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Le système bancaire français est sur la sellette. Certaines sont fragilisées par les crises économiques successives. D’autres risquent peut-être de fermer leurs portes dès cette année. Heureusement, il existe aussi des banques très solides ! Les plus fragiles font l’objet de griefs récurrents de leurs clients. Le plus souvent, ils sont relatifs à des propositions commerciales exacerbées ou à des produits qui ne conviennent pas, tant sur l’épargne que sur les crédits.
TRIBUNE : Suite à l’effondrement des marchés boursiers, les pertes considérables par les assurances-vie entraînent souvent la mise en cause de sous-informations ou de conseils inadaptés. Notons que les conseillers des banques ne peuvent en aucun cas s’engager sur des conseils boursiers directs. Ils engagent leurs responsabilités. Il y a quelques années, un établissement fut condamné à indemniser des particuliers qui avaient subi de fortes pertes sur leurs SICAV.
Il est nécessaire d’être vigilant sur les crédit-relais qui sont victimes de la crise immobilière. L’avance consentie pour acheter un bien immobilier est mise à mal quand il faut vendre sa résidence pour acquérir le nouveau bien.
Du côté des frais, on assiste à une multiplication exponentielle de ces derniers au niveau de certaines banques. Il s’agit notamment des frais de retraits d’espèces en agence, des frais de mise à disposition de chéquiers… À cela, s’ajoute la pratique tarifaire des commissions d’intervention. Des pratiques qui permettent à certaines banques de compenser des manques à gagner ailleurs…
Les banques les moins exposées en cas de crise
Un certain nombre de normes comptables et financières sont imposées aux banques. Leurs liquidités et le niveau de fonds propres sont déterminants pour analyser le risque. Dans ce cadre, le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel reçoivent la palme du meilleur ratio de solvabilité. Si la BNP est dernière au classement, elle reste bien au-delà des ratios exigés par le Comité de Bâle (Comité de référence international). BNP Paribas représente actuellement la plus grande banque européenne avec un actif total de plus de 2,9 milliards de dollars, ce qui constitue une des composantes de la richesse d’une banque.
Mais, les grandes banques françaises ont bien résisté aux chocs et aux difficultés pour leurs revenus en 2023, grâce à des fondamentaux sains et à la vigueur des résultats dégagés en 2021 et 2022, indique « Fitch Ratings » (célèbre agence de notation).
Des banques qui ferment leurs portes
Le début de l’année 2024 est loin de se présenter comme des plus prospères pour le secteur qui risque d’enregistrer plusieurs fermetures d’agences bancaires et de banques. Secouées de plein fouet par la crise, trois banques ont annoncé, en effet, la cessation de leur activité cette année.
Les conséquences de la crise financière qui sévit depuis 2023 sont déjà palpables. On est même en plein dans le concret puisque la HSBC a déjà confirmé la cessation des activités de sa branche locale au 01ᵉʳ janvier 2024.
HSBC pour les particuliers, c’est désormais le clap de fin. C’est dire la dureté de la crise qui n’a pas épargné le géant britannique, qui cède ses produits et autres services proposés à « My Money Group », sous la marque Crédit commercial de France (CCF). Au-delà des services et de ses 800 000 clients, « My Money Group » reprend la totalité des agences d’HSBC ainsi que ses 3 900 salariés. Ce qui permettrait aux clients de garder même leurs conseillers. Les anciens clients de HSBC peuvent opter pour aller vers le CCF. Pour cause, le CCF appartient à HSBC ! Quant à « Orange Bank », elle devrait être bientôt reprise par BNP Paribas.
Son sort est déjà scellé même si la date de sa fermeture n’est pas encore annoncée avec exactitude. C’est courant 2024, indique-t-on toutefois. En juin 2023, la disparition programmée d’Orange Bank a été annoncée. Le repreneur est déjà connu : il s’agit de BNP Paribas avec qui des discussions sont en cours pour finaliser la reprise. À peine six ans après son lancement, la banque en ligne de l’opérateur téléphonique se retrouve ainsi sur le point d’éteindre ses enseignes. Il ne reste que le temps de finaliser les pourparlers engagés avec BNP Paribas, en vue de garantir « une solution de continuité pour les clients d’Orange Bank ».
