Warning: Creating default object from empty value in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Emmanuelle MICHAUX ressuscite les anonymes d’autrefois leur donnant un souffle de vie grâce à l’image
novembre 27, 2018A la croisée des mémoires individuelles et collectives, l’artiste franco-suisse décline un énigmatique travail visuel conçu autour du culte du souvenir. Invitant le public de l’Espace culturel de l’hôpital de Tonnerre vers un étrange voyage, entre la vie et la mort. La jeune femme propose un mix insolite de vidéo, photogrammes, peinture, collages et feuille d’or qui nous incitent à côtoyer de singuliers personnages de la vie ordinaire. Un rameur qui s’exerce à la pratique de l’aviron sur un plan d’eau. Un homme et une femme qui flânent à pas lent sur une plage. Cet espace d’éternité est à admirer jusqu’au 31 janvier 2019. S’il sublime l’existence par le rendu qualitatif de ces témoignages sur clichés, il pousse aussi à l’introspection au plus profond de soi et vers la transcendance…
TONNERRE : L’au-delà inspirerait-il l’approche artistique de la brillante Emmanuelle MICHAUX ? Petite déjà, la future professionnelle du monde des arts puisait dans un imaginaire exacerbé pour en tirer la quintessence subliminale offerte par l’image. A l’âge de 12 ans, la jeune fille, digne héritière de son père qui épousait les causes passionnelles du cinéma amateur, se projette dans sa première réalisation cinématographique. Traitant, au passage, un sujet complexe et abscons mais ô combien symbolique.
Qu’on en juge : son personnage central, une femme venue de l’au-delà, entraîne un jeune adolescent avec elle. Le mot « fin » apparaît dans les mains du garçon. Ce plan définitif clôt ce premier opus de manière abrupte.
Préserver la vie et la mémoire des êtres s’inscrit donc comme une priorité absolue dans ce travail intense, concocté par une artiste multicanale. Vidéo, photogramme, œuvres picturales, mais aussi travaux de collages et de feuille d’or représentent autant de vecteurs d’expression qui offrent la liberté et une magnificence à l’artiste, originaire de la région parisienne.
Faire ressurgir la mémoire des êtres…
Ce travail mémoriel, Emmanuelle, le dévoile aux aficionados de l’Espace culturel du séculaire hôpital de Tonnerre. Après l’exposition « Prendre Soin » (2017), celle exotique mais empruntée d’une force mystique et religieuse consacrée à l’Ethiopie de Paola VIESI, et plus récemment, « Résonance de la Couleur », à l’estampille de Caroline COPPEY (2018), voici le temps de « Réparer le Monde », une exposition troublante arborant la signature d’Emmanuelle MICHAUX.
Conçue à partir de la collection personnelle de son père, dont le regret dû à l’absence pèse de tout son poids autour de chaque pièce de l’exposition, l’œuvre d’Emmanuelle MICHAUX se distille comme des morceaux de films en super 8 par petites touches. Ce sont ces fragments de vie qui ressurgissent ainsi de façon inopinée dans ce curieux espace visuel. Sur les murs de l’ancienne pharmacie hospitalière. Mais aussi, à même le sol. Voire dans les écrans cathodiques, placés çà et là, qui diffusent en boucle vidéo et photographies.
Développant un méticuleux travail de sauvegarde, la cinéaste/scénariste insuffle de la vie à ses multiples personnages, anonymes et dont elle ne connaît pas elle-même les cheminements de l’existence, les rendant plus accessibles et plus proches encore.
Un subtil espace de résilience pour les visiteurs…
Cet assemblage de tranches de vie, mis bout à bout, créé un fascinant puzzle. Chaque brique s’intègre à la perfection parmi ce maelström de visages furtifs, joyeux, tristes, distants et secrets.
Le travail de la jeune femme n’est pas sans rappeler la méthode japonaise du « Kintsugi ». Il s’agit dans ce cas précis de réparer les porcelaines ou les céramiques brisées au moyen de laque saupoudrée d’or. Ici, les aspérités de la pellicule ne sont pas gommées. Bien au contraire, Emmanuelle MICHAUX en souligne les blessures et la fragilité. Préservant ainsi le fondement authentique de sa création.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
MC2 ARCHITECTES se concentre sur les perspectives offertes par 2019…
novembre 26, 2018Malgré le net ralentissement de la commande publique, le cabinet auxerrois ne cesse de faire proliférer de nouveaux projets vers le secteur privé. Aujourd’hui, les dossiers de construction, de rénovation et d’extension qui touchent les entreprises mais aussi la clientèle de particuliers, représentent 90 % de ses activités. D’excellentes perspectives sont d’ores et déjà envisageables à l’aune de 2019 avec la signature de plusieurs chantiers conséquents.
