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L’alléchant défi culinaire concocté par le CIFA de l’Yonne livrera enfin son verdict irrévocable au soir du 21 mars, mettant un terme à ce long processus sélectif qui a engendré une insupportable attente pour les valeureux candidats. Après quelques suées froides et d’intenses émotions vécues aux côtés de leurs commis, les quatre finalistes de cette épreuve, unique en France sous sa formulation actuelle, s’en remettront alors aux critiques et appréciations d’un jury de chefs exceptionnels placé sous la présidence de Virginie BASSELOT, rare toque féminine à être auréolée du glorieux titre de Meilleur Ouvrier de France. Ce Jugement dernier ne condamnera pas pour autant les trois malheureux vaincus. Ils auront su se sublimer en donnant le meilleur d’eux-mêmes pour éblouir du fond de l’assiette les 36 invités VIP qui auront pris soin de goûter leurs plats avant de les noter. Quant au lauréat 2018, il aura la lourde tâche de succéder au premier vainqueur, l’inénarrable Vincent TOURNAYRE, aujourd’hui chef exécutive dans les cuisines du Palais Brogniart, cadre d’accueil de la Bourse de Paris…
AUXERRE : A quatorze jours du défi hors normes qui mobilise déjà tous les regards scrutateurs des journalistes, le moral des organisateurs est de très loin orienté vers le beau fixe. L’ultime rencontre ce jeudi 08 mars avec les médias aura servi de baromètre infaillible pour tâter le pouls de celles et ceux qui se préparent à vivre l’évènement de l’intérieur. Les nouvelles en provenance des quatre candidats sont excellentes : ils ont à cœur d’en découdre au plus vite derrière les pianos mis à leur disposition par le Centre interprofessionnel de la formation par l’apprentissage de l’Yonne.
Un défi d’envergure nationale et qui le prouve à l’origine de ses participants
Soutenu par la branche professionnelle de l’Union des métiers de l’industrie hôtelière (UMIH) et la prestigieuse Amicale des Cuisiniers de l’Yonne, le second opus de ce défi à l’incomparable prononciation angliciste, chère à Marcel FONTBONNE, directeur du CIFA, gagne véritablement ses lettres de noblesse avec cette future édition. Exit l’aspect terroir typique et régionaliste qui aura prévalu au cours des deux années précédentes, judicieux prétexte pour roder la formule et se faire les dents, place désormais à la pure dimension hexagonale de l’événement grâce à la qualité des dossiers de candidature présentés et retenus !
Ile de France, Isère, Haute-Garonne, et même Allemagne constituent les zones géographiques d’origine de ces quatre chefs talentueux qui oseront relever le challenge et briguer le sésame suprême au terme d’un combat des chefs mémorable, à coup de saveurs insolites et de textures des mets originales.
Ce défi culinaire d’un autre genre, fort éloigné des codes habituels observés par les concours gastronomiques de tout poil, se bonifie comme un grand cru. Gagnant en maturité avec la présence de futurs lauréats qui n’hésitent à se remettre en cause avec passion et humilité.
Des qualités humaines et de l’implication passionnelle…
Non seulement le cursus de ces quatre challengers est édifiant de solidité et d’expériences professionnelles ; mais en outre, il permet à des concurrents, même cinquantenaires, de bénéficier d’une jouvence salvatrice qui leur donne des ailes. Celles de la célérité et d’un bonheur retrouvés autour de la pratique de cet art culinaire dont ils maîtrisent la quintessence en toute générosité et parfaite harmonie.
Comment, alors, avec de telles pointures, de si belles qualités humanistes, ne pas valoriser de la manière la plus optimale les métiers de l’hôtellerie et de la restauration !
Cet IRON COOK 2018 possède avant même qu’il ne se soit déroulé cette succulence au palais et ce stimuli intellectuel, faisant de cette seconde édition, un rendez-vous auquel les puristes des arts de vivre et épicuriens ne sauraient se soustraire. Plaçant les candidats dans une posture à peine croyable de concevoir à destination d’un jury, et selon un thème imposé, une entrée, un plat et un dessert, comme s’ils servaient la clientèle de leur établissement.
