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Monique RUBIN : « Notre priorité en 2018 sera de nous battre contre la prolifération abusive des vide-greniers »
janvier 02, 2018Chez les professionnels du commerce non sédentaire, qui exercent leur métier sur les marchés, la nouvelle année débute déjà avec son lot d’interrogations. Sans qu’il n’y ait de réelles réponses à apporter. La crise économique ne frappe pas que les indépendants des centres-villes. La baisse du pouvoir d’achat des consommateurs, phénomène qui va encore s’accélérer ce mois-ci avec l’augmentation des prélèvements de la CSG, additionnée à la stratégie inflationniste du gouvernement sur les sources d’énergie (gaz, fioul, Diesel, essence…), n’aura pas épargné ce secteur d’activité, pourtant très populaire aux yeux des Français. Présidente de la puissante Fédération des syndicats de commerçants des marchés de France, Monique RUBIN s’est confiée à Presse Evasion lors d’une interview accordée à l’aune de 2018. Coup de projecteur sur une filière qui dispose d’un vrai capital de sympathie auprès du grand public et pourtant est en proie aux doutes…
PARIS : « La période hivernale n’arrange rien à la complexité de la situation que nous vivons. Pour les professionnels des marchés, cette période de l’année se résume à des moments de souffrance qui se répercutent sur le chiffre d’affaires de ces entreprises... ».
Tributaires des aléas climatiques (ils sont légion depuis quelques années avec les effets bien visibles du réchauffement de la planète), les commerçants non sédentaires qui développent leurs activités sur les marchés de l’Hexagone éprouvent de plus en plus de difficultés à honorer dignement leur métier. Et à survivre. Un constat chargé d’amertume pour Monique RUBIN, la présidente du syndicat national qui défend les intérêts de près de vingt mille adhérents. Ceux-ci se répartissent au sein de cent cinquante syndicats distincts inféodés au puissant organisme fédéral.
" La grande distribution assassine les petits commerces de proximité..."
« Vous bénéficiez toujours de cette cote de popularité auprès des consommateurs français. Ils retrouvent sur les marchés les charmes du commerce d’antan, la traçabilité et l’origine des produits, la noblesse de l’acte d’achat assorti du sens relationnel avec le commerçant. Pourtant, votre secteur souffre d’année en année. Pourquoi ?
La problématique actuelle provient de ces mastodontes que sont les enseignes de la grande distribution. Ces structures assassinent les petits commerces qu’ils soient sédentaires ou non. Nous observons une situation parallèle avec les commerçants de proximité qui ne peuvent guère exister aujourd’hui face à ces poids lourds. Nous sommes confrontés à d’étranges paradoxes à l’heure actuelle dans les centres-villes. Où les magasins, même ceux qui profitent du soutien d’une franchise, ferment. Or, on ne parle que de redynamisation de ces zones indispensables à l’attractivité économique d’une agglomération. Il existe un non-sens que je ne comprends pas puisque certaines municipalités autorisent l’ouverture avec beaucoup de bienveillance de ces nouvelles grandes surfaces en périphérie des villes en leur ajoutant des mètres carrés supplémentaires. Conséquence : de nombreuses villes françaises ne disposent plus aujourd’hui de zones de chalandise attrayante faute de combattants ! Dans certains endroits, les architectes ont même créé des vitrines factices en trompe-l’œil pour remplacer les commerces qui ont été placés en liquidation judiciaire ; c’est une hérésie totale !
Quels arguments apportez-vous pour endiguer ce phénomène qui visiblement ne cesse de croître à l’échelle nationale ?
Nous demandons un moratoire précis sur l’impact économique de ces mètres carrés supplémentaires accordés généreusement aux acteurs de la grande distribution. Il est temps de freiner ce mouvement expansionniste qui ne se justifie pas en France.
Si l’on compare ce que les commerçants de proximité et non-sédentaires français vivent par rapport à leurs homologues qui exercent en Allemagne, que peut-on en déduire ?
