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Officialisé le 26 octobre chez nos confrères de la web TV, « COMCOM TV » à Maillot, ce nouvel opuscule médiatique proposé par l’agence de communication B3C, et son responsable Christophe DEBURGHRAVE (OUSORTON), se positionne en qualité de moyen de communication de proximité ayant pour cible prioritaire la partie nordique du territoire de l’Yonne. Pourtant, le porteur de projets à la tête de cette nouvelle aventure média n’hésite pas à flirter vers les zones limitrophes comme le Loiret (Courtenay). Ce mensuel au format A4 devrait très vite trouver son rythme de croisière, en s’articulant autour de 32 pages de contenus publicitaires et d’articles à vocation pratiques…
SENS : Mais qu’est-ce qui pousse encore Christophe DEBURGHRAVE à remettre sans cesse son ouvrage sur la table ? La passion et le désir de rapprocher les habitants de l’Yonne avec des supports de communication de proximité ayant toute légitimité !
Orpheline à la suite de la disparition corps et âme de l’ancienne publication du « Criquet édition nord » depuis plusieurs années, la contrée Sénonaise se devait de revoir surgir tôt ou tard un nouveau concept de presse gratuite, lui permettant à la fois d’optimiser les besoins de sa force artisanale et commerçante, mais aussi de bénéficier d’un regard éclairant sur les actualités associatives et pragmatiques de son secteur géographique.
C’est le pari relevé désormais par l’agence de communication B3C et son dirigeant, Christophe DEBURGHRAVE, avec l’avènement de ce gratuit orienté vers les arts de vivre, le commerce et l’artisanat.
Un premier numéro de 16 pages pour débuter…
« La force de ce média s’appuie essentiellement sur le principe de répétition, explique l’ordonnateur du concept, sa diffusion s’effectuera sur l’axe Charny, Joigny, Migennes, Saint-Florentin jusqu’à l’extrême nord du département ainsi que la ville frontalière de Courtenay (Loiret). Quant aux canaux de distribution, ils resteront dans un schéma classique utilisé habituellement par les acteurs de la presse gratuite de proximité, à savoir des dépôts de magazine chez les artisans et les commerces, ainsi que dans les endroits à forte fréquentation… ».
Consultable en parallèle sur la toile, « Yonne Côté Nord » a été édité à l’occasion de son premier numéro en seize pages dans l’esprit qualitatif d’un magazine. Quelques jours après son lancement, les réactions des lecteurs du cru se situent dans la positivité à son égard.
Le projet pourrait à brève échéance évoluer vers la création d’emplois. Il n’est pas exclu dans la démarche stratégique voulue par Christophe DEBURGHRAVE de s’adosser les besoins d’un maquettiste, voire de spécialistes experts dans les domaines du juridique ou de l’environnement pour rédiger l’axe rédactionnel pratico-pratique que souhaite décliner le chef d’entreprise Icaunais.
Respecter l’équilibre structurel d’un média de proximité…
« Le morphotype de ce média doit respecter les codes usités par la presse gratuite de proximité, ajoute le créateur du concept, avec une symétrie et un équilibre à concevoir entre les articles, un quart du contenu, et les modules publicitaires, les trois quarts du contenu. ».
Poursuivant aussi l’expérience, plutôt fructueuse du format A5 « OUSORTON », magazine publié sur l’ensemble du département et positionné sur les actualités de loisirs, Christophe DEBURGHRAVE mènera de front le développement qu’il souhaite pérenne de ces deux titres qui possèdent leur place dans l’univers médiatique du nord de la Bourgogne. Un sacré challenge, en vérité…
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La Caisse Primaire d’Assurance maladie dévoile l’optimisation des services à la santé dans l’Yonne
octobre 31, 2017Dépistage des cancers, prévention et vaccination contre la grippe, aide au sevrage tabagique ou explication de texte autour des concepts « PRADO » qui interviennent après une hospitalisation… : l’organisme a pu concevoir un exercice de synthèse très appréciable en terme de contenu lors d’une conférence de presse afin de démontrer son extrême mobilisation sur tous les dossiers sanitaires du moment. Sachant que ces services à la santé concernent en priorité les personnes malades et qu’ils leur permettent d’être mieux accompagnées au quotidien…
AUXERRE : Avant la tenue du Conseil Public du jeudi 23 novembre prochain décliné autour de la désertification médicale, la direction de la CPAM de l’Yonne procédait il y a quelques jours à un exercice dont elle est coutumière : une conférence de presse. Un outil de communication qui fut parfaitement maîtrisé par Etiennette BERROUET, sous-directrice de l’établissement départemental.
