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« Yonne dans ma poche » : la nouvelle appli du Département est « fastoche » d’utilisation en peu de clics !
mai 02, 2022C’est simple comme de dire bonjour ! Deux minutes, à peine, suffisent pour télécharger sur son smartphone le nouvel outil numérique proposé par le Conseil départemental de l’Yonne. Une appli gratuite, désireuse de par sa fonctionnalité accroître la visibilité et la compréhension de ce territoire sous ses diverses formes. Tant pratiques que ludiques. Un vadémécum utile à mettre entre toutes les mains ! On adhère…
AUXERRE : Un laps de temps écourté au possible et voilà que le tour est joué après son téléchargement : la nouvelle application promue par le Département de l’Yonne figure dans l’une des rubriques de votre smartphone, catégorie « information de l’Yonne », à titre d’exemple !
Reconnaissable grâce à son nouveau logo, jouant astucieusement côté graphisme sur la symbolique du chiffre « 9 » (le 89), se métamorphosant en un curieux et très agile « y » au dynamisme évident, évoquant l’initiale caractéristique de l’Yonne, l’appli s’utilise à bon escient avec une extrême aisance.
Même un potache de cinq ans pourrait naviguer dessus sans l’once d’une difficulté, sachant que ces chères têtes blondes sont déjà à leur âge totalement inféodées à la pratique du numérique !
Reste que cet auxiliaire digital judicieux à la connaissance renforcée du territoire s’adresse davantage aux cheveux d’argent qu’aux jeunes bambins. Quoique !
Car l’avantage de ce dispositif est qu’il peut intéresser tous les membres de la famille. S’il y a un besoin de renseignements sur telle ou telle activité sportive pratiquée sur le territoire, la connaissance des séances de cinéma, la découverte de nouvelles expositions artistiques mais également des éléments informatifs liés à la restauration et aux loisirs.
Tout sur tout : un accès facile et pertinent aux informations départementales…
En soi, ce gadget à porter de main (le plus souvent à distance très courte si le smartphone n’est pas posé sur la table de chevet, voire sous l’oreiller comme aiment à le ranger la plupart des ados !) devient un facilitateur pour mener rondement votre quotidien, services compris !
Emploi, éducation, tourisme, agenda, culture, sport, santé, loisirs, infos… : on se demande bien ce qu’il peut manquer dans ce vaste catalogue miniaturisé offerte par l’intelligence numérique !
Même les seniors sont à la fête ! Car, ils bénéficient eux-aussi de leurs rubriques qui ne peuvent que susciter leur intérêt à l’usage. La pastille « météo » en lien avec les services de Météo France devrait déjà leur fournir les renseignements nécessaires à leur code vestimentaire avant toute sortie.
Un outil permettant la géolocalisation, et un sérieux plus !
Question qui nous brûle les lèvres, nécessairement ? Et pour celles et ceux qui n’habitent pas ce département, existe-t-il un réel intérêt à consulter cette appli novatrice ?
Oui, et trois fois, oui ! Car, au-delà des bonnes adresses gastronomiques à savoir, on découvrira cette Yonne qui attire son lot de touristes dès le printemps revenu via des visites guidées, ses marchés et ses expositions, sans omettre ses foires. Cerise sur le gâteau (ça tombe bien car l’Yonne est aussi la contrée de ce fruit rouge et goûteux !), la géolocalisation activée dès la première manipulation sur l’appli personnalise du mieux possible votre soif de renseignements.
Mentions spéciales pour le volet hébergements, les aides à domicile, la liste des collèges, les prestations des services publics, etc.
Les férus d’informations institutionnelles (si, si, il y en a !) ne manqueront pas de dévorer les numéros du « Fil de l’Yonne », le magazine départemental concocté dans sa version digitale par le service communication du vénérable organisme. De même, un fil d’info national permet de se tenir au courant de l’actualité à la moindre lecture. Enfin, la présentation de l’ensemble des élus qui compose l’équipe départementale est astucieuse. Au moins, l’utilisateur sait qui est qui dans cet organigramme, visuels à l’appui !
Des outils de communication totalement relookés !
