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Coup de pouce au monde agricole : la Région débloque une enveloppe d’1,5 million d’euros
décembre 19, 2020Dans le cadre du Plan d’accélération pour l’année 2021, la Bourgogne Franche-Comté a décidé d’allouer une enveloppe d’1,5 million d’euros pour soutenir les projets portés par les agriculteurs. Priorité est ainsi faite au développement des circuits courts et aux produits locaux. La viticulture n’y perd pas au change…
DIJON (Côte d’Or) : Il s’agit peut-être de l’une des rares conséquences positives qui soit imputable à la présence du coronavirus sur notre sol. La crise de la COVID-19 aura permis en effet de revoir la manière dont nous gérons nos habitudes alimentaires au quotidien. Notamment lors du premier confinement.
Partout, sur le territoire régional, les consommateurs ont porté une attention toute particulière aux produits locaux et aux circuits courts. Une évolution des comportements qui se répercutera sur le travail des producteurs.
Consciente de ces changements significatifs, la Région a décidé dans le cadre de son Plan d’accélération pour l’année 2021 d’être à l’écoute des professionnels de l’agriculture et de les accompagner à la réalisation de leurs nouveaux projets. Ceux qui offrent une certaine pérennité aux filières agricoles en créant des besoins et des marchés novateurs.
Cette manne financière qui s’élève à 1,5 million d’euros est la bienvenue dans ce contexte de crise particulièrement tendu.
La viticulture intègre les priorités grâce à l’oenotourisme…
Le volet de la viticulture n’est pas oublié pour autant par l’exécutif régional. Grâce à l’élaboration du schéma oenotourisme, c’est-à-dire un programme bâti entre 2021 et 2030 où la Bourgogne Franche-Comté souhaite jouer les premiers rôles en devenant la région leader de l’Hexagone.
Entamée depuis 2019, la réflexion prévoit un certain nombre d’actions (dix-neuf) déclinées autour de trois grandes priorités : la notoriété à l’échelon international et national, l’essor progressif de l’oenotourisme et l’anticipation des changements de gouvernance et d’influence pour mieux en affirmer sa prédominance dans le paysage régional.
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Elle veut développer un élevage de cervidés dans l’Auxerrois : Juliette MOREAU, tel père, telle fille !
décembre 10, 2020S’il reçoit les autorisations officielles, le projet pourrait voir le jour avant la fin de l’année 2021. Peut-être au tout début de 2022. Il serait en tout cas unique dans l’Auxerrois. Un centre d’élevage de cervidés qui permettrait à la jeune Juliette MOREAU et à son compagnon de vivre une très belle aventure entrepreneuriale. Celle-ci se situant aux confins de l’univers animalier et de la pédagogie. Avec un modèle économique à la clé, de surcroît…
CHEVANNES : Existera-t-il un jour une ferme d’élevage de cervidés dans l’Auxerrois ? Tout porte à le croire, en effet, si l’on en juge l’avancée du projet initié par Juliette MOREAU, future cheffe d’entreprise icaunaise.
Avec son compagnon, cette dernière qui œuvre déjà au quotidien auprès de son père Hervé, gérant de la société des « Cerfs de Bourgogne » et exploitant de la Ferme Saint-Loup à Brienon-sur-Armançon, espère voir aboutir dans les prochains mois ce sympathique concept. Celui-ci allie le retour à la nature, l’élevage d’animaux dans un biotope 100 % naturel et la mise en exergue d’activités commerciales espérées lucratives.
Non seulement, la jeune femme a pour projet de reprendre l’exploitation de cervidés paternelle qui a reçu la visite cette semaine du préfet de l’Yonne Henri PREVOST et du président de la Chambre départementale d’agriculture Arnaud DELESTRE. Mais, en outre, elle entend bien développer cet élevage à proximité d’Auxerre.
La municipalité de Chevannes aurait donné son accord de principe pour que l’installation de la future activité agricole se fasse sur une zone naturelle, composée de bois et de prairies. Une surface de près de cinquante hectares, indispensables à l’épanouissement de ces animaux.
Une production d’objets décoratifs et l’accueil de scolaires dans une ferme pédagogique…
Profitant de cet espace de verdure, les cerfs pourraient s’y nourrir sans aucune difficulté. L’idée d’accueillir des scolaires est déjà à l’étude dans le cadre d’une ferme pédagogique avec les services de l’Education nationale. En outre, le couple exploitant produirait des articles connexes issus de ce cheptel, dont le nombre d’animaux n’a pas encore été spécifié.
Ils seraient à vocation décorative en utilisant la matière première que peuvent être les peaux, les cornes ou le cuir.