Il ne restera à l’avenir d’autres objectifs pour le CIFA de l’Yonne et à ses partenaires institutionnels que de franchir l’ultime degré de cette ascension, propulsant ce défi vers l’internationalisation. Et d’accueillir, pourquoi pas, la fine fleur des valeurs montantes de la gastronomie européenne et asiatique. Afin d’être en parfaite corrélation avec le nom de baptême de cette vénérable expérience…
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La Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté optimise le meilleur du physique et du digital au profit de sa clientèle
mars 08, 2018Premier du genre ouvert sur le territoire de l’Yonne depuis le 31 janvier, le révolutionnaire concept « e-nov’agence » dépoussière la traditionnelle relation instituée au sein des agences commerciales bancaires. Opérationnelle sur la commune de Saint-Georges sur Baulche, la structure à l’ergonomie totalement repensée n’est que l’un des maillons de ces vingt-deux établissements futuristes et digitalisés accueillant le public sur sa zone de chalandise régionale. Petite immersion au cœur de la vitrine marketing du futur…
SAINT-GEORGES SUR BAULCHE : Précurseur, la caisse régionale de la Banque Populaire l’est dans bon nombre de domaines. Y compris dans l’idée que se fait cet établissement à bonifier l’accueil de ses prospects et clients attitrés. Les consommateurs ayant connu et fréquenté l’ancienne agence commerciale de Saint-Georges auront sans doute constaté le changement opéré à la simple découverte de ces nouveaux locaux flambants neufs, ouverts fin janvier. Non pas à l’examen de la gangue extérieure qui, elle, épouse encore les mêmes murs. Mais, à l’observation de ce petit joyau du modernisme que représente le nouvel écrin…
L’agence sous le prisme de la Banque Populaire : le socle de toute relation…
Fruit de plusieurs mois de travaux, le nouvel édifice professionnel de l’un des principaux employeurs de la région, élu première banque des PME en 2017, aura vécu une longue gestation avant d’accoucher de ce concept novateur. Le jeu en valait la chandelle, assurément. Supposant une enveloppe financière de bel aloi pour transcrire aux normes architecturales et conceptuelles ce projet clairement défini par les stratèges de l’entreprise.
Car, si cette agence du XXIème siècle fera date dans les annales de l’Yonne en étant référencée comme la toute première de ce calibre organisationnel, elle n’est en revanche pas issue du germe initiateur. Etant positionnée comme la 23ème structure de ce style sur le territoire régional et du Pays de l’Ain.
Grâce à ce concept, la Banque Populaire BFC confirme que l’agence commerciale demeure le pivot inaliénable de la relation élaborée avec le client. Le parcours de celui-ci à travers cet espace ne s’encombre pas de fioritures : il a été conçu dans la lisibilité, à partir d’univers correspondants à chaque type de besoin, de manière clairement identifiable.
Accueillant, chaleureux, résolument orienté vers le public en le projetant parmi une volumétrie adaptée à sa déambulation, le concept « e-nov’agence » jouit d’un design limpide aux lignes épurées. Pourvu des technologies adaptées et efficientes.
La présence humaine n’est jamais très loin. A tout moment, en progressant sur ce parcours mêlant le physique au virtuel, le bénéficiaire des offres de service de l’établissement bancaire peut recevoir les conseils avisés des spécialistes de l’agence. Dans le cas qui nous intéresse, cinq professionnelles prodiguent leurs préconisations, qui sur les offres de crédit, qui sur les placements, qui sur l’approche non exhaustive de la gestion patrimoniale.
Une ossature conceptuelle 100 % locale…
Elément palpable du vaste programme d’investissement qui concernera à terme la totalité des agences du territoire Bourgogne Franche-Comté, ce premier chantier de rénovation à la sauce numérique et technologique nécessitera une enveloppe budgétaire de près de 100 millions d’euros. Sa mise en exergue applicative étant imputée aux acteurs de l’économie locale exclusivement. La refonte des agences du groupe bancaire ayant été confiée à la créativité et au savoir-faire artisanal de PME du cru.
Directrice de cette structure refaite à neuf, Sandrine FRANEY témoigne : les premières réactions de la clientèle s’inscrivent sous le sceau de l’enthousiasme.