La création de ce média supplémentaire traduit la volonté de l’institution départementale d’accroître les moyens de communication envers le grand public. En ce sens, « Yonne dans ma poche » s’intègre à la panoplie des possibilités existantes, avec un magazine newlook, « Au Fil de l’Yonne », totalement revu dans sa configuration, et la nouvelle identité visuelle, illustrée depuis peu par ce logo aux lignes modernistes, épurées et flamboyantes.
Ce projet digital a été porté avec le concours de l’opérateur ORANGE dans sa conception technologique. Il a nécessité un budget de 35 000 euros, un coût tout à fait raisonnable pour une telle réalisation, la première du genre en Bourgogne Franche-Comté. Désormais opérationnel, il n’y a plus qu’à l’utiliser sans aucune modération !
Thierry BRET
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Lorsque mercredi, la partie ludique de la foire fut inaugurée en compagnie de la « Reine des forains » - une belle tradition s’il en est -, on aurait presque pu imaginer, qu'après quelques 1 100 jours, sortant comme pétrifiée ou de cire digne du musée Grévin (encore un icaunais !), la scène sénonaise, par un coup de baguette magique, revenait à elle. Madame la maire, Marie-Louise FORT, son sémillant premier adjoint Paul-Antoine de CARVILLE, Chris LAMOUREUX, sympathique patron des forains, Clarisse QUENTIN, adjointe au commerce et les autres se retrouvaient tous là. Comme trois ans auparavant !
SENS : Si l'on peut parfois regretter qu'en France les arts et traditions populaires ne se soient pas maintenus dans leurs rites immémoriaux, ici à Sens, cela perdure. Et, c'est heureux ! Après deux années sans, bienvenue le long des promenades bordant la Foire de Sens, 93ème du nom, existante, sous sa forme actuelle, et après quelques évolutions, depuis 1922, excusez du peu !
Il suffit d'y flâner, d'y humer l'air de ces imposantes promenades, pour comprendre, combien ce moment – « LE » moment de Sens devrait-on dire... - est attendu par chacune et chacun, de 7 à 77 ans d'ailleurs !
C'est le moment des retrouvailles annuelles, de celles et ceux que l'on ne croise qu'une fois l'an sur ces fameuses promenades, de rencontres inattendues et appréciées, aussi. Sans faire de l'inutile sociologie à deux balles, la Foire de Sens, c'est un peu de tout cela, un cocktail de rencontres, de produits appréciés, du plaisir de s'attabler aussi (mention spéciale pour le très novateur pôle gastronomique et ses tables conviviales, autour de voisinage parfois inconnu, entre escargots d'Armeau et burgers de Saligny, le palais balance !).
Et, cadeau supplémentaire de ce retour, à l'heure où nous mettons sous presse - selon l'antique formule consacrée - quel plaisir de faire mentir l'adage sempiternel : « beau temps à la foire de Montereau, mauvais temps à Sens ! ». Il y a du soleil sur la France, chantaient STONE et CHARDEN dans les années soixante-dix. Il y en a aussi pour la foire de Sens !
Les odeurs des étals et le plaisir des retrouvailles…
Il y a moins d'exposants cette année. Comment pourrait-il en être autrement après ces deux dernières saisons ? Mais, toujours pour ces derniers, le plaisir de retrouver leur secteur, les tentes blanches de la maison CHOUBARD, sise à Lainsecq, et surtout leur public ! Les allées sont encombrées. Les effluves d'oignons grillés ou de curcuma envahissent l’esplanade : cela ne se raconte pas, mais plutôt se vit !
Ah ! Tiens Marie et Raphaël, quelle bonne surprise de se croiser ! Attablons-nous, l'espace d'un instant, dans l'hémisphère sud, chez « Coco Run », entre rhum arrangé mangue, accompagné de quelques bouchons et samossas. Et attention à la doucereuse dénomination de bonbon : délicieux, mais un rien pimenté !
La magie de cette foire gratuite en site propre vient encore de frapper !