Aucun risque, en revanche, pour les clients d’Orange Bank qui pourront accepter ou non leur transfert de compte vers la BNP. En fait, les 800 000 clients d’Orange Bank devraient passer chez Hello Bank, la banque en ligne de BNP Paribas. Un transfert toutefois conditionné par un accord préalable de chaque client, puisque toute personne détentrice d’actifs chez Orange Bank devrait présenter une demande d’ouverture de compte chez Hello Bank.
« Ma French Bank », la dernière à avoir fait l'annonce de sa fermeture
« Ma French Bank » est la troisième banque en ligne dont la cessation d’activité est à l’étude. La Banque postale en a fait l’annonce mercredi 20 décembre 2023. « Malgré un succès indéniable auprès des clients, Ma French Bank n’a pas atteint la rentabilité et n’a pas encore trouvé son modèle économique », expliquait la banque, filiale du groupe La Poste, à travers un communiqué de presse mis en ligne, en mettant en exergue un contexte concurrentiel très difficile qui nécessite des investissements massifs. Or, cette « orientation n’apparaît plus compatible avec le plan stratégique du groupe ».
Quant à la fermeture des guichets, c’est un vrai tabou dans les banques. L'explosion du numérique dans les usages quotidiens provoque une baisse de la fréquentation des agences de 5 % par an depuis bientôt dix ans. Les 37 000 agences qui font travailler 250 000 salariés, sont trop nombreuses. Les banques sont face à un choix cornélien : fermer les moins rentables, au risque de quitter des territoires ruraux, ou fermer certaines agences en ville, là où les banques gagnent le plus d'argent.
« La fermeture de 20 % à 30 % des agences d'ici à cinq ans est tout à fait réaliste », estiment plusieurs dirigeants.
Malgré tous ces mouvements, il n’y a aucune crainte à avoir pour les clients des banques françaises, d’autant plus que les garanties offertes par l’Etat, en cas de faillite bancaire, sont importantes.
Il nous reste une solution : créer sa propre banque, 8 millions d’euros suffiront et une dizaine de millions pour affronter les exigences du lancement administratif et commercial de l’entité !
Dans ce cas, retenons cette pensée de Paul-Loup SULITZER : « Sachez une chose : un banquier ne vous prête de l'argent que dans la mesure où vous n'en avez pas besoin... ».
Jean-Paul ALLOU
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La Caisse d’Epargne BFC soutient sept athlètes pour les Jeux : la canoéiste Eugénie DORANGE déjà sur le podium !
janvier 24, 2024Elle ne se départit jamais de son joli sourire juvénile, Eugénie ! Même lorsqu’elle est invitée à rejoindre le podium – ah, ah, encore un signe du destin annonciateur d’un bel été ? – où se déroule la présentation des vœux des dirigeants de la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté. La sportive de l’Yonne, soutenue par l’établissement bancaire régional, a eu l’opportunité de s’adresser à un public de VIP de la sphère institutionnelle et économique de Dijon, afin d’y parler de son rêve le plus cher : décrocher son billet pour les Jeux de Paris !
DIJON (Côte d’Or) : Certes, Eugénie DORANGE, championne de canoë-kayak bien connue des Icaunais, n’était pas la seule athlète à bénéficier de ce régime de faveur en termes de communication spéciale – se présenter lors de la cérémonie des vœux du groupe bancaire qui faisait anciennement référence à l’Ecureuil ! – mais galanterie oblige, elle eut droit à la primeur de prendre la parole en ouvrant le bal de la petite série de présentation.