Côté budget, les premières estimations chiffrées se rapportent à la construction d’un laboratoire qui nécessiterait une enveloppe de cent mille euros. Les frais de clôture délimitant ce vaste enclos avoisineraient un budget de 60 000 euros.
A ce jour, Juliette MOREAU est dans l’expectative. Elle attend avec impatience des réponses à ses demandes d’obtention de certificats et autorisations d’usage pour placer son projet sur une véritable rampe de lancement…
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Le vrac alimentaire stocké dans des contenants sans plastique : BULK & CO imagine le silo zéro déchet
décembre 04, 2020La PME aux vingt collaborateurs constitue l’un des éléments productifs qui s’intègre à la perfection dans l’écosystème ULTERIA. L’un des concepts entrepreneuriaux les plus novateurs du moment. La structure commercialise depuis la mi-novembre un contenant sans plastique qui s’adapte idéalement aux besoins des rayons du vrac. Une prouesse technique en cohérence avec les valeurs environnementales de cette société...
BAZARNES : Prétendre que les PME de l’Hexagone manquent parfois d’ambitions et d’originalité en matière d’innovation serait mal connaître le principe fonctionnel de l’écosystème ULTERIA. Un concept devenu une référence dans le landerneau, grâce aux diverses composantes qui y sont accueillies !
Le dernier exemple en date provient de l’une de ces entités, apparue en 2014 qui s’est depuis forgée une solide réputation sur une niche bien spécifique, celle du déploiement de rayons et d’épiceries en vrac.
Son nom claque comme le titre prometteur d’une série noire américaine, « BULK & CO » ! Mais, là, s’arrête la comparaison avec la culture d’outre-Atlantique.
Employant une vingtaine de salariés, cette PME qui se positionne aujourd’hui comme un partenaire incontournable dans le vrac alimentaire, obtient enfin les lauriers de la gloire, grâce à cette créativité exacerbée.
Celle qui lui aura permis de concevoir et de faire fabriquer l’un des premiers silos « zéro plastique » destinés à ce marché.
Une innovation en parfaite osmose avec la déontologie qui lui est propre : promouvoir un commerce durable et une consommation responsable en réduisant les emballages.
Une innovation made in France qui garantit l’hygiène du vrac…
« SILOVB », car tel est son patronyme commercial, a été imaginé sur le site de l’Yonne. Sa fabrication, en revanche, a nécessité le précieux recours d’une entreprise bretonne à Redon, la manufacture « BIO CREATION BOIS ».
De quoi s’agit-il précisément ? Conçue à base de bois et de verre, cette géniale trouvaille permet de distribuer des aliments en vrac grâce à la gravité. Une membrane protège les produits comestibles qui sont uniquement en contact avec le verre et la silicone de cet opercule.
Par ce biais, la conservation des aliments est assurée dans le respect environnemental à l’aide de matériaux nobles et naturels.
En outre, l’aspect valorisation du produit est plutôt appréciable dans les rayonnages des commerces.
Le bois utilisé à sa conception n’est autre que du pin. Il est issu de forêts françaises gérées durablement selon les nomenclatures inhérentes au label certificateur PEFC. L’emploi de ces différents matériaux facilite le recyclage de ce silo en fin de vie.
Disponible en trois variantes (selon la contenance de 4, 6 ou 10 litres), le récipient peut accueillir et stocker un grand nombre de produits alimentaires dont les pâtes, le riz, les lentilles, le muesli, des graines…
Du fait de sa conception en verre, l’entretien du cylindre est grandement facilité tandis que la membrane de sortie se lave en machine.
Parmi les autres spécialités déclinées par les ingénieux acteurs de « BULK & CO », citons la pose du mobilier vrac en passant par la fabrication de meubles et l’approvisionnement en aliments.
Thierry BRET
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Maillon naturel de la pédagogie agricole : le CFA des Terres de l’Yonne accède à plus de visibilité et d’attractivité…
novembre 25, 2020Entériné au printemps 2019 par le Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté, le transfert du centre d’apprentissage agricole de Champignelles vers Venoy eut tôt fait de bouleverser quelque peu le microcosme local. D’autant que la petite localité de Puisaye avait à gérer en concomitance un autre départ : celui de l’Ecole nationale vétérinaire. Force est de constater que depuis son déménagement survenu à l’été dernier, le CFA a gagné en attractivité et en effectifs…
VENOY : Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA), lycée professionnel agricole de Champs-sur-Yonne (LPA), lycée agricole d’Auxerre La Brosse (LA) : il ne manquait à cette photographie éducative déjà éclectique que la présence physique d’un centre de formation d’apprentis (CFA) pour que l’offre pédagogique déclinée par l’établissement de l’Auxerrois soit réellement complète.