Le comparatif est très clair : 62 % du chiffre d’affaires annuel de l’activité commerce en France est assuré par la grande distribution. Les commerces de centre-ville ne génèrent que 25 % de ce résultat. Le reliquat revenant aux commerces de quartier et aux marchés. Or, nous ne rencontrons pas les mêmes prérogatives Outre-Rhin. Là-bas, les trois entités se partagent les parts de marchés de manière équitable : en trois tiers. Les commerces de proximité occupent toujours une place prépondérante dans l’univers commercial de la consommation. Ce qui est aussi favorable à l’emploi…
La recrudescence des supérettes à l’estampille des enseignes de la GMS en centre-ville n’est pas non plus du meilleur goût pour votre fédération…
Non ! C’est une manière complémentaire d’accroître les zones de chalandise de ces structures qui s’installent au cœur des villes. En plus des périphéries avec des hyper ou des supermarchés. La supérette n’occupe que trois cents mètres carrés de surface mais occasionne aussi des ravages énormes parmi les artisans et commerçants traditionnels. Désormais, trouver une boucherie, une boulangerie, voire une épicerie en centre-ville, relève de la gageure…Dans le cas de ces autorisations accordées à ces enseignes, je n’aurai qu’une question : que font nos politiques pour enrayer cela ?
Un travail étroit de concertation avec de multiples partenaires et les élus...
Cependant, et au vu de ce que vous représentez à l’échelon national, vous travaillez en concertation avec les élus ?
Le syndicat est présent au sein de très nombreuses instances institutionnelles et économiques afin d’y faire entendre sa voix. Notre positionnement est simple : nous sommes l’une des préconisations majeures à la redynamisation du centre-ville et de son attractivité économique. Revenons à l’exemple des marchés : une ville qui n’en accueille pas aujourd’hui est une cité qui se meurt. Une ville où un élu n’agit pas en faveur de la création ou de la dynamisation commerciale par le biais d’un marché est un maire qui n’agit pas. Or, parmi nos partenaires institutionnels, il nous faut des locomotives ! De par son passé historique, le marché est représentatif également d’un patrimoine culturel. C’est de notre devoir de ne pas laisser les choses aller à vau l’eau…
Les partenaires des milieux consulaires sont-ils de bon relais de cette impulsion nécessaire liée autour des marchés ?
Oui : nous travaillons avec les représentants des chambres consulaires, en particulier avec ceux de la Chambre de Commerce et d’Industrie, qui optimise toutes initiatives prises en faveur de l’essor du commerce de proximité. Un marché représente un vecteur économique important sur un territoire. Il ne faut jamais le négliger…
Avec qui traitez-vous aujourd’hui au niveau gouvernemental ?
C’est une source d’inquiétude supplémentaire pour nous. Jusqu’au mois de mai 2017, le syndicat pouvait se référer au secrétaire national du commerce, membre du gouvernement. Or, depuis la mise en place de la nouvelle gouvernance survenue après les élections présidentielles, nous n’avons plus d’interlocuteur direct puisque la fonction a été supprimée sine die. Bref, c’est un peu le flou absolu au moment où je vous parle…
De multiples enjeux et perspectives en 2018...
Entre mobilisation et vigilance, on l’aura compris : vous êtes soucieux de faire entendre vos revendications…
C’est exact. Auprès de chacun de nos interlocuteurs : les chambres consulaires, l’association des maires de France, la Confédération des petites et moyennes entreprises, la Confédération des petites entreprises de France, etc. Nos revendications locales se traitent en direct auprès des élus. C’est logique : la gestion des marchés se faisant dans le cadre du domaine public. L’organisation d’un marché suppose des liens ténus avec les professionnels par exemple au niveau du droit de place. Mais, je vous rassure : 70 % de nos relations entretenues avec les édiles sont excellentes. Je n’en dirai pas autant pour les 30 % restants où nous sommes obligés d’intercéder auprès du tribunal administratif pour nous faire entendre…
Par contre, en 2018, votre corporation sera plus que jamais confrontée à la récurrence des ventes au déballage, l’un des soucis essentiels de votre cœur de métier…
La loi a été totalement galvaudée à propos de ce sujet qui nous préoccupe beaucoup. La prolifération des vide-greniers est constante depuis plusieurs saisons : il en existe aujourd’hui plus de 50 000 à l’année. Sachant qu’un particulier ne peut exercer plus de deux ventes à l’année. Mais, ce qui est prévu par le législateur n’est absolument pas respecté ; au détriment des professionnels du commerce non-sédentaire…En outre, beaucoup de ces particuliers profitent de ces manifestations pour vendre de la nourriture, des vêtements de seconde main, ce qui est totalement interdit ! Nous ferons pression cette année sur le gouvernement pour le texte de loi soit modifié afin d’éviter l’existence de zones de non-droit commercial en France.