Evoquant en préambule les missions de prévention actuelles de la caisse icaunaise, via la campagne de vaccination contre la grippe ou la sensibilisation auprès des familles sur les soins dentaires à réserver aux jeunes enfants, la responsable de la CPAM devait aborder la thématique du jour, consacrée à la prévention tertiaire. C’est-à-dire les offres de services mises à la disposition des personnes déjà malades.
SOPHIA : des scores en matière d’inscription au-delà de la moyenne nationale
En lien étroit avec les thérapeutes, des mesures d’accompagnement se sont développées au cours de ces cinq dernières années. Notamment le programme « SOPHIA », destiné aux personnes atteintes de diabète ou souffrant de crises d’asthme. Aujourd’hui, 14 269 personnes sont éligibles dans l’Yonne. Mais, seulement 4 451 personnes ont adhéré (31 %) à ces services gratuits et sans obligation, via leur compte AMELI. Nonobstant, la statistique est très intéressante car elle se situe au-dessus de la moyenne nationale. La CPAM promeut ces programmes avec les CCAS, voir certaines dispositifs comme les ambassadeurs de quartier à Auxerre et à Sens. Ou encore avec le soutien des Maisons de service au public (MSAP) dont une quinzaine sont fonctionnelles dans l’Yonne sous la supervision de la préfecture dans les territoires ruraux.
Quant aux aides dispensées après une période d’hospitalisation ou de maternité depuis 2012, elles se poursuivent sous le concept « PRADO ». L’accompagnement après la sortie de l’hôpital se conçoit avec le précieux concours des professionnels de santé mais aussi le personnel de l’assurance maladie. En terme clair, comme devait le spécifier Etiennette BERROUET, « c’est un véritable accompagnement concentrique et à la stratégie globale que nous mettons en place pour les patients… ».
Le suivi partenarial des établissements sanitaires de l’Yonne…
Le programme « PRADO » connaît un réel essor aux quatre coins du territoire. Comme devait le confirmer la sous-directrice de la CPAM : l’initiative s’avère aujourd’hui judicieuse avec l’investissement officiel de nombreux partenaires telles que les maternités d’Auxerre et de Sens, mais aussi la clinique Paul PICQUET dans le cadre de l’accompagnement après intervention chirurgicale. Les responsables de l’hôpital de Joigny ont également apposé leur paraphe au bas du dossier d’engagement. Des négociations ont lieu à l’heure actuelle pour ajouter à cette liste les centres de soins de Tonnerre et d’Avallon.
Dans l’absolu, ce sont 1 730 jeunes mamans qui ont été visitées en 2017 par les équipes techniques de ce concept tandis que 1 563 d’entre elles adhéraient au programme. Précisons que sur le pôle chirurgie, 68 personnes ont également profité de ce suivi très personnalisé.
Cinquante-quatre autres patients, souvent de victimes de pathologies chroniques à l’instar des bronchites ou d’insuffisance cardio-vasculaires ont pu bénéficier de ce service. Un chiffre légèrement en deçà des prévisions, du fait de l’absence de pneumologues sur le département…
Le programme « PRADO » très apprécié par le plus grand nombre…
« Ce programme « PRADO » destiné aux malades chroniques s’effectue sur une durée de huit semaines, précisa Etiennette BERROUET, l’objectif est de réaliser de l’éducation thérapeutique. Ce dispositif dans son mode applicatif est très sérieux : il assure une vraie prise en charge des patients avec constance et régularité… ».
Le bilan d’évaluation obtenu auprès des personnes bénéficiaires démontre un certain nombre de satisfaction des assurés. La prise en charge s’avère très bonne. Grâce à la déclinaison de ce programme « PRADO », sur sa phase maternité, le nombre de sages-femmes connaît une recrudescence sur le territoire. Avec une quinzaine de professionnelles exerçant désormais leur savoir-faire.