« Nos premiers visiteurs ont été subjugués par l’espace de vie offrant un cadre convivial facilitant les entretiens rapides ou en attente. L’espace accueil propose le contact initial avec le lieu et les collaborateurs de l’équipe. Il fluidifie les entrées et les sorties dans l’établissement d’où sa surface importante et aérée. Quant aux espaces conseils, au nombre de trois, ils ont été conçus par nos designers pour offrir dans des conditions optimales le supplément d’âme nécessaire à un accueil qualitatif, à partir de services connectés efficaces, tout cela se faisant dans la plus grande discrétion… ».
Naturellement, le nouveau site bancaire dispose d’un espace libre-service servant dans le traitement des opérations courantes, de la manière la plus autonome pour ses utilisateurs à tout instant.
De nombreuses innovations technologiques au service de la relation client
Dans sa quête du modernisme à tout crin, la Banque Populaire Bourgogne Franche-Comté n’a pas lésiné sur les moyens technologiques pour répondre aux attentes de sa clientèle. Dès qu’elle pénètre dans l’espace d’accueil, une borne tactile permet au visiteur de signaler sa présence à son conseiller. Une interactivité appréciable et pour le moins surprenante.
Les vieilles affiches promotionnelles d’antan ont été troquées par des systèmes d’affichage électroniques hyper réalistes et à la définition de l’image de haute qualité. Mais, le summum de ces échanges connectiques privilégiées se traduit par la présence de petites tablettes numériques posées dans un espace réservé à l’attente. Là, librement et de manière très simple, le client pourra consulter la presse afin de bénéficier de l’accès à l’information, voire se divertir selon le contenu de la programmation.
Quant à la signature électronique des documents officiels, elle se pratique avec aisance par les conseillers de l’établissement qui ont ainsi résolu la problématique de l’archivage. Tous les produits bancarisés par la Banque Populaire profitent de cette prouesse technique, visant à la dématérialisation des offres commerciales.
Rappelons, de surcroît, que les contrats signés électroniquement ont valeur d’originaux et sont juridiquement comparables aux documents classiques. Enfin, il existe deux autres possibilités numériques qui prennent corps à travers l’entretien conseil sur tablette et la vente à distance des produits.
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AUXERRE : Image inhabituelle ce lundi 05 mars vue dans la grande salle de réunion du centre de formation de l’AJ Auxerre ! Un représentant de l’Armée de Terre, en l’occurrence l’adjudant-chef Bruno NIRLO, responsable du CIRFA (Centre d’information et de recrutement des forces armées) avait investi ces lieux pédagogiques réservés aux futurs professionnels du pensionnaire footballistique de Ligue 2.
Non pas pour évoquer les vertus bénéfiques d’un recrutement de quelques mois parmi un régiment d’élite basé en France ou à l’étranger, mais bel et bien pour échanger autour d’une thématique qui se rapprochait des valeurs vertueuses de la chose sportive : le respect et la tolérance envers l’autre !
Pédagogue, illustrant ses arguties avec humilité et discernement, le militaire de carrière se fit parfaitement entendre, et comprendre, de la vingtaine de jeunes gens, plus habitués à discourir d’ordinaire sur les tactiques occasionnées par une rencontre sportive que d’évoquer l’éthique, la tolérance, le civisme et la citoyenneté au quotidien.
Nonobstant, les jeunes apprentis footballeurs ont bien retenu la leçon proposée dans le cadre de ces rencontres pédagogiques animées par le sous-officier Icaunais. Le dépassement de soi et le respect ne possèdent-ils pas des sources communes entre la pratique d’une discipline aussi exigeante que peut l’être le football de haut niveau et la rigueur impétueuse et le sens du devoir et de la perfection que tout militaire de carrière doit posséder en lui pour mieux servir la Patrie ?
