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Un mauvais texte de loi sur l’immigration ? Julien ODOUL qualifie le bilan de Gérald DARMANIN de catastrophique
décembre 18, 2023Il n’est pas tendre, avec le ministre de l’Intérieur, le député de la troisième circonscription de l’Yonne. Mais, cela n’est pas une réelle surprise en soi ! Alors que ce lundi permet à la commission mixte paritaire d’étudier le texte de loi sur l’Immigration avec moult scénarii possibles, le numéro cinq du Rassemblement national savoure l’échec de Gérald DARMANIN, synonyme de « bilan catastrophique ». Explications…
PARIS : On l’a vu partout ! On l’a entendu, tout autant ! Volubile et pas à court d’arguments lors de ses diverses interventions médiatiques, Julien ODOUL s’est beaucoup exprimé ces jours-ci pour tancer la stratégie du ministre de l’Intérieur, Gérald DARMANIN, bousculé à propos de son texte de loi sur l’immigration à l’Assemblée nationale la semaine dernière. C’est simple : le député RN qualifie son bilan de catastrophique depuis qu’il s’est installé Place Beauvau.
Le président du groupe Rassemblement national au Conseil régional de Bourgogne Franche-Comté considère que le locataire du ministère de l’Intérieur a affiché lui-même son constat échec : en faisant connaître via des communiqués de presse adaptés à chaque département des exemples concrets d’étrangers délinquants et criminels qui n’ont pu être expulsés. Une sorte de bilan de son activité en quelque sorte ? »
C’est ce qu’affirme le parlementaire de l’Yonne septentrionale ! « Avec ces publications ministérielles, précise Julien ODOUL, Gérald DARMANIN fait deux aveux : le lien entre l’insécurité et l’immigration et sa propre incompétence à pouvoir protéger les Français ! ».
Un mauvais projet de loi qui encourage la régularisation des clandestins
Dans un récent communiqué de presse, il poursuit : « Gérald DARMANIN ne peut faire oublier son bilan catastrophique en matière de sécurité et d’immigration : une agression gratuite toutes les 44 secondes, 120 attaques au couteau par jour, 316 174 primo-titres de séjour délivrés en 2022, un record, et seulement 7 % des obligations de quitter le territoire français (OQTF) effectivement exécutées… ».
On le sait : Julien ODOUL, sur ce sujet très épineux de l’immigration, ne fait pas dans la demi-mesure ! Il le réaffirme : « j’ai été élu sur un programme de fermeté et de reprise en main de notre politique migratoire… ». Le député de l’Yonne, par ailleurs, s’oppose au projet de loi du gouvernement.
« Ce texte comporte quelques dispositions qui vont dans le bon sens, mais ce n’est pas un bon texte contre l’immigration. Bien au contraire, il est favorable à l’immigration avec la notamment la question de la régularisation de nombreux clandestins… ».
Une communication parcellaire qui traduit la fébrilité du ministre…
Quant au ministre de l’Intérieur, il est dans sa ligne de mire à date !
« La question qui se pose est : que pense vraiment le ministre Gérald DARMANIN ? Le 02 novembre 2022, il déclarait « je ne fais pas de lien entre immigration et délinquance ». Le 21 septembre 2021, au sujet des pays qui refusent de reprendre leurs ressortissants faisant l’objet d’une OQTF, il affirmait « qu’il n’y a pas de problème. Enfin, s’il considère aujourd’hui qu’il y a urgence à changer la loi pour permettre l’expulsion de 4 000 étrangers criminels chaque année, pourquoi ne l’a-t-il pas fait avant ? Il est ministre de l’Intérieur depuis trois ans ! ».
Habillé pour les quatre saisons, le ministre de l’Intérieur ? Un peu, mon neveu !
Et Julien ODOUL d’en remettre une couche en plaçant une ultime banderille au ras des filets : « Cet exercice de communication, parcellaire puisqu'il n'évoque que quelques articles du texte, mais inédit, témoigne de la fébrilité actuelle du ministre alors que les débats autour de la loi immigration se poursuivent... ».
Bon, c’est sûr et cela n’est pas une galéjade mais ces deux-là ne partiront pas aux sports d’hiver pendant les futures vacances de Noël !