Dernière source d’inquiétude : la disparition du régime social au 01er janvier 2018 et l’absence d’informations précises…
En fait, je crains une souffrance supplémentaire que vivrons une fois de plus nos professionnels avec la disparition de ce régime. Nous craignions une dichotomie entre la mise en conformité informatique du nouveau régime et l’ancien ; bref des préoccupations dont nous n’avions pas besoin en état. Mais, le syndicat ne se fait guère d’illusions et même si certains croient encore à des lendemains qui chantent, les commerçants non-sédentaires et de marchés sont prêts pour aller au charbon dans les semaines à venir…
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110 BOURGOGNE adopte un plan d’économies drastique mais efficace de 2,5 millions d’euros…
décembre 30, 2017Conscients des graves difficultés auxquelles les agriculteurs ont dû faire face tout au long de l’année 2017, les responsables de la coopérative régionale ont réduit les dépenses de fonctionnement de leur organisme en appliquant une gestion saine et rigoureuse menée fermement par son conseil d’administration. Compte tenu de la bonne situation financière de la structure, celle-ci n’a pas hésité à verser une enveloppe de compléments de prix dès le mois de juin pour soutenir les adhérents en proie aux aléas imputables aux phénomènes climatiques et conjoncturels. Un geste solidaire qui a été très apprécié de la part des coopérateurs…
AUXERRE : Jamais la devise propre à la coopérative agricole n’aura été autant d’actualité au terme de cet exercice. Le credo « Nous sommes toujours avec vous à 110 % » s’est révélé exact à bien des égards au cours de cette année, qualifiée une fois de plus de désastreuse, par le président Gérard DELAGNEAU, l’un des responsables de 110 BOURGOGNE lors de l’assemblée générale. Malheureusement, 2017 ressemble à s’y méprendre à l’année antérieure qui avait déjà connu une moisson historiquement basse.
Les années se suivent et se ressemblent avec les mêmes conséquences…
En recul de 36 % ce qui représentait 173 000 tonnes de grain en moins à récolter, l’épisode 2016 avait vu la chute du blé de 44 %, celle de l’orge de 30 %, du colza de 23 % et des pois à 50 %. Une récolte moindre, certes, pour une qualité de produits fortement dégradés notamment au niveau du blé. Le grain a ainsi dû être travaillé trois fois plus que d’habitude pour ramener des lots aux normes de commercialisation de l’année et répondre aux attentes des clients de la coopérative.
Que dire de la navrante période de ce printemps 2017 qui a occasionné beaucoup de dégâts dont les exploitations les plus fragiles peinent encore à se remettre. Même s’il y eut de relatives économies sur l’emploi de fongicides, cet argument ne peut consoler celles et ceux qui ont souffert cruellement de ce manque à gagner inévitable dans leur budget.
Pourtant, les dirigeants de la coopérative régionale ne gardent pas les deux pieds dans le même sabot. Ils essaient d’apporter sans cesse de la valeur ajoutée à leurs adhérents en les encourageant vers la pratique de la diversification, grâce au renforcement de nouvelles filières à l’instar du lin, du millet, du chanvre, du chènevis, du soja, du sarrasin et même de la moutarde.
« Choisir cette voie, c’est l’une des pistes essentielles à préconiser pour parvenir à la diversification de nos assolements par le développement de nouvelles cultures, concède le président de 110 Bourgogne, notre objectif est simple : conserver le pouvoir économique des agriculteurs de notre région et leur restituer les meilleures marges possibles… ».
