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EEVL 89 s'oppose au projet : le centre de méthanisation d’Etaule n’est pas en odeur de sainteté
février 22, 2022C’est une fin de non-recevoir de la part du groupe départemental EELV 89 au projet de construction d’un centre de méthanisation dans l’Avallonnais. Initié par la société Avallon Bio Energie, sur la localité d’Etaule, le dossier n’a pas reçu les faveurs des défenseurs de l’écologie qui se refusent de cautionner ce qu’ils pensent être une implantation à fort impact négatif sur l’environnement.
AVALLON : La position des élus d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) sur le projet d’installation d’une grosse unité de méthanisation dans une commune périphérique d’Avallon est on ne peut plus claire. A la lecture de leur communiqué de presse qui a été adressé aux rédactions le 16 février.
C’est un refus net et catégorique à l’installation de ce centre, porté par la SAS Avallon Bio Energie. Suivant les décisions émises par différentes associations de protection de la nature (ADENY, le Collectif Vézelay Autrement), ainsi que des réactions de citoyens, EELV livre un nouveau combat pour faire capoter l’aboutissement de ce projet qui a déjà obtenu le permis de construire et l’enregistrement ICPE (installations classées protection de l’environnement) de la part des services de la préfecture de l’Yonne. D’ailleurs, les travaux de ce centre contesté ont déjà commencé.
Cela n’a empêché les associations de protection de l’environnement, citées préalablement, de déposer un recours contentieux contre l’attribution du permis de construire. Elles s’apprêtent à faire de même contre l’ICPE.
En juillet, EELV qui suit l’évolution des différents projets d’ouverture des centres de méthanisation dans l’Yonne avait pris part à l’enquête publique concernant celui-ci ainsi qu’à une table ronde, dans le cadre du festival Résistance à Clamecy.
Un projet qui ne présente aucune des conditions souhaitées par les Verts…
Le projet d’Etaule est précisément considéré comme un contre-modèle, du fait de son échelle industrielle.
« La méthanisation peut être vertueuse sous les conditions suivantes, rappelle le communiqué signé par Florence LOURY, Andy WALKDEN et Mathieu BITOUN, il doit être en complémentarité à une activité agricole ou alimentaire, être basé dans un rayon de dix à trente kilomètres environ du lieu d’origine du déchet organique, que l’énergie produite soit utilisée sur place ou dans un réseau local de chaleur, enfin que la garantie soit faite que le digestat épandu soit 100 % organique et exempt de métaux lourds et d’autres polluants ».
Or, le projet de l’Avallonnais ne réunirait aucune de ces conditions selon les trois représentants d’Europe Ecologie Les Verts.
« Les intrants seront acheminés sur des distances allant jusqu’à deux cents kilomètres, souligne le document, cette activité n’est pas complémentaire à une activité agricole (elle est uniquement industrielle). Quant au digestat, il est issu de l’unité de méthanisation située à Domery-sur-Cure qui appartient à la même société. En outre, il contient des morceaux de plastique qui se fragmentent et polluent les terres agricoles et l’eau ».
La présidente de la Région tranche dans le vif des subventions…
Bref, pas de quoi satisfaire les huit élus écologistes à la Région Bourgogne Franche-Comté qui se refusent de cautionner le projet.
Ils ont par ailleurs voté « contre » l’attribution de la subvention sollicitée par la SAS lors de la commission permanente du 19 novembre dernier. Ce qui a eu pour conséquence directe de faire monter au créneau la vice-présidente en charge de la Transition écologique, Stéphanie MODDE (EELV).
Cette dernière réclame une réforme du règlement d’intervention de l’organisme régional se rapportant aux subventions à la méthanisation. L’élue sera entendue par Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région, qui a donné son feu vert pour réformer la politique de soutien au développement de cette pratique.
Thierry BRET
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BRIDOR s’invite à la table du lycée Vauban : une initiative croustillante comme du bon pain
février 21, 2022Opération intéressante que celle menée il y a peu par deux partenaires du lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration Vauban à Auxerre. METRO et Le BORVO, producteur de saumon fumé, ont organisé un master class mettant en exergue la gamme de pains conçus par BRIDOR, l’un des incontournables de la filière industrielle sur ce registre.