Quant à la notion d’engagement, c’est une valeur commune à ces deux mondes parallèles (le sport et l’armée) qui, une fois n’est pas coutume, se sont croisés idéalement à l’intersection des possibles…
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Le préfet de l’Yonne a tranché : le fatidique couperet de la fermeture ne s’abattra pas sur le collège Bienvenu Martin…
mars 06, 2018Le long feuilleton à multiples épisodes devant conduire à la fermeture définitive de l’établissement scolaire auxerrois et à l’éparpillement de ses 400 élèves sous d’autres cieux pédagogiques trouve enfin un épilogue, contre toute attente, positif. Le verdict a été annoncé lors d’une conférence de presse tenue par le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON, aux côtés d’Annie PARTOUCHE, inspectrice d’Académie. S’imprégnant de cet épineux dossier dès son arrivée, le représentant de l’Etat a pris soin de consulter l’ensemble des acteurs concernés avant de rendre sa décision irréversible. Mais, si le collège Bienvenu Martin ne fermera pas ses portes, il reste à transformer la double problématique du coût des travaux de réhabilitation et de la baisse des effectifs en future réussite. D’ores et déjà, plusieurs pistes ont été esquissées pour que ce collège, condamné il y a peu à une disparition inévitable, retrouve de sa superbe et toute sa légitimité en présentant une feuille de route pédagogique réellement attractive…
AUXERRE : Parents d’élèves et enseignants respirent désormais après la sage décision que vient de prononcer le préfet de l’Yonne, Patrice LATRON. La mort d’un établissement scolaire n’est en effet jamais un acte réjouissant à entériner pour un représentant de l’Etat qui exerce ses hautes responsabilités sur un territoire. Même si celui-ci, au demeurant, connaît une baisse très significative de ses effectifs scolaires, notamment dans sa partie méridionale. Des faits attestés de la manière la plus officielle qu’il soit par les statistiques détaillées de l’INSEE Bourgogne et du Conseil départemental.
Un vote légitime qui a amené à la fermeture de l’établissement
L’existence et le devenir du collège Bienvenu Martin passeront donc sous les fourches caudines de l’exécutif du Département de manière tout à fait appropriée courant 2017. Une logique implacable puisque l’organe institutionnel possède parmi ses lourdes charges la gestion des collèges en termes de nouvelle construction et d’entretien du bâti existant. Il s’avère très vite, après examen analytique du dossier que l’établissement scolaire auxerrois développe de sérieuses carences dans sa configuration thermique et développement durable. Et nécessite d’incompressibles et onéreux travaux d’isolation, de rénovation de façades extérieures et de toiture. Le devis faisant référence à ce chantier conséquent fait état de 5,2 millions d’euros. Le second axiome pouvant alors précipiter le collège vers un insondable abîme concerne sa sous-occupation en matière de scolarisation. L’établissement induit un coût par élève supérieur à la moyenne du département de l’Yonne, engendrant des charges très élevées.
Autant d’arguments compréhensibles qui conduisent à l’automne 2017 les élus du Conseil départemental à se prononcer à une large majorité en faveur de la fermeture définitive du site. Quelques abstentions et votes contraires à ce choix stratégique ne remettront pas en cause le caractère définitif du suffrage.
C’est ensuite que le préfet de l’Yonne intègre le jeu en constituant un groupe de travail, composé de représentants de l’Education nationale, du Département, et de la préfecture afin d’examiner les problématiques réelles, et dans leur globalité, du mode opératoire des collèges sur le territoire. La première rencontre eut lieu le 26 octobre. Une douzaine de ces rendez-vous constructifs s’en suivront. In fine, une synthèse sera finalisée et présentée le 02 mars aux représentants du Conseil départemental. Parallèlement, Patrice LATRON multipliera les contacts avec les partenaires politiques du territoire, abordant à maintes occasions les contours délicats de ce projet de fermeture auprès du secrétaire d’Etat Jean-Baptiste LEMOYNE à Paris, du député de la circonscription Guillaume LARRIVE, du président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD et de l’édile d’Auxerre, le maire Guy FEREZ, président de la Communauté de l’Auxerrois. Et avec l'inspectrice d'Académie, Annie PARTOUCHE...
Des arguments qui plaident en la faveur du maintien du collège…
Toutefois, et à l’avancée de cette quête justificative qui devait le conduire à prendre sa décision irrévocable, le préfet découvre au fil de ses entretiens que certains facteurs plaident en faveur du maintien de ce collège.
D’une part, depuis ces deux dernières années, le nombre d’élèves entrant en classes de sixième augmente. Ce qui porte à ce jour le chiffre d’inscrits à 406 enfants. D’autre part, l’établissement Bienvenu Martin est le seul à Auxerre à pouvoir bénéficier du statut de collège REP (réseau éducation prioritaire), structure essentielle à la politique de la ville et éligible dans le cadre des programmes de l’ANRU. Enfin, le collège Denfert Rochereau, implanté à cinq cents mètres de là, peut effectivement accueillir un surplus d’élèves mais cela aurait le désintérêt de créer une énorme structure que ne souhaitait pas à terme le représentant de l’Etat.
