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Au soir du second tour des législatives, l’Yonne s’est colorée un peu plus de bleu marine en envoyant deux députés du Rassemblement National siéger au Palais Bourbon. Dans l’Avallonnais, André VILLIERS signe un nouveau bail de cinq ans, mais de justesse. Des élections marquées une fois encore par une participation en berne…
TRIBUNE : A la pénurie d’huile, de moutarde, de pâtes, il faut désormais rajouter à chaque élection un manque d’électeurs ! Particulièrement les plus jeunes générations, dont la défiance vis-à-vis du monde politique n’a jamais été aussi grande. Les chiffres de l’abstention pour ce second tour des législatives sont tombés et la République n’en sort pas grandie : 53,77 % au national, pour 51,8 % dans le département. Une seule consolation, dont se sont emparés les médias : ces chiffres sont en léger retrait par rapport à 2017. A qui aura profité cette abstention ? Difficile à dire alors que les instituts de sondage ont toujours affirmé qu’elle pénalisait en priorité les partis extrêmes. Les résultats, notamment dans l’Yonne, ont fait preuve du contraire !
Le rouge a hissé le drapeau vert…
Dans la première circonscription, l’élimination dès le premier tour du député sortant a rebattu les cartes. Longtemps dévolue à Jean-Pierre SOISSON, puis à son poulain, Guillaume LARRIVÉ, la Puisaye a cette fois-ci tourné casaque et voté massivement pour le représentant du Rassemblement National Daniel GRENON. Un enfant du pays, né à Saint-Fargeau et ancien commerçant à Toucy, mais novice en politique. Arrivé en tête au second tour dans 70 communes de la circonscription, dont une grande partie de celles de Forterre et de Puisaye. C’est à Saint-Privé que le nouvel élu fait son meilleur score, avec 69,6 % des suffrages alors même qu’il n’était crédité que de 27 % des voix au soir du premier tour. Preuve s’il en était besoin d’un report massif sur sa personne, des 40 % d’électeurs qui avaient choisi Guillaume LARRIVÉ le dimanche précédent. Un scénario partagé par nombre communes du territoire. Si Florence LOURY l’emporte largement à Auxerre, comme dans d’autres communes de la périphérie auxerroise, c’est grâce notamment à un bon report de voix du candidat de la majorité présidentielle, Victor ALBRECHT. Cela n’aura pas suffi à la représentante écologiste qui ne cachait pas son amertume et sa colère ce dimanche soir. Elle pourra toujours se consoler autour d’un verre d’Irancy, la commune où elle a obtenu le meilleur résultat, avec plus de 67 % des suffrages exprimés. Le rouge a hissé le drapeau vert !
La déferlante Julien ODOUL s’abat sur la troisième circonscription…
Dans la troisième circonscription, la plus peuplée du territoire, avec 89 743 inscrits, mais au taux de participation le plus faible, 46,25 %, le résultat final n’aura pas été d’une grande surprise, tant la victoire du candidat RN, Julien ODOUL, était attendue. Quasiment un carton plein, avec près de 90 % des communes du territoire le plaçant en tête à l’issue du second tour. Un véritable camouflet pour la députée sortante et rivale, Michèle CROUZET, qui n’aura obtenu la pole position que dans une douzaine de communes. Le maillage du Rassemblement National est total, avec des résultats à plus de 60 % dans plus de la moitié des communes de la circonscription, dont sept à plus de 70 %. Julien ODOUL obtenant son meilleur score à Villeperot, avec près de 80 % des suffrages exprimés.
