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La CPME et la JCE Auxerre en étroite osmose relationnelle : un nouveau partenariat ad vitam aeternam ?
février 16, 2021La période des fiançailles est désormais révolue entre ces deux entités du paysage économique icaunais. Les liens, plutôt ténus qui les unissaient jusqu’ici, ne datent pas d’hier, cependant. C’est dans la logique des choses que cet hymen constructif entre la CPME et la JCE d’Auxerre aboutit enfin sur une convention de partenariat dûment paraphée par ses deux présidents. Un acte d’engagement et de réciprocité qui tend vers l’infini ?
AUXERRE : Ils se sont dits oui ! De commun accord, les deux responsables de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises de l’Yonne (CPME) et de la Jeune Chambre Economique d’Auxerre (JCE) ont apposé au bas d’une charte officielle leurs griffes, entérinant ad vitam aeternam leurs désirs de rapprochement. Une signature qui suit la même réciprocité relationnelle vécue à l’échelon de notre contrée régionale.
Curieusement, et au fil des années où de nombreuses attaches prédominaient entre ces deux structures, on pensait que ce partenariat avait déjà été signé depuis longtemps. Or, il n’en était rien.
Non limitée dans le temps, cette charte conventionnelle favorisera les échanges tant au niveau des actions que des phases de communication. La CPME de l’Yonne, par la voix de son président Olivier TRICON, est satisfaite de ce soutien indéfectible à ce mouvement citoyen qui prépare les futurs leaders de l’entrepreneuriat et de l’économie de demain.
Une preuve supplémentaire de l’attachement du syndicat patronal à l’attractivité du territoire et à son développement.
Plusieurs opérations évènementielles élaborées par l’une ou l’autre des parties se trouvent abondamment relayées par les canaux du multimédia depuis plusieurs mois : l’After Work de la CPME ou le fameux rendez-vous des « Vins du Mois » concocté par la JCE.
Avec ce nouveau partenariat, la CPME et la JCE renforcent leurs liens qui s’orientaient déjà vers le beau fixe. Une convention réalisée en bonne et due forme qui ne devrait pas cesser au terme de l’année 2021. D’ailleurs, à la question posée de la durée de cet engagement, la secrétaire générale de la CPME Emmanuelle MIREDIN (elle-même adhérente de la JCE) s’est montrée évasive en précisant que l’engagement devrait courir très longtemps !
Thierry BRET
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Debout la France vacille après la démission de 90 % de ses adhérents dans l’Yonne : un nouveau parti les réunira…
février 16, 2021Avis de tempête de force 9 pour la formation du souverainiste Nicolas DUPONT-AIGNAN. Son éminence grise Jean-Philippe TANGUY vient de prendre le large après huit années de proche collaboration aux côtés de son mentor. Le porte-parole de Debout La France quitte ses fonctions, entraînant dans son sillage une centaine de cadres désireux de jouer la carte de l’union patriote et républicaine aux côtés du Rassemblement national. Dans l’Yonne, l’implosion a été actée de manière officielle ce jeudi 11 février…
AUXERRE : In fine, que restera-t-il en termes de représentativité du parti politique de Nicolas DUPONT-AIGNAN une fois la scission consommée dans l’Yonne ? Peu de choses, en vérité !
Si l’on considère que la totalité des cadres et responsables de la fédération départementale de Debout La France (DLF) a décidé de mettre la clé sous le paillasson et de larguer les amarres du navire vers d’autres rivages plus accueillants.
Après que les adhérents aient été consultés avant un vote d’approbation unanime. Tenter une toute autre aventure qui leur permettrait de sortir de l’isolement est l’une des causes essentielles de ces nombreux départs dument réfléchis.
S’inspirant de ce qui se passe dans les hautes sphères de l’instance nationale où les démissions en cascade se multiplient depuis plusieurs semaines, mettant à mal l’organigramme structurel du parti de la droite souverainiste, les membres icaunais de DLF ont donc décidé de tirer un trait définitif avec leur engagement dans cette formation dont ils n’apprécient plus les valeurs et la ligne politique.