Au plan humain, le bilan s’avère positif sur l’état d’esprit qui règne à Bienvenu Martin. Le taux de rotation des enseignants, faible, démontre l’attachement de ces derniers à leur lieu de travail. Pour certains, ils sont présents depuis une décennie. Quant aux projets pédagogiques, ils se révèlent être nombreux et reconnus par le Rectorat sous la forme de partenariats culturels ou sportifs. Dernier point : le rapport privilégié mis en place avec les parents d’élèves par la direction de l’établissement. Il existe une relation étroite et ténue entre la communauté éducative et des parents qui se seront mobilisés à la sauvegarde de leur collège, pétitions et manifestations à l’appui.
« Fort de ces arguments, nous ne pouvions décemment disloquer une communauté éducative qui s’est engagée dans les valeurs républicaines et laïques, précisa Patrice LATRON, si le législateur a voulu laisser le champ de la décision au représentant de l’Etat, c’est pour éviter que les prises de décisions se fassent sur le volet politique ou budgétaire. La logique comptable ne peut pas être le principal vecteur de ce choix quand on évoque l’éducation de nos enfants. Une telle décision ne peut se réduire à quelques millions d’euros… ».
Soucieux de l’application harmonieuse d’une politique qui soit équitable aussi bien en zone rurale que pour les zones urbaines, le préfet devait ajouter : « je refuse d’opposer le rural et l’urbain : il ne doit pas y avoir de conflit entre les deux. Tout le monde doit être traité de la même manière car ces deux zones sont habitées par les mêmes citoyens… ».
Au-delà de ces considérations sociétales, Patrice LATRON désire que « la décision de maintenir l’ouverture du collège Bienvenu Martin soit actée de manière définitive et qu’elle ne soit remise en aucun cas en jeu par son futur successeur… ».
Et maintenant : quid de l’avenir du collège Bienvenu Martin…
Se pose désormais la sempiternelle question de l’avenir de cet établissement qui a été contesté. Muer les problématiques initiales en réussite pouvant faire converger davantage d’élèves de la région deviendrait la clé de voûte de cette équation à multiples inconnues.
Citant le cas spécifique du collège de MARCIAC (Gers), le préfet de l’Yonne a rappelé que ce lieu pédagogique ne comptabilisait plus que quatre-vingts élèves, avant sa probable fermeture. Mais, le principal, peu enclin à la démotivation, a su relever le défi en mobilisant toutes ses équipes autour d’un thème culturel et musical : le jazz. Grâce à l’enseignement de la musique, cet établissement recense désormais plus de deux cents élèves et a pu être à l’initiative du fameux festival populaire dans le monde entier !
« Aujourd’hui, poursuivit le préfet, les équipes de la Ville d’Auxerre se sont mises au diapason depuis plusieurs semaines afin de peaufiner en accointance avec les services de l’Education nationale sur un projet d’éducation artistique et culturel qui viendrait renforcer le rayonnement et l’attractivité de ce collège. Diverses pistes de réflexion s’étudient : l’ouverture d’un internat de l’excellence dans le cadre d’un partenariat avec une grande école, le développement de liens étroits avec un établissement de la même typologie à l’international, voire le tissage de liens avec un musée national reconnu… ».
Quant aux travaux qui restent néanmoins indispensables, l’Etat apportera son précieux concours, non pas en se substituant au Conseil départemental qui reste dans son domaine de compétences sur la réhabilitation du site, mais dans l’aide financière pouvant être apportée en faisant actionner quelques ficelles relationnelles intéressantes.
A titre d’exemple, Patrice LATRON expliquera la finalité du grand plan d’investissements 2018/2022 annoncé il y a peu par le gouvernement avec un volet sur la transition écologique. Soit une enveloppe salvatrice de 3 milliards d’euros au plan national pouvant être affectés à de tels travaux. Des éléments qui pourraient s’agréger au plan bâtiment durable que le Conseil départemental développe avec un axe d’ingénierie financière sous la tutelle de l’ADEME. Reste la troisième hypothèse où interviendrait l’ANRU avec le financement des travaux de rénovation du groupe scolaire sous couvert de lien de cohésion sociale avec le quartier. Ce qui supposerait de fait un appui de la Ville et de la Direction départementale des territoires. La municipalité d’Auxerre étant prête à collaborer.