Vingt-cinq foires au compteur pour Dominique, le speaker officiel…
Direction les quais ! Ils sont magnifiquement embellis, depuis de récents travaux. L'exposition sur les foires d'antan est des plus émouvantes, et révélatrice aussi de l'évolution de nos sociétés. Un chiffre indique qu’en 1939, il y avait 600.000 visiteurs. Ils sont encore quelques cent mille aujourd'hui ! Ce joli point de départ ne mériterait-il pas de faire partie intégrante du parcours « foire » ?
Au hasard de notre montée - ou de notre descente, c'est selon ! - l'on croise les
vignerons du Domaine du Mas des Tynes, Mireille et Jérémie GILOUX, sympathiques représentants de la Bourgogne dite du soleil. Une goutte de leur Pouilly-Fuissé redonnerait le moral ardent au plus triste des visiteurs !
Tiens voilà Dominique, l'animateur à la blanche crinière, et reconnaissable de loin, avec sa veste bleue flashy. Vingt-cinq foires au compteur, toujours le sourire, une petite interview d'une nouvelle exposante - Vanessa est savonneuse puisqu'elle en fabrique ! - un mot d'encouragement pour terminer et c'est reparti pour cette belle voix de radio-foire !
Mais pourquoi avoir supprimé le « Brennus », concours des vins si valorisant ?
Bientôt, ce sera la saison des cerises pour l'ami LEMOULE, vigneron à Coulanges-la-Vineuse. « La ora na Steeve ! ». Ses origines polynésiennes lui permettront de répondre. L’un de ses vins a encore été récemment primé lors du prestigieux « Tastevinage » au château du Clos-Vougeot, et sur son accueillant comptoir, encore apposés tels des vestiges d'un proche passé, ces récompenses du Brennus 2019, ancien concours des vins de nos exposants dont on comprend mal la suppression.
Certes « du passé faisons table rase » se chante dans l’Internationale, mais pas forcément chez ces honnêtes servants de la vigne et du vin qui exercent un délicat métier s’il en est, que cette petite manifestation vineuse était heureuse de mettre à l'honneur ici, tout simplement.
La Foire de Sens : c’est un plaisir retrouvé. « A l'année prochaine, on se r'voit d'accord ?! ».
Gauthier PAJONA
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Présidentielle : au-delà de leurs programmes, et si la défaite des candidates relevait de la pure misogynie ?
avril 29, 2022En Occident, la misogynie est endémique et séculaire. C’est un secret pour personne. Loin des analyses pompeuses et aussi « sottes que grenues » (!), nous regarderons uniquement par le petit bout de la lorgnette la défaite de la candidate du Rassemblement National au second tour. A l’instar des autres prétendantes dès le premier. En demeurant sur le seul terrain psychologique, voire psychanalytique.
TRIBUNE : La légendaire phallocratie des hommes vis-à-vis des femmes qui briguent le pouvoir, semble encore plus crédible dès que ces dernières peuvent rassembler des suffrages. Alors que je posais la question au Secrétaire général d’une célèbre obédience maçonnique : « Pourquoi les femmes ne peuvent pas devenir « Franc-maçon » (Il existe pourtant des obédiences féminines), il eut cette réponse : « Les femmes, grâce à leur capacité à enfanter, sont donc initiées par nature et ne peuvent être initiées dans la Franc-maçonnerie » !
Tout est dit, en dehors de l’incohérence de la démonstration, nous avons là une réponse qui illustre fondamentalement mon propos sous l’angle psychanalytique : l’homme est jaloux de cette capacité à enfanter et donc un peu revanchard !