Thierry BRET
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Pluie de récompenses au Comité Jeunesse, Sports et Engagement associatif 89 : 33 ambassadeurs du bénévolat distingués !
décembre 18, 2023Vêtue de ses plus beaux atours de la préfectorale, la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne, en l’absence de ce dernier, Clémence CHOUTET a pris un malin plaisir à présider la cérémonie officielle de remise des distinctions du Comité départemental de l’Yonne des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif, lors d’une manifestation placée sous le signe de la solennité et de la convivialité. Un rendez-vous qui saluait le rôle de ces bénévoles si précieux et altruistes qui donnent de leur temps au service de l’intérêt général et des citoyens…
AUXERRE : Large sourire affiché sur son visage juvénile, la directrice de cabinet du préfet de l’Yonne est visiblement très heureuse d’être là. La haute fonctionnaire – elle est également sous-préfète de l’Yonne – remplace Pascal JAN, excusé, lors de la réception du Comité départemental des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif, et de sa forte délégation de potentiels récipiendaires de ces illustres distinctions. Comme le précisera un peu plus tard, le président dudit Comité, Joël BARLIER, à l’aise derrière le pupitre, « ces médailles récompensent les bénévoles qui donnent généreusement de leur temps et de leur énergie au service de l’intérêt général au sein de leur association… ».
Des ambassadeurs, en quelque sorte de cette riche et si éclectique vie associative, bien accueillis dans les salons de l’hôtel de la préfecture par Clémence CHOUTET que cette dernière n’hésitera pas à qualifier de « votre maison » en regardant les lauréats de la soirée. C’est dire si chez les représentants de l’Etat, on ne prend pas les choses à la légère avec ce type de cérémonie officielle, et la symbolique honorifique qui l’entoure.
Une bonne visibilité pour le territoire de l’Yonne…
Il est vrai que sur le papier tous les ingrédients qui incarnent les valeurs de la Nation sont représentés. La jeunesse, tout d’abord en référence à l’avenir mais aussi l’engagement associatif, vecteur de cohésion sociale, de connaissance de l’autre et de dynamisme du territoire. Sans omettre ces médailles : la reconnaissance à celles et ceux qui prennent des initiatives en s’investissant sur le terrain. On pourrait y ajouter en filigrane la proximité, la disponibilité, l’altruisme, l’attractivité. Des termes qui résonnent aux oreilles des intervenants de la préfecture de l’Yonne.
« C’est une question de visibilité pour notre département, glissera en substance Clémence CHOUTET qui ne se départira pas de son sourire lors de son discours.
Du petit lait à déguster avec succulence pour le président Joël BARLIER qui rappela que « ces trente-trois récipiendaires d’un soir méritaient amplement cette reconnaissance collective et individuelle pour leur générosité, leur solidarité, leur engagement auprès de leurs concitoyens… ».
Dans le détail, Clémence CHOUTET et Joël BARLIER allaient ensuite s’atteler à épingler les fameuses décorations durant cette cérémonie à trente-trois personnes : 25 d’entre elles recevant le bronze, six bénéficièrent de l’argent et deux touchèrent le saint-Graal, l’or ! Presque le bilan comptable d’un tableau final des médaillés olympiques aux termes des Jeux ! Souhaitons qu’à Paris en juillet prochain, la répartition des métaux soit différente !
On notait parmi l’assistance la présence de Valérie GABARD, cheffe du service départemental à la Jeunesse, à l’Engagement et aux sports ainsi que les membres du Conseil d’administration du Comité départemental des Médaillés de la Jeunesse, des Sports et de l’Engagement associatif.
Les résultats :
Médaille de bronze :
Jean-Pierre ANTOINE, Lucienne BAILLET, Pascal BAYOT DUPONCHEL, Christian BENARD, Laurent BRIFFAUT, Aurélia CHARPENTIER, Roger CORME, Jean-François DELINGETTE, Ludovic DUHAUTOY, Djamel FERRAND, Corinne FRANGVILLE, Marie-Anne GAUTHIER, Marie-Jeanne GRISARD, Annick INFRE, Jean-Paul JAKUBOWICZ, Aimé LOUAT, Antoine MASSON, Maria MATEUS LARIAS LEITAO, Alain MERY, Marie-Claude MOREAU, Laurent MOULINIER, Philippe PAULMIER, Evelyne SERVILLE, Gérard THIBAULT, José VIE.