Un groupe de travail piloté par la secrétaire générale de la préfecture et sous-préfète d’Auxerre Françoise FUGIER s’attèlera prochainement à examiner avec pertinence les pistes financières proposées en concertation avec les représentants du Conseil départemental, de la Ville et de l’Education nationale ; le projet éducatif à concevoir restera, quant à lui, l’apanage de la communauté éducative…
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Entre la société de création d’évènementiels de l’Hérault et la capitale de l’Yonne, c’est une vieille histoire d’amour. Elle se décline sous la forme de salons annuels, notamment sur le registre de l’habitat et de l’immobilier, qui offrent un panorama exhaustif de l’actualité design, pratique et technique de ce segment fondamental de l’activité économique. Trois journées durant, le parc des expositions d’Auxerre a accueilli un panel éclectique de visiteurs, interpellés par la présentation de ces nouveautés qui font florès à l’amorce du printemps, période propice pour repenser à son intérieur et à envisager un nouveau lieu d’habitation…
AUXERRE : Sur le circuit des manifestations événementielles grand public depuis vingt-deux ans, France EXPO est devenu au fil de ces expériences professionnelles captivantes l’un des acteurs clés de ce segment d’activité dans le paysage national.
Une fois l’an, l’entreprise dont le siège social est installé à CANDILLARGUES dans le département de l’Hérault, pose ses jalons dans l’Yonne au moment du traditionnel Salon de l’Habitat et de l’Immobilier qui ouvre ses portes trois journées durant pour accueillir le public local.
Mais, France Expo ne se cantonne pas aujourd’hui aux seuls rendez-vous concoctés au service des exposants (ils étaient quatre-vingts à AUXERREXPO) le week-end dernier. La structure a su diversifier ses prestations, prenant en charge l’organisation de speeds meetings, de rendez-vous d’affaires, de conférences, d’ateliers thématiques…Bref, l’ensemble du panel s’articulant autour de la communication événementielle.
Une appétence pour le domaine professionnel de la construction et de l’habitat
La société héraultaise a su se forger une solide réputation aux quatre coins de l’hexagone. Ouvrant plusieurs vitrines commerciales, au passage. Soignant sa stratégie de communication, France EXPO a gagné ses galons au fil du temps de spécialiste des secteurs de l’immobilier et de l’habitat, exerçant son savoir-faire auprès des professionnels de ce secteur qu’il s’agisse de promoteurs, d’agents immobiliers, de gestionnaires de patrimoine, d’organismes de conseil…La structure a intégré il y a quelques années son propre studio graphique en son sein, une stratégie qui s’est avérée très vite payante et qui a été conforté par la suite avec l’apport d’autres additifs indispensables servant à son expansion : une cellule de conception de stand (le nerf de la guerre pour une entreprise qui organise de nombreux salons aux quatre coins du pays) et le pôle dédié à l’impression numérique.
Cette politique de gestion globale d’un événement est devenue la griffe de l’entreprise, une indéniable force de frappe qui aujourd’hui lui permet de faire la différence sur de nombreux projets où elle peut être mise en concurrence.
Cet aspect clé en main qui caractérise les interventions de France EXPO lui a ouvert de nombreuses portes. Dont celles des sociétés successives ayant eu à gérer les animations événementielles du parc des expositions auxerrois.
Le décorum insolite de certains stands en guise de pôle de convergence…
Pour cette édition 2018 de ce énième salon de l’habitat et de l’immobilier concocté par la société du Languedoc à Auxerre, les visiteurs (plutôt en nombre de l’avis de l’organisation même si aucune méthodologie statistique n’a pu corroborer les chiffres officiels de la fréquentation) ont apprécié les univers explicites de ces exposants, issus des grandes filières ayant trait avec l’habitat.
Si les professionnels du bien-être aquatique et de la balnéothérapie domestique devaient recevoir leurs flux coutumiers de chalands, les spécialistes de la fermeture et de l’huisserie convergeaient en nombre sur cet événement avec un tiers d’enseignes présentes. Le secteur bancaire, a contrario, était un peu en deçà des autres années hormis le corner insolite et richement décoré du Crédit agricole Champagne Bourgogne, baptisé astucieusement le « Bar à projets ». Ce concept original permit à beaucoup d’agrémenter convivialité et pédagogie sur les pratiques bancaires…
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