Migennes ou le triste record de l’abstention…
Le duel était inédit : d’un côté, un baron local, bien ancré dans ses bottes et dans le territoire, André VILLIERS, député sortant et de l’autre, une parachutée du RN dans cette deuxième circonscription, Audrey LOPEZ, élue d’opposition à Villeneuve-sur-Yonne et Conseillère régionale aux côtés de Julien ODOUL. Une circonscription qui a pour particularité d’être la plus étendue du département, avec des cantons qui s’étendent de Migennes à Quarré-les-Tombes, en passant par Brienon-sur-Armançon, Chablis et Tonnerre. Si le match a tourné en faveur du premier, ce fut de justesse, André VILLIERS ne l’emportant qu’avec 857 voix de plus que son adversaire. Sans surprise, l’ancien maire de Vézelay est sorti victorieux dans la majorité des communes de l’Avallonnais et pour partie, dans celles du Tonnerrois, mais également, dans la plupart des communes revendiquant l’appellation chablis. Comme quoi, en sa qualité d’éleveur de charolais, le « blanc » reste sa couleur fétiche ! Audrey LOPEZ pour sa part, profite d’un ancrage marqué de l’extrême droite sur les secteurs du Migennois et du Florentinois, pour sortir en tête dans un grand nombre de communes de ces territoires. C’est à Pimelles, village du Tonnerrois qu’elle réalise son meilleur score, avec 84,4 % des suffrages exprimés, là où au premier tour, elle était créditée de 54,5 % contre un peu plus de 24 % à son adversaire le plus direct, Philippe VEYSSIERE, de la NUPES. Un résultat semblant confirmer une certaine porosité entre les électorats de ces deux formations. Taux de participation sur la circonscription : 48,55 % avec de tristes records, comme à Migennes, où près de 63 % des électeurs inscrits ne se sont pas déplacés. Même constat à Brienon et Saint-Florentin, où la participation ne dépasse pas la barre des 38,5 %.
Dominique BERNERD
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L’Yonne après la Moselle : le colonel Sébastien BERTAU succède au colonel Jérôme COSTE à la direction du SDIS
juin 29, 2022Cinquante ans. Pile poil ! Le bel âge pour ajouter une ligne supplémentaire à un CV qui est déjà bien fourni. Un parcours illustrant une carrière bien remplie au sein de l’un des corps préférés de nos concitoyens, les sapeurs-pompiers ! Successeur du colonel Jérôme COSTE – ce dernier a fait valoir ses droits à une retraite amplement méritée mais sans doute très active au printemps ! -, Sébastien BERTAU, colonel de son état, a pris ses nouvelles fonctions, celles de chef du corps départemental des sapeurs-pompiers de l’Yonne et de directeur départemental des services d’incendie et de secours le 01er juin…
AUXERRE : Il a réalisé sa première prise de commandement, le nouveau « patron » des sapeurs-pompiers de l’Yonne. Sous une étouffante chaleur estivale à l’occasion de la Journée nationale des sapeurs-pompiers, une manifestation qui s’est déroulée à travers l’Hexagone, ce samedi 25 juin. Sobre et solennelle, la cérémonie auxerroise rassemblait sur le site de la Plaine des Isles plusieurs personnalités de la sphère institutionnelle et politique. Dont le président du conseil d’administration du SDIS 89 (Service départemental d’incendie et de secours), le vice-président du Département Christophe BONNEFOND ou Marion AOUSTIN-ROTH, directrice de cabinet de la préfecture de l’Yonne.
L’opportunité pour le nouveau directeur du SDIS 89 de humer l’atmosphère ambiante de ce casernement qui lui sera désormais familier au fil de l’eau. Détenteur d’un master de droit et de gestion des collectivités territoriales, possesseur d’un certificat en sciences politiques, Sébastien BERTAU présente un parcours diplômant très riche. Il a ajouté à son escarcelle un master de gestion des risques de sécurité civile, obtenu à l’Université de Haute Alsace.
En provenance de la Moselle, où il assumait la direction adjointe et chef de corps départemental adjoint du SDIS de ce territoire de Lorraine, le colonel a connu de nombreux lieux d’affectation par le passé depuis ses premiers pas en qualité de sapeur-pompier.