Parmi les autres actions de prévention menées par la Caisse Primaire d’Assurance Maladie, celles imputables au Centre d’examens de santé engrangent le succès. Plus de 8 000 bilans de santé annuels y sont ainsi réalisés à destination de personnes, vivant pour une large majorité, en qualité de précaires.
« Nous devons optimiser tous les dispositifs qui existent, ajoute Etiennette BERROUET, c’est un changement de paradigme dans l’approche des soins que nous devons prodiguer. Afin que toutes les populations puissent bénéficier de ces services et de leurs outils comme le dépistage (diabète, cancer…). Le rôle de l’assurance maladie est de créer un réseau, en élargissant l’offre vers les territoires les plus éloignés et en sécurisant la prise en charge de ces soins… ».
Quant à Santé Active, il s’agit d’un concept ouvert à tous les assurés ayant un compte AMELI. Il offre la possibilité d’être encadré par un coach (kinésithérapeute ou professionnels de santé) dans le cadre de la nutrition, de problèmes de lombalgie ou de difficultés cardio-vasculaires. 641 personnes suivent les trois programmes qui s’articulent sur une meilleure connaissance de l’alimentation (51 %), des problèmes de dos (30 %) et les aspects cardio-vasculaires (le reliquat).
Reste que le budget dépensé chaque année dans l’Yonne pour les opérations de santé s’élève à un milliard d’euros. Seules 1 % de ces dépenses devant être consacrées à la prévention…une paille.
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SILVAREM, unique exposant fournisseur de fruits secs, dévoile ses nouveautés au Salon du chocolat à Paris
octobre 28, 2017Présente pour la sixième fois consécutive, Porte de Versailles du 28 octobre au 01er novembre, la PME de Saint-Julien du Sault (Yonne), spécialisée dans l’importation, le conditionnement et la distribution de fruits secs auprès des circuits professionnels et grossistes, filiale du groupe STELLIFERI (FERRERO)-leader européen de la transformation de noisettes avec 40 000 tonnes par an, expliquera les vertus nutritionnelles de sa gamme de produits (amandes, noisettes, etc.), faisant florès auprès des artisans de la filière des métiers de bouche (chocolatiers, pâtissiers, restaurateurs…) qui les utilisent abondamment dans leurs recettes. Une excellente opportunité pour le dirigeant de la société, Benoît CHAIX, de montrer le savoir-faire et le succès d’une entreprise, âgée de 75 ans…et d’expliquer la stratégie de « FRUITS SECS DU WEB », seconde entité distributrice via le numérique à destination de la clientèle de particuliers…
PARIS : Les artisans de la pâtisserie, chocolaterie et confiserie auxquels il est nécessaire d’ajouter les industriels de l’agro-alimentaire, les transformateurs, les biscuitiers, et les grossistes constitueront les cibles privilégiées que l’entrepreneur de cette PME de huit salariés rencontrera sur le stand prévu à cet effet. Avec un chiffre d’affaires annuel de 11 millions d’euros, SILVAREM importe, conditionne et distribue des fruits secs et séchés auprès des circuits traditionnels des métiers de bouche. Soit près de 1 200 tonnes annuelles de fruits secs dont 80 % de noisettes et d’amandes. Des produits en provenance pour l’essentiel d’Italie, de Turquie et des Etats-Unis…
Certifiée ISO 22 000 (norme de la sécurité alimentaire), SILVAREM privilégie les produits qui intègrent le moins de conservateurs et développe une gamme bio qui séduit de plus en plus de consommateurs. L’entreprise possède également une forte clientèle d’industriels. 20 % de ses partenaires sont issues de la filière distribution avec quelques références parmi ceux-ci, à l’instar de POMONA.
Côté communication, le lancement du nouveau site web au 01er octobre (www.silvarem.com) draine d’autres amateurs de fruits secs et optimise la relation existante avec les 800 clients en France. Parmi les informations que dévoilera le nouveau site : on relèvera une note de conjoncture des marchés, la présence de fiches techniques sur les diverses références qui composent cette gamme de 500 produits et la politique tarifaire.