AUXERRE : Le cabinet d’architectes MC2 devrait aborder la future année 2019 avec le sourire. De l’avis de Mahieu CHEVILLOTTE, l’un de deux dirigeants de la structure, les carnets de commande, bien pourvus, offrent une belle visibilité à l’entreprise. Plusieurs projets, qualifiés d’importants par l’entrepreneur, se profilent à l’horizon.
Pêle-mêle, Mathieu CHEVILLOTTE cite les rénovations de différentes structures professionnelles en Puisaye. Mais aussi, l’agencement d’un gîte ouvert à la restauration sur le secteur d’Ancy le Franc, la rénovation d’un cabinet comptable et l’aménagement de locaux administratifs à Auxerre.
L’un des clous de ce prévisionnel mirifique sera le projet d’extension du site industriel des Remorques LOUAULT à Saint-Fargeau. Un dossier qui devrait être traité dans le courant du premier semestre.
Du côté des particuliers, plusieurs rénovations d’appartements sur l’Auxerrois s’inscrivent également parmi les priorités.
Hors de sa zone de chalandise habituelle, le cabinet d’architectes de l’Yonne assurera l’extension d’un chalet de grand standing à Méribel, avec la construction d’une piscine intérieure. Des chantiers sont aussi prévus dans le canton de Clamecy (Nièvre).
Une antériorité vieille de 16 ans et beaucoup de communication…
Réalisant un chiffre d’affaires annuel de 650 000 euros, MC2 Architectes ne lésine pas sur les moyens en termes de communication ni de développement relationnel. Véhicule sérigraphié, présence publicitaire dans les salles obscures du complexe cinématographique local, loge au sein de l’univers sportif de l’AJ Auxerre, la société de Marie-Claire GILET-CHEVILLOTTE et de son époux privilégient tous les supports pour asseoir sa notoriété dans la durée.
« Notre présence autour de l’environnement footballistique s’explique, commente Mathieu CHEVILLOTTE, grâce au système relationnel imputable à la loge du club, nous favorisons les contacts avec les influenceurs de la région. Même si ce type d’opération représente un budget conséquent à l’année, le retour sur investissement se traduit par de belles potentialités… ».
Le cabinet aux quatre collaborateurs développe depuis peu une nouvelle ligne de produit. Celle-ci est basée sur le conseil et la faisabilité d’un projet. Grâce à la mise en place de contacts directs avec un prospect, une prestation facturée à partir de 150 euros, les professionnels de la construction et réhabilitation de concepts immobiliers prodiguent leurs conseils.
La présence, récente de l’entreprise, sur le Chablisien s’est déjà concrétisée par la réalisation de jolis chantiers auprès des viticulteurs.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Les Positives Entreprises de la CCI Yonne découvrent les subtilités techniques de l’étiquette adhésive…
novembre 25, 2018Pour leur 17ème rendez-vous exploratoire au sein du milieu industriel icaunais, les membres de la communauté des Positives Entreprises étaient conviés par l’animatrice de leur réseau, Christine JAN, de la Chambre de Commerce et d’Industrie de l’Yonne, à s’immerger parmi les arcanes fonctionnels de l’imprimerie digitale, BRAIZAT Etiquettes. Accueillis par la dirigeante de la structure, Marie AUBIN, les décideurs et acteurs du monde économique de notre territoire ont pu apprécier la modernité du site et l’esprit de conquête de l’une des leurs, à la tête de cette très belle PME…
SENS : Plus d’une trentaine de personnes, des chefs d’entreprises mais aussi des cadres supérieurs et des représentants de la sphère institutionnelle, participaient à ce qui est devenu un rituel sacré depuis maintenant près de deux ans dans l’Yonne : les visites d’entreprises concoctées par la Chambre de Commerce et d’Industrie territoriale.
Agrémentée d’un sympathique cocktail, outil fédérateur d’échanges et de réflexions bien nourris, cette animation ne cesse de faire des émules depuis ses origines parmi le microcosme des dirigeants entrepreneuriaux de l’Yonne. Il est vrai que la CCI aime privilégier ce type d’actions. Dans un esprit de service et d’information auprès des forces économiques.
Ainsi, ce dix-septième rendez-vous se concentrait autour d’un secteur d’activité ayant eu à subir moult évolutions dans son approche professionnelle au fil de ces dernières années. Celui de l’imprimerie.
Une évolution digitale nécessaire à la survie de l’entreprise…
Spécialiste de l’édition d’étiquettes adhésives de petite série, et ayant comme cœur de cible des donneurs d’ordre issus de l’industrie cosmétique, de la viticulture, mais aussi des agences de communication évènementielle, BRAIZAT Etiquettes a ouvert largement ses portes afin de plonger ce public de béotiens au monde de l’impression dans le vif du sujet.
