux, devait-il déclarer, à titre d’exemple, sur Sens, on a cinquante millions d’euros sur trois ans, ce qui est très délicat à porter ! Donc, si on ne compte uniquement que sur nos petites recettes, on n’y arrivera pas. Il est impératif d’aller chercher de l’investissement ailleurs, auprès de la Région, avec le FEDER, et aujourd’hui, la grande difficulté que nous observons, c’est que l’on passe plus de temps à monter les dossiers que de réaliser les travaux ! ».
Un paradoxe, effectivement qui peut laisser rêveur. Déplorant cette situation, Paul-Antoine de CARVILLE devait ajouter que « le besoin d’être aidé était pourtant fondamental pour parvenir à la réalisation desdits projets…».
L’aménagement des promenades, un budget global de 8 millions d’euros
S’en suivi un exemple concret choisi par le jeune maire de Sens, celui des promenades du cœur de ville dont les aménagements futurs devraient optimiser l’endroit.
« On a lancé officiellement le chantier de cette réflexion en novembre 2022, et avant qu’il n’y ait les premiers coups de pioche, il se sera écoulé presque deux ans. Ce sont deux années de réflexion, d’accompagnement technique (environ 100 000 euros) et de travail pour un budget final de huit millions d’euros, toutes dépenses comprises. Un budget qui se décompose en cinq millions de travaux, certes, mais aussi d’études préalables, de destructions, d’accompagnements techniques et d’assurances… ».
Et l’élu de poursuivre de manière très arithmétique, « quand une collectivité met cent euros pour investir, en fait, il n’y a que soixante ou soixante-dix euros qui soient réellement consacrés à la transformation… ».
Sans les aides de la Région, du Département ou de l’Europe avec sa kyrielle de programmes de financements, les collectivités connaitraient les pires des difficultés pour financer seules de telles réalisations, néanmoins profitables à leurs administrés.
D’où les remerciements nourris et enthousiastes du maire de Sens (et ceux du président de l’agglomération du Grand-Sénonais Marc BOTIN) aux structures venant conforter avec la manière les opérations fléchées initialement par les collectivités territoriales…
Thierry BRET
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Il accompagne les dirigeants à la prise de décisions : Régis JACQUEMET, le « pilote de ligne » du conseil en entreprise
octobre 30, 2023Son credo, c’est le soutien. Son objectif, c’est d’être là à tout moment pour aider et accompagner les dirigeants de sociétés dans le pilotage de leur entreprise. Qu’ils soient artisans, commerçants ou professions libérales, Régis JACQUEMET veut être dans l’ombre des gérants de sociétés, auxiliaire précieux à la prise de décision stratégique. Une mission qu’il exerce depuis 2016, date à laquelle il a fondé sa structure entrepreneuriale qui lui permet de rayonner dans l’Yonne et parfois au-delà…
AUXERRE : Sa silhouette s’affiche avec régularité lors des réunions mensuelles déclinées par le BNI local. Trente ans, déjà, que le garçon, volubile et sympathique, exerce son métier dans le domaine de l’accompagnement du dirigeant d’entreprise. C’est dire s’il en connaît un rayon sur le sujet ! Son pitch de présentation où il explicite la création de sa structure professionnelle apparue en 2016 est aujourd’hui bien rodé. « Avec JACQUEMET Conseils, allez vers des lendemains plus sereins ! ». Tout est dit, en matière de confiance. Une confiance que ce personnage aux cheveux un brin bouclés détaille lors d’un rendez-vous pour en savoir davantage sur sa praticité et ses méthodes, inspirées de chez RIVALIS, le leader du pilotage d’entreprise en France, une entité dont fait partie intégrante l’entrepreneur de l’Yonne.
Preuve à l’appui, Régis JACQUEMET ne se départit jamais d’une chemise ou d’une chemisette selon la saison à l’estampille de la fameuse société. RIVALIS ? Un réseau hexagonal de plus de 700 conseillers en pilotage d’entreprise, tous d’anciens managers et/ou dirigeants de sociétés, mais de surcroît des experts dans leurs domaines de compétences. Leur vocation ? Apporter les réponses appropriées aux problématiques rencontrées par les dirigeants qui requièrent leur service.
On a envie d’en apprendre davantage aux côtés de Régis JACQUEMET sur les méthodes usitées pour « piloter » une entreprise. De quoi s’agit-il précisément ?
Réponse de l’intéressé :
« Le pilotage d’entreprise est une spécialité de la gestion d’entreprise, explique-t-il, il permet d’avoir une vision claire et une réponse en temps réel sur toutes les questions et décisions qui engagent la rentabilité de l’entreprise… ».
Ok, un bon point pour lui. Tout cela semble limpide. Mais, au juste, comment le dirigeant de ce cabinet conseil opère-t-il exactement auprès des patrons de TPE/PME ?