Vitrine numérique distincte, FRUITS SECS DU WEB se propose de commercialiser fruits secs et séchés auprès des particuliers, à partir de petits conditionnements de qualité identique à un tarif imbattable. FRUITS SECS DU WEB répond aux exigences les plus élevées, en offrant des délais optimums de livraison vers n'importe quelle destination de France.
La présence au Salon d’un client fidèle : MAZET CONFISEUR…
Entreprise centenaire, la Maison MAZET est une confiserie artisanale à la notoriété reconnue qui dispose de plusieurs points de vente à Montargis, siège social, mais aussi à Paris. Elle réalise un chiffre d’affaires de 5,5 millions d’euros à l’année et emploie 44 collaborateurs.
Spécialiste de confiseries délicates au chocolat ainsi que de la célèbre « Prasline Mazet de Montargis », amande caramélisée selon une recette de 1636, la structure artisanale portée par Benoît DIGEON se distingue par le label, « Entreprise du patrimoine vivant », obtenu en juin 2016. Elle est aussi l’un des plus fidèles clients de SILVAREM, incorporant dans ses recettes de confiserie de nombreux fruits secs.
« Notre besoin annuel en fruits secs est de 50 tonnes, précise Benoît DIGEON, dont 80 % proviennent notamment pour les amandes et les noisettes de SILVAREM. Cette entreprise est respectueuse des normes de qualité et propose une traçabilité de ses produits. SILVAREM nous accompagne dans le suivi des normes qualitatives alimentaires. C’est une réelle plus-value à notre égard. A l’instar de l’ensemble de nos partenaires qui nous fournissent le chocolat, le sucre, etc. ».
Conditionnées selon les besoins des clients, et sélectionnées selon des critères qualitatifs très stricts, les amandes et noisettes de SILVAREM seront ensuite grillées ou caramélisées, voire enrobées de chocolat et ses multiples variantes (une douzaine de recettes différentes) pour la conception des savoureuses merveilles de ce professionnel qui exporte de plus en plus vers le Japon, les Etats-Unis et l’Australie.
Les valeurs nutritives des fruits secs et séchés, et les bienfaits du chocolat
Les fruits secs oléagineux à coques (amandes, noisettes,…) et les fruits déshydratés (abricots, raisins secs,…) sont excellents pour la santé, s’ils sont consommés régulièrement et en petites quantités au sein d’une alimentation variée et diversifiée. Consommés bruts, ils s’intègrent parfaitement dans une cuisine originale et exotique, relevant les saveurs, les couleurs et les textures de nos recettes.
Leurs teneurs élevées en micronutriments (minéraux, vitamines, polyphénols) et en fibres en font des aliments de choix pour préserver notre santé : une alimentation riche en fibres qui préserve de l’apparition de nombreuses maladies chroniques (surpoids et obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, certains cancers). Plusieurs mécanismes bénéfiques sont mis en avant : régulation du transit intestinal, piégeage du cholestérol alimentaire, régulation des pics de glycémies postprandiale, régulation de la faim et de la satiété, limitant le grignotage et la prise de poids, équilibre et diversité du microbiote intestinal.
Certains fruits secs ont un pouvoir antioxydant intéressant permettant de réduire le stress oxydatif et le vieillissement cellulaire.
La composition des fruits secs oléagineux en matières grasses de bonne qualité (acides gras mono et polyinsaturés) et leur richesse en fibres constitue la base d’une alimentation de prévention des risques cardiovasculaires. En février 2017, le Haut Conseil de la Santé publique a d’ailleurs proposé d’inclure un nouveau repère de consommation dans le Programme National Nutrition Santé (PNNS) : « Une petite poignée de fruits à coque par jour ».
Leurs bienfaits nutritionnels sont souvent exploités dans des alimentations particulières : la teneur élevée en calcium des amandes dans une alimentation sans produits laitiers, la teneur en protéines des oléagineux chez les végétariens pratiquant la complémentation protéique, l’utilisation de purées d’oléagineux dans les alimentations sans produits laitiers ou sans œufs.