Invitée par Jérôme BALLET, président du directoire et Eric FOUGERE, président du conseil d’orientation et de surveillance, la jeune femme à la chevelure blonde donna quelques nouvelles sur sa période actuelle, consacrée à une phase d’entraînement intensive. Logique : le billet pour les Jeux Olympiques de Paris n’est pas encore en poche. Il lui faudra se distinguer dès le mois de mars prochain pour décrocher, lors d’une première étape, le précieux sésame lui permettant de participer en mai au tournoi de qualification olympique de sa spécialité. Rien n’est encore fait mais la jeune femme se donne tous les moyens pour y parvenir.
Un soutien financier mais aussi moral de la part de 1 600 collaborateurs
Championne de France en C1 sur 200 mètres, 500 mètres et 5 000 mètres en 2023, Eugénie DORANGE a enregistré une belle progression au cours de ces dernières années. Plus jeune, n’avait-elle pas déjà obtenu un titre de vice-championne du monde en moins de 23 ans en 2017 et une médaille aux championnats européens l’année suivante !
Aux côtés de deux de ses camarades sportifs encouragés par la Caisse d’Epargne de Bourgogne Franche-Comté – sept compétiteurs de haut niveau sont ainsi suivis par le groupe bancaire depuis 2019 en vue des J.O. de Paris dans le cadre du Pacte Utile, favorisant la consécration de sportifs tricolores aux Jeux et aux Paralympiques 2024 -, Eugénie DORANGE aura partagé l’affiche de la soirée avec le gymnaste Kevin CARVALHO et le para tir sportif Cédric FEVRE.
Tous devaient rappeler l’importance d’être soutenus par un tel partenaire tant sur le plan financier – on s’en doute ! – que moral : ce sont 1 600 collaborateurs de la Caisse d’Epargne qui défendent ainsi avec fierté les couleurs de ces sept athlètes de Bourgogne Franche-Comté qui espèrent tirer leur épingle du jeu l’été prochain dans la capitale de l’Hexagone.
Thierry BRET
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Les gestes qui sauvent en mode « XXL » : l’audacieux pari de GROUPAMA et du SDIS 89, gagné à l’Abbé Deschamps !
novembre 30, 2023Ils nous la promettaient en version « XXL », cette séance initiatique aux gestes qui sauvent ! Au bout du compte, les dirigeants de GROUPAMA Paris-Val-de-Loire ne se sont point trompés. L’ambitieux évènement, se forgeant sur la sensibilisation et l’apprentissage aux techniques fondamentales du secourisme, concocté dans le saint des saints de la chose footballistique départementale (les salons Yonne, Bourgogne et Europe de l’AJ Auxerre), aura donc tenu toutes ses espérances. In fine, pas moins de 180 personnes ont ainsi pu bénéficier des précieux conseils des membres de l’Union des Sapeurs-Pompiers 89, instructeurs d’une folle journée vécue au stade !
AUXERRE : Inédite, la manifestation devrait rester dans les annales. Si le défi initial était de former deux cents personnes sur une même journée et en un lieu unique à l’apprentissage des gestes fondamentaux du secourisme, il ne s’en est fallu d’un rien – un cheveu ! – pour que le challenge soit relevé. Mais, par les temps qui courent et en ayant opté pour un mercredi, il n’y a pas de quoi ergoter sur les véritables chiffres de cette opération pédagogique.
Car, au final, ce sont près de 180 Icaunais qui auront reçu les rudiments de ces fameux gestes qui sauvent, à l’importance ô combien vitale en cas de problèmes de santé – on pense nécessairement à l’accident cardio-vasculaire mais pas que – aux termes de cette fructueuse animation, accueillie dans les salons d’honneur du stade de l’Abbé DESCHAMPS.
Pour ambitieux, l’évènement l’était ! S’inscrivant dans la philosophie de l’ancrage territorial, cher à l’assureur mutualiste, adepte de la prévoyance et de la protection contre les sinistres et les risques. Ce n’est pas la première que GROUPAMA, via sa délégation départementale de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, organise ce type de rendez-vous avec le grand public – des gens comme vous et moi – afin de les initier aux vertus du secourisme et aux gestes qui sauvent. Et ce, depuis plusieurs années déjà.