Parallèlement, la campagne a été marquée par la mise en place du dispositif « Activité Partielle », déployé dans le cadre de ce plan d’économies pour faire face à la mauvaise récolte 2016. Exceptionnel et limité dans sa durée, ce processus accordé par le ministère du Travail pour les entreprises enregistrant une forte baisse d’activité aura été une bouffée d’air pur appréciable pour les salariés de la coopérative et de la filiale 110 AGROSERVICES. Grâce à ce dispositif, chaque service a pu planifier au plus près ses besoins à travers la mise en place, le paramétrage et le suivi hebdomadaire, assurés par le pôle des ressources humaines en lien avec le ministère du Travail, à l’aide d’un nouveau logiciel de paie et de gestion du temps de travail. In fine, cette optimisation des effectifs, la polyvalence et l’adaptabilité de l’ensemble des salariés, couplés à leur volonté de service rendu à l’adhérent, ont permis de réaliser près de 20 000 heures d’activité partielle, engendrant 500 000 euros d’économies.
110 BOURGOGNE : un acteur de l’économie locale et circulaire
Côté investissements, le groupe a dégagé 2,47 millions d’euros qui ont été consacrés à l’adaptation de l’outil ainsi que la sécurité des personnes et des installations. Primo, la coopérative a eu l’opportunité de pouvoir acquérir le site de Joux la Ville afin de consolider sa capacité de stockage dans le sud Auxerrois et Tonnerrois. Secundo, 110 BOURGOGNE a assuré la rénovation de différentes cellules sur plusieurs silos en améliorant leur ventilation, la mise aux normes électriques ou leur métrologie. Acteur de l’économie locale et circulaire, le groupe a collecté 251,4 tonnes de déchets qui ont ensuite été injectés dans la fabrication d’éléments destinés au bâtiment ou à la filière automobile.
Autre axe prioritaire pour la coopérative : les transports de ses marchandises. « 100 % de nos transports entre nos silos sont réalisés par des entreprises locales, explique Jean-Marc KREBS, directeur de la coopérative, la baisse considérable du volume de récolte 2016 nous a poussé à orienter notre plan de transport, y compris vers nos clients. Dans l’absolu, le transport routier enregistre une forte hausse, passant de 33 % à 53 % d’une année à l’autre : cela s’explique par la préférence accordée à nos partenaires locaux au détriment des expéditions assurées en trains ou en péniches vers les zones portuaires de Fos sur Mer ou de Rouen… ».
Evoquant la production de semences, les dirigeants de la coopérative régionale ont rappelé que celle-ci se situait à 38 500 quintaux en 2016. Là aussi, les facteurs conjoncturels défavorables ont impacté cette production vers une baisse de 7 % des achats de semences pour la troisième année consécutive. Entraînant de facto la diminution du chiffre d’affaires liée à cette activité.
Filiale après filiale : le panorama exhaustif des activités de 110 BOURGOGNE
Les dirigeants de la coopérative régionale, qui a vu fondre son chiffre d’affaires global de 145 millions d’euros (exercice 2015/2016) à 102 millions d’euros (2016/2017) compte tenu des mauvaises récoltes, ont ensuite détaillé les activités des filiales du groupe.
Ainsi, pour 110 VIGNE (5,09 millions d’euros de chiffre d’affaires), les bons résultats de cette filiale permettent de conforter les résultats de 110 BOURGOGNE. Même si les viticulteurs de la région n’ont pas été épargnés par les épisodes météorologiques successifs (gel, orages de grêle), soit une vendange 2016 en retrait de 40 %. L’activité enregistre une progression de 6 %. Tandis que l’activité protection de la vigne augmente de 31 % grâce à une gamme de fertilisants organiques très prisés des viticulteurs.
A contrario, le pôle « vigne et cave » baisse de 11 % induisant moins de mise en bouteille. Signalons que le partenariat initié par 110 VIGNE, LA CHABLISIENNE et les CAVES DE BAILLY fonctionne à merveille avec comme idée prioritaire la construction d’une viticulture régionale forte et pérenne.