Médaille d’argent :
Brigitte DREAU, Michèle LAVAUD, Michel MOREAU, Françoise NAGNAN, Michel PARISE, Francine SIMON.
Médaille d’or :
Joël BARLIER, Anne VIRTEL.
Thierry BRET
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Rencontre du troisième type avec le monde de la cyber-sécurité : LAYER propose une immersion unique à Auxerre
décembre 17, 2023Est-ce un caisson de décontamination devant nous préserver d’une quelconque attaque bactériologique ? Un étrange objet céleste qui se serait posée là, par le plus grand des hasards et qui aurait bien fait les choses en choisissant la cour de l’Abbaye Saint-Germain à Auxerre, lui donnant de facto un sacré coup de pouce médiatique devant satisfaire l’agence de développement Yonne Tourisme ? Quels mystérieux secrets se divulguent dans cet antre métallique comportant de curieuses inscriptions ? Pour le savoir, un guide propose la visite ! Hervé LAYER, dirigeant de l’entreprise éponyme, qui révèle les arcanes de ce curieux objet insolite…
AUXERRE : Vision peu habituelle dans l’enceinte de la cour de l’Abbaye Saint-Germain avec la découverte de ce grand caisson métallique : il accueille en son sein de bien curieux visiteurs ! Ils ont tous des têtes d’intellectuels, de spécialistes de la technologie, peut-être même des cadres ou des chefs d’entreprises. Certes, l’Abbaye Saint-Germain nous a déjà habitués par le passé à recevoir des pièces maîtresses de l’art contemporain (parfois décrié par les profanes qui n’y entravent que couic !) en ces murs. Mais, ce n’est pas de cela dont il s’agit vraiment aujourd’hui.
Pourtant, l’évènement est unique en son genre. Il se déplace d’ailleurs à travers l’Hexagone à l’heure actuelle. En optant d’ordinaire pour les métropoles de belle envergure plutôt que les villes médianes de province. Lille, Strasbourg, Paris, Marseille ont déjà reçu la visite de cet étrange vaisseau qui, malheureusement pour les férus d’ufologie, n’a rien d’extra-terrestre !
Une expérience immersive unique en son genre
Dommage ! Mais, à y regarder de plus près, on n’y perd pas au change. Le capitaine KIRK de ce vaisseau « Star Trek » newlook aux intentions pacifiques n’est autre que le charismatique entrepreneur du cru, Hervé LAYER. Son navire amiral se confond avec la société du même patronyme. Une belle pierre dans notre jardin d’Eden économique départemental, fondée par ses parents Evelyne et Gilbert LAYER, ce dernier, un personnage inoubliable et sympathique qui évoluait dans le milieu entrepreneurial bourguignon ! Trente-huit années déjà ! Insignifiant dans l’espace spatio-temporel de la conquête céleste mais une sacrée référence en matière d’expériences dans la thématique du jour qui nous préoccupe : la cyber-sécurité.
Profitant de l’opportunité de faire vivre aux entreprises et collectivités du terroir une expérience immersive unique en son genre (avec la complicité de son partenaire, WITH SECURE), la société LAYER a donc organisé cet évènementiel aux allures spatiales le temps d’une journée, saucissonnée en autant d’ateliers accueillant à chaque fois une trentaine de passagers, à bord de cet engin original. Une remorque de poids lourd déployée en deux et créant un univers (surchauffé certes !) mais pratico-pratique afin d’y prêcher la bonne parole : la protection contre la cybercriminalité qui multiplie en cette fin d’année (mais ce depuis des lustres déjà) ces actes malveillants à grand renfort de menaces, de chantages et de demandes de rançons ! Des actes délictueux qui minent le moral des entrepreneurs – ils n’ont vraiment pas besoin de cela à l’heure actuelle ! – en défiant les règles du respect d’autrui et du civisme. Un racket puissamment organisé par des malfrats à l’état pur…violant l’intimité des entrepreneurs.