Plus de 550 Icaunais ont déjà reçu la formation…
Des animations citoyennes qui ont toujours trouvé écho auprès des élus des dix caisses locales du groupe assurantiel dans l’Yonne, mais aussi auprès des collaborateurs et surtout des sociétaires. Le territoire septentrional de Bourgogne n’aura ainsi pas échappé à la règle de relayer la stratégie du national, soucieuse de former un million de Français sur trois ans à la pratique élémentaire et salvatrice des gestes issus du secourisme.
Vu du prisme de l’Yonne, ce sont à date 550 personnes qui ont ainsi pu apprendre et pratiquer les techniques respiratoires et les massages cardiaques aux côtés des représentants du SDIS 89. Mercredi, sous la supervision de Sébastien BERTAU, colonel du Service départemental d’Incendie et de Secours, une douzaine de soldats du feu, professionnels ou volontaires, ont inculqué les bonnes pratiques à un public très réceptif et à l’écoute.
Directeur d’établissement de l’Yonne et de la Seine-et-Marne, le successeur de Jacques BLANCHOT, Ludovic DAME entend bien réitérer la manifestation, à raison de deux rendez-vous dans l’année. Dès 2024 ! Alors, Mesdames, Messieurs les sociétaires, ou non, à vos agendas pour vous y inscrire dans les agences dès que les dates seront communiquées !
Thierry BRET
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Neuf lauréats touchent le Graal : les Talents de l’Innovation récompensent les plus ingénieux des entrepreneurs
novembre 19, 2023L’innovation dans tous ses états. De surcroît, celle qui fleure bon les initiatives entrepreneuriales et associatives émanant de la Bourgogne et de la Champagne ! Les esthètes en la matière le savent et ne cessent de le marteler, à grand renfort de prises de parole ou de conférences : « il ne peut y avoir d’attractivité territoriale, sans innovation ! ». Une vérité de La Palice que les responsables du « Village by CA » (comprenez par-là l’excellent écosystème décliné par le Crédit Agricole) ont su reprendre à leur compte en créant la première édition des Talents de l’Innovation. Il fallait y penser : la Banque Verte l’a fait ! Neuf lauréats s’en souviendront longtemps…
DIJON (Côte d’Or) : C’est un évènementiel qui au vu du succès escompté devrait immanquablement appeler à se pérenniser dans le temps. C’est une certitude. Une manifestation à l’ancrage territorial, devant mettre sous le feu nourri des projecteurs médiatiques, ce qui se fait de mieux sur le registre de l’innovation de cette contrée qui excelle en la matière. Il suffit de s’intéresser de très près à l’actualité de l’hydrogène ou de l’énergie avec le nucléaire. Bref, la Bourgogne et la Champagne regorgent d’idées et de talents – même si ses sols ne contiennent pas de pétrole et pas de gaz ! – et veut le faire savoir.
Mettre en lumière les esprits innovants, désireux de façonner notre territoire, à partir de projets et de judicieuses envies entrepreneuriales, est donc le socle avoué de ce rendez-vous où devaient se réunir plus de deux cents personnes, le 13 novembre dernier, à Dijon. Un cadre idoine pour accueillir l’animation : la « Burgundy School of Business », qu’on ne présente plus !
L’innovation, une vertu à valoriser au nom de l’attractivité
Grande vedette de la soirée qui permettait de décerner des sésames à neuf lauréats choisis par un jury ayant examiné avec dextérité et patience plus d’une centaine de dossiers de candidature : l’innovation.
On le sait, celle-ci se manifeste à tous les étages de la société. Dans tous les domaines professionnels. Sans innovation, une entreprise est vouée à disparaître, dit l’adage propre au développeur d’affaires.