Pour NATI VERT (22 millions d’euros de chiffre d’affaires), la difficulté réside à l’heure actuelle à s’adapter aux phases évolutives de la conjoncture économique impactée par sa dépendance aux conditions météo et aux bouleversements consuméristes dus à une concurrence exacerbée. Dès lors, les équipes se mobilisent fortement pour créer et développer de nouveaux concepts dont le rapprochement avec l’enseigne LA VIE CLAIRE, permettant de gagner davantage en attractivité. C’est le cas à Migennes avec l’ouverture d’un espace bio intégré au NATI VERT local, source de fréquentation et de chiffre d’affaires supplémentaire. L’opération a été renouvelée auprès du spécialiste de la motoculture SOUMO dans trois magasins dont celui, une nouvelle fois, de Migennes. Le développement de la gamme de produits alimentaires destinés aux chiens a suscité la création d’une marque propre, déposée par NATI VERT auprès de l’INPI, « France’CROC ».
Les nouveaux enjeux de la mutualisation entre coopératives…
Quant à l’union SEINEYONNE, elle bénéficie de l’avènement de la nouvelle coopérative YNOVAE, qui résulte de la fusion de CAPSERVAL et de CEREPY, pour se renforcer sur le territoire. Sa configuration est la suivante : 2 500 adhérents pour 860 000 tonnes de collecte.
En collaborant en étroite osmose avec cette nouvelle entité, 110 BOURGOGNE, qui a choisi de quitter l’union CEREVIA le 30 juin dernier, entend améliorer la valorisation des productions de ses adhérents.
« Dès lors, confirme Gérard DELAGNEAU, notre volonté est développer les marchés de différenciation et accroître notre présence chez les industriels locaux et ceux du bassin francilien en promotionnant la qualité des productions du nord de la Bourgogne et du sud de la Seine et Marne… ».
Bref, à l’aide de cette mutualisation de compétences et ce travail conçu en commun, il s’agira pour l’union SEINEYONNE d’optimiser le retour de la valeur ajoutée directement dans les exploitations locales.
Reste SOREAL, filiale qui malgré une campagne 2016/2017 compliquée, poursuit son développement au plus près des attentes des éleveurs. Dotée de 5 200 clients, la structure apporte des outils d’aide à la décision chez les producteurs bovins, porcins et équins, sans omettre la filière avicole. 217 000 tonnes d’aliments ont ainsi été acheminés la saison dernière. De gros investissements ont été lancés en parallèle sur les trois unités de production avec la création de nouvelles zones de stockage et la rénovation des sites. SOREAL qui exerce ses activités en concertation avec le label « Bleu Blanc Cœur » a obtenu une accréditation, le référentiel de certification de nutrition animale (RCNA), indispensable à l’accès vers certaines filières…
Enfin, rappelons pour être tout à fait complet l’appartenance de 110 BOURGOGNE à AREA, première centrale d’approvisionnement en agrofournitures en France et qui a clos l’exercice en cours avec un chiffre d’affaires qui représente 750 millions d’euros obtenus avec ses 19 coopératives adhérentes.
De quoi valoriser la force d’un groupe qui espère une année 2018 plus clémente pour parfaire ses objectifs et son développement…
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L’Ecole de gestion et de commerce (EGC) répond aux besoins de compétences des entreprises locales…
décembre 25, 2017L’Yonne peut s’enorgueillir de posséder sur son territoire une antenne ultra dynamique du premier réseau d’écoles de commerce post-bac en France, l’EGC. L’établissement, accueilli au cœur du village d’entreprises géré par la Chambre de Commerce et d’Industrie, a récompensé il y a peu une dizaine de jeunes diplômés, lors de la traditionnelle cérémonie de remise de distinctions. Une étape symbolique et conviviale qui clôture un cycle pédagogique à vocation commerciale et marketing de trois ans distillé par des enseignants et vacataires issus du monde professionnel…
SENS : A l’énoncé des statistiques dévoilées par le président de la CCI de l’Yonne, Alain PEREZ, lors de la septième cérémonie de remise de diplômes début décembre, on comprend mieux l’appétence des milieux institutionnels et économiques locaux en faveur de l’Ecole de gestion et de commerce basée dans le nord de l’Yonne.