Parmi ceux-ci : citons le Loiret, l’Ille-et-Vilaine ou encore Paris où l’officier supérieur exerça en qualité de lieutenant-colonel les fonctions de conseiller social du directeur général et du directeur des sapeurs-pompiers au ministère de l’Intérieur à la DGSCGC (Direction générale de la sécurité civile et de la gestion des crises). Il va désormais devoir s’acclimater avec les typicités de l’Yonne…
Thierry BRET
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« Sortir la ruralité de l’abandon » : la mission régalienne des élus RN de Bourgogne Franche-Comté à l'Assemblée
juin 28, 2022C’est comparable à une rentrée scolaire (peut-être universitaire au vu de la moyenne d’âge de ces « bons élèves studieux » de la République ?!) que viennent d’effectuer ces jours-ci les nouveaux pensionnaires de l’Assemblée nationale au Palais Bourbon. Leur retour dans l’hémicycle après l’épisode électoral. Ils sont à pied d’œuvre, aujourd’hui, avec le scrutin permettant de désigner celle ou celui de ces députés qui s’installera au perchoir présidentiel de la vénérable institution ! Les néophytes, plongés dans le grand bain institutionnel à l’instar des élus du Rassemblement national de la région, découvrent…
PARIS : « J’ai voté pour que Sébastien CHENU devienne le prochain président de l’Assemblée nationale… ». L’enthousiasme du néo-député du RN Julien ODOUL n’aura été in fine que de courte durée en cet après-midi de scrutin dans l’hémicycle parisien.
La candidate se présentant sous les couleurs de la majorité présidentielle, Yaël BRAUN-PIVET, est arrivée en tête des votes après le premier tour de piste, recueillant 238 suffrages sur les 553 exprimés. Certes, un résultat pas suffisant, toutefois, pour lui offrir le perchoir dès sa première tentative. Elle obtiendra le Graal en fin de journée devenant ainsi la première femme politique de l’Hexagone à présider l’Assemblée nationale.
Le retrait de Sébastien CHENU pour que « l’institution fonctionne »…
Quant à Sébastien CHENU, le favori du nouveau député de la troisième circonscription de l’Yonne Julien ODOUL – pour mémoire, une victoire sans aucun suspense obtenue face à la parlementaire sortante Michèle CROUZET (MoDem) avec près de cinq mille voix d’écart et un score net et sans bavure de 55,84 % contre 44,16 % dans le Sénonais - il ne recueillera que les 89 voix naturelles des représentants du parti bleu marine. Plus un bulletin supplémentaire que les observateurs pourraient presque attribuer au seul et unique membre de Debout La France, présent dans cette recomposition législative 2022 : Nicolas DUPONT-AIGNANT !
Précisons que la candidate de la NUPES, Fatiha KELOUA-HACHI fera le plein des voix auprès de sa formation « kaléidoscope » avec 146 suffrages tandis que la prétendante des Républicain et de l’UDI, Annie GENEVARD ne récoltera que les 61 voix de son groupe. Nathalie BASSIRE, non-inscrite, fermera le ban avec 18 voix.
Quelques minutes plus tard, le RN Sébastien CHENU retirera sa candidature avant même que ne débute le second tour. Une décision qui engendrera le non-vote de la formation souverainiste de ce scrutin interne. Un retrait que le poulain de Marine LE PEN a justifié par cette simple déclaration : « On souhaite que l’institution fonctionne… ».
L’Yonne, nouvelle terre de prédilection du Rassemblement National…
Pour les élus RN de Bourgogne Franche-Comté (ils sont au nombre de cinq après ce très surprenant second tour du 19 juin à avoir fait leurs premiers pas au Palais Bourbon), c’était aujourd’hui l’opportunité de s’immerger immédiatement dans les rouages de l’appareil stratégique de la chambre basse du Parlement.
Et l’occasion de réaliser quelques photos de famille, façon rentrée scolaire potache, le sourire sans option !
Le chef de file du Rassemblement National en Bourgogne Franche-Comté – il en est le président de groupe à la Région – rappelait au lendemain de son succès « qu’avec ces victoires obtenues aux quatre coins de France, c’était le peuple qui faisait son entrée à l’Assemblée Nationale ».
Rien que dans l’Yonne, les trois candidats qualifiés pour le second tour – Audrey LOPEZ aura échoué de peu face au député sortant de la seconde circonscription André VILLIERS –, recueillirent plus de 54 000 voix. Confirmant ainsi le virage à 360 degrés vécu par le département septentrional de Bourgogne.
Désormais, le Rassemblement National occupe le leadership sur le territoire en devenant la première force politique. Du jamais vu jusque-là…
« Quand le peuple vote, le peuple gagne, avait alors déclaré Julien ODOUL au soir de son succès, avec l’arrivée de 89 députés RN à l’Assemblée, c’est notre ruralité abandonnée et méprisée par la gouvernance actuelle qui retrouve enfin une voix ! ».