AUXERRE: Le pain, c’est bon. Et les Français, friands de ce produit du quotidien, en sont de gros consommateurs, comme chacun le sait. Mais, on n’est pas obligé de le déguster frais. Ainsi, le pain congelé peut servir de base nutritive à de multiples préparations en le travaillant différemment. Parfois, par nécessité. A l’instar de ce que vit le lycée des métiers Vauban qui ne peut être livré que par un seul boulanger pour ses besoins journaliers.
Insuffisant, donc, pour l’une des figures de l’établissement, Serge GOULAIEFF, meilleur ouvrier de France (MOF) catégorie maître d’hôtel et l’une des têtes pensantes pédagogiques du lycée.
« Nous avons été dans l’obligation de regarder ailleurs, plaisante-t-il, d’où notre intérêt porté sur l’offre de BRIDOR".
L’industriel fabrique une large gamme de pains, venant entre autres alimenter le restaurant d’application, « La Gourmandise ». Un site qui accueille son potentiel de clients réguliers tout au long de l’année.
Un pain qui visiblement ne laisse pas de marbre les consommateurs. Le gâchis au niveau de la perte est beaucoup moins important avec cette production qu’avec du pain traditionnel.
« Logique, rétorque Serge GOULAIEFF, la clientèle consomme jusqu’au bout le morceau de pain, plus petit et calibré à un repas, qui accompagne les mets sur la table du restaurant. Elle le mange volontiers et l’apprécie d’autant... ».
Même les restaurateurs s’y mettent pour optimiser leur productivité…
Lors de cette séance initiatique, conçue en présence de plusieurs professionnels de la restauration et de la formation aux métiers de la filière, l’objectif était de montrer aux élèves de la mention cuisine, cuisinier en dessert de restaurant l’utilité pour eux que parfois il ne fallait pas perdre du temps à préparer du pain, que l’on peut le transformer ainsi que les croissants pour en faire des productions salées.
Conséquence, les testeurs du jour eurent l’opportunité gourmande de savourer différentes variantes de pains, fabriqués par BRIDOR, mais aussi du pain retravaillé, et pas seulement la baguette.
Aujourd’hui, et toujours dans le souci d’améliorer la productivité, les grandes toques de la gastronomie s’interrogent sur le besoin de passer une commande auprès d’un boulanger ou de servir à leur table du pain d’excellente qualité mais… surgelé.
Une qualité que défend bec et ongle BRIDOR. L’industriel demeure à ce jour l’un des plus gros consommateurs de beurre à l’appellation AOP Charentes-Poitou pour concevoir ses viennoiseries.
La démarche pédagogique du lycée Vauban et de ses partenaires, aussi insolite fut-elle, ne va pas, non plus, à l’encontre de l’artisanat traditionnel.
« C’est une autre approche, confie Serge GOULAIEFF, elle existe et nous ne pouvons l’ignorer. Bien sûr, l’ensemble du corps professoral de l’établissement travaille avec des boulangers artisanaux. Mais, il faut aussi montrer à nos apprenants que ce pain surgelé a pris de l’importance auprès des consommateurs. Y compris les restaurateurs qui l’ont adopté de plus en plus dans leur cuisine, évitant ainsi d’avoir oublié de passer une commande, en faisant cuire le pain à l’instant le plus propice, et en limitant les doses à leur réel besoin ».
Une première qui devrait en appeler d’autres…
Une première au niveau de l’initiative. Celle-ci devant se dupliquer à l’avenir, à l’instigation de METRO, auprès d’autres lycées hôteliers ou de centre de formation par l’apprentissage.
On pense automatiquement au CIFA de l’Yonne, dont deux de ses représentants, Delphine ENGELVIN et Maxime LAUZET, assistaient aux premières loges à cette séance de dégustation, animée par les spécialistes du fabricant industriel.