A ceci près que le LPA de Champs-sur-Yonne est situé à quelques encablures du vaisseau amiral de l’enseignement agricole icaunais (une distance réelle de quatorze kilomètres), soit un petit quart d’heure de déambulation par la route.
Un établissement fonctionnel depuis 1975…
Jadis, établi en Puisaye au cœur de la commune de Champignelles, le CFA agricole accueillait depuis 1975 celles et ceux de ces jeunes gens ayant une appétence naturelle pour les métiers de la filière verte.
Notamment autour de quatre de ces spécificités les plus représentatives : les métiers du jardinage et du paysagisme, ceux du secteur équestre, de la viticulture et de l’agriculture.
Des cursus qui restent ô combien d’actualité même si le complexe structurel a déménagé entre-temps. Une opération de logistique qui s’est déployée au cours de la dernière période estivale et qui avait l’assentiment de la région Bourgogne Franche-Comté.
De la pure évidence que de regrouper sur le même site, celui des Terres de l’Yonne à Venoy, ce centre de formation quelque peu excentré des grands axes de communication. Un positionnement géographique délicat en fin de compte qui lui aura coûté en termes d’effectifs et surtout en rentabilité.
Des synergies naturelles avec les autres établissements du complexe…
Désormais, accueillie dans un ensemble de structures modulaires mixant ergonomie et fonctionnalité, l’équipe administrative et enseignante du CFA agricole ne souhaite qu’une seule et unique chose : accroître ses effectifs en privilégiant la visibilité.
Une requête d’autant plus facile que l’infrastructure pédagogique est dorénavant située au cœur même de l’édifice du complexe agricole icaunais.
D’où un gain légitime en visibilité et surtout une osmose évidente avec les autres strates enseignantes locales : le lycée agricole La Brosse et le Centre de formation professionnelle et de promotion agricole (CFPPA).
Les synergies qui vont s’y développer dans le futur ne peuvent être que normales.
S’il n’existe pas encore de section dédiée à l’accueil d’un BTS, les cent-cinquante apprenants qui fréquentent les lieux se répartissent vers d’autres cursus menant à l’obtention d’un CAP ou d’un baccalauréat professionnel.
Communication, qualité et digitalisation : des items synonymes d’avenir…
Les quatre filières demeurent très attractives pour les jeunes gens. Notamment celles qui préparent aux métiers de l’aménagement des espaces verts dont sont friands les collectivités et les entreprises ; celle de l’hippisme avec une corrélation naturelle vers la kyrielle de centres équestres répartis sur les départements de l’Aube, la Côte d’Or, la Seine-et-Marne et l’Yonne. Du côté du secteur purement agricole, les demandes de contrat d’apprentissage sont toujours importantes au vu des besoins des exploitations.
L’un des objectifs pour la nouvelle directrice de l’entité, Hélène DECULTOT, sera d’obtenir la certification de qualité, QUALIFORMAGRI, en 2021. Reconnu par l’AFNOR, ce précieux sésame attestera de la qualité de l’enseignement agricole public. Il est salué par le ministère de l’Agriculture comme étant un nouvel outil d’amélioration continue.
Si le développement d’une politique de communication accrue figure parmi les axes de réflexion prioritaires de la jeune directrice, l’apport de la digitalisation afin d’encadrer les cours assurés par les enseignants est un autre volet des chantiers à mettre en exergue dès la saison prochaine.
Pour mémoire, précisons que le transfert du CFA agricole aura nécessité une enveloppe budgétaire de 750 000 euros financée par la Région.
En savoir plus :
Pour connaître l’ensemble des activités et des cursus proposés sur le site, un contact :
CFA Agricole de l'Yonne
La Brosse
89290 Venoy
03.86.45.15.23.
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Thierry BRET
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La générosité n’a pas de prix : GROUPAMA Paris-Val-de-Loire mobilise 25 millions d’euros pour faire face à la crise
novembre 24, 2020Solidarité et altruisme. Humaniste, aussi, l’intervention de l’assureur mutualiste de Paris-Val-de-Loire pour faire face au contexte sanitaire. Une épidémie qui a frappé de plein fouet des pans entiers de notre économie et touchée au cœur des millions de nos compatriotes. En injectant 25 millions d’euros dans de nombreux rouages, le spécialiste de l’assurance-prévoyance n’a fait qu’appliquer à la lettre sa fameuse maxime : « J’agis là où je vis… ».