Des résultats encourageants d’une promotion à l’autre…
Référence à part entière de l’enseignement supérieur opérationnel sur notre territoire, l’EGC, créée en 2008, a acquis petit à petit ses lettres de noblesse au sein du paysage pédagogique bourguignon.
Qu’on en juge : en presque dix saisons de fonctionnement, le campus du réseau des CCI a formé 151 étudiants dont 55 apprentis depuis 2010, délivré 82 diplômes et surtout proposé plus de 500 stages en entreprise dont une centaine qui ont été dirigée vers l’international, sur le continent européen mais aussi à destination de l’Asie, pour des périodes d’immersion allant de trois à cinq mois sur le terrain.
Quant aux professionnels, issus de groupes reconnus de l’entreprenariat régional (CHAROT, TRANSDEV, ULMANN, CHEVILLON, etc.), ils se mobilisent chaque année avec enthousiasme et plaisir pour apporter leurs compétences et savoir-faire aux jeunes pousses lors de jurys permettant de valider les acquis.
L’expertise des entreprises et d’enseignants de qualité…
Membre d’un réseau national existant depuis trente ans et qui comptabilise 2 200 étudiants formés chaque année parmi les vingt-deux établissements, 900 diplômés par an et un vivier de 21 000 anciens étudiants, l’Ecole de gestion et de commerce de Sens bénéficie d’un taux d’insertion professionnelle de 80 % six mois après l’obtention du précieux sésame servant à intégrer la vie active.
La plus-value de cette école, conduite avec maestria par Hervé AUBERGER qui dirige en parallèle la destinée du pôle formation de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, repose sur cette relation sectorielle privilégiée avec le tissu économique de proximité.
Apporter une réponse concrète aux besoins des cadres intermédiaires des entreprises de l’Yonne est devenu l’un des axes essentiels qui justifie le mode opératoire de l’école.
« Nous travaillons deux zones géographiques majeures, explique Hervé AUBERGER, le secteur septentrional de l’Yonne mais cela tend aussi à s’élargir à l’ensemble du département depuis quelques saisons et la zone sud de la Seine-et-Marne… ».
Proposer une alternative pédagogique de proximité aux bacheliers de l’Yonne…
D’ailleurs, 20 % des étudiants qui fréquentent le deuxième étage du village d’entreprises de Sens proviennent de l’Ile de France. L’autre vecteur intéressant qui explique le succès de cette structure d’enseignement supérieur depuis qu’elle a vu le jour, c’est la baisse de l’évasion des bacheliers Icaunais vers les départements limitrophes. Car, 80 % de ces jeunes gens poursuivent leur troisième cycle vers Dijon ou se rendent à Paris. Voire à Troyes ou Orléans.
« N’oublions pas d’intégrer l’enseignement supérieur parmi les leviers stratégiques du développement économique de notre territoire, précise Alain PEREZ qui rappelle les fondamentaux du concept « CCI Yonne Campus » initié par ses soins en 2016, en conservant nos jeunes talets dans l’Yonne, nous contribuons ainsi à dynamiser note département en répondant aux besoins et compétences des entreprises… ».
Forte de 45 étudiants, l’Ecole de gestion et de commerce de Sens ne cherche pas à remplir coûte que coûte ses promotions. Rester à dimension humaine est un aspect prépondérant à la réussite de ce concept pédagogique qui devra cependant répondre à de nouveaux objectifs en 2018…
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Le nettoyage des filtres à particules booste le chiffre d’affaires de la SARL AUTO SERVICE JOVINIEN
décembre 23, 2017Le centre de réparation et entretien automobile de Joigny diversifie ses activités commerciales, à la suite d’une acquisition indispensable à son développement : une machine performante destinée à nettoyer les filtres à particules. Cette orientation stratégique de la SARL représente une valeur ajoutée indéniable pour Luc VEYRAND, expert en motorisation, qui a rejoint l’entreprise parentale depuis quelques années. Conçu par l’industriel italien « TECHNIFAP », et distribué à travers l’hexagone par « SPORT SYSTEM » depuis Albi, l’appareil a nécessité 50 000 euros d’investissement. Médaillé d’or au salon « Equip’Auto » de Paris, et opérationnel depuis le mois d’août, l’ensemble offre à ASJ la possibilité d’engranger de nombreux rendez-vous lucratifs…
JOIGNY : Plus de 5 000 euros de chiffre d’affaires supplémentaires obtenus chaque mois depuis le mois d’août : l’installation de ce nettoyeur ergonomique de filtres à particules engendre de prometteuses retombées financières pour la société familiale dirigée par Ludovic VEYRAND. Son fils, Luc, ne tarit pas d’éloges sur cette machine à la fonctionnalité éprouvée depuis plusieurs mois qui permet de redonner une seconde jeunesse à une pièce mécanique maîtresse de l’automobile qui nécessite un entretien de manière régulière.