L’entreprise aux sept salariés a consenti à de nombreux investissements (près de 350 000 euros) l’année dernière pour s’équiper du dernier cri en matière d’appareillage lui permettant de réussir sa transition digitale.
Reprise par la dynamique Marie AUBIN, une figure emblématique du monde économique dans le landerneau du Sénonais, en 2009, BRAIZAT Etiquettes (voir notre prochain article) a opéré avec brio ce virage indispensable du numérique. Une étape cruciale dans son approche évolutive qui a sauvé la société de la fermeture sine die.
Aujourd’hui, l’entreprise de Sens travaille au service des plus grands groupes industriels de France, à l’instar de L’OREAL, géant de la cosmétique, mais également auprès de marques émergentes en offrant des prestations de services innovants.
Depuis peu, l’entité accueille dans ses locaux de la rue de la Fausse Rivière à Sens la marque NOMAD ATTITUD qui est positionnée sur le développement de l’impression de cendriers de poche personnalisés.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Court-circuit sur la ligne ferroviaire Auxerre/Laroche-Migennes : le projet d’électrification déraille…
novembre 23, 2018Alors que l’antépénultième projet d’électrification de la ligne ferroviaire reliant Auxerre à Laroche-Migennes avait été validé de longue date par l’ensemble des acteurs de la classe politique régionale, la récente décision de la Région d’en abandonner son principe a abasourdi les représentants de l’Union de la Droite et du Centre de Bourgogne Franche-Comté, opposé unanimement à ce refus. Quant aux élus de l’Union pour l’Auxerrois (UPA), ils se disent profondément scandalisés par l’anéantissement de ce projet prioritaire aux conséquences importantes pour le développement économique du territoire…
AUXERRE : « C’est absolument inacceptable pour l’Auxerrois : la décision de ne pas donner suite à l’électrification de ce tronçon ferroviaire qui relie sur une vingtaine de kilomètres la capitale du département à la gare de Laroche-Migennes représente une véritable hérésie. Nous ne pouvons pas l’admettre… ».
Se sentant groggy, voire K.O. debout, trois des élus de l’Union pour l’Auxerrois (UPA), l’opposition à l’actuelle majorité de la municipalité, ne comprennent pas le rejet de ce projet, « pour le moins surprenant ».
Elisabeth BILLEBAULT, Michèle BOURHIS et Jean-Pierre BOSQUET essaient tant bien que mal d’assimiler cette décision irrévocable. Nonobstant, elle leur reste en travers de la gorge. Avec un désagréable goût d’amertume bien ancré au fond du palais.
« Ce projet structurant et indispensable pour apporter une dynamique supplémentaire au bassin économique de l’Auxerrois a été abandonné sans aucune compensation, explique Jean-Pierre BOSQUET, porte-voix de ce trio d’élus qui se sent lésé par cette décision arbitraire, alors qu’au même moment, la Communauté d’agglomération de l’Auxerrois engage 35 millions d’euros d’investissement dans la zone d’activité d’Appoigny. Paradoxe : une enveloppe de 36,2 millions d’euros était affectée à la conceptualisation de ce projet ! Comment peut-on décemment remplir cette future zone d’activité sans mettre à la disposition des investisseurs et des dirigeants d’entreprises une ligne électrifiée fluide, rapide et sans interruption à Laroche ? ».
Les trains à hydrogène : une solution encore hypothétique…
S’insurgeant contre l’absence de concertation de la part des élus de la majorité auxerroise, Jean-Pierre BOSQUET enfonce le clou. Quid du nombre d’emplois perdus pour des territoires mieux desservis ?
« Nous ne souhaitons pas avaliser cette vision qui renforce l’isolement de notre territoire au détriment de son attractivité, renchérit l’élu UPA, ce qui prime avant toute chose, c’est le bien-être des habitants et leur sécurité. Car, pas ce biais, l’automatisation de la signalisation a été également rejetée… ».
Et l’élu de préciser lors de cette conférence de presse que « le futur ouvrage construit pour supprimer le passage à niveau de Jonches n’est pas prévu avec une hauteur suffisante pour implanter des caténaires… ».
Quant à la perspective de voir circuler un jour des TER à hydrogène (la solution de remplacement préconisée par la Région-voir notre article), elle ne semble pas emballer les élus de l’UPA, réfractaires à la pertinence immédiate de son fonctionnement.
« Tout ceci est extrêmement hypothétique, ajoute Michèle BOURHIS, certes, ces trains sont déjà expérimentés en Allemagne. Mais, personne n’imagine qu’ils puissent être réellement opérationnels en France avant une douzaine d’années. Cela devant induire un coût d’installation très élevé… ».