De quoi faire oublier l’échec du porte-parole du Rassemblement national qui avait échoué lors de sa tentative précédente aux législatives en 2017…et de briser le fameux plafond de verre en remportant le match retour cinq ans plus tard.
Thierry BRET
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Accolades « fraternelles » avec ses soutiens de toujours : André VILLIERS, le député à « abattre », reste debout …
juin 23, 2022Oups ! Le couperet de la défaite n’est pas passé très loin de la tête du député sortant, le candidat du centre droit André VILLIERS, ex-UDI, désormais rallié à la nouvelle mouvance de la majorité présidentielle qui a le vent en poupe, « Horizons ». Même si l’écart n’excède guère les huit cents voix avec sa dauphine, la conseillère régionale RN Audrey LOPEZ, le parlementaire n’a pu s’empêcher de tomber dans les bras de ses fidèles amis et soutiens au terme d’une soirée électorale délicate pour les nerfs…
AUXERRE : Il sera donc le seul des députés de l’Yonne à avoir pu (su ?) résister en préservant la marge de voix suffisante face à la vague bleu marine qui a tout balayé sur son passage sur notre territoire. A l’instar du quasi tsunami qui s’est abattu au soir du 19 juin sur l’Hexagone.
André VILLIERS a donc sauvé les meubles. Au grand soulagement de ses partisans, nombreux, venus le féliciter dans le vaste hall de l’hôtel de la préfecture, au terme de ce second tour des législatives qui demeurera à jamais gravé dans les annales de la vie politique icaunaise. Un cataclysme pour la plupart, une réussite circonstanciée pour les lauréats !
André VILLIERS respire après une soirée éprouvante…
En récoltant 51,33 % des suffrages, le parlementaire de la seconde circonscription a bénéficié d’une cote de confiance suffisante de la part de son électorat qui ne lui a pas tenu grief de son récent ralliement à la cause élyséenne.
Les choses étaient claires et posées dans les esprits de l’électorat depuis un certain temps. André VILLIERS a toujours réaffirmé son engagement à la cause du centre-droit et à son positionnement politique. Le voir rejoindre Edouard PHILIPPE et « Horizons » n’aura finalement pas été une surprise pour personne. D’autant que le député n’avait pas apporté sa caution personnelle à la candidature de Valérie PECRESSE (LR/UDI) lors des dernières présidentielles.
Pourtant, face à la conseillère régionale du Rassemblement National Audrey LOPEZ, parachutée sur la circonscription, le scénario n’était pas forcément écrit d’avance pour le sortant. 867 voix seulement séparent les deux candidats qui se seront livrés une lutte farouche pour obtenir l’assentiment des votants. Avec une abstention qui reste à 51,45 % majoritaire. Comme dans moult territoires de France et de Navarre !
L’homme à abattre, celui dont les adeptes du « dégagisme » avaient fait leur tête de turc, a donc conservé son siège vaille que vaille, profitant au passage des suffrages des électeurs de gauche ayant respecté dans les urnes le sacro-saint principe du « front républicain ».
Embrassades et accolades à tout va : le « ouf » de soulagement…
A 67 ans, l’ancien sénateur de l’Yonne renouvelle donc son bail au Palais Bourbon ce qui n’était pas si simple à réaliser, compte tenu du contexte délétère que les Français dans leur grande majorité entretiennent avec leurs représentants politiques.
En exprimant un « ouf » de soulagement sur le coup des 21h30 dimanche soir quand le président du Conseil départemental Patrick GENDRAUD lui est tombé dans les bras en lui prodiguant une accolade chaleureuse, à l’identique de Christophe BONNEFOND (pourtant tous deux Républicains) et de quelques autres de ses plus fidèles amis qui arboraient un large sourire aux lèvres.
De son côté, la suppléante du vainqueur, Dorothée MOREAU ne cachait pas sa joie, sans pour autant verser dans un triomphalisme indécent. Elle aussi reprenait sa respiration après avoir connu des minutes vécues en apnée avant que ne soient confirmés les résultats définitifs.