Analyser les réactions des chefs d’entreprise face à une cyber-attaque
D’ailleurs, pour ce voyage d’une quarantaine de minutes agrémenté d’explications techniques et de vidéos percutantes, des étudiants étaient aussi invités à prendre place à bord de l’engin. Des étudiants au profil spécifique et formés chaque année par les spécialistes de LAYER : ceux du Pôle Formation, de l’EPSI, du lycée Saint-Jacques,…
« Nous accompagnons les acteurs économiques locaux dans la mise en place de systèmes et solutions d’impression, d’infrastructure informatique avec infogérance ou en cyber-sécurité, explique Hervé LAYER, nous cherchons à être toujours plus prêts de nos clients, chefs d’entreprises et collectivités, pour protéger leurs actifs…. ».
Aux côtés des chefs d’entreprises et autres cadres, voire des directeurs de service informatique et sécurité, ces jeunes gens ont donc vécu une opportunité des plus originales : vivre une expérience immersive au cœur d’une cyber-attaque. Sous la forme d’un jeu grandeur nature permettant à ces acteurs de réagir aux multiples situations devant mettre en péril leur outil de travail.
Hervé LAYER de rajouter : « Pour nous, il était important de voir quelles ont été les réactions d’un chef d’entreprise, d’un directeur de système informatique ou d’un collaborateur face à un piratage informatique par « ransomware » ? Nous avons souhaité que cette journée rayonne dans le département afin de sensibiliser les professionnels aux risques informatiques… ».
Joindre l’utile à l’agréable avec une étude de cas très précise au scénario catastrophique qui pourrait arriver à tout instant pour entraver la bonne fonctionnalité d’un maillon de la chaîne économique de notre territoire. Un drôle de voyage à vivre dans cet espace dédié, fort utile pour appréhender les solutions d’usage à déployer si cela venait à arriver un jour…Une expérience unique que les invités de LAYER n’ont pas regretté de découvrir.
Thierry BRET
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L’Aile ou la Cuisse : un petit air de Bosphore au « Gazi Grill » avec ses saveurs orientales
décembre 16, 2023Reconnaissons-le tout de go ! Parfois, passer devant un établissement kébab n'attire pas forcément le chaland : sorte de viande tournante incertaine, odeurs improbables. Bref, cela ne suscite pas forcément l'envie. Rien de tout cela, ici : bienvenue au restaurant « Gazi Grill » près de Sens ! Les locaux sont propres. Et, l’odorant buffet fait envie. Le tout doublé d'un accueil aimable et souriant. Vite ! Attablons-nous …
SAINT-DENIS-LES-SENS : L'apéritif local, c'est le raki ! De l'anis gras (au Liban, son proche cousin se nomme l'arak et l'ouzo en Grèce) : il s'impose de fait. Ensuite, on choisit viande ou poisson, incluant le plantureux buffet d'entrées variées, mais aussi de légumes d'accompagnement.
Le buffet d'entrées est délicieux mais aussi pimenté : moutabal (purée d'aubergines), poivrons marinés, salade de gros haricots bien assaisonnés. Il y a l'embarras du choix. Et même une bonne soupe en ce jour frisquet. Le vin est-il turc ? C'est du yakut, ressemblant peu ou prou à du Côte du Rhône générique, plutôt plaisant. Comme il n'y a plus de bouteille, il nous fut servi en deux demies bouteilles, passons.
Que les frites, congelées, étaient médiocres…
En plat, mon choix se porte sur les köftes (orthographe non garanti !). Ce sont des boulettes ou galettes de viande hachée et assaisonnée. Au Liban, ce mets est souvent servi avec une sauce tomate aux oignons, ce qui l'agrémente. Grillé, c'est bon aussi. Mais, il est dommage de servir ce plat avec de médiocres frites congelées. Elles auraient mérité le bannissement perpétuel, alors que le buffet propose de la cuisine faite maison bien meilleure, en guise d'accompagnement : estouffade de légumes, riz à la tomate, etc. Quant au pain local, il se complait avec les mets. C'est déjà ça !
Des desserts bien trop sucrés et agréables au goût…
Les desserts orientaux, on le sait, sont un brin sur-sucrés. Dans la pâtisserie française, ce n'est plus la tendance du moment, loin s'en faut ! L'avuc dilimi (baklava à la pistache) n'échappe donc pas à cette règle séculaire, alors que l'on peut penser que moins chargé en sucre, cela serait meilleur. Mais, il nous faut nous adapter, c'est ainsi.