Alors, encourager en les récompensant celles et ceux des « startupeurs » qui pratiquent l’innovation au quotidien comme Monsieur Jourdain se délectait sans même le savoir de la prose devenait une impérieuse nécessité. Une passerelle que le Crédit Agricole, ici même dans sa configuration territoriale de Champagne Bourgogne, aura su construire avec en corollaire son passionnant concept du « Village By CA ».
Une formule magique, sans poudre de perlimpinpin et de breuvages abjects à avaler, qui aujourd’hui offre l’opportunité à ces entrepreneurs de la région d’être soutenus à la concrétisation de leurs projets novateurs à fort potentiel engagés dans des domaines aussi éclectiques et fondamentaux que peuvent l’être la santé, l’énergie, l’agriculture ou la recherche…Et encore, la liste n’est pas exhaustive.
Plus d’une centaine de dossiers sur la grille de départ…
Proposer des « Talents de l’Innovation » résulte donc d’une logique implacable pour dynamiser et valoriser le territoire à travers le prisme de l’attractivité. D’ailleurs, pourquoi les dirigeants de l’établissement financier n’y avaient pas pensé avant ?! Etonnant, non, s’en serait amusé le regretté Pierre DESPROGES !
Partant du postulat qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, ce concours s’inscrit donc parmi les nouvelles priorités de notre paysage économique. Ouvert à toutes les castes de la vie professionnelle – et par extension associative qui est aussi génératrice d’excellentes initiatives en matière d’innovation -, il devrait se tenir désormais chaque année. Sur la base du volontariat et de l’inscription, à déposer avec dossier de candidature, au préalable.
D’ailleurs, les chiffres ne trompent pas. Une centaine de dossiers sur la grille de départ initiale, puis, une petite quarantaine de pré-sélectionnés (38 précisément) invités à assurer un « pitch », le propre de l’exercice oratoire face un jury pour tout bon responsable de startup qui se respecte ! In fine, ils ne seront plus que neuf à recevoir une récompense pour leur ingéniosité, leur audace, leur culot, leur talent !
Bref, neuf structures en quête du Graal qui repartiront de Dijon avec la bénédiction urbi et orbi d’un jury de professionnels aguerri à cet exercice !
Avant que ne tombe le verdict et que le rythme cardio-vasculaire baisse d’un cran parmi les candidats, Emmanuel VEY, directeur du Crédit Agricole Champagne Bourgogne prit soin en préambule de rappeler la genèse et le mode opératoire d’un tel challenge. « Nous avons imaginé ce concours comme un tremplin pour tous ceux qui innovent en Champagne Bourgogne. Nous souhaitions encourager ces acteurs qui repoussent sans cesse les limites pour s’adapter à un environnement en constante mutation… ».
Pour se faire, quatre catégories permettaient de départager les futurs lauréats. Soit les agriculteurs/viticulteurs – le credo traditionnel de la Banque verte -, les artisans/commerçants, les chefs d’entreprises et le milieu associatif. Signalons que l’Yonne arrivera à se distinguer par sa fameuse structure associative, « La Grange de Beauvais » et son président, Patrick HENRY, trop heureux de glaner un nouveau prix. Un prix sur neuf attribué à une structure icaunaise, incontestablement, l’Yonne peut mieux faire à l’avenir. Peut-être en 2024 ?