Un cycle de nettoyage automatique et d’une rare efficacité
« Quand cette pièce se bouche à cause de l’accumulation des impuretés, explique le jeune homme, féru de moteurs en tout genre (il a travaillé plusieurs mois dans le milieu sportif du rallye automobile au service d’un team national ayant ses bureaux sur le célèbre circuit de Nogaro), le propriétaire du véhicule est dans l’obligation de la remplacer avec la seule alternative d’en acquérir une neuve. Ceci suppose des coûts onéreux qui peuvent aller au-delà des mille euros de budget selon la politique tarifaire de certains constructeurs… ».
Même si divers nettoyants ont été testés pour préserver la pièce existante auparavant, peu de résultats semblaient convenables jusqu’à présent sur ce marché de l’entretien automobile. C’est ici que le fabricant transalpin, TECHNI FAP, entre en jeu. L’ingénierie de l’industriel italien échafaude alors une machine que l’on peut qualifier de révolutionnaire. Distinguée sur la plupart des salons professionnels européens, elle adopte une solution de nettoyage pragmatique et surtout efficiente.
Fixé à l’intérieur de l’appareil, le filtre à particules reçoit un fort volume d’air qui additionné à une puissante pression de l’eau décolle la suie et les saletés contenues dans chacune des alvéoles de la pièce. Le schéma se répète à maintes reprises avant l’opération de séchage, redonnant une virginité fonctionnelle au filtre. La durée de cette symbiose air/eau n’excède pas une soixantaine de minutes d’une intervention, entièrement automatisée. Une fois lavée et séchée, la pièce mécanique équipe de nouveau le véhicule. Que ce soit une automobile traditionnelle mais aussi un engin agricole ou un poids lourd puisque AUTO SERVICE JOVINIEN peut assurer l’entretien de ces véhicules motorisés.
L’exclusivité dans l’emploi de cette machine dans l’Yonne
Selon la typologie de la pièce, le consommateur déboursera entre 300 à 400 euros hors taxes pour réaliser l’opération. C’est-à-dire une prestation deux fois moindre que l’achat d’un nouveau filtre !
« Ce concept ingénieux se situe dans une logique de développement durable, précise Luc VEYRAND, les boues souillées que nous récupérons à l’issue du lavage se recyclent. Les produits utilisés sont propres et l’opérateur travaille sans précaution particulière sur une machine qui est hermétique de manière intégrale…».
A la suite d’un séjour à Albi en février 2016, Luc VEYRAND découvre l’originalité de ce concept novateur. « Le fabricant italien venait d’en achever la construction et les premiers appareils se commercialisaient sur le territoire… ».
Convaincu par la pertinence de cet auxiliaire numérique à l’entretien des filtres à particules, Luc se rapproche de SPORT SYSTEM. L’entité assure la vente à travers le pays.
« ASJ a conclu un contrat d’engagement avec cette dernière société. Ce qui nous a permis d’avoir l’exclusivité de ce produit sur le département de l’Yonne… ».
Installé début août, il n’a pas d’équivalent en Bourgogne Franche-Comté même si le maillage souhaité par le distributeur albigeois s’étend aujourd’hui vers le Pas-de-Calais, la Drôme, l’Aisne ou les Landes.
Création d’un poste de mécanicien supplémentaire…
Avec un chiffre d’affaires annuel qui oscille entre 800 000 et le million d’euros, AUTO SERVICE JOVINIEN connaîtra sans aucun doute une année 2018 intéressante à la suite de cet investissement. Un nouveau poste de mécanicien avec un profil bac pro répondra aux impératifs professionnels imputables à cette recrudescence d’activité observée depuis quelques mois.