Un agréable moment de partage dans cet établissement lumineux, où il fait bon s'attabler, plus proche des bords de l'Yonne que du détroit du Bosphore !
Joyeux Noël à tous, et à l'année prochaine !
En savoir plus :
Les - : enlevez-nous ces frites congelées, elles ne sont vraiment pas bonnes !
Les + : le service est aimable et souriant. Quant aux légumes servis sur le buffet, ils sont bons.
Contact :
Restaurant « Gazi Grill »
04, Rue des Wagons
89100 SAINT-DENIS-LES-SENS
Tel : 03.86.64.95.86.
La formule du déjeuner est à partir de 18 euros. Le parking est aisé.
Gauthier PAJONA
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Entreprise : les « risque-tout » contre les « risque-rien »...
décembre 15, 2023« Qui c’est qui est très gentil ? Les gentils ! Qui c’est qui est très méchant ? Les méchants ! Qui a tous les premiers prix ? Les gentils. Qui roupille au dernier rang ? Les méchants... ». C’est un peu la définition légitime des « risque-tout » (les entrepreneurs) face à leurs éternels opposants, les « risque-rien » (les bureaucrates).
Question simpliste mais ô combien cruciale après coup que l’on aurait pu poser machinalement au numéro un de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME) François ASSELIN, en déplacement à Auxerre – le deuxième depuis huit ans en territoire de Bourgogne du nord cette semaine -, est-il un adepte des chansons de Michel FUGAIN et de son fameux « Big Bazar » ?!
« Les gentils, les méchants ». Le titre a été diffusé très largement sur les ondes radiophoniques en 1972. Déjà un constat brûlant et cruel de la société de l’époque, toujours dans le prolongement des « Trente Glorieuses » et juste avant que ne survienne le premier choc pétrolier de 1973, fatal à l’économie hexagonale. Avec sa célèbre maxime publicitaire : « En France, on n’a pas de pétrole mais on a des idées ! ».
« Les gentils, les méchants ». Dans la bouche du patron des patrons de la CPME, cela se transforme en la formule suivante : « les risque-tout » et les « risque-rien » ! On aura compris aisément que les risque-tout sont celles et ceux qui se lèvent tôt le matin, créent de la valeur ajoutée dans le pays, génèrent de l’emploi et du chiffre d’affaires même au tréfonds des provinces de l’Hexagone en prenant le maximum de risques et en sacrifiant leur existence familiale, permettent de maintenir le cap de cette nation aux pieds d’argile dans un contexte géopolitique de plus en plus complexe au niveau économique, bref, celles et ceux qui entreprennent sans regarder la montre et compter les heures qui les séparent d’un hypothétique week-end de labeur !
Les congés payés pendant les arrêts maladies : inadmissible pour la CPME
Remonté tel un coucou helvétique qui n’est pas prêt de s’arrêter, François ASSELIN qui ne pratique pas la langue de bois lors de ses interventions orales s’insurge au nom des milliers d’adhérents du premier syndicat patronal de France contre la bureaucratie cocardière de ce pays, en déshérence administrative. Pleine de contradictions et d’envies malignes d’empêcher le système économique de tourner rond. La dernière en date qui a suscité le lancement d’une pétition au sein de la Confédération : les congés payés acquis pendant les arrêts maladies.
On explique les faits. La CPME est résolument opposée à l’acquisition de congés payés pendant les arrêts-maladies, qui découle d’arrêts récents de la Cour de cassation, pris en application d’une directive adoptée à Bruxelles en 2003 avec l’aval du gouvernement français de l’époque.
« Sur le fond, précise-t-on à la CPME, découpler travail effectif et congés payés est profondément choquant. C’est la valeur travail qui est ainsi attaquée. De surcroît, il est parfaitement injuste qu’un salarié absent pendant une longue période bénéficie d’autant de congés qu’un salarié présent à son poste. Par ailleurs, la rétroactivité qui permettra aux salariés de se retourner contre leur employeur et de réclamer des congés payés au titre de leurs arrêts-maladies des trois dernières années est inadmissible… ».