Les résultats
Nos lauréats sont :
Catégorie Artisans/Commerçants
Benoit BERT – Bussy Compost
Jean-Paul LOUREIRO – Opti-Toit
Catégorie Associations
Emma PICARD – CCulte
Patrick HENRY – Grange De Beauvais Venouse
Catégorie Agriculture/viticulture
Manon CHAILLAN – Les Ruchers du Bassigny
Michel VILLARMET - Les Fermes de l'Auxois et leurs Petits Casiers
Catégorie Entreprises
Magali BAJARD – Sintermat
Arnaud DORIDOT – Boostherm
Trophée Coup de Coeur
Isabelle BLIN - Association " les ateliers des petites herbes"
Les membres du jury étaient
François - Xavier Lévêque – Président Caisse Locale de l’Innovation
Flavien Lemière - ENGIE
Frédéric Imbert - Dijon Céréales
Vincent Delatte - BFC ANGELS
Dorian GUIU - GUIIU
Simon Massot - Suntec
Valérie Vuillemot - Caisse Locale de l’Innovation
Euphémie Picq - Schiever
Franck Duhamel - CAPEC
Quant aux trophées, taillés dans la pierre de Bourgogne, ils ont été réalisés par le lycée des Marcs d’Or, par les élèves de la section « Taille de pierre ». Il s’agit de pièces uniques. La preuve qu’innover c’est aussi renouer avec la tradition…
Thierry BRET
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Crédits bancaires, LLD, LOA… : quelles formules choisir pour financer l’achat ou la location de son véhicule ?
novembre 12, 2023Les médias nous inondent de publicités qui nous vantent les mérites de voitures pour cent euros par mois, avant même les caractéristiques techniques desdits véhicules. Que cachent ces moyens de financements ? Il ne faut pas oublier que les concessionnaires touchent des commissions sur les contrats de financement, versées par les sociétés financières, parfois liées aux marques. Afin d’accompagner le développement de la voiture électrique, les sociétés financières spécialisées et les banques traditionnelles participent au développement de solutions de financement des automobiles, tant pour les particuliers que pour les entreprises.
TRIBUNE: Le crédit est une base fondamentale de nos économies modernes depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le crédit est né de la création des banques depuis plus de 5 000 ans, avant même l’apparition de la monnaie. Il faudra attendre le XIIème siècle pour la naissance du crédit-bail, sous la houlette des chrétiens usuriers, qui contournent l’interdiction du crédit édictée par Rome.
Si les crédits immobiliers sont en berne, la vente de voitures est boostée par les voitures électriques et hybrides. Le prix moyen d’une voiture hybride se situe à plus de 41 000 euros. Une somme conséquente surtout en période de crise économique et d’inflation. On peut noter que la location est en hausse, avec un taux de près de 50 % des acquisitions de nouveaux véhicules. Les formules locatives séduisent de plus en plus et correspondent à un réel besoin.
La concurrence effrénée des établissements bancaires…
Payer cash, c’est prendre l’argent sur son épargne et ce n’est peut-être pas la meilleure des solutions. Si vous faites plus de 20 000 km par an, vous aurez un coût d’entretien et de réparation important. Attention, bien lire son contrat, les garanties ne couvrent pas tout ! De plus, lors de l’immobilisation du véhicule, il faudra louer et payer le remplacement provisoire. Ces dispositions proscrivent de facto l’achat de véhicules électriques d’occasion : les batteries sont garanties de six à huit ans. Au-delà, le remplacement est à la charge du propriétaire.
Quant au crédit bancaire, les banques et sociétés financières (CETELEM, COFIDIS, YOUDGE…) rivalisent et proposent des taux parfois très bas. Elles se livrent une concurrence effrénée au profit des consommateurs en pratiquant parfois, un dumping sur les taux (1 %). Financer sa voiture avec un crédit présente les mêmes remarques que pour le cash. Tout dépend du type de voiture, de son utilisation et du montant du crédit sollicité. Un crédit à hauteur de 100 % devient moins intéressant qu’une location.
Les subtilités réservées à la location
Les formules de location gagnent du terrain par rapport au crédit classique. Reste à savoir laquelle des deux choisir entre LOA ou LLD lorsque le cas de figure se présente.
La notion de propriété en fin de contrat reste le principal critère qui différencie ces deux solutions de financement. Comme son nom l’indique, la LOA regroupe les deux sortes de clients face à l’acquisition d’une nouvelle voiture. Si vous êtes indécis et préférez reporter votre choix au terme de votre contrat, l’option d’achat est idéale pour ce cas.