La jalousie de l’homme envers les femmes, source du mal…
Un peu d’histoire : remarquons tout de suite que le pécher originel est imputé à Eve qui entraîne Adam dans les affres de l’enfer ! Jeanne d’Arc bouscule l’ordre masculin, malgré son jeune âge, et malgré ses victoires pour installer le roi et bouter les Anglais. Les franchouillards du moment la livrent auxdits anglais. Les disciples de la perfide Albion vont la juger et la brûler : cela arrange tout le monde. Que dire d’une Olympe de GOUGES, entachée de plusieurs crimes aux yeux de nos machos révolutionnaires : une femme érudite, écrivaine, elle rédige les Droits de la femme et de la citoyenne et commet un crime de lèse-majesté en critiquant la politique de Robespierre. Résultats pour la pauvre Olympe : elle est guillotinée, une deuxième mort quand elle passe dans les oubliettes de l’histoire. Sainte Thérèse d’Avila (religieuse du XVIème siècle) sera excommuniée quelques semaines pour avoir lu la Bible, fait des commentaires théologiques. Elle réorganisera son couvent en refusant qu’il devienne l’antichambre du mariage pour les jeunes novices ! Elle sera sans cesse persécutée pour contrarier l’ordre établi par les hommes. Et tant d’autres femmes légendaires, qui dans l’histoire furent bousculées, voire persécutées par des hommes, toujours trop jaloux de leur prérogatives.
Une liste non exhaustive de personnalités féminines marquantes…
Un siècle s'est écoulé après l'instauration du suffrage universel masculin en 1848. Les femmes deviennent alors en France « électrices et éligibles dans les mêmes conditions que les hommes ». Le 29 avril 1945, ces françaises exercent ce droit pour la première fois dans le cadre des élections municipales. Ainsi, dans la foulée, parmi les 33 premières femmes élues « députées » à partir de 1945, citons en guise d’hommage : Marie-Madeleine DIENESCH, Rachel LEMPEREUR et Marie-Claude VAILLANT-COUTURIER. A partir de 1965, Arlette LAGUILLER ouvre une nouvelle voie pour les femmes : c’est la première femme qui se présente aux élections présidentielles et détient le record du nombre de participations, soit sept au total tout avant de céder sa place à Nathalie ARTHAUD. Citons aussi ces femmes qui ont osé affronter le suffrage universel pour des présidentielles : Christiane TAUBIRA, Huguette BOUCHARDEAU, Christine BOUTIN, Marie-France GARAUD, Dominique VOYNET, Marie-Georges BUFFET, Anne HIDALGO, Valérie PECRESSE et Marine LE PEN. Saluons leur courage même si leurs scores restent anecdotiques sauf pour la dernière nommée.
Les hommes auraient-ils réellement peur du féminisme ?
Plusieurs femmes ont été investies par de grands partis politiques, et pourtant rien ne change pour l’instant. Mise à part la France, seuls les régimes parlementaires donnent aux femmes l’accès au pouvoir suprême. C’est le cas de l’Allemagne et des pays nordiques. Les régimes présidentiels barrent aux femmes l’accès à la présidence. Nous sommes bien sûr dans le cadre d’un inconscient collectif si cher à Young !
C’est le cas de la France, la Russie et les Etats-Unis. Chez ces derniers, souvenons-nous d’Hilary CLINTON, pourtant donnée favorite dans les sondages et battue par un homme. La vie politique est codifiée par le langage guerrier masculin. On parle de combat, de guerre, de rivalité, de stratégie, de cible,… 2022 aura battu en soi tous les records en matière du nombre de femmes qui se sont présentées ou ont voulu se présenter à la présidentielle. Etre une femme fut un argument de campagne pour Valérie PECRESSE. De là à en déduire son faible résultat ? Pas uniquement.
Il faut ajouter le nombre impressionnant de trahisons et d’abandons des membres de son parti ! Aucune solidarité, du règlement de compte, du machisme et des critiques internes qui ont été rendues publiques ! Mission impossible, avec la bénédiction d’un Nicolas SARKOZY plus avide de pouvoir pour demain et craignant sans doute ses prochains procès. Pour Marine LE PEN, nous restons dans cette mouvance similaire qui, au-delà de son programme et de son nom, et le fait d’être une femme permet aussi aux hommes de régler leurs comptes en cherchant à lui nuire ! Quant à la solidarité féminine, on peut se poser la question : les femmes représentent 52,3 % des électeurs. On peut déjà isoler les femmes, qui par leur culture s’excluent de la vie politique, ne vont pas voter ou votent comme leur mari. Si nous restons sur le terrain psychologique, le sentiment de rivalité et de jalousie peut être prégnant entre les femmes. De plus, le féminisme fait encore peur aux hommes !