Quant aux restaurateurs, dont Cornélius DELAMINNE « Le Moulin de Corneil » à Mézilles, il a confié s’être régalé à l’issue de la démonstration gustative, proposant charcuteries, foie gras et plateau de fromages !
Thierry BRET
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LINCET et LEBHAR défendront les couleurs de l'Yonne au 17ème Salon du Fromage et des Produits laitiers de Paris
février 14, 2022Ce sera la seconde région de l’Hexagone la plus représentée. Vingt-quatre professionnels de Bourgogne Franche-Comté convergeront à Paris du 27 février au 02 mars. Ils y présenteront lors du XVIIème Salon du Fromage et des Produits Laitiers le fruit de leur savoir-faire. Un coup de projecteur sur la filière qui se déroulera en parallèle du SIA, le Salon international de l’Agriculture.
PARIS : A date, ils sont déjà vingt-quatre professionnels de la filière fromagère et laitière à vouloir représenter la Bourgogne Franche-Comté lors de ce rendez-vous incontournable assurant la promotion de ce secteur agro-alimentaire. Mis en contact avec des acheteurs de la planète entière, ces spécialistes des produits laitiers et fromagers dévoileront leurs nouveautés 2022. Synonymes de nouvelles parts de marché ?
Recensant plus de mille variétés de fromages, la France est de loin le pays de référence en la matière. Chacun des territoires régionaux qui composent notre nation produit selon un savoir-faire bien spécifique des fromages.
Réservé exclusivement aux professionnels (dommage pour les férus des pâtes affinées !), ce dix-septième rendez-vous sera accueilli Porte de Versailles durant une quinzaine de jours, en parallèle avec le Salon international de l’Agriculture. Du producteur aux consommateurs, en quelque sorte !
Avec ses 250 exposants, 8 500 acheteurs et 56 pays représentés, ce salon mettra en lumière les pépites gustatives et olfactives, entre autres, des professionnels de notre territoire. Dont l’Yonne puisque les établissements LINCET, producteur de chaource AOP, brillat-savarin IGP et autres fromages bourguignons, y participeront. Le groupe LEBHAR, fabricant d’emballages en carton pour les fromagers, sera du voyage également. La société de Sens emplie près de 300 collaborateurs pour un chiffre d’affaires de 35 millions d’euros.
La Côte d’Or (4), le Doubs (6), le Jura (8), la Haute-Saône (2) et la Saône-et-Loire (2) enverront également des représentants artisanaux et industriels.
En savoir plus :
Le Salon du Fromage et des Produits laitiers
27 février au 02 mars 2022
Porte de Versailles Paris
Thierry BRET
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L’Aile ou La Cuisse : « Le DOLET », un vrai restaurant ouvrier avec toute la noblesse de l’âme qui en découle
février 05, 2022Il est de ces mots quelque peu malmenés depuis ces deux dernières années. De ces mots gravés sur la façade de nos mairies, et dont le poète Paul ELUARD se targuait d’écrire son nom : liberté. C’est drôle. Mais en poussant la porte de cet estaminet à la peinture défraîchie, c’est immédiatement ce que l’on ressent. Au sol quelques carreaux sont cassés. Au mur, il y a des affiches de Saint-Vincent du siècle passé : bienvenue au DOLET !
AUXERRE : Le poêle ronronne mollement en ce jeudi hivernal, pour le plus grand plaisir des clients-copains ou des habitués. Le comptoir est en formica, star des sixties, magnifiquement évoqué dans la chanson « La Montagne » par Jean FERRAT. La facétieuse grenouille y a même élue domicile ! Sur les vitres en verre dépolie, quelques fleurs peintes d’antan par le regretté Toto….Ah ! J’allais oublier : à l’extérieur, se trouvent des toilettes à la turque d’une impeccable propreté.
Bienvenue au « Dolet », ce bistrot de quartier auxerrois, sis à l’angle des rues du port Gerbault et Étienne Dolet. Des comme ça : il n’y en a plus guère, raison de plus pour en pousser la porte, et découvrir - ou redécouvrir - cet univers bistrotier en fin de vie dans notre pays.