Sortir de l’isolement en prônant l’union des droites…
A l’instar de la centaine de cadres nationaux qui ont choisi de se rallier à l’ancien porte-parole et numéro deux du parti Jean-Philippe TANGUY, les adhérents de l’Yonne claquent définitivement la porte, considérant que « l’heure des divisions politiques égocentriques était révolue ».
D’ici peu, ils rejoindront la nouvelle formation gaulliste et souverainiste que l’ancien bras droit de Nicolas DUPONT-AIGNAN dévoilera à la connaissance médiatique lors d’une conférence de presse nationale.
Le nom de baptême de cette énième formation de droite n’a pas encore été divulgué à la presse. Toutefois, au-delà de son indépendance, il est établi que ce mouvement soutiendra le Rassemblement national et sa cheffe de file Marine LE PEN, en vue des prochaines échéances électorales.
A commencer par les départementales et les régionales, prévues aux dates des 13 et 20 juin où les anciens de Debout La France se présenteront sur une liste d’union des droites aux côtés du RN, mais aussi de la Droite Populaire, le mouvement soutenu par Thierry MARIANI et le CNIP, le Centre national des Indépendants et des Paysans. Il est envisageable que les représentants de l’ancien Parti des Chrétiens Démocrates, devenu depuis octobre 2020 La Voie du Peuple, s’adossent à cette liste d’union.
Interrogé à ce propos, l’ancien secrétaire départemental de DLF dans l’Yonne, Pascal BLAISE qui devrait récupérer une fonction similaire dans le nouvel appareil politique en qualité dé référent, tiendra prochainement une conférence de presse aux côtés du président du groupe RN à la Région, Julien ODOUL, candidat au perchoir de l’assemblée régionale.
Quant à Debout La France, amputée de 90 % de ses adhérents icaunais, la formation continue son existence après la désignation au poste de secrétaire départemental de Patrick MOREAU, maire de Foissy-les-Vézelay. Du pain sur la planche attend donc le nouveau dirigeant de ce parti chahuté par ses cadres…
Thierry BRET
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Et si ne plus salir la planète pouvait nous conduire à vivre un jour une situation apocalyptique ?
février 15, 2021L’histoire qui suit est une nouvelle issue de l’imagination très fertile de son auteure. Que des romanciers comme Georges ORWELL ou René BARJAVEL n’auraient pas renié de leurs œuvres personnelles. Devenir propre par décrets et textes législatifs imposés pourrait peut-être un jour nous conduire à ce contexte scabreux où l’humanité y perdrait, à défaut de son latin, son âme toute entière. De la politique fiction à contre-pied de la bien-pensance environnementale qui suppose quelques nuances dans son mode applicatif. Une réflexion où l’interdit d’interdire peut amener parfois à des profondes déviances…
NOUVELLE : « Elle s’était fâchée avec sa fille car celle-ci ne respectait pas le tri des déchets. La naissance d’un enfant n’avait rien arrangé. Elle s’obstinait à acheter des couches jetables, encore en vente malgré l’opprobre générale, et leurs visites, d’une par semaine, étaient passées à une par mois.
On vivait une époque susceptible, où la survie des uns passait par la surveillance des autres. Elle avait pourtant mal pris la mise en garde de Mme DUCHESNE, sa voisine, sur le fait qu’elle gardait toujours une lumière allumée le soir quand elle sortait. Elle avait eu honte d’être prise sur le fait. Mais, comment lui expliquer qu’elle vivait seule, qu’elle aimait rentrer dans une maison éclairée, comme s’il y eut quelqu’un qui l’attendait. L’amende avait été suffisamment élevée pour la dissuader.
La vie s’organisait désormais en petites collectivités afin qu’une lumière ne brûlât plus pour une seule personne. Vivre seule constituait un gâchis écologique à l’heure où l’eau et l’énergie étaient contingentées.
Si l’on occupait un appartement de soixante mètres carrés à moins de quatre, il fallait payer une taxe compensatoire. Elle avait assisté impuissante à la lapidation de Mme CARRERE qui faisait tourner sa machine à laver le jeudi alors que cette journée avait été déclarée par les pouvoirs publics sans eau et sans énergie domestiques.