Si une femme s’engage et n’adopte pas les codes masculins, la façon de faire de la politique est souvent totalement différente : plus consensuelle, plus horizontale dans le style de management, plus collaborative et inclusive… Naître femme nécessite de se battre et de faire sa place. On apprend aux femmes à s’occuper des autres. Le fait d’être une femme conditionne son existence et donne un rapport au monde différent. Cela débouche donc sur un leadership différent, plus à l’écoute…
Tout n’est donc pas forcément perdu pour le futur : Louis ARAGON l’a écrit et Jean Ferrat l’a chanté : « La femme est l’avenir de l’homme ». Alors patience…
Jean-Paul ALLOU
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La semaine 16 par monts et par mots… : la pénurie fait tache d’huile, colza et tournesol bientôt vendus au marché noir ?!
avril 29, 2022Indispensable pour les fritures et pour réaliser les sauces vinaigrettes qui accommodent les crudités, l’huile est devenue en un laps de temps record – depuis la crise belliqueuse qui envenime les relations entre la Russie et l’Ukraine – une denrée aussi rare que la truffe noire de Bourgogne ! Les gondoles des grandes surfaces sont dévalisées par des consommateurs sans vergogne qui constituent des stocks de guerre. Mais, ont-ils réfléchi ces mêmes acheteurs immodérés qu’en agissant ainsi ils provoquent eux-mêmes l’inexorable hausse des prix ?
BILLET :
Lundi
Le conflit en Ukraine a jeté de l’huile sur le feu dans les rayons alimentaires des grandes surfaces. Simple façon de parler car depuis plusieurs semaines, colza et tournesol ont quasiment disparu des linéaires ! Comme à chaque tension sur le marché agro-alimentaire, les Français font des réserves ! Certaines enseignes n’ont eu pour seule solution que de contingenter les précieuses bouteilles, disponibles seulement à l’unité, au passage en caisse. Mais en se ruant ainsi pour faire des provisions, les consommateurs créent eux-mêmes une situation de pénurie, avec pour conséquence de faire grimper les prix qui avoisinent désormais ceux de l’huile d’olive… A quand le marché noir ? « T’en veux… ? C’est d’la bonne, de la pure, filtrée à froid ! »…
Mardi
Un rapport d’enquête sénatorial sur le sujet vient de mettre en exergue l’influence croissante des cabinets de conseils privés sur les politiques publiques. L’Etat français aurait ainsi déboursé l’an passé près d’1 milliard d’euros de prestations auprès de l’américain McKinsey et consort pour s’assurer de conseils autour de thèmes comme la réforme des retraites, la campagne de vaccination, l’évolution du métier d’enseignant, ou bien encore la généralisation du télétravail, voire la gestion de dossiers industriels… Les collectivités locales ne sont pas en reste puisque toujours selon le même rapport, 256 millions d’euros auraient ainsi été dépensés en 2020 auprès de ces mêmes cabinets de conseil. Avec cette question subsidiaire à la clé : nos énarques et autres hauts fonctionnaires recrutés parfois à prix d’or ne pourraient-ils traiter ces sujets stratégiques à leur place ? L’administration douterait-elle de leurs compétences ? Mais alors, à quoi servent-ils… ?
Mercredi
L’enjeu du débat entre les deux finalistes de l’élection présidentielle était d’importance. Si Marine LE PEN avait à cœur de montrer qu’elle faisait preuve de plus d’expérience et de moins d’agressivité qu’il y a cinq ans, sans menace aucune pour notre état de droit, le challenge pour Emmanuel MACRON était bien de faire oublier sa supposée arrogance et gommer cet air parfois méprisant et professoral qu’on lui connaît. Une passe d’armes qui par-delà les sourires de circonstance et les mots qui « piquent » aura permis à chacun de limiter les dégâts et donner satisfaction à leurs camps réciproques. Balle au centre et l’on rejoue le match dimanche prochain mais cette fois-ci, séance de tirs au but à la fin de la partie !