Ce centre d’entretien automobile, né il y a treize ans et spécialiste sur le segment des 4X4, a su aussi au fil du temps se diversifier en assurant le contrôle et la réparation de flottes professionnelles (collectivités, taxis) tout en accordant une large place à la clientèle de particuliers. Via la vente de véhicules neufs et d’occasion qui lui conforte un positionnement privilégié sur cette zone de chalandise à forte potentialité.
En 2015, Ludovic VEYRAND rachète le point de vente d’un agent Renault basé à SENAN, et s’ouvre ainsi le marché fructueux du dépannage assuré sur l’autoroute A6 par cette entité distincte, devenue « SENAN Automobiles ».
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Un partenariat en étroite osmose fait converger les intérêts du CFA Bâtiment et de BIG MAT GOURMAND
décembre 22, 2017Conventionnelle eu égard au respect du protocole, la poignée de mains entre les dirigeants de ce spécialiste en négoce de matériaux de construction et l’établissement pédagogique d’Auxerre concrétise une action de mécénat mise en place depuis le 18 décembre. Cette convention de partenariat est la première du genre à être paraphée entre un acteur économique du cru et le centre de formation, dirigé par Gérald JAFFRE. A travers celle-ci, et comme devait le rappeler Vincent EYBERT BERARD, directeur de BIG MAT GOURMAND, l’entreprise y affirme de manière appuyée son attachement à la formation des futurs professionnels de ce secteur d’activité…
AUXERRE : Depuis sa prise de fonction au poste de responsable du centre de formation par l’apprentissage dans le domaine du bâtiment, Gérald JAFFRE désirait créer de véritables passerelles, solides et pérennes, avec des acteurs entrepreneuriaux dans l’Yonne.
Une convention de partenariat reconductible de manière tacite…
C’est désormais chose faite après la signature d’un document qui unit la destinée de ces deux structures à travers le respect d’un cahier des charges finement ciselé.
Le poids lourd de la distribution de matériaux de construction gros œuvre et second œuvre du département de l’Yonne s’engage à fournir les équipements, matériels et marchandises indispensables au perfectionnement des jeunes pousses studieuses qui fréquentent le CFA Bâtiment en quête de savoir-faire et de professionnalisme.
Dans l’absolu, BIG MAT GOURMAND alimentera de manière constante le centre de formation qui accueille aujourd’hui un public de 310 élèves dont 245 apprentis. Ces derniers, répartis dans une dizaine de filières, apprennent les fondamentaux de métiers essentiels de ce segment économique que sont la maçonnerie, la couverture, la zinguerie, l’électricité ou encore la peinture. Ainsi, les matériaux utiles à l’apprentissage de l’un de ces métiers proviendront de l’entité professionnelle qui dispose de plusieurs zones de stockage et de points de vente à Auxerre et à Saint-Florentin.
Des matériaux de construction nécessaires à l’apprentissage des métiers
Située non loin du CFA Bâtiment, l’entreprise présidée par Frédéric GOURMAND éprouvera une aisance certaine au plan de la logistique pour acheminer ces matériaux au centre auxerrois.
Cette dotation de matières premières traduit la volonté du directeur du CFA Bâtiment de creuser un sillon relationnel efficace et durable dans l’intérêt général de son jeune public mais aussi, plus particulièrement, de celles et ceux qui, adultes, suivent la formation continue ou des cours par le biais de l’alternance, un vecteur d’intégration réussie dans le monde du travail.
D’autre part, BIG MAT GOURMAND a aussi contribué à féliciter les élèves de la promotion 2017, lors de la remise traditionnelle des distinctions le jeudi 21 décembre, offrant des lots et cadeaux aux heureux lauréats. Comme un bonheur qui n’arrive jamais seul !
Le CFA Bâtiment pense déjà à l’avenir et se projette vers la nouvelle année 2018 où son responsable, Gérald JAFFRE, espère capitaliser sur d’autres conventions toutes aussi efficientes que cette première mouture qui le comble d’aise…
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