« En fait, je les conseille, les accompagne, les soutient au quotidien dans leurs choix et décisions à prendre dans tous les domaines, précise-t-il, c’est-à-dire la gestion d’entreprise, la trésorerie, l’organisation générale, la rentabilité des devis, le suivi des chantiers, les relations avec le personnel, la facturation et les impayés, le suivi des objectifs… ».
La liste ne semble pas être exhaustive et Régis de rajouter en sus : « le but étant d’optimiser les forces vives de l’entreprise afin qu’elles contribuent au développement de celle-ci ».
Certes, mais il doit bien y avoir le concours d’une aide technologique pour arriver à assurer autant de missions en même temps ?! Que oui ! Il existe un logiciel qui agit en temps réel et permet d’analyser toutes les situations. Un véritable tableau de bord numérique, idéal pour aider le « commandant de bord » Régis JACQUEMET dans ses œuvres.
A 61 ans, notre interlocuteur est en harmonie avec ce qu’il fait au quotidien, heureux et passionné. Un pilote de ligne de l’accompagnement entrepreneurial qui veut éviter à tout prix pour les dirigeants qu’il suit de près de subir des zones de turbulences…
Thierry BRET
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P.I.G.S. (littéralement, « porcs » en anglais) est un acronyme utilisé pour la première fois en 2008 par quelques journalistes britanniques et américains, spécialisés en finances ou en économie, pour désigner quatre pays de l'Union européenne : Portugal, Italie, Grèce et Espagne (Spain) en version anglaise. Ce que peu de « citoyens » savent, c’est qu’elle répondrait en réalité au désir des grands centres d’affaires anglo-saxons de dévier l’attention tout au long des années 2009 et 2010 sur la situation financière et fiscale, plutôt délicate du Royaume-Uni et des Etats-Unis.
TRIBUNE : En effet, déclenchée aux Etats-Unis en 2007-2008, la crise des « subprimes » trouve son origine dans un excès d'endettement des particuliers américains. Du fait de l'interdépendance économique et financière entre les pays, elle s'est rapidement propagée au monde entier…
La crise de 1929 et la grande dépression sont là pour nous rappeler que ce n’est pas la première fois que nous vivons un monde de « cochon », sous influence outre-Atlantique.
Nos amis européens du Sud, vexés ont dû ravaler leurs « échines » et ne pas faire leurs têtes de cochons, car trop dépendants de dettes, ils allaient griller en BBQ sauce US, UK et EU…avec pour allume feu, leurs maisons de pailles.
A grand renfort de sacrifices et de remboursements, les P.I.G.S. ont malgré tout réussi à construire leurs maisons de terre, pendant que les loups vivaient leurs « BREXIT » sous un air de « TRUMPINETTE » !
Pendant que la Grèce, sous influence allemande, remboursait sa dette à l’Union européenne, les ports de Méditerranée passaient sous influence chinoise. L’Italie et l’Espagne sont devenues les cibles de la route de la soie. En décembre 2018, à la suite de la visite du président Xi JINPING au Portugal et de la signature d’un « Memorandum of Understanding » avec la Chine, le Portugal a officiellement rejoint le projet chinois.
De briques en briques, les P.I.G.S construisent à nouveau leurs maisons de pierres et les grands méchants loups, agressés par les B.R.I.C.S ont quitté les vertes prairies de l’Europe du Sud. La croissance du PIB en % du Portugal de l’Espagne et de l’Italie varie de 5,5 % à 6,7 %…En 2023, le Portugal prévoit un excédent public de 0,8 % de son PIB.
A fin 2022, la dette publique grecque qui avait atteint 206 % du PIB en 2020, est retombée à 170 %. Alors que l’Europe du Nord au Sud va mal, est-ce que les H.A.L.Ö.U.F ne vont-ils pas remplacer les P.I.G.S ?
H (Hongrie) sanctionnée par l’Europe pour l’empêcher de prendre la présidence européenne.
A (Allemagne) qui en 2023 est la grande économie développée la moins performante du monde.
L (Luxembourg) ou l'impact de la guerre en Ukraine exacerbe les pressions inflationnistes, ainsi que les pénuries de main d’œuvre.
Ö (Österreich) pour reprendre le « Spain » que les Britanniques n’ont pas pu traduire en français et où le taux de chômage ne cesse d’augmenter depuis 2011.
U (UK) qui ne cesse de s’enterrer dans son BREXIT.
F (France) qui avec plus de 130 milliards de déficit est en voie de dépasser la Grèce…
PIGS ou HALÖUF ?