Jeudi
Le Général de GAULLE a dit un jour que « les Français étaient des veaux ». A voir certains déchets déposés ainsi sur la voie publique, l’on pourrait en qualifier certains de « porcs » si une telle qualification ne se faisait pas au détriment du plus intelligent des animaux de la ferme ! Interdit depuis 1975, tout dépôt sauvage sans respect des règles de collecte est passible d’une amende forfaitaire de 135 euros. En la matière, le principe « pas vu, pas pris », fait recette. Ironie de l’histoire, cette photo a été prise dans une artère auxerroise proche du Palais de Justice, sous un panneau informant le passant que ses faits et gestes pouvaient être surveillés par « vidéo-protection ». Des caméras à l’effet dissuasif très relatif semble-t-il….
Vendredi
Les familles Agnelli et Peugeot, actionnaires principales de STELLANTIS, le groupe né de la fusion de Peugeot/Citroën avec Fiat Chrysler viennent de se montrer particulièrement généreuses envers son directeur général, Carlos TAVARES. Outre ses 19 millions d’euros de rémunérations, l’ancien bras droit de Carlos GHOSN pourrait in fine, toucher la somme astronomique de 66 millions au titre de l’exercice 2021 ! Et dire qu’en 1989, « Le Canard Enchaîné » épinglait le patron de l’époque de la firme au lion, Jacques CALVET, pour son salaire annuel qui avait fait scandale, estimé à 2,2 millions de francs d’alors. Une somme qui pourrait faire sourire aujourd’hui. Comme quoi la théorie d’EINSTEIN selon laquelle « tout est relatif » reste toujours d’actualité…
Samedi
Artiste peintre reconnu, Georges HOSOTTE a bâti une partie de sa renommée internationale avec des œuvres illustrant le plus souvent des paysages de l’Yonne ou de Bourgogne au rythme des saisons. A son catalogue également, des nus ou des portraits, comme en atteste l’affiche présentant l’exposition partagée avec son fils Tristan, en leur galerie de l’atelier à Irancy, où l’on peut reconnaître un certain Guy ROUX. La figure emblématique de l’AJA s’est toujours fait le chantre du chablis, d’où sans doute ce verre aux reflets mordorés dans sa main droite. Tout œnologue averti sait que le contenant a un rôle important dans l’expression d’un vin, qui plus est d’exception et qu’un verre à pied évite à la main de le réchauffer. Le chablis méritait mieux que ce simple gobelet à eau né de l’imaginaire de l’artiste même s’il est seul maître en la matière. Le diable se cache toujours dans le détail !
Dimanche
Ouf ! Le boulet n’est pas passé loin… Pas de quoi pavoiser pour autant au regard du taux d’abstention avoisinant les 25 % d’inscrits et du chiffre record de bulletins s’étant portés sur la candidate d’extrême droite alors même que le président réélu ce soir, s’était engagé il y a cinq ans à ce qu’il n’y ait « plus aucune raison de voter pour les extrêmes ». Un succès en demi-teinte pour Emmanuel MACRON, qui doit en partie sa réélection à un sursaut démocratique, 42 % de ses électeurs (sondage Ipsos), ayant plus voté pour lui par dépit pour faire barrage au Rassemblement National que par conviction. Les pas de danse esquissés par certains au Trocadéro ce soir-là, à l’image de l’obscur ministre de la Cohésion des territoires, Joël GIRAUD, se trémoussant devant les caméras, frôlaient l’inconvenance et l’immodestie !
Dominique BERNERD
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Retrouvailles le 18 mai : les Positives Entreprises de la CCI sauront tout du projet éolien des Hauts de l’Armançon
avril 27, 2022Voilà une nouvelle qui tombe à pic. A la fois pour le plaisir des retrouvailles, d’autant que toutes les réunions proposées dans le cadre de la Communauté des Positives Entreprises avaient été réduites à néant du fait de la pandémie, mais aussi pour s’immerger au cœur de ces projets qui confortent le rayonnement de notre territoire. Le 18 mai, à l’initiative de la CCI de l’Yonne, le concept éolien des Hauts de l’Armançon, porté par WPD, fera l’objet d’une analyse appropriée.