Enfin, les fruits secs déshydratés sont les aliments du sportif par excellence. Ils boostent le sportif pendant l’effort grâce à leurs minéraux intervenant dans la contraction musculaire et à leurs sucres simples rapidement assimilables tout en évitant troubles digestifs et lourdeur pendant l’effort du fait de l’absence de matières grasses.
Aliment plaisir, le chocolat doit se déguster avec parcimonie, privilégiant qualité et teneur élevée en cacao, en mettant tous nos sens en éveil. Contenant des polyphénols antioxydants, il est aussi connu pour être un antidépresseur naturel grâce à sa teneur intéressante en magnésium (antifatigue et décontractant) et des substances intervenant dans le mécanisme du plaisir.
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Patrick LIEBUS (Président de la CAPEB France) : « Malgré la reprise, la vigilance et la concertation doivent être de mise… »
octobre 28, 2017De passage dans l’Yonne ce 28 octobre et invité à inaugurer l’extension du siège social de la CAPEB à Auxerre, le président national de la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment s’est montré optimiste pour les perspectives de sa filière à l’orée de 2018. A condition, toutefois, que les signes favorables à la reprise se maintiennent durablement. Mais, il prévient aussitôt que cette dynamique et le retour aux carnets de commandes mieux garnis sont assujettis aux décisions gouvernementales à valider lors du projet de loi de finances pour l’année prochaine…
AUXERRE : « Le mode opératoire de la réussite du bâtiment, c’est simple : cela peut se comparer à un véhicule alimenté au Diesel ayant besoin de préchauffage. Si cela fonctionne bien à l’allumage, alors le véhicule atteindra très vite son rythme de croisière… ».
Muni de ses nombreux dossiers, le président de la CAPEB France constate que la reprise tant attendue est bel et bien là. Mais, sans trop d’exagération. Un frémissement subtil qui se traduit néanmoins par les chiffres. Au terme de l’année 2017, ce sont 4 000 nouveaux emplois qui iront grossir les effectifs des petites entreprises de ce secteur d’activité artisanal ayant souffert de la terrible crise des « subprimes » depuis 2008.
« Si nous relançons l’activité de manière pérenne et que la confiance revienne, alors nous pourrons créer de l’emploi et inciter nos jeunes vers l’apprentissage afin d’inverser la courbe du chômage… ».
En l’espace d’une décade, le bâtiment aura perdu près de 50 000 postes parmi ses entreprises. Sauf en 2016. Où l’actif et le passif en matière de solde d’emploi devaient se stabiliser. Un premier signe devant engendrer l’exercice en cours…
Le crédit d’impôt sur la transition énergétique parmi les priorités…
La reprise actuelle sur le marché de la construction, les programmes incitatifs à la rénovation énergétique, la baisse encore relative des charges dans les entreprises et la hausse du pouvoir d’achat chez certaines catégories socio-professionnelles offrent une conjonction favorable à la relance économique. « Mais, attention, insiste le président de la CAPEB, les crédits à l’investissement s’amenuisent depuis quelques mois : cela est très inquiétant… ».
La sonnerie de son portable ramène Patrick LIEBUS à d’autres préoccupations. Celui des combats quotidiens qu’il livre avec pugnacité à la défense des intérêts de ses adhérents. Le premier d’entre eux concerne le crédit d’impôt sur la transition énergétique, débattu la semaine dernière encore à l’Assemblée nationale. Le gouvernement a déposé un amendement à l’article 8 concernant les modifications immédiates voulues sur la diminution de ce crédit, sur les fenêtres, les portes et les chaudières à fioul. Pour l’heure, rien n’évoluera jusqu’à la fin de l’année. En attendant de nouvelles directives…
« Les artisans doivent le savoir : un client qui a bénéficié d’un devis détaillé de la part d’un professionnel et qui propose un acompte en guise de validation des futurs travaux pourra les réaliser aux mêmes conditions l’année prochaine si les documents sont entérinés d’ici la fin de 2017... ».