Une décision qui révulse profondément François ASSELIN et ce dernier en a fait part aux deux cent cinquante participants de la CPME de l’Yonne – il n’y avait pas que des entrepreneurs issus de la Confédération - : cela risque de coûter plusieurs milliards d’euros chaque année aux entreprises françaises, grandes ou petites, et de condamner certaines PME, ce qui est totalement inacceptable. Dans les faits, les choses ne peuvent rester en l’état.
« Le gouvernement doit comprendre l’indignation des chefs d’entreprise et agir. Il en a les moyens, précise François ASSELIN qui possède ses entrées dans les hautes sphères du pouvoir tricolore, à l’Elysée comme à Matignon.
7 % de chômeurs et des entreprises qui peinent à recruter !
Une CPME qui prend aussi toute sa part dans la consultation lancée par l’Etat concernant le sempiternel serpent de mer de la technocratie française : la simplification administrative. Une arlésienne qui pollue celles et ceux qui ne comptent pas leurs heures pour tenter de faire tourner leurs boîtes qui croulent déjà sous une avalanche de normes, tricolores – elles sont au nombre de 400 000 pour faire simple ! – et européennes, il va de soi !
La baisse de l’activité n’arrange rien avec la chute des carnets de commandes. Quant à l’aspect social, il est omniprésent. Tant au niveau des recrutements difficiles à résoudre que des arrêts maladies qui explosent !
« Les entrepreneurs se sentent dépossédés de leur autorité de chef !, lâche tout de go la figure patronale des Deux-Sèvres à la tête d’une société positionnée dans le bâtiment et le gros œuvre. Les relations sociales nous échappent et on ne les comprend pas… Mais, une entreprise, c’est un lieu de travail où il faut bosser ! ».
Pas de langue de bois, avons-nous dit ! Autre sujet d’incompréhension pour le représentant de ce syndicat : « on est dans un pays où il y a 7 % de chômeurs et on a des entreprises qui ne trouvent pas de salariés à recruter ! ». Un casse-tête chinois ou une autre configuration de l’opposition entre les « risque-tout » et les « risque-rien », termes que François ASSELIN assène régulièrement dans ses propos ?
La gifle de trop aux commerçants et aux artisans !
Quant à la campagne actuelle de l’ADEME proposant une drôle d’alternative consumériste – l’apologie de la décroissance qui fait pousser des cris d’orfraie aux commerçants et artisans totalement stigmatisés -, la CPME n’y va pas par quatre chemins. Elle exige le retrait sine die de ces spots qui sont largement diffusées aux heures de grande écoute sur les chaînes télévisées de l’Hexagone.
Explications : « L’ADEME et le ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des Territoires, à grand renfort de fonds publics, ont lancé une campagne de communication faisant, sous couvert de consommation responsable, l’apologie de la décroissance, en prônant une renonciation à l’acte d’achat. Les commerces sont explicitement visés avec un message qui se veut humoristique d’un soi-disant « dévendeur » dont la mission est de faire fuir les clients d’un magasin de bricolage, d’électroménager ou d’habillement.
Une telle campagne à l’approche des fêtes de Noël est une véritable gifle aux commerçants qui subissent l’inflation de plein fouet et s’inquiètent d’une activité économique qui donne des signes de ralentissement. Stigmatiser les commerçants est particulièrement malvenu lorsque l’on sait les difficultés que rencontre ce secteur qui multiplie pourtant les initiatives pour limiter son empreinte carbone. Et que dire de ces industriels français, pleinement engagés dans la transition écologique, qui se battent au quotidien pour faire vivre et dynamiser le made in France ? ».
On appelle cela se tirer une balle dans le pied. A l’heure où l’Etat parle de réindustrialisation à outrance et d’attractivité des territoires à tout crin, le responsable de la CPME ne comprend pas le sens de ces messages donnés à la population.
« Les gentils, les méchants » était l’un des tubes de 1972. Plus de cinquante ans après, le morceau pourrait faire florès à l’audimat de notre France contemporaine confrontée à cette même problématique qui couve depuis longtemps entre les « risque-tout » et « les risque-rien »…
Thierry BRET
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