AUXERRE : Cela a un parfum de rentrée des classes après une trop longue période d’absence qui aura duré presque deux saisons. La Communauté des Positives Entreprises, chère à la chambre consulaire de l’Yonne qui en fédère l’esprit, renouera avec ses rencontres mensuelles. A la fois au cœur des entreprises, dès les mois de juin et juillet, mais aussi sur des sites idéalement choisis pour illustrer ses thèmes.
Le 18 mai, Christine JAN, animatrice experte de ladite communauté (au même titre que le Business Club de Sens ou les RIDY), accueillera ses « élèves » entrepreneurs et cadres dirigeants au Pôle Environnemental d’Auxerre pour y narrer tous les derniers développements relatifs au projet du parc éolien des Hauts de l’Armançon. Un concept de grande ampleur qui répond à ce besoin d’opportunité de créer une dynamique favorable à l’essor des énergies renouvelables. Vu le contexte international, cela tombe peut-être à point nommé…
Un projet né d’une concertation de trois communes…
En février dernier, ce projet d’implantation de 18 éoliennes nécessitant un investissement de 130 millions d’euros en travaux d’infrastructures avait été longuement explicité lors de la signature d’un partenariat, réunissant autour de la même table, la Région (Stéphanie MODDE, vice-présidente en charge de l’Environnement, Vincent MARTIN, président de la Fédération Régionale des Travaux Publics et Delphine POIRSON, l’une des dirigeantes de la société WPD en sa qualité de directrice du management).
Né d’une volonté commune entre les localités icaunaises d’Aisy-sur-Armançon, Cry et Nuits, ce projet éolien est à l’heure actuelle en cours d’instruction par les services de la préfecture. Avant que le parapheur n’arrive pour la signature définitive sur le bureau du nouveau représentant de l’Etat, Pascal JAN, qui a pris ses fonctions début avril.
Privilégier les emplois aux entreprises du territoire…
En toute logique, la construction de ce parc de 18 éoliennes commencerait en 2024. C’est le souhait de WPD, société qui a été mandatée pour initier le projet dans le respect de la protection environnementale, selon une charte englobant une cinquantaine de mesures établies en concertation avec les acteurs du territoire.
Naturellement, ce nouveau parc donnera naissance à des emplois, assurés en priorité par les entreprises locales. Notamment dans les secteurs carrière et béton, raccordement électrique, géomètre, contrôleurs, gardiennage, hydrogéologue, suivi de la qualité des eaux, bûcheronnage, paysagistes, sans omettre les sites d’hébergement et de restauration qui accueilleront les professionnels de ce vaste chantier.
Une priorité à l’emploi local que n’a pas manqué de saluer le président de la FRTP, Vincent MARTIN, lors de la signature de la charte d’engagement en faveur de l’attractivité économique, environnementale et sociale des territoires le 23 février dernier. Une convention pérenne sur les cinq prochaines années. D’ailleurs, ce serait un équivalent de 15 millions d’euros qui pourrait in fine revenir dans l’escarcelle des entreprises locales.
En savoir plus :
Dix-huit éoliennes de nouvelle génération seront implantées sur les communes de Cry, Nuits et Aisy-sur-Armançon. Elles pourraient permettre d’alimenter un tiers de l’Yonne pour sa consommation résidentielle d’électricité.
Elles produiraient 104,4 MW de puissance une plus-value indéniable pour la sécurité d’approvisionnement en énergie de la région. Economisant plus de 20 000 tonnes de CO2 chaque année.
Début 2021, la filière française est forte de plus de 22 600 emplois, dont près de 1 000 emplois en Bourgogne-Franche-Comté (en augmentation de 8 % par rapport à début 2020).
La société WPD Onshore France est présente en France depuis 2002. Elle emploie 100 salariés et a développé 32 parcs actuellement en exploitation ou en construction. Elle possède notamment une agence à Dijon, ainsi que six autres agences à Lille, Limoges, Nantes, Lyon, Cholet et Boulogne-Billancourt, son siège.
En Bourgogne-Franche-Comté, WPD a déjà développé depuis 2005 trois parcs éoliens en exploitation dans le Montbardois (Côte d’Or) et dans le Serein (Yonne).
Thierry BRET
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