Prévue en novembre, une rencontre quadripartite entre les ministères du logement, de la transition énergétique, et des finances, à laquelle seront associés les représentants des syndicats patronaux du bâtiment, CAPEB et FFB, permettra de redéfinir le contenu applicatif du crédit d’impôt en 2018. Mais, d’autres discussions sont ouvertes sur l’apprentissage, la formation professionnelle et l’assurance chômage avec le Premier ministre Edouard PHILIPPE qui enregistre un déficit de 39 millions d’euros. S’inspirant de l’exemple concret de nos voisins suisses et néerlandais, notamment en matière d’apprentissage, ces rencontres s’effectueraient de manière bilatérale avec les partenaires des filières professionnelles qui auraient leurs opinions à émettre.
Un tour d’horizon des grands dossiers du moment…
Concernant les ordonnances autour de la réforme du Code du Travail, Patrick LIEBUS estime que « c’est une très belle avancée ». Renchérissant à ses propos, il observe « qu’il y a une réelle prise en compte de l’artisanat et de la TPE. Cela correspond à nos souhaits et nous permet de trouver des solutions tangibles afin de sécuriser l’entreprise. Je pense aux embauches et aux risques de désaveu avec un salarié. Pour éviter les problèmes : il y aura l’existence d’un CERFA qui énoncera les règles devant être respectées avant d’engager le processus d’un licenciement… ».
Quant au RSI, le président de la CAPB est favorable à son adossement au régime général mais sous certaines conditions, à savoir sans hausse des cotisations et en conservant les mêmes prestations. « Nous devons rester gestionnaires de cet outil en notre qualité d’indépendants. La mise en place des deux années de transition me semble très importante afin d’éviter les défaillances… ». Enfin, devait-il conclure sur ce thème : « le régime général devra s’assurer que le système informatique soit en capacité de gérer de manière optimale ce futur adossement… ».
Que pense réellement Patrick LIEBUS du compte pénibilité ? Réponse de l’intéressé : « il faut tenir compte des conditions de travail et permettre aux salariés et aux artisans de pouvoir partir avant à la retraite. Cela suppose là aussi des moyens de contrôle accrus et fiables ». La suspension du dossier concernant le prélèvement à la source se justifie pour le président de la CAPEB : « Il n’est pas question que nos entreprises artisanales puissent devenir des préleveurs d’impôts sur le dos de nos salariés, cela engendrait immanquablement des risques de conflit dans nos entreprises… ».
Contrôler les travailleurs détachés grâce à une plateforme européenne…
Reste le dernier volet de ce long entretien : la révision de la directive sur les travailleurs détachés. « A ce propos, beaucoup de travail doit être encore fait en France mais aussi dans le reste de l’Europe. Aujourd’hui, les orientations vont dans le bon sens, avec la limitation du temps de détachement, l’obligation d’un formulaire « A1 » délivré par le régime de sécurité sociale du pays d’envoi qui déterminera si un salarié est affilié au régime général de son pays depuis trois mois, avant d’être détaché dans un autre pays. L’objectif est de sécuriser le salarié détaché lui-même et de lutter avec efficience contre les travailleurs illégaux qui arrivent en nombre sur le territoire. D’ailleurs, à ce titre, la durée de détachement se fera sur un an avec six mois renouvelables grâce à un accord de l’Etat du lieu de détachement. Enfin, la rémunération doit correspondre à l’équivalence du salarié selon sa qualification. Les primes de déplacement et de restauration devant être payés à part…. ».
Patrick LIEBUS en appelle de ses tous vœux à la création d’une plateforme européenne de gestion et de contrôle qui coordonnerait les travailleurs détachés à travers leurs diverses missions professionnelles. Concluant que ce sujet ô combien actuel ne devrait trouver de véritables solutions que lors de sa mise en exergue : en 2022…
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« Mais qui a volé L’Oreille cassée ? » : l’étrange énigme de Tintin résolue de manière policière par Alain ANDRE…
octobre 28, 2017La présence, en sa qualité d’invité d’honneur, du commandant de police Alain ANDRE, ce dimanche 29 octobre à MONETEAU, dans le cadre du « FESTILIVRES », suscitera beaucoup d’enthousiasme et de l’intérêt chez les tintinophiles de la région. Auteur du « Secret de l’Oreille mystérieuse », en référence à l’œuvre du célèbre dessinateur belge HERGE, le représentant des forces de l’ordre dénoue page après page les fils ténus de cette bande dessinée culte publiée en 1935. A partir d’investigation digne d’une enquête policière très approfondie, Alain ANDRE proposera lors de deux conférences de livrer ses conclusions qui permettent de mieux appréhender l’univers énigmatique où s’aventure le célèbre personnage dans cet album…
MONETEAU : L’espace municipal du SKENET’EAU pourrait ne pas désemplir ce dimanche. Et plus précisément à 11 heures pour la matinée, et le tantôt aux alentours de 15 heures. La venue du commandant de police, Alain ANDRE, n’y sera pas étrangère.