Le syndic avait fait retirer les baignoires et régler les douches. Elles duraient désormais trois minutes, comme à la piscine municipale, aujourd’hui transformée en centre de tri des déchets.
Plus de livres à imprimer à cause de la déforestation…
Elle éteint l’appartement. Il se retrouve plongé dans une obscurité à laquelle ses yeux n’ont pas eu le temps de s’habituer. Elle sort. Dehors, il n’y a plus d’éclairage public. Le ciel est pur, rempli d’étoiles, ignorant des combats qui se livrent sur la Terre pour lui conserver sa pureté.
Elle passe devant sa voiture, qu’elle a abandonnée depuis longtemps sur le parking. Le litre de gasoil est inabordable et elle n’a pas fini de payer tous les procès verbaux qu’elle a accumulés avec les nouvelles lois sur la propreté des véhicules.
La voiture a été vandalisée, comme toutes celles qu’on délaisse. Peu importe, c’était une vieille voiture. Elle n’avait plus la liberté qu’elle lui procurait autrefois mais elle s’était habituée et n’utilisait plus que les transports en commun bondés le plus souvent, en très mauvais état et jamais chauffés.
Cela lui donnait l’occasion de lire. Des livres qu’elle avait déjà lus. On n’en éditait plus : il fallait stopper la déforestation et tout était publié sur le net. Heureusement, elle en possédait un grand nombre et les relisait avec plaisir, consciente de ce qui lui restait de temps à vivre ne suffirait pas à les relire tous.
A tout prendre, elle préféra marcher. Il fallait penser à sa condition physique, les maladies dues au surpoids n’étaient plus remboursées. On envisage de taxer les alertes cardiaques ou vasculaires, imputées au manque d’hygiène alimentaire. Elle a réussi à rester mince malgré son âge. Malheureusement, les fruits et les légumes sont chers et quasiment introuvables. Elle va voir Jeanne, sa meilleure amie. Elles se voient moins souvent à cause de l’éloignement, mais leurs rencontres n’en sont que plus chaleureuses.
Elle tremble parfois de ce qui pourrait lui arriver, Jeanne a un caractère rebelle. Elle continue à utiliser son poêle à pétrole, malgré l’interdiction. Si bien qu’il fait toujours chaud chez elle. Son fils fume : il est surveillé par la PDS, la police de la santé. Elle sait qu’ils ne tarderont pas à le prendre en flagrant délit et à l’envoyer en rééducation. Elle n’approuve pas qu’il fume mais admire son courage.
Pleurer une époque où l’on respectait encore les libertés individuelles…
Les rues sont vides. Il fait frais. Elle ferme le col de son manteau et accélère le pas. Elle entend un bruit derrière elle. Il y a quelqu’un. Elle ne se retourne pas mais quand les pas se rapprochent, elle jette un oeil sur le côté et aperçoit une silhouette d’homme. Il porte un chapeau. L’homme progresse. Elle n’est pas peureuse mais son cœur s’accélère. Elle ralentit dans l’espoir qu’il la dépasse. Mais l’homme reste derrière. Dangereusement proche. Elle se décide à l’affronter. Elle se retourne brusquement et lui demande ce qu’il veut.
L’homme surpris par son arrêt brutal, manque de lui rentrer dedans.
- Pardon, je ne voulais pas vous faire peur, je…
- Pourquoi me suivez-vous ?
- Ah, je suis désolé que vous ayez pensé…enfin que je vous suivais, en fait je voulais juste vérifier quelque chose. Pardonnez moi encore…
- Vérifier quoi ?
- Vous allez me prendre pour un fou mais votre manteau…
- Quoi mon manteau ?
- C’est du vrai ?
- Du vrai quoi ? Vous pensez à quoi, de la fourrure d’animal sauvage, vous plaisantez, il n’y en a plus un seul depuis…
- Non, j’ai pensé que c’était de la peau.
- C’est du synthétique.