Le bistrotier aime ses clients : ils le lui rendent bien…
Au comptoir, c’est sieur Hervé. Avec son pantalon en Tergal tout droit sorti de feu les usines vosgiennes BOUSSAC, et son pull qu’un copain douanier a dû lui fourguer sur sa dotation, il ne manque pas d’une certaine allure. Jadis, cet avallonnais travailla au restaurant « La Courte paille » de Cussy-les-Forges. A l’époque, on y pratiquait de la vraie cuisine : patates épluchées, vraie vinaigrette, tarte aux pommes maison….
Tout cela fut chamboulé à l’aube des années 90, lorsque notre bistrotier et dame Ginette s’installèrent ici. L’équation est en ces lieux d’une grande simplicité, malgré quelques identités tout à fait remarquables : Hervé aime ses clientes et clients, qui le lui rendent bien. Chaque matin, il ouvre avant 6 heures, afin que les éboueurs débutent leur tournée par un café chaud.
Parfois, c’est vrai, il a du mal à desserrer la mollette du fût de bière. Tel Saint-Bernard, « Seb » de chez COURTOIS Bourgogne Boissons accourt.
« Un client comme Hervé, on ne peut le laisser tomber » affirme ce sympathique professionnel !
Le plus important est que cela plaise aux clients !
Bon, autant l’avouer tout de go : à l’instar de votre serviteur, Hervé de Montréal - dans l’Avallonnais et non point dans la belle province !- ne comprend pas tous les canons et subtilités de la société actuelle. Pour entretenir sa mémoire, il fait ses additions à la main sur d’anciennes liasses informatiques apportées par de gentilles clientes-secrétaires, et il n’a point de portable, car cela ne sert à rien. CQFD ! Alors un conseil, vous qui passerez par hasard, n’allez pas lui demander si il est plutôt LinkedIn ou Instagram ! Demandez-lui plutôt, d’avisés conseils le moment venu quant aux pieds de tomate !
Au comptoir, c’est selon, même si notre homme apprécie le vigneron Yvon VOCORET, qui lui livre son petit chablis, récemment tasteviné, lors du chapitre automnal au château du Clos-Vougeot. Cette jolie distinction laisse de marbre notre bistrotier, car le plus important, c’est que cela plaise aux clients ! Ce solide bon sens règne en maître dans ce petit estaminet, pour le plus grand plaisir de Marc, Philippe, Eric, Delphine, Jean-Pierre, Pascale et les autres…
Des tarifs non prohibitifs que ceux pratiqués par certaines chaînes…
En cuisine, la cheffe, c’est dame Ginette ! Sur sa gazinière quatre trous - ressemblant peu ou prou à celles de la marque ROSIERES vantée par Paul BOCUSE dans les années 70 !- elle réalise des merveilles de simplicité gourmande. Chaque jour correspond à un plat différent : saucisse lentilles, chou farci, bœuf bourguignon, poule au pot, rôti de porc au jus... En dessert : mousse au chocolat, pommes au four et chaque automne, une étonnante tarte aux coings.
La formule comprend le plat, une assiette de fromages ainsi que le dessert pour 11 euros. Avec le café : 1 euro en sus et 2,5 euros avec un « p’tit quart » de vin. A comparer avec les tarifs prohibitifs sans âme culinaire aucune, de bien des chaînes. Ici, c’est un vrai restaurant ouvrier, avec toute la noblesse qui en découle…
Se précipiter au DOLET avant qu’il ne soit trop tard !
Ce midi-là, ce fut un sauté de sanglier accompagné de pâtes et endives braisées, une assiette de fromages - toujours servie avec du beurre -, puis une exquise crème caramel à la paisible cuisson (le cas échéant, le dessert est constellé de micro-bulles). Dans sa petite salle patinée d’âme, notre homme envoie une vingtaine de couverts. A ce moment-là, mieux vaut ne pas le déranger !
« Minou, encore deux couverts » aboie-t-il avec délicatesse à la cheffe ! Et à 14 heures, on vous servira encore !
Alors, à l’instar des chanteurs BENABAR et RENAUD qui s’en vont manger « Chez les Corses », nous autres icaunais, devons-nous précipiter au DOLET. Car demain, définitivement, il sera trop tard.
En savoir plus :
Les + : sens de l’accueil, convivialité, bonne cuisine : tout y est !
Les – : le café n’est pas des meilleurs dirons-nous ! Sacré Hervé !
Gauthier PAJONA
Référence
Le DOLET
13, rue Étienne Dolet
89000 Auxerre
Fermé samedi/dimanche.
Contact 03.86.46.88.58., de 06h à 19h.
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Un cycle de conférences débute : l’élevage, cœur de cible stratégique de la Chambre d’Agriculture et d’ALYSE
février 01, 2022L’évènement s’étale sur quatre journées. Dont deux en Puisaye, le reliquat se faisant sur le Tonnerrois. Une zone géographique qu’affectionnent les responsables de la chambre départementale agricole. Ils y ont expérimenté ces derniers mois le projet « 360 degrés » avec la communauté de communes. Mais là, du 07 au 10 février, changement de registre. Les bâtiments d’élevage seront au centre des prérogatives…
AUXERRE : Cinq visites d’exploitation constitueront le socle de ce copieux programme instructif. Elles seront assorties de causeries et témoignages variés autour de problématiques permettant de mieux appréhender la réalité de l’installation des jeunes agriculteurs dans l’élevage. C’est le menu non alimentaire mais pourtant très digeste que propose la semaine prochaine la Chambre départementale d’Agriculture de l’Yonne.
Un cycle de conférences, conçu avec le précieux concours du réseau Innov’ Action et de la coopérative ALYSE, servira de solide armature à ce projet ; le premier de l’année permettant de renouer les liens de l’écoute et de la discussion.
L’objectif du projet est simple : faire toute la lumière sur l’installation des jeunes éleveurs ayant opté pour la filière. L’une des plus complexes qui soit proposée parmi le panel de métiers issus du milieu agricole.
Le partage de bons trucs et astuces pour les éleveurs…
Ces portes ouvertes dans les bâtiments d’élevage traduiront dans les faits la nouvelle dynamique impulsée par la chambre consulaire et l’un de ses partenaires essentiels, la coopérative ALYSE. Vouloir optimiser la communication en 2022.
Trois lieux ont été choisis pour cela : Provency, Moutiers-en-Puisaye et Noyers-sur-Serein. Accueillies dans cinq établissements tenus par de jeunes agriculteurs, ces conférences possèdent pour fil rouge un dénominateur commun : le partage d’expérience et de savoir-faire dont pourrait profiter l’auditoire.
Initié en Côte d’Or, ce cycle a rencontré un joli succès, plus que d’estime avec la présence de près d’un millier de visiteurs ! Certes, l’Yonne n’est pas comparable à son voisin méridional.
« En fait, résume Arnaud DELESTRE, président de l’organe institutionnel, ce rendez-vous est propice au partage des bons trucs et astuces nécessaires à une installation réussie dans la filière… ».
D’autant que les renseignements sont très attendus des jeunes professionnels ayant osé franchir le pas.
Préparer la relève alors que les cartes vont être brassées d’ici dix ans…
Parmi les items de cette édition 2022, la dynamique de l’élevage de caprins et d’ovins constituera l’une des priorités de ce cycle. Une tendance exponentielle observée depuis plusieurs mois. On y parlera aussi de l’engraissement des génisses, de l’emploi d’appareillage facilitant la traite et le confort de l’éleveur, de la directive nitrates et de ses impacts sur les exploitations, voire de la transformation en élargissant la gamme de produits laitiers afin de se différencier.
Petit coup de projecteur spécifique : une animation organisée autour de la valeur ajoutée pour un néophyte de la filière qui en viendrait à créer sa propre fromagerie !
Quand on sait que 50 % des agriculteurs actuels pourront prétendre à la retraite dans la décennie à venir et que 70 % du cheptel de bovins sont détenus par des personnes âgées de plus de 55 ans, on se dit effectivement que l’anticipation permettant de bien préparer la relève devient urgente !
Thierry BRET
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