Bénéficiant d’une expérience professionnelle aguerrie au bout de trente ans de pratique dans le domaine des enquêtes judiciaires, l’invité du salon « FESTILIVRES » fera toute la lumière sur le fruit de son travail consacré au mythique reporter belge : Tintin. Notamment à travers l’une de ses palpitantes aventures des plus singulières car n’apportant pas toutes les réponses aux véritables questions posées : la sixième, publiée dans sa version colorisée en 1942, « L’Oreille cassée ».
Une curieuse lettre anonyme au démarrage de l’enquête…
Partant d’un simple postulat (qui a voilé la précieuse statuette sud-américaine, pourquoi et à quel moment), le fin limier de la police française conduit les lecteurs de cet ouvrage de référence dans un parcours passionnant, via son opus « Le Secret de l’Oreille mystérieuse » édité fin 2015, dans les méandres les plus subtils d’une parfaite enquête policière. Car, de son vivant, HERGE n’a jamais répondu de manière formelle à cette triple interrogation. Il devait toujours éluder les questions !
Face à cette énigme à ce jour non élucidée, l’auteur a su relever le défi avec brillance et passion après avoir reçu une curieuse missive à son domicile. Un pli anonyme, contenant la copie conforme de la fameuse statuette amérindienne inspirant la bande dessinée, et lui suggérant de résoudre ce mystère, avec pour référence deux initiales en guise de signature : M.A. !
Il n’en fallait pas davantage pour que l’opiniâtreté d’Alain ANDRE soit mise à l’épreuve et qu’il accepte de relever le challenge en utilisant ses outils professionnels dont il a la réelle maîtrise pour résoudre les enquêtes policières.
Un astucieux travail de comparaison entre les différentes versions
Tintinophile à ses heures, le commandant ANDRE expose minutieusement à travers les lignes de son livre les moyens et les modes de raisonnements employés par HERGE pour apporter les éléments nécessaires à la résolution de cette mystérieuse énigme.
« La méthodologie que j’ai utilisée a surtout été comparative entre les deux versions de ces albums parus en 1935 pour le noir et blanc, et sa version colorisée de 1943, explique l’enquêteur, de légères différences existent entre ces deux ouvrages selon la volonté de l’éditeur qui désirait condenser pour des contraintes techniques la version en couleur et la ramener à 62 pages au lieu des 128 pages destinées à alimenter le volume initial en noir et blanc… ».
HERGE en aurait-il alors profité pour jeter le trouble dans l’esprit de ses lecteurs assidus, supprimant quelques cases ici et en ajoutant d’autres par-là ?
« On n’a jamais su si le dessinateur belge avait intentionnellement ou pas omis d’apporter les solutions concrètes à son histoire. Etait-ce une erreur imputable au scénario ? Etait-ce volontaire de sa part afin de laisser planer le doute et créer un secret supplémentaire dans le livre ? ».
Alain ANDRE a eu le mérite durant ces huit années de réflexion intense de mener cette quête initiatique dont il livrera lors de ces deux rendez-vous avec le public de l’Yonne toutes les aspérités et les vérités.
Quatre-vingt années après sa publication, « L’Oreille cassée » demeure l’album le plus aventureux du célèbre journaliste ayant intégré les valeurs de la fiction policière de l’époque, en privilégiant davantage les péripéties et en préservant les champs énigmatiques de l’histoire.
Œuvre nimbée d’étrange, elle n’apparaît pas aujourd’hui comme la plus populaire de l’univers d’HERGE qui devait réaliser 23 albums au cours de sa longue carrière. Mais, elle suscite toujours autant de ferveur auprès de ses aficionados qui souhaitent avoir des explications concrètes sur le dénouement de l’histoire…
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