- Ah, dommage. C’est bien imité. J’imaginais qu’en m’approchant de vous j’allais sentir l’odeur, j’adore le cuir, ça me manque tellement !
Les vêtements en cuir étaient rarissimes. La consommation de viande, considérée comme à l’origine de toutes les pollutions, avait chuté considérablement et fabriquer des objets en cuir était formellement interdit. L’homme s’était excusé encore. Puis, il avait fini par la laisser partir. Elle fut anxieuse tout le long du chemin jusqu’à la gare. S’il a pu penser cela, la PDC, la Police de la Consommation pourrait aussi le penser. Elle retire son manteau, le plie vers l’intérieur et le porte sur son bras. Elle préfère avoir froid que risquer de passer la nuit au poste.
Elle arrive chez Jeanne, transie. Celle ci lui propose une boisson chaude. Elles parlent longuement, assises devant le poêle. Ces moments leur sont chers. Braver l’interdit les met toutes les deux dans un état d’excitation enfantine. Pour un peu, elles fumeraient une cigarette ! Elles imaginent en riant la PDE, la Police de l’Energie, fracassant la porte, pénétrant dans la maison armée jusqu’aux dents, les embarquant au poste.
Ce petit acte de résistance les réjouit et les soude. Le reste du temps, elles pleurent une époque où l’on respectait davantage les libertés individuelles que la nature et les religions.
La volonté collective de ne plus laisser de trace sur la planète avait conduit à un autre fanatisme : celui de la propreté originelle.
Les gens s’épiaient et se reprochaient la quantité d’énergie qu’ils brûlaient inévitablement, rien qu’en vivant. Le plus grand crime n’était plus de porter atteinte à la vie des autres, mais de salir l’air, l’eau et le sol. Une planète propre, tel était le slogan fédérateur et urgent. On avait transformé les paroles de la Marseillaise en « qu’une eau pure abreuve nos sillons ! »
La France du futur devient un pays tiers-mondiste…
L’individu s’effaçait devant la collectivité. On avait renoué avec les pratiques du lynchage et de la lapidation, ainsi qu’avec la peine de mort pour « Crime contre la Planète ». La Terre était propre mais les esprits étaient corrompus. Dénoncer son voisin était un hobby. Les procès s’accumulaient, la plupart des avocats possédaient désormais un master en « Sciences et Vie de la Terre » et jeter un papier au sol vous coûtait la vie. Les industriels avaient déclaré forfait et de nombreuses entreprises avaient fermé leurs portes. La production de biocarburants avait affamé la planète. On faisait la queue des heures dans des super marchés presque vides. La crise qui s’ensuivit avait balayé les pays pauvres et plongé les pays riches dans la précarité. La France était classée parmi les pays du tiers-monde. Le continent africain se mourait, l’Inde s’était radicalisée dans un islam ultra intégriste, l’Europe végétait et l’Amérique noyée dans des pratiques fondamentalistes. Les Etats-Unis exerçaient sur le monde un contrôle drastique auprès duquel les pratiques du Mac Carthysme ou de la Stasi relevaient d’un jeu de société. Le luxe et la propreté étincelaient dans certains quartiers, le reste du territoire habité grouillait de rats et de décharges le long desquelles circulaient, dans un ballet infernal, les camions à benne déchargeant des ordures toute la journée.
Des adolescents couverts de mouches grimpaient sur les tas d’immondices pour y trouver de quoi se nourrir. La Chine était retombée dans la misère et l’autocratie. Le plus dur à supporter, c’était le froid dans les lieux publics, les hôpitaux, les écoles. L’hiver, de nombreux nourrissons et vieillards mouraient. Il n’était pas rare de retrouver congelés chez eux les inactifs de tout bord, malades ou handicapés, chômeurs, retraités. Les gens avaient cependant retrouvé le goût de se rassembler dans les cafés. Ils se serraient les uns contre les autres pour se réchauffer et il soufflait parfois un vent de révolte. Désobéir à la loi était devenu une forme de résistance. Certains provocateurs se faisaient arrêter en versant ostensiblement un verre d’eau par terre, ou en jetant un mégot au sol. Les anciens crados devenaient les Che Guevara du droit à polluer.