Comme le citait Lionnel LABOSSE, on ne sait pas si c’est du « lard » ou du « Halouf » ! En tous cas la « BOSSE », les Français la porte bien et nos chefs d’entreprises bourguignons exportateurs sont tous lourdement concernés…
Didier MERCEY
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LFI 89 s’interroge sur l’école : stop aux suppressions de postes et au démantèlement des services publics
octobre 28, 2023Organisée par La France Insoumise (LFI), une réunion publique sur le thème du système éducatif français s’est tenue à Auxerre réunissant une vingtaine de participants. Une soirée à laquelle avait été convié le député de la dixième circonscription de Paris Rodrigo ARENAS…
AUXERRE : C’est par un hommage à Dominique BERNARD, assassiné à Arras, qu’Adrien PROVENCE, organisateur de la soirée, a ouvert la réunion : « trois ans après l’acte terroriste contre Samuel PATY, nous sommes consternés et horrifiés par cette nouvelle attaque », l’occasion d’adresser un hommage à l’ensemble des personnels de l’Education nationale, « qui accomplissent chaque jour, leur mission essentielle ».
Evoquant la rentrée scolaire 2023, marquée par la polémique sur l’interdiction de l’abaya, le militant « Insoumis » icaunais y voit « une diversion de la part de Gabriel ATTAL, aux réelles revendications des enseignants et une main tendue à l’extrême droite, avec des propos stigmatisants envers une partie de la population. L’amalgame qui a été fait par Emmanuel MACRON avec l’assassin de Samuel PATY est particulièrement odieux… ».
De rappeler en parallèle qu’aucune réponse n’a été apportée, concernant « les 1 900 fermetures de classes et les 3 100 postes vacants », ni sur les revendications du corps enseignant : « rien sur les 10 % de hausse de salaire promis, sur l’attractivité du métier, l’inclusion scolaire, les effectifs surchargés… ».
Démanteler les services publics en fermant des écoles…
Pour le seul département de l’Yonne, vingt-et-une classes supprimées ainsi que six postes de remplaçant : « la logique nationale de suppression de postes dans l’Education nationale s’inscrit dans la logique de démantèlement de tous les services publics. L’école ne doit pas être chiffrée sur des critères économiques, il ne s’agit pas de déterminer un coût, mais privilégier un service public fort et qui fonctionne… ».
Sans oublier les établissements fermés comme Bienvenue-Martin et Bléneau, ou en passe de l’être, comme le lycée professionnel auxerrois Saint-Germain : « un projet sans aucune opposition du Conseil régional, car ils feront des économies sur les locaux… ».
Selon une enquête réalisée par les journalistes de l'émission « Vert de rage », diffusée sur France 5, portant sur plus de 19 000 écoles maternelles et primaires recensées, près de 29 % contiennent de l’amiante. Un « sacré sujet de santé publique » selon Adrien PROVENCE, qui a listé les écoles auxerroises concernées, « sans que l’on sache si c’est sous contrôle… ».
Saluant à son tour la mémoire du professeur assassiné à Arras, en évoquant notamment « la consternation de l’ensemble de la communauté éducative face à un homme tué sauvagement », Lucas ROMAIN, secrétaire départemental du syndicat FO Enseignant, a insisté sur l’importance à défendre une école publique attaquée de toutes parts : « car elle coûte cher et parce qu’elle porte un principe d’égalité. C’est l’école de la République, la même pour tous, quelque soient nos origines, nos moyens, notre appartenance sociale ou religieuse, en contradiction avec le modèle de société que veut imposer Emmanuel MACRON… ».
Citant en cela Nicolas de CONDORCET, considéré comme « l’inventeur de l’instruction publique » : « Plus un peuple est éclairé, plus ses suffrages sont difficiles à surprendre, même sous la Constitution la plus libre, un peuple ignorant est esclave… ».
Quand l’école, la Nation et la République faisaient bloc…
Même tonalité dans le discours de l’universitaire Jean-Luc MINIER. Il regrette le temps où « l’école, la Nation et la République faisaient bloc… ». Une époque révolue selon l’ancien conseiller municipal de Toucy : « toutes les réformes mises en place depuis trente ans visent à nier ce droit-là et à remettre en cause le statut de l’école au sein de la République. L’idéologie de marché est en train d’investir l’ensemble de l’institution scolaire, jusqu’y compris dans le contenu même de l’enseignement… ».
Rappelant que si au tout début des années 2000, la part consacrée à l’éducation représentait 7,5 % de la richesse nationale, elle n’était plus, 23 ans plus tard, que de 6,6 % : « pratiquement un point de moins, soit environ 28 milliards d’euros ou deux fois le budget des universités… ».
La réunion s’est poursuivie par des échanges à bâtons rompus avec le député Rodrigo ARENAS (voir notre interview à paraître), qui a repris à son tour nombre des griefs et constats énumérés un peu plus tôt par les différents participants.
Dominique BERNERD
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