La LOA est également parfaite pour vous qui avez déjà planifié à l’avance votre investissement global entre apport, budget mensuel, et surtout prix d’achat de votre voiture, tout en laissant la possibilité de revenir sur votre décision en fin de contrat. En choisissant la LLD, on paie un loyer « à fonds perdu » en quelque sorte, puisque l’on ne devient jamais propriétaire de son véhicule, qui doit impérativement être restitué au terme du contrat de location longue durée.
La LOA ou location avec option d’achat
Appelée souvent « leasing automobile », la location avec option d’achat ou LOA permet de circuler avec un véhicule neuf, mais aussi d’occasion depuis quelques années, moyennant un loyer mensuel, avec possibilité de devenir propriétaire en fin de contrat. Confidentielle il y a une dizaine d’années, la LOA connaît un succès exponentiel sur le marché automobile face à l’achat à crédit. Dans le cadre de la LOA, la société de crédit, qui reste propriétaire du véhicule pendant toute la durée de location, exigera une assurance tous risques. Par ailleurs, les contrats de LOA sont assortis d’un forfait kilométrique (de 10 000 à 30 000 km par an). Des indemnités peuvent être demandées en cas de dépassement.
Quant à la LLD ou location longue durée, autrefois réservée principalement aux professionnels, elle se développe progressivement pour les particuliers, 11 % l’ayant choisie en 2017 (contre 3 % en 2011). Une croissance ayant poussé les constructeurs à remplacer le tarif de leur automobile par un coût mensuel, voire promu en prix journalier (3 euros par jour pour une Dacia par exemple). Contrairement à la LOA, vous devrez également restituer le véhicule en fin de contrat et n’avez aucune possibilité d’en devenir propriétaire. En clair, la location longue durée sans apport permet de circuler à moindre frais qu’avec un véhicule neuf acheté en crédit classique, tout en sachant qu’il ne vous appartient pas et qu’il faudra le restituer en fin de contrat, ce qui n’est pas le cas avec la LOA.
Attractive donc et ne nécessitant pas toujours un apport, la LLD ne laisse cependant pas le choix des services (assurance, entretien, réparations, assistance…), car cette formule de location comprend exclusivement ceux du loueur.
La location, idéale quand on roule peu !
La location séduit de plus en plus de consommateurs, et les constructeurs l’ont bien compris. Néanmoins, lorsque l’on souhaite acheter une voiture en leasing, il est tout de même conseillé de rester vigilant vis-à-vis des offres alléchantes chez son concessionnaire ou des nombreuses publicités face à ses capacités financières. Toutefois, la location se révèle généralement intéressante si l’on roule peu et souhaite changer de voiture régulièrement. Si cela comble les flottes de véhicules professionnels en LLD, la LOA (de plus les professionnels récupèrent la TVA sur les loyers), qu’elle soit avec ou sans apport, est la solution parfaite, car elle laisse le choix au détenteur de devenir ou non propriétaire. Ce mode de financement est donc une excellente alternative à l’achat d’un véhicule en crédit classique, grâce aux services qu’elle peut inclure et à des mensualités également inférieures en général.
En résumé, voici les points-clés à retenir sur la LOA et la LLD :
- La LOA permet de devenir propriétaire en fin de contrat.
- La LOA est de plus en plus plébiscitée par les particuliers et les professionnels.
- La LLD impose une restitution en fin de contrat.
- La LLD est une solution intéressante pour la gestion de flotte automobile professionnelle.
- La fin de contrat pour une LLD peut révéler un piège : la remise en état du véhicule est facturée de manière souvent exorbitante.
- Les mensualités de la LOA sont moins élevées que celles de la LLD (Hors apports.
Il faut donc faire le bon choix en toute connaissance de cause et surtout bien lire toutes les lignes des contrats proposés. Les financiers ont complexifié à souhait les possibilités de financements de nos « chères » voitures. « Un financier digne de ce nom ne va pas à la Bourse, il y «vole».» Ambrose PIERCE.
Jean-Paul ALLOU
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