Jeanne est silencieuse depuis quelques minutes. Elle finit par lui dire que son fils n’est pas rentré, qu’elle l’attend. Puis, elle replonge dans son silence. Il faut prendre congé et rentrer, il se fait tard et il n’y aura plus de train.
Arrivée chez elle, l’appartement est froid et sombre. Elle n’allume pas la lumière et se couche directement. Demain, c’est jeudi. Elle restera au lit toute la journée.
Corine FONTREL
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Michel SWIETON dirige Pôle Emploi BFC : du supplément d’âme à donner aux entreprises en quête de recrutement
février 15, 2021Il n’y a pas de hasard ! C’est le jour de la Sainte Ella, lundi 01er février, que le nouveau directeur de l’institution a endossé sa vêture de dirigeant de la Bourgogne Franche-Comté. Succédant à Frédéric DANEL parti dans les Hauts-de-France pour y poursuivre sa carrière. S’inspirera-t-il de la ritournelle de France GALL, « Elle a, Ella » dans l’exercice de ses missions ? Elle y évoquait la notion de supplément d’âme. Qui pourrait bien s’appliquer dans la relation constructive avec les entreprises en recherche de collaborateurs ?
DIJON (Côte d’Or) : C’est une mobilisation totale envers les jeunes demandeurs d’emploi que le nouveau directeur de Pôle Emploi Bourgogne Franche-Comté a décidé de mettre en exergue depuis sa nomination à ce poste.
Installé depuis le 01er février dans le fauteuil de son prédécesseur Frédéric DANEL - celui-ci a pris dans le cadre d’un poste de management similaire les rênes de la stratégique région des Hauts-de-France - cet expérimenté professionnel ayant débuté sa carrière à l’ANPE en 1993 entend bien soutenir les entreprises dans leurs projets de recrutement et accompagner les publics, en particulier les plus fragiles, vers le retour à l’activité professionnelle.
Originaire du sud de l’Hexagone, Michel SWIETON jouit d’une solide expérience ayant eu à gérer différentes fonctions décisionnelles importantes au sein de l’organisme mais aussi auprès de Gérard LARCHER, alors ministre de l’Emploi, du Travail et de l’Insertion des jeunes en qualité de conseiller technique.
Alternant des postes en métropole mais aussi dans les départements et territoires d’Outre-Mer, le responsable de l’antenne régionale de Pôle Emploi possède une excellente expertise sur la formation professionnelle des demandeurs d’emploi, l’insertion des travailleurs handicapés, ainsi que l’orientation et l’insertion du jeune public.
En 2007, celui qui désire contribuer à la réussite des dispositifs gouvernementaux dans le cadre du plan « France Relance » sera nommé directeur territorial de Pôle Emploi en Meurthe-et-Moselle, avant de rejoindre quatre années plus tard la Guadeloupe pour y briguer la direction régionale.
Deux ans plus tard, ce grand voyageur qui sera entre-temps repassé par la Basse-Normandie afin d’en prendre la direction régionale, s’envolera pour l’île de la Réunion où il était encore en poste il y a peu.
C’est avec les frimas dijonnais que le nouveau responsable de l’organisme vient de poser ses jalons. Il sait pouvoir compter sur l’engagement des équipes pour mener à bien la feuille de route qu’il s’est tracé. Une feuille de route où il s’appuiera sur le fort engagement des partenaires traditionnels de Pôle Emploi. Ceux avec qui il aura plaisir à travailler désormais.