Pourtant, la Région Bourgogne Franche-Comté a consenti de budgétiser une aide d’1,33 million d’euros à la création d’une station de stockage à hydrogène afin d’alimenter le réseau de bus de l’Auxerrois.
« On n’a rien contre l’hydrogène qui représente peut-être l’avenir des transports ferroviaires, concède Jean-Pierre BOSQUET, mais en l’état actuel des choses, nous ne disposons pas d’éléments suffisants pour en appréhender la parfaite maîtrise à tous les niveaux. Selon les estimations de spécialistes, plus de 50 millions d’euros devraient être nécessaires pour équiper en rames cette seule ligne entre Auxerre et Laroche-Migennes. Cela a horizon 2022/2025… ».
Et se faisant l’avocat du diable, l’élu de rajouter avec une pointe d’ironie dans la voix : « et en admettant que cela fonctionne correctement et après homologation de la part du réseau Sécurité SNCF ! ».
Quant à l’accueil de cette typologie de trains en gare de Paris Bercy, il coulera beaucoup d’eau sous les ponts avant que l’infrastructure de la capitale puisse être équipée convenablement.
Un projet désapprouvé par les sages du CESER…
Les élus de l’UPA ne sont d’ailleurs pas les seuls à émettre des réserves sur la pertinence de ce dossier. Le CESER de Bourgogne Franche-Comté a fait état de son avis au terme d’une séance de travail où la vénérable institution n’approuve pas l’expérimentation de l’hydrogène sur cette ligne (Auxerre/Laroche-Migennes) en raison des délais de mise en œuvre. Quant à la FNAUT, elle rappelle que le transport ferroviaire demeure essentiel à la mobilité des cadres et dirigeants d’entreprises depuis Paris pour optimiser l’essor de ce territoire.
« Ce qui est réellement inquiétant derrière cette décision, ajoute Elisabeth BILLEBAULT, c’est que les usagers se trouvent en position d’otages. Les déplacements depuis Auxerre par le ferroviaire sont complexes par manque de fluidité. Une ligne directe, bénéficiant de l’électrification afin d’être raccordée au réseau classique, éviterait toute interruption du voyage, davantage de sécurité et de confort, en occultant les problématiques de correspondance… ».
L’abandon de ce projet d’électrification apparaît comme un coup dur porté au développement économique.
« Il est inimaginable qu’en 2018 les Auxerrois ne soient pas encore reliés de manière directe à Paris, martèle Jean-Pierre BOSQUET, les Auxerrois attendaient la concrétisation de ce projet depuis plus de dix ans. C’est une véritable déception ».
Du point de vue écologique, le Diesel bi-mode semble s’installer pour longtemps sur cette ligne d’une autre époque qui comporte de nombreux arrêts subalternes. Poussant derechef les voyageurs à choisir leur automobile pour se rendre dans la capitale. Un comble !
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99
Le 2ème « Village Bleu » de l’Yonne sort de terre à Monéteau : il favorisera l’accueil des seniors…
novembre 22, 2018Gérée pour sa partie fonctionnelle par la Mutualité Française Bourguignonne mais construite sous la houlette du service développement et rénovation urbaine de l’Office Auxerrois de l’Habitat, la future résidence Jules LEBOEUF devrait accueillir ses premiers habitants d’ici vingt-trois mois. Estampillé « Village Bleu », le concept résidentiel sera le deuxième de la sorte à être érigé dans le département de l’Yonne après celui de Quarré-les-Tombes. L’ensemble immobilier s’inscrit dans le cadre du plan de cohésion sociale. Il comprendra in fine vingt logements et six lots en accession implantés sur la commune de Monéteau.
MONETEAU : Quelque peu ému lors de sa prise de parole, Robert BIDAUT, maire de la commune bénéficiaire de ce nouveau projet, n’a pas dissimulé sa fierté devant le devoir accompli. Imaginé il y a presque une décennie, le projet qui trottait à l’époque dans sa tête, et chez certains de ses conseillers municipaux, se présente enfin de manière concrète face à lui.
Certes, le démarrage du chantier ne date que du mois de mai. Avec les travaux de terrassement et d’assainissement d’usage qui ont déjà été effectués. Nonobstant, l’esquisse matérielle de la future salle commune qui se positionnera à terme au centre du projet prend déjà forme. D’où le respect de la sacro-sainte cérémonie protocolaire, celle de la pose de la première pierre, qui officialise réellement la teneur participative du concept.
Ainsi, tous les acteurs clés, partenaires institutionnels et financiers de l’opération immobilière, se donnaient rendez-vous dans le quartier de la rue des Prés Hauts, afin d’y vivre ces instants solennels.
Favoriser la cohésion sociale intergénérationnelle…
En sa qualité de président, Michel MARTIN représentait la Mutualité Française de Bourgogne. Il ne tarissait pas d’éloges sur ce