Un sourire, qui malgré la défaite, apparaissait aussi sur le visage de la perdante, Audrey LOPEZ, déçue mais aussi satisfaite intérieurement d’avoir su faire parler la poudre et entretenue le suspense suffisamment longtemps par le biais de son électorat mobilisé. Une expérience dont elle pourrait tirer les enseignements pour d’autres échéances ?
Thierry BRET
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Il y a si longtemps qu’il était fissuré ce plafond de verre, comment s’étonner qu’il ait fini par voler en éclats... ? Ce dimanche soir, à l’issue du second tour des législatives, la vague RN est passée, permettant à Marine Le PEN de décrocher 89 sièges à l’Assemblée Nationale, discréditant un peu plus s’il en était besoin, les instituts de sondages qui une fois encore, n’avaient rien vu venir !
BILLET : Après avoir longtemps flirté avec lui, le département de l’Yonne a décidé ce 19 juin de convoler en justes noces avec le parti à la flamme. Ni faire part, ni fiançailles, il fallait faire vite ! Un mariage avec pour témoins les vainqueurs des deux circonscriptions remportées par le Rassemblement National. Si à Sens, la victoire de Julien ODOUL n’est pas une surprise, la circonscription d’Auxerre ne semblait pas de prime abord, dévolue à l’inattendu et peu connu Daniel GRENON. La faillite du front républicain a fait le reste, jouant les maîtres de cérémonie.
Sous les plafonds lambrissés de la préfecture, la centaine de personnes présente est comme anesthésiée. Certains, à la mine des mauvais jours, par dépit ou KO debout, après une droite extrême en pleine face ! D’autres tout à leur joie contenue, comme s’ils n’en revenaient toujours pas…L’heure des comptes a sonné pour la candidate malheureuse, Florence LOURY, qui refait le match et ne décolère pas, évoquant des soutiens qui ne sont jamais venus, des désistements restés lettre morte…
« Ensemble » mais chacun sa route, chacun son chemin…
S’il n’a pas donné signe de vie depuis une semaine, nul doute que les oreilles de son challenger du premier tour, Guillaume LARRIVÉ ont dû siffler ce dimanche… Dans le collimateur également, certains élus de Puisaye soupçonnés de ne pas avoir ouvertement appelés à voter pour la candidate écologiste. Est-il fallacieux d’imaginer que nombre de poyaudins n’ont pas sorti leur mouchoir pour pleurer ce soir et que dans certaines cours de fermes, l’on ait même fait « péter la roteuse » !
André VILLIERS le sait, la balle n’est pas passée loin et ce soir devant les caméras, l’élu d’Avallon a le triomphe modeste, avec seulement 867 voix de plus que sa rivale Audrey LOPEZ, sauvé par son ancrage de terrain. Il s’en est fallu d’un rien pour que le RN ne fasse le « strike » et s’assure du grand chelem en remportant les trois circonscriptions du département. Au micro, l’ancien président du Conseil départemental « défouraille » à tout va à l’encontre de son adversaire de toujours, Jean-Baptiste LEMOYNE. Et dire que ces deux-là se revendiquent de la sphère « macroniste », l’un pour s’être présenté sous les couleurs d’un parti cornaqué par l’ancien Premier ministre Edouard PHILIPPE, le second, pour avoir été cinq ans durant membre du gouvernement… « Ensemble pour la majorité présidentielle », mais chacun son chemin !
De lourds nuages noirs accompagnent les résultats…
Il est près de 21 h quand Daniel GRENON, accompagné de son épouse, fait son entrée, usant de la discrétion qui fut la sienne tout au long de la campagne. Quelques mots échangés avec le préfet Pascal JAN, dans la plus pure tradition républicaine et déjà tout autour, des visages qui se détournent, ou subitement attirés par l’écran de leur smartphone…
Pas facile tous les soirs de représenter le « parti du peuple » ! Dehors, la chaleur suffocante s’accompagne de lourds nuages noirs, l’orage menace, comme un certain 10 mai 1981, mais la place des Cordeliers n’est pas celle de la Bastille… Pas de déluge « fantasmagorique » sur Auxerre, juste quelques larmes de pluie, larmes de tristesse, larmes de honte, larmes de colère…
Dominique BERNERD
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