Thierry BRET
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L’entreprise percevra 300 000 euros du plan de relance : AFE allie ses défis environnementaux à l'optimisation de ses performances…
février 15, 2021Il a pris le temps nécessaire le représentant de l’Etat, le préfet Henri PREVOST, pour s’imprégner de l’univers industriel qu’il aura découvert ce 11 février. Celui de l’entreprise Aluminium France Extrusion. Soit le deuxième acteur national de ce marché qui fabrique des profilés à partir de cette matière obtenue par électrolyse de l’alumine. Bénéficiaire de 300 000 euros accordés du plan « France Relance », l’entité se prépare à atteindre de nouveaux objectifs, créateurs d’emplois et synonymes de commandes supplémentaires…
GERMIGNY : Propriété de la holding d’investissement OPEN GATE CAPITAL depuis 2013, l’ancien site industriel de PECHINEY qui fut cédé au début des années 2000 à ALCAN envisage l’avenir avec sérénité.
L’entreprise qui exporte 12 % de sa production de profilés d’aluminium vers une dizaine de pays a dévoilé lors de la visite du préfet de l’Yonne Henri PREVOST en ses murs, ce jeudi 11 février, les grandes lignes stratégiques à venir.
Conçus à partir d’un cahier des charges précis et dans des délais très courts pour répondre à la demande croissante, les produits fabriqués dans l’Yonne par cet industriel trouvent des usages auprès des secteurs du bâtiment, des transports, de l’automobile et de l’industrie.
Possédant une seconde unité de production en Picardie, à Ham, AFE a réalisé 95,2 millions d’euros de chiffre d’affaires au terme de l’exercice 2019. Vingt-six mille tonnes de profilés d’aluminium extrudé sont sortis de ses chaînes de production. Le groupe emploie sur ses deux sites 330 collaborateurs dont 285 opérateurs.
La deuxième entité du marché national sur ce segment d’activité recevra d’ici peu une enveloppe budgétaire importante de 300 000 euros dans le cadre du soutien à l’investissement industriel dans les territoires. Une initiative voulue par le plan « France Relance ».
Des solutions industrielles en aluminium à forte valeur ajoutée…
Accompagné du député André VILLIERS et du président de la Communauté de communes Serein et Armance et maire de Saint-Florentin Yves DELOT, le haut fonctionnaire de la préfecture a montré un vif intérêt à ce projet d’investissement qui lui fut expliqué, visuels à l’appui, par le directeur général d’AFE Hervé PELCERF.
Soucieux de pouvoir traiter des profilés de plus en plus complexes à l’avenir, le dirigeant de l’entreprise a prévu l’installation d’une nouvelle chaîne de production capable de répondre à ces nouveaux enjeux.
Le site de l’Yonne répond déjà à la complexité technique du marché. En complément de l’extrusion, les équipes parachèvent les profilés. Les opérateurs de sertissage et de parachèvement assemblent les pièces d’aluminium, notamment par coupure thermique et insertion de bandes isolantes entre deux pièces traitées. Les profilés peuvent être également travaillés en surface ou par le processus du laquage ou de l’anodisation, permettant à ces pièces de résister à l’usure, à la corrosion et à la chaleur.
Obtenir de précieux labels de certification…
Ne pouvant s’arrêter de produire à l’instar de toute entreprise qui se doit de respecter son cahier des charges, l’extension d’un bâtiment est également prévue au programme.
En phase d’études à l’heure actuelle, le futur projet devrait connaître son achèvement d’ici la fin de l’année pour la partie constructible du nouveau bâtiment avant le retour de son industrialisation opérationnelle en juin 2022.
Derrière cette initiative de restructuration, il y a aussi la volonté profonde de développer des outils qui soient plus respectueux de l’environnement.
La réduction de la consommation d’eau, la diminution des déchets poudre ou encore le recyclage de l’énergie et de sa mise en valeur s’inscrivent parmi les objectifs principaux d’Hervé PELCERF.
AFE pourrait par ailleurs décrocher à l’issue de ces aménagements fructueux plusieurs labels de certification intéressants dont le très exigeant SEASIDE après ceux déja obtenus avec QUALICOAT et QUALIMARINE où un objectif de leur renouvellement est souhaité après la mise en route de la future ligne de laquage.
Autant d’informations traduisant la dynamique de l’industriel qui furent divulguées par Hervé PELCERF à ses hôtes, satisfaits de cette immersion chez l’un des fleurons de l’entrepreneuriat dans l’Yonne.
Thierry BRET
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