AUXERRE : L’ancrage territorial demeure l’une des valeurs maîtresse qui explique la stratégie de l’assureur mutualiste sur sa zone de prédilection : les départements de ce grand bassin géographique constitué par Paris-Val-de-Loire. La crise sanitaire inhérente au coronavirus vient une fois encore de le remémorer à nos esprits.
Très investi auprès de ses sociétaires à la moindre turbulence fâcheuse de la météorologie et aux conditions climatiques en surchauffe d’année en année, GROUPAMA n’a pas failli à sa mission première avec l’omniprésence de ce nouveau fléau pathologique qui s’est abattu sur sa zone d’influence.
Etre à l’écoute et au service de celles et de ceux des particuliers, entreprises et collectivités qui ont noué des contacts professionnels utiles avec cette structure dont l’éthique repose sur les principes fondamentaux du mutualisme. Partage, bienveillance et équité…
Au 15 novembre, le montant global de sa mobilisation s’élevait à 25 millions d’euros. Une enveloppe déjà fort conséquente qui ne devrait pas en rester là, somme toute, car c’est sans compter sur les effets induits de la deuxième phase de confinement qui, à date, est encore loin d’être achevée…
Une kyrielle de mesures pour accompagner l’économie…
Dans le détail, la contribution du groupe assurantiel s’est tout d’abord effectuée en faveur de l’effort de solidarité nationale voulu par la gouvernance de notre pays. Soit une somme de 7,4 millions d’euros dont 6,3 millions ont été répartis vers le seul secteur sanitaire. Le reliquat d’1,1 million est venu abonder le fonds de soutien mis en place par l’Etat.
Les entreprises, nerf de la guerre inéluctable dans l’essor du groupe au niveau de ses parts de marché, ont bénéficié pour 800 d’entre elles d’une réduction de cotisations équivalente à 1,1 million d’euros.
Ces mesures de soutien ont été accompagnées d’autres initiatives pertinentes pour un total de 8 millions d’euros aux professionnels. 17 355 sociétaires ont profité de cette manne providentielle. Celle-ci a été attribuée de la manière suivante : 1,2 million d’euros pour le report des cotisations, 1,5 million d’euros de réduction de cotisations à hauteur de 10 %, 1,5 million d’euros pour la réduction de cotisations à hauteur de 50 % au titre de l’année 2020, 758 000 euros de réduction de cotisations à hauteur de 25 % sur l’exercice 2021, 65 000 euros de suppression de franchise en cas d’arrêt de travail pour les professionnels de santé atteints de la COVID-19, 227 000 euros de remise de cotisation automobile à hauteur de vingt euros, 343 000 euros affectés à une enveloppe perte de denrées et 455 000 euros de chèques solidaires commerces.
Signalons pour être tout à fait complet sur le sujet que deux millions ont été destinés à la participation sous forme de prêts au fonds de revitalisation REVI’CENTRE en soutien des TPE et petites entreprises.
Des dons au bénéfice des personnels soignants et de secours…
Filière historique inféodée à la politique de développement économique de l’assureur, le monde agricole via ses 11 230 sociétaires s’est vu octroyé un budget solidaire de 5,4 millions d’euros.
Sa déclinaison en est la suivante : 900 000 euros représentent le report de paiement des cotisations ; 1,9 million d’euros équivaut au remboursement de deux mois de cotisations sur les tracteurs ; 1,9 million d’euros se rapporte à la réduction de cotisations à hauteur de 50 % ; la réduction de cotisations des serres et des centres équestres, très impactés par la crise, s’élève à 400 000 euros.
Quant à l’avance de trésorerie sous forme de prêts accordés aux viticulteurs, elle dépasse la barre des trois cent mille euros (303 000 euros précisément).
Une quarantaine de locataires ont vu l’abandon de leurs loyers pour un équivalent de 142 000 euros.
Tandis que les mesures de soutien aux particuliers (100 400 sociétaires) se sont approchées de trois millions d’euros (2,7 millions avec exactitude) : elles ont permis l’obtention d’une remise de vingt euros sur les cotisations du poste automobile par ménage.
Pour clore ce premier bilan chiffré de la gestion de crise, il ne faut pas omettre les dons effectués au nom du principe vertueux de la solidarité à divers bénéficiaires, en particulier les personnels soignants et de secours mais aussi les syndicats professionnels.
Ainsi, l’obole consentie par l’assureur régional s’élève à 337 000 euros. Une aide financière appréciable qui sera convertie en fait à l’achat de masques, gel hydro-alcoolique, blouses, visières, plateaux repas, matériels informatiques, et même des fleurs…Un clin d’œil agréable et bucolique dans ce monde incertain ?
Thierry BRET
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