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Il parraine l’un des prestigieux concours culinaire : Gilles GOUJON, itinéraire d’un chef au sommet de son art…
janvier 09, 2020Meilleur ouvrier de France cuisine, triple étoilé au Michelin, cet orfèvre de l’art culinaire n’est pas forcément le patronyme le plus connu de la gastronomie française. Ce natif du Berry, très tôt orphelin de père, a vécu une enfance pas forcément facile. Mais, il a eu le privilège d’être entouré d'une mère aimante. La cuisine semblant couler dans ses veines depuis son plus jeune âge, c'est donc tout naturellement qu'il emprunta cette voie pas forcément bordée de roses à ses débuts…
PARIS : Jeune homme, il se marie avec sa muse, Marie-Christine. Elle exerce le métier de coiffeuse. Gilles s’est constitué un parcours professionnel, parsemé de belles maisons.
En Bourgogne, un rapide passage à « L'Espérance », sise à Vézelay, ne le marqua pas vraiment. Il fut notamment second au restaurant « L'Escale » à Carry-le-Rouet (double étoilé Michelin) où chef CLOR l'initia à la finesse poissonnière.
Puis dans les années 90, les GOUJON ont un coup de cœur pour le village de Fontjoncouse dans l'Aude (120 habitants).
« Ce sera là où nulle part » assène le tonitruant Gilles, un caractère au grand cœur mêlé d'un indéfinissable talent.
Dans ce village de bout de terre, les débuts ne furent pas forcément faciles tandis que de bons produits se morfondaient dans la chambre froide. Ils attendaient vainement de finir dans l'assiette des clients qui ne venaient pas ou si peu.
Le rêve absolu est atteint : décrocher les trois étoiles au Michelin…
Pour conjurer le sort, l'énergique Marie-Christine déposait même des bougies allumées sur les quelques marches du restaurant, s'inspirant d'une coutume indienne lue dans un magazine. Mais, c'est bien connu : après la pluie vient le beau temps !
A sa seconde tentative, Gilles est titré MOF. Puis en 1997, « L'Auberge du Vieux Puits » obtient sa première consécration au Michelin. Notamment pour sa petite cocotte de cochon aux olives de Lucques.
Ensuite tout va s'enchaîner goulûment ! En 2001, le célèbre guide double la mise, appréciant entre autres la galette d'estofinade en crème de verjus. En 2010, le rêve de Gilles - partagé forcément par sa muse !- se réalise : il obtient enfin la quête du Graal pour son œuf de poule pourri de truffes, son filet de rouget Barbet, sa recette de pomme bonne bouche fourrée d'une brandade à la cèbe en « bullinada ».
Toque basse à ce bel artiste, véritable filigrane de cet exigeant concours.
Gauthier PAJONA
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Le Moulin à Tan commercialise sa production de miels : un filon qui ne devrait pas se tarir…
janvier 05, 2020Troisième site touristique de l’Yonne en termes de fréquentation après ceux de Vézelay et le château de GUEDELON, l’espace horticole et végétal de Sens innove en commercialisant sa production de miels. Le partenariat avec le Syndicat d’apiculture du département officialisé en 2011 se concrétise dorénavant par la vente de produits issus de plusieurs ruches implantées sur le site, devenu le véritable poumon vert de la capitale du nord de l’Yonne…
SENS : Désormais, il est possible de consommer le miel produit par les colonies d’abeilles qui se sont installées dans les quatre ruches que possèdent le Moulin à Tan.
Chantre de la préservation de la biodiversité au cœur de l’agglomération sénonaise, le site s’est rapproché du Syndicat départemental apicole de l’Yonne pour tenter une expérience novatrice qui devient donc payante aujourd’hui. Même si l’objectif initial n’était pas de vendre le nectar qui émane des abeilles.
Un apiculteur de Rosoy, M. SUEZ, prend soin des ruches, disposant ainsi des produits, du matériel et de l’alimentation fournis par le parc pour traiter et élever les insectes.
Si l’objet primordial de cette démarche se justifie à des fins pédagogiques, à destination des plus jeunes et de leurs parents notamment, la direction des espaces verts Ville et Agglomération, incarnée par Aurélien LOIZEAU, a décidé de proposer à la vente les miels issus de ces colonies. Partant du postulat de pouvoir le faire si la récolte le permettait, évidemment.
Ce qui semblerait être le cas depuis 2019. Quarante kilos de miel ont ainsi été récoltés dans les ruches locales cette saison. Suffisant pour se lancer dans cette aventure de la vente, forte en symbole.
L’année précédente, la récolte de ce miel toutes fleurs, à base d’acacia, de colza, de châtaignier, avait permis de récolter une centaine de kilos. Mais, la production d’alors n’était pas destinée à la vente directe.
Le besoin de communiquer autour de la préservation des abeilles…
Conditionné dans des pots de formats différents (125 gr et 250 gr), le miel du Moulin à Tan a été vendu cet été auprès des services de l’Office du tourisme et au musée de Sens.
Les amateurs de ce produit naturel y ont trouvé leur compte. Grâce à des articles à la qualité gustative exceptionnelle qui se négocient à plus de deux euros pour les petits pots de 125 grammes et à 4 euros le contenant de 250 grammes.
Ici, naturellement, il n’est pas question de se faire de l’argent. La vente de ces miels sert uniquement à payer l’entretien, les soins et l’alimentation des abeilles présentes dans le périmètre.
On estime à 60 000 individus le nombre d’abeilles vivant dans une colonie qui est établie par ruche. Or, nous l’avons dit, le Moulin à Tan en possède quatre à l’heure actuelle dans l’un des endroits préservés du parc.
Depuis deux ans, cinq autres ruches ont également été implantées sur un autre site faisant office de conservatoire de pommes de Bourgogne à Saint-Savinien. Le filon offert par ce miel onctueux et aux saveurs délicates ne devrait donc pas se tarir de sitôt…Le Moulin à Tan veille aussi à la prolifération des frelons asiatiques qui s'attaquent aux colonies...
Un article réalisé avec le partenariat de la Communauté d’agglomération du Sénonais et de la Ville de Sens.
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ALFRAN décroche le contrat d’exploitation du château de MAULNES : 20 000 visiteurs espérés d’ici 2024…
janvier 05, 2020Le choix du Conseil départemental de l’Yonne sur ce gestionnaire de sites culturels et patrimoniaux s’est fait de la manière la plus conventionnelle possible. Grâce à un appel d’offres réalisé dans le cadre d’une DSP, une délégation de service public. Dorénavant, le château pentagonal du Tonnerrois sera exploité par ce spécialiste des monuments historiques, filiale du groupe AURIGE. L’idée est d’y réaliser un maximum d’évènements favorables à sa reconnaissance au-delà de nos frontières…
AUXERRE : Encore inconnue dans le sérail icaunais jusqu’alors, la société ALFRAN jouera un rôle prépondérant dans les prochaines semaines. Elle assurera la valorisation de l’un des édifices patrimoniaux les plus emblématiques de notre territoire : le château de MAULNES.
La construction en forme de pentagone bénéficiera désormais de l’expertise de ce gestionnaire de sites culturels, au niveau de son exploitation.
Sachant que ALFRAN possède déjà plusieurs cordes à son arc en matière de professionnalisme dont le conseil aux collectivités, la gestion des sites à proprement parlé et même une fonction d’agence de communication.
Rattachée au groupe AURIGE dont elle dépend, l’entité possède à son actif le suivi d’un vélo rail dans la Vienne, celui du parc archéologique CASSINOMAGUS en Charente et même la propriété moyenâgeuse de Stéphane BERN, l’animateur vedette de l’audiovisuel en charge de la sauvegarde patrimoniale pour le compte du gouvernement, en Eure-et-Loir.
Courant sur cinq ans, ce contrat d’exploitation permettra au château de MAULNES de devenir le quatrième site patrimonial sous la tutelle de la société, originaire de Touraine.
Comprenant une quinzaine de salariés, ALFRAN a réalisé un chiffre d’affaires de cinq millions d’euros la saison dernière. Précisons que sa maison mère, le groupe AURIGE, pèse cent-cinquante millions d’euros de chiffre d’affaires. Elle dispose d’une cinquantaine d’agences réparties à travers l’Hexagone.
145 000 euros de recettes d’ici cinq ans ?
Dès le 06 janvier, ALFRAN interviendra sur la ligne décisionnelle du site de l’Yonne. Grâce à son comité scientifique qui travaillera de concert avec les services du Conseil départemental, propriétaire de l’édifice.
Considéré comme « un lieu charmant » sans l’once d’une référence péjorative par ses nouveaux exploitants, le château de MAULNES fera l’objet de toutes les attentions en 2020.
Une offre éclectique d’une quinzaine de visites thématisées est à l’étude. Le caractère labyrinthique du lieu favorisera la création d’espaces ludiques afin de faire jouer les familles.
La présence d’un capital œnologique fort, celui de Chablis, mais aussi celui du Tonnerrois tout comme la présence d’un potentiel architectural intéressant (les châteaux de Tanlay et d’Ancy le Franc) permettront d’apporter une plus-value conséquente sur ce secteur géographique.
Un chiffre est clairement annoncé. Celui de 20 000 visiteurs à atteindre d’ici 2024. A terme, c’est-à-dire sous une période de cinq ans, les nouveaux exploitants qui veulent peser de tout leur poids en matière de professionnalisation des lieux capitalisent sur plus de vingt mille visiteurs à l’année. Soit une progression de 150 % des possibilités !
Les recettes pourraient dépasser les 145 000 euros en cinq ans. La physionomie du site devrait également se différencier du site d’aujourd’hui. Pourvu d’une clôture, le château de style Renaissance possèdera sa boutique et un espace paysager labyrinthique réservé à la conception d’évènementiels.
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Château de MAULNES : une souscription pour réhabiliter un joyau de la Renaissance unique en France
janvier 05, 2020En partenariat avec la Fondation du Patrimoine, le Département de l’Yonne a lancé il y a quelques semaines une souscription en faveur de l’une des édifications patrimoniales les plus énigmatiques de notre territoire : le château de MAULNES. Chaque donateur (particulier, collectivité, entreprise) contribuera ainsi à l’effort commun nécessaire aux travaux de réhabilitation de ce haut lieu du tourisme nord-bourguignon.
AUXERRE : Faire appel à la générosité des acteurs de la société qu’il s’agisse de particuliers, d’associations, de structures professionnelles ou institutionnelles. C’est le nouveau défi lancé par le Conseil départemental de l’Yonne qui lance avec cette souscription publique une grande campagne de sensibilisation à la sauvegarde de notre patrimoine.
Le projet de restauration de l’édifice, symbole de la richesse patrimoniale du Tonnerrois, doit se poursuivre en effet après d’importants travaux réalisés entre 2011 et 2016. Trois façades du bâtiment ont déjà été traitées grâce à la dextérité des artisans du cru qui ont l’habitude de rénover les monuments historiques. Il reste encore deux façades de la construction en forme de pentagone à réaliser ainsi les toitures ; soit un budget global de plus d’1, 6 million d’euros.
Continuer une aventure humaine d’exception…
Lors de la signature de la convention unissant la Fondation du Patrimoine et le Département de l’Yonne, le président Patrick GENDRAUD se réjouissait de ce lancement officiel, synonyme d’œuvre collective au service de l’attractivité touristique et économique du territoire.
Pour le patron de l’exécutif icaunais, valoriser le Tonnerrois figure parmi ses priorités de mandat. D’autant que le secteur oriental de notre territoire possède de nombreuses richesses patrimoniales et culturelles.
Si la nouvelle tranche de travaux doit débuter dès les premiers mois de 2020, Patrick GENDRAUD espère une mobilisation générale autour de cette souscription ; et pas seulement de la part d’amateurs d’art et de culture. Un chiffre a été évoqué en matière d’objectif potentiellement à atteindre : 70 000 euros.
Chaque don fera l’objet d’une déduction fiscale. La Fondation du Patrimoine comme devait le confirmer son responsable régional, Guy BEDEL, pourra apporter un financement complémentaire.
L’information se propage depuis la signature de la convention le mois dernier par de multiples canaux. Tous les réseaux prônant les valeurs de la culture et du tourisme sont concernés à l’instar de sites Internet ad hoc.
Pour participer à la souscription :
Le site Internet : www.fondation-patrimoine.org/00000
Contacts : Conseil départemental Yonne
03.86.72.85.03.
Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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La féérie de Noël illumine le lac : Druyes célèbre œcuménisme, beauté et convivialité…
décembre 23, 2019Instaurée depuis de nombreuses années, la fête de la Nativité se célèbre par une singulière manifestation aquatique, emplie de charme et de poésie, aux abords du plan d’eau de la commune de Puisaye-Forterre. Un programme de réjouissances, concocté par l’association des « Lumières de Druyes », à (re)découvrir sans modération en cette fin d’après-midi d’avant Réveillon…
DRUYES-LES-BELLES FONTAINES : Le parapluie sera de rigueur. Compte tenu des caprices pernicieux de la météo. Changeante à l’extrême en ce début de période hivernale.
Pourtant, cela n’empêchera nullement les aficionados de la fameuse célébration de s’agglutiner aux abords du plan d’eau, le lac, situé au cœur de la petite commune médiévale.
Surtout que le rituel de l’allumage de centaines de bougies constituera, une fois encore, le point d’orgue de ce programme consacré à Noël et à ses joies.
Dès 18 heures, petits et grands se précipiteront sur le terrain jouxtant la zone aquatique, munis de leurs précieux lampions enflammés. Ceux-ci seront ensuite déposés délicatement par leurs soins à la surface de l’eau.
L’instant sera très agréable. Presque irréel. Et quasi œcuménique puisque réunissant toutes les générations en ce moment solennel. Il préfigure la célébration religieuse vécue dans la jolie église, bâtie à quelques encablures de là dès 19 heures.
L’œcuménisme sera, là encore, d’actualité avec une cérémonie articulée autour des trois grandes religions chrétiennes, en présence de Magali CARLIER, pasteur de l’église protestante unie d’Auxerre, Robert LACROIX, diacre et le Père Claude GROSSENBACHER, prêtre orthodoxe.
Un peu plus tôt, à 17 heures, l’édifice religieux aura déjà été auréolé de la présence d’un duo d’instrumentistes de très belle facture (Claudette et Sylvain DESSANE, respectivement aux claviers et au violon alto) en représentation unique.
Parmi les œuvres jouées par la présidente des Amis des Orgues de Clamecy et son fils, ancien pensionnaire du Conservatoire national de La Haye : une aria de Jean-Sébastien BACH, une sonate du même compositeur allemand ou la « première suite en sol mineur » de Max REGER, auteur de pièces romantiques s’inspirant de l’école germanique.
Quant aux traditions culinaires de Noël, elles seront respectées. Les promeneurs auront la possibilité de déguster vin chaud et chocolat chaud tout en mangeant le traditionnel pain d’épice.
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