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L’Aile ou la Cuisse : quand la magie culinaire investit la cuisine du Château de Vault-de-Lugny
juin 19, 2022Aujourd'hui, l'on casse sa tirelire pour se rendre dans un bien joli endroit : direction le château du Vault-de-Lugny, l'une des trois tables étoilées Michelin de l'Yonne. Pour mémoire, voilà trente ans, il y en avait neuf ! Soit trois fois plus !
VAULT-de-LUGNY : L'on peut y arriver à pied, à cheval ou en voiture. A moins que l'on préfère le train via Avallon, permettant ainsi de faire un tour dans cette jolie cité, tout en ayant profité de ce joli périple ferroviaire depuis l'Auxerrois. En ville, l'accueil est aimable au « 20 heures vingt », un bar à vins récent aux multiples références solides (joli Viré-Clessé du domaine JP MICHEL entre autres !). Quant au BHV (Bar de l'hôtel de ville) de l'entreprenant Jérôme SUREAU, il confirme, une fois de plus, sa statue de commandeur bistrotier, juste au pied du marché (jeudi et samedi).
Sitôt arrivé, on ne peut qu'être saisi par la beauté des lieux. Ce château, comme souvent, c'est d'abord une histoire de passion familiale. Elisabeth, la patronne actuelle, en hérita voici quelques années, à charge pour elle d'y créer quelque chose. Un hôtel-restaurant, par exemple ! La pugnace jeune femme se battit vaillamment, seule d'abord, puis ensuite avec Pascal, son mari. Pareille séculaire bâtisse demande souvent quelques travaux, respectueux de l'âme, et de la magnificence des lieux. Chez l'architecte spécialisé, cela se monnaye comme de bien entendu.
Franco et Karina règnent en cuisine…
En cuisine, règne un chef formidable, de grand talent. Ce chef, c'est le mauricien Franco BOWANEE, un cuisinier au joli parcours, qui l'amena notamment aux Etats-Unis. Franco ? Même ses collègues cuisiniers, en parlent avec force gentillesse. Dans ce métier quelque peu individualiste, cela mérite d'être souligné !
En pâtisserie, c'est sa compagne, la souriante Karina qui officie. Cette amoureuse des fruits est missionnée pour parfaire la fin du repas. Franco et Karina viennent d'avoir une petite Iris, qui, avec de tels parents se régalera des saveurs des deux hémisphères ! Mais, revenons sur une autre année d'importance. En 2019, le château du Vault-de-Lugny décrocha son étoile au Michelin, faisant entrer l'adresse dans une autre catégorie.
Ce midi-là, le paon ne fait pas la roue, même si discrètement, un cygne passe au loin. Ici, c'est un peu l'arche de Noé, cela parachève le décor ! Il est fort plaisant de pouvoir déjeuner dehors. Ce fut le cas ! Des tables élégamment dressées, à l'unisson de ce lieu magique. L'Américano maison est notamment accompagné d'une délicieuse sphère « tomatée » au goût bien présent ! De multiples attentions émaillent ce début de repas. La crème brûlée aux épices est délicieuse aussi, ces épices sont un peu l'ADN du chef, étant, comme de bien entendu, très finement maîtrisées !
Finesse et élégance : de la pure magie culinaire !
Les plats sont dressés avec finesse et élégance. Ils sont accompagnés des légumes de saison, du potager voisin. Le homard « Michel HOUELLEBECQ » (on vous conseille son imitation savoureuse faite par Laurent GERRA le matin sur RTL !) est d’une cuisson impeccable. Voire un modèle du genre.
Un plat terre-mer des plus inattendus fut ce ris de veau avec des écrevisses locales. Saveurs et mâches surprenantes, pour ce mets au jus aussi précis que délicat. Des mets servis avec amabilité et professionnalisme. C'est alors l'heure de la venue discrète d'un des bons chiens de la maison, qui tel un maître d'hôtel quadrupède s'assure que tout va bien ! Rassuré, il peut alors s'adonner à l'un des passe-temps préférés du monde canin : la sieste !
« Dame Cerise » est à l’honneur pour les desserts…
De jolis desserts aux couleurs variés marquent aussi un « p'tit clin d'œil » à « Dame Cerise » qui le mérite bien !
C’est un repas où l'on s'est régalé du début à la fin, peut-on songer, vaguement repus, en appréciant le café et un bas Armagnac « Laberdolive 1986 », d'excellente tenue. Mais toutes les bonnes choses ayant une fin, il faut alors songer à retrouver le monde plus ordinaire du transport ferroviaire et la gare de Sermizelles-Vézelay ! Quai numéro un (là aussi, il est unique !). Attention au départ !
En savoir plus :
Les - : l'Américano facturé à 24 euros peut sembler un rien « chérot » !
Les + : un lieu magnifique, une cuisine précise et goûteuse, bref, un moment magique. Et pour les amateurs, en octobre, le chef prépare le lièvre à la royale. Sûrement l'un des plats les plus aboutis de la gastronomie française, que peu de cuisiniers savent vraiment réaliser.
Contact :
Château de Vault-de-Lugny,
11 Rue du Château
Tel : 03.86.34.07.86.
Premier menu du midi servi à 69 euros.
Gauthier PAJONA
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L’Yonne du numérique peut-il enfin accéder à l’élite ? Oui, grâce à l’ambitieux projet « NumYco » !
juin 15, 2022Portée sur les fonts baptismaux l’été dernier, l’association « NumYco » a officialisé son inauguration dans les locaux du Pôle Environnemental à Auxerre, en présence de nombreux fondateurs et partenaires. Relais départemental du cluster « BFC Numérique », l’entité icaunaise souhaite être reconnue comme une communauté pouvant accompagner et fédérer tous les acteurs de la filière numérique départementale. Contribuant de fait à ancrer le territoire dans le XXIème siècle et le faire changer de division pour accéder à l’élite…
AUXERRE : Association à but non lucratif, « NumYco » s’est forgée depuis sa création il y a moins d’un an, un rôle majeur dans l’écosystème numérique départemental. Pour son président fondateur, Alexandre FOULON, les missions dévolues à l’entité icaunaise sont multiples : « fédérer, informer, arrimer, promouvoir, développer, représenter et structurer toute la filière numérique… ». Ouf ! Excusez du peu ! Avec la vocation d’accompagner et fédérer l’ensemble des acteurs présents dans le département, qu’il s’agisse de start-ups, de TPE/PME, d’institutionnels et collectivités, mais également les chambres consulaires ainsi que les organismes de formation et de recherche, tout en s’appuyant sur les synergies locales existantes.
Bras armé du cluster « BFC Numérique » dans l’Yonne, « NumYco » se veut carrefour d’échanges pour faire notamment remonter au régional, les attentes des entreprises icaunaises en la matière, que ce soit pour les aider à monter en compétence ou leurs besoins internes. Avec déjà en perspective, la mise en place d’un certain nombre de moyens d’actions comme l’organisation d’ateliers, de salons et de conférences ou la sensibilisation des professionnels. Mais, il y a aussi celle du grand public aux impacts du numérique, la création d’une « veille communautaire » et d’espaces d’échanges autour de l’actualité numérique, ou encore, l’accompagnement des adhérents dans leur développement technologique, juridique et commercial.
Le but, rappelle Alexandre FOULON, étant bien de « créer une vraie communauté où tout le monde puisse travailler ensemble et faire grandir la filière numérique, en faisant émerger des produits innovants, de nouvelles collaborations, pour voir notre département devenir un véritable moteur… ».
A noter que les membres actifs de « BFC Numérique », bénéficient d’une remise de 100 % sur leur cotisation, sur simple présentation d’un justificatif de paiement de leur cotisation BFC Numérique datant de moins d’un an.
En savoir plus :
Ils ont dit…
Pascal HENRIAT (Conseil Départemental)
« Il y a aujourd’hui des start-ups, des entreprises, qui veulent quitter la région parisienne et qui se disent intéressées pour venir dans l’Yonne. Le but de l’association, c’est de fédérer, mais aussi d’aider et promouvoir toutes ces entreprises à venir exploiter le potentiel et l’attractivité de notre département… »
Paul-Antoine de CARVILLE (Communauté d’agglomération du Grand Sénonais)
« Le nord de l’Yonne compte de nombreux acteurs industriels et l’on a besoin d’accompagner nos entreprises à la fois pour les aider à digitaliser leurs process de fabrication, mais aussi leur donner les outils pour mieux rayonner… ».
Florence POULAIN (MEDEF 89 et UIMM 89)
« L’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie dans l’Yonne représente 260 entreprises. Pour nous, le cœur du numérique, c’est l’industrie 4.0 et nous travaillons beaucoup à développer tous les métiers et toutes les formations qui sont autour… ».
Arminda GUIBLAIN (Communauté d’agglomération de l’Auxerrois)
« L’on se doit aujourd’hui d’être novateur et porteur de nouvelles technologies. Les entreprises ont besoin de cette veille numérique, besoin d’être accompagnées et le fait d’adhérer à votre association va nous permettre d’être partie prenante de ces nouvelles techniques et pouvoir les proposer à toutes… ».
Guillaume LARRIVÉ, député : « grâce à cette alliance entre public et privé, l’on fait monter notre territoire de l’Yonne vers le haut avec une idée simple et stratégique : l’Yonne, c’est la Bourgogne près de Paris, pas pour subir la dégringolade de la banlieue parisienne mais pour se connecter positivement à la dynamique de la métropole francilienne… ».
Contact :
Renseignements : 06 44 27 91 41 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Dominique BERNERD
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Philippe VEYSSIERE (NUPES) veut se faire entendre dans l’hémicycle : pour défendre les valeurs du bien commun
juin 08, 2022Il relit ses notes, rédigées de manière manuscrite dans un petit calepin à spirales. De l’encre noire pour une écriture déliée. Un flot d’idées, de propositions à mettre en exergue dès la victoire acquise. Si succès, il y a, cela va de soi, au soir du 19 juin ! Auparavant, il faudra passer le cap de ce premier tour dominical. Complexe, pas facile à aborder mais la confiance est au rendez-vous. La NUPES a la cote ! Les sondages la placent en tête, de peu certes, mais devant la majorité présidentielle, le RN et la droite républicaine. Le jeu est ouvert, y compris dans l’Yonne : et si Philippe VEYSSIERE créait la sensation ?
CHABLIS : Dans ce fief incontournable du noble nectar qu’est le fruit de la vigne, on aurait pu s’attendre à une autre boisson, venant de la part d’un candidat aux législatives ! Les politiques sont d’ordinaire plus habitués, en effet, à vanter les productions viticoles du terroir que de se satisfaire pour étancher leur soif d’un simple et basique « diabolo menthe » !
Une réminiscence involontaire à l’œuvre cinématographique de la réalisatrice Diane KURYS et de son opus à succès, dévoilé en salle en 1977, qui fut sublimé par la bande-son éponyme d’Yves SIMON ? D’ailleurs, il y a un petit côté vestimentaire qui rappelle l’interprète de la chanson « Au pays des merveilles de Juliet » !
A 63 ans, Philippe VEYSSIERE candidate à la députation. En son âme et conscience, voué à La France Insoumise, parti incarné par Jean-Luc MELENCHON. Le retrouver attablé à la terrasse d’un estaminet de la capitale viticole de l’Yonne n’a justement rien de surprenant en soi. Logique, Chablis se situe dans la seconde circonscription de l’Yonne. Celle où vont se disputer les places qualificatives pour le second tour de cette législative, âprement disputée.
« L’Yonne en commun » : une première expérience de partage de valeurs…
Le député sortant se nomme André VILLIERS. Un poids lourd de la politique départementale que l’on ne présente plus et qui s’est rangé derrière l’étiquette présidentielle, « Ensemble ». L’ancien chef de file de l’UDI arbore à titre personnel les couleurs du nouveau parti créé par l’ex-Premier ministre Edouard PHILIPPE, « Horizons ». Une bifurcation vers la majorité présidentielle qui, si elle a fait quelque peu grincer les dents chez certains aficionados de la droite traditionnelle du sérail, n’en procure que du plaisir pour ces Républicains et centristes en goguette en grand besoin d’émancipation ! D’autant que la défaite cuisante de leur représentante en avril les a conforté à s’obstiner dans leurs choix.
Pour le défenseur de l’urgence sociale, cela ne présente aucun intérêt. Philippe VEYSSIERE regarde simplement droit devant lui. Chantre de la démocratie participative et de la protection environnementale. Il avait apprécié la première expérience du partage des valeurs idéologiques lors des cantonales, sur la liste « L’Yonne en commun ». Un socle qui s’est avéré constructif entre les acteurs d’Europe Ecologie Les Verts et ceux de La France Insoumise (LFI), jetant déjà les premiers ponts d’une possible alliance. Socialistes et communistes y figuraient aussi.
Climat et social : il y a urgence à régler les problèmes…
Avec la NUPES, c’est encore mieux ! Puisque la convergence d’éléments a même dépassé les clivages, en renforçant ce cercle ouvert aux partis historiques de la gauche, le Parti Communiste – il s’est refait une petite santé d’estime lors de la Présidentielle – et surtout, le Parti Socialiste, ou du moins ce qu’il en reste car au bord du gouffre après les 1,7 % obtenus par son égérie, Anne HIDALGO.
Il aura fallu cet accord de la gauche – trop tardif pour certains – pour que les déçus de la présidentielle se prennent à rêver d’une revanche. Hypothétique ?
« On pense très sérieusement que l’on peut être au second tour au soir du 12 juin, souligne le maire d’Asquins, la NUPES possède des arguments à faire valoir auprès des électeurs. Notamment autour de deux axes, parfaitement complémentaires : l’urgence sociale et l’urgence climatique ».
Et de disserter ensuite sur le premier des candidats qui eut le courage (et l’originalité) de poser les jalons de l’écologie en France : le candidat à la présidentielle de 1974, René DUMONT. Une figure incorrigible de la protection de l’environnement dont il nous reste encore en mémoire son célèbre pull-over rouge qui le singularisait du très conservateur et endimanché Valéry GISCARD d’ESTAING à l’époque. Un président, qui une fois installé à l’Elysée, mit beaucoup de démocratisation dans son vin !
Une stratégie politique orientée vers l’humain plutôt que les technologies…
Le temps d’avaler une gorgée de son breuvage « vert » qui colore son verre, et le candidat de la NUPES enchaîne dans ses explicatifs sur le rôle qu’il serait amené à jouer dans le paysage territorial en cas d’élection. Les mots sortent sans difficulté : Philippe VEYSSIERE parle de travail, de participation, de présence, de territoire. « Il faut faire remonter les désirs et les besoins dans l’hémicycle, affirme-t-il, je ne serai jamais un élu hors sol ».
Son expérience d’édile local lui sert à mettre à profit sa dynamique. « Il est impératif de conserver les services publics, de les maintenir et de les renforcer ! ».
La préservation de l’emploi représente une évidence, la justice sociale, aussi. On sent poindre un côté « Gilet jaune » dans le personnage. « Je connais très bien cette France des ronds-points ».
Le terme « attractivité » est lâché. « Un bon équilibre est nécessaire entre le tout technologique et l’humain, précise-t-il, cette attractivité peut se concentrer sur les écoles et le périscolaire, les services à décliner qualitativement, le transport, l’environnement, la médecine à proximité… ».
Le pouvoir d’achat fleurit dans sa bouche. Minima sociaux, SMIC à 1 500 euros, revalorisation des retraites. L’humain, toujours et encore dans les propos du candidat. « Contribuons au bien commun ! ».
« La cohabitation ne peut être que bénéfique, alors allons-y ! »…
Alors, prêt pour vivre la cohabitation en cas de victoire de la NUPES, Philippe VEYSSIERE ?
« Nous devons être un contre-pouvoir à Emmanuel MACRON ; la cohabitation ne peut être que bénéfique pour la France, alors allons-y ! ».
Mais, avant cela, il faudra convaincre les abstentionnistes, véritables arbitres de cette échéance électorale qui va délivrer son épilogue d’ici peu. A l’aide de rencontres directes sur les marchés, du boîtage, voire du porte à porte, une « méthode de VRP » qui semble aboutir dans la plupart des cas.
Pronostique-t-il un résultat cet ancien maître d’œuvre dans le bâtiment, instrumentiste à ses heures perdues dans la fanfare du village et qui fut jadis éducateur sportif ?
« Honnêtement, le jeu est ouvert sur l’ensemble de toutes les circonscriptions de l’Yonne, explique-t-il, mais le plus grand des adversaires reste l’abstention… ».
A moins que les nouvelles déclarations fracassantes du futur « Premier ministrable » Jean-Luc MELENCHON sur la « police qui tue », à propos d’un refus d’obtempérer, ne viennent quelque peu freiner les velléités expressives des électeurs de cette nouvelle union populaire une fois dans l’isoloir ?
Thierry BRET
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L’abstrait comme espace de liberté : Alice BIAIS-BELARD sublime les retrouvailles postales à l’Abbaye de REIGNY
juin 02, 2022L’artiste n’aura pu accrocher ses œuvres que le temps d’une soirée éphémère. Aux murs de la splendide salle de réception, sise à l’Abbaye de REIGNY, haut lieu du patrimoine cistercien de notre territoire. Une présentation unique dont ont pu largement profiter les participants de la Commission départementale de Présence Postale Territoriale de l’Yonne (CDPPT) lors de leurs retrouvailles. Dommage, trois fois dommage pour les amateurs de l’art pictural que l’exposition n’ait pu perdurer davantage parmi ces pierres séculaires…
VERMENTON : Le carton d’invitation promettait une surprise, sous la forme d’une animation, sans en préciser vraiment les contours. Déléguée territoriale de l’Yonne pour le groupe La Poste, Christine MORANGE qui avait en charge la logistique de cet évènement, une manifestation ouverte aux partenaires de l’honorable institution, n’avait soufflé mot sur le programme.
Le cadre, déjà, ne pouvait laisser indifférents les représentants des collectivités de l’Yonne qui convergeaient vers le point de rassemblement : l’Abbaye de REIGNY. Un petit écrin paradisiaque pour la vue et l’odorat – les magnifiques espaces fleuris aux fragrances envoûtantes -, œuvre patrimoniale et spirituelle qu’ont construit pas à pas et à force d’abnégation et de volonté, Béatrice et Louis-Marie MAUVAIS. Un couple de « gentlemen farmer » qui n’a jamais baissé les bras face à l’adversité pour porter haut les cœurs ce projet tel que nous le connaissons désormais.
Un espace amplement mis en valeur…
Le décor, ensuite. Une scène, jouxtant l’un des murs de l’édifice et arrosée copieusement de la forte lumière de ses projecteurs, histoire de créer l’ambiance. Se succèderont dessus différentes personnalités du Groupe La Poste de notre contrée. Venus rappeler le poids de l’institution postale dans son périmètre territorial, fait d’implications et d’investissements. Surtout auprès des collectivités.
D’Hélène MERLE LABROUSSE, directrice des ressources et appui aux transformations numériques à Gilles DEMERSSEMAN, l’élu régional, bien connu dans le landerneau, qui a pris les rênes de la présidence de la CDPPT, il y a quelques mois à peine. De Jacques PERRIER, délégué régional de la « grande maison postale » en Bourgogne Franche-Comté venu spécialement de Dijon à la représentante de la préfecture, Dominique YANI. Nous y reviendrons ultérieurement, par ailleurs.
Les murs de la construction monacale, enfin pour conclure. Ils attirent, irrésistiblement, les regards. Logique, des toiles y sont suspendues à des cimaises à hauteur d’yeux. Colorées, profondes, contemplatives. Ce sont les œuvres de l’artiste Alice BIAIS-BELARD. Une esthète en la matière : celle de la représentation abstraite dans toute sa magnificence. Son univers lui permet de s’exprimer dans un espace de liberté, amplement maîtrisé, poussant les pensées vers l’infini.
La spontanéité offerte par le travail de l’acrylique…
Le support choisi par la peintre n’est autre que de l’acrylique. Elle lui offre de la spontanéité dans l’expression de sa créativité.
« Le fond de mes toiles, précise-t-elle, est toujours riche en matières : partitions de musique, sable, poudre de marbre, voire même du tissu… ».
L’effet est saisissant. Le résultat est noble. En parfaite harmonie avec le lieu, ce vestige cistercien restauré au cordeau par la volonté sans faille du couple MAUVAIS. Un lieu dont il faut découvrir impérativement le moindre recoin. De façon méditative…
L’artiste fréquente le sérail de l’art pictural en sa qualité d’actrice investie à l’imaginaire bouillonnant depuis plus de trente-cinq ans. Un parcours jalonné de succès pour cette diplômée de Sciences Po. Excusez du peu mais Alice BIAIS-BELARD a accroché ses œuvres dans de multiples expositions et galeries en France (Honfleur, Chatou, Paris, Vézelay…) mais aussi à l’étranger (Canada, Italie…).
Ses toiles sont recherchées par des collectionneurs privés. Qu’ils s’agissent de ressortissants américains, japonais, italiens ou suisses. A quand les riches mécènes du Moyen-Orient ?
Jusqu’à tard dans la soirée, les convives du groupe La Poste se seront donc délectés de cette immersion impromptue dans les tableaux de cette artiste, qui expose régulièrement dans l’Yonne (Avallon, Vézelay…), et qui fait sienne la célèbre phrase du maître du cubisme, Pablo PICASSO : « un tableau ne vit que par celui qui le regarde ».
Au vu du nombre de regards jetés consciencieusement sur les toiles, le doute n’est plus permis : les œuvres de cette artiste, cotée chez Drouot, sont plus que jamais vivantes !
Thierry BRET
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150 adhérents accueillis dans l’Yonne : le club FERGUSON France roule des mécaniques lors de ses retrouvailles
juin 01, 2022Etre fan de tracteurs, quelle drôle d’idée ?! Serait-ce à l’apanage d’anciens professionnels de la vie aux champs en manque de travaux agricoles ? Ou des nostalgiques de nos vertes campagnes qui n’avaient pas encore subi jadis les affres du remembrement, ayant détruit le biotope ? Que nenni ! Les membres de ce vénérable club hexagonal sont avant tout des passionnés de belles mécaniques qui fonctionnent à la perfection. Cent cinquante d’entre eux ont tenu leur assemblée générale il y a peu sur notre territoire…
FESTIGNY : Il y a incontestablement « tracteur » et « tracteur » dans la grande famille de la machine agricole. Confondre les genres serait d’ailleurs très mal approprié pour les béotiens que nous sommes. Tiens, prenons pour référence le saint des saints de l’outil agricole qui émerveille toujours les gosses dès leur plus jeune âge lorsqu’ils découvrent la campagne. Le fameux modèle américain FERGUSON. D’ailleurs, on appelle le plus souvent la marque du fabricant de l'état de Géorgie, associée à MASSEY, par son logo caractéristique, les trois triangles rouges, quasi superposés qui recréent ensemble une autre de ces figures géométriques.
Dans notre beau pays, les « adorateurs » de ces modèles hors pair – la conception des premiers tracteurs remonte à…1847 – vivent pleinement leur plaisir de collectionneur invétéré au sein d’une association officielle, le Club FERGUSON France.
Des modèles anciens et une pièce rare à admirer sans modération…
Comme toute bonne structure associative, digne de ce nom qui se respecte, elle organise annuellement un rendez-vous se déclinant sous la forme d’une assemblée générale. Itinérante, celle-ci peut être accueillie d’une année à l’autre dans l’un des nombreux départements qui composent l’Hexagone. Cocorico : 2022 aura été synonyme de réception de cette belle assistance – plus de 150 représentants – dans l’Yonne. Précisément au gîte de la « Ferme du Bois la Dame » au nom fleurant bon l’époque médiévale, sur la commune de FESTIGNY.
A la manœuvre, quatre adhérents de l’Yonne dont Jean-Baptiste TREHOREL ont pris soin de peaufiner avec minutie ce rendez-vous. D’ailleurs, en guise de cadeau de bienvenue, les congressistes ont eu l’immense bonheur de pouvoir se délecter de cinq belles pièces anciennes, des tracteurs toujours vaillants, qui étaient exposés dans le jardin du gîte.
Des modèles historiques dont le très rare FERGUSON-BROWN qui a été produit initialement en 1936 ! Un spécimen qui fut à l’époque le premier tracteur au monde à être proposé sur le marché avec un attelage trois points et un procédé de relevage hydraulique. L’ancêtre, en quelque sorte, de tous les tracteurs agricoles actuels…
Entre découvertes touristiques – la reconstitution d’un ouvrage d’art moyenâgeux à la renommée intercontinentale à GUEDELON – et vinicoles, les Caves de BAILLY-LAPIERRE avec de quoi titiller agréablement l’odorat et les papilles dans les verres, les participants à ce rassemblement ludique prirent le temps aussi de réfléchir au devenir de leur entité.
Des temps forts durant la séance plénière de trois heures…
Trois heures durant, en séance plénière, ce furent annonces et discussions intenses consacrées à l’orientation stratégique du club. Il y eu aussi son lot de temps forts. Par exemple, lors de la remise d’un cadeau au président-fondateur de l’association, Jean SOULIER, par l’actuel responsable, Jean-Louis MACHET.
Vint ensuite le don effectué par la société BASSET, installée dans l’Aube limitrophe. Un chèque qui a été offert par le concessionnaire de MASSEY-FERGUSON. Enfin, le député de l’Yonne, André VILLIERS, agriculteur de profession, intervint avec sa verve coutumière pour évoquer ses souvenirs personnels autour de ces engins qui le faisaient rêver enfant.
En mars dernier, les représentants icaunais du Club FERGUSON France avaient eu l’immense joie de s’entretenir quelques instants avant son récital à AUXERREXPO avec le chanteur Hugues AUFRAY, lui-même amoureux et collectionneur de tracteurs, et parrain emblématique de la fameuse association.
De bons souvenirs qu’espèrent revivre un jour les membres de cette structure associative sympathique.
En savoir plus :
Le Club FERGUSON France compte quatre représentants dans l’Yonne :
Jean-Baptiste TREHOREL, d’Épineau-les-Voves, Patrice MERCIER, d’Asquins, Jacques MONTENOT, de Grimault, Jany GANNEAU, de Theil-sur-Vanne.
Parmi les modèles historiques à admirer sur place, on aura remarqué le Ferguson-Brown, sorti en 1936 (17 chevaux), le Ford-Ferguson, fabriqué en 1942 (18 chevaux) et le Ferguson TEA-20, commercialisé dès 1948 (24 chevaux).
Le secrétaire du club Jean-Paul ESTIVIE aura été l’une des chevilles ouvrières de ce rendez-vous, nécessitant collecte d’informations et de renseignements précieux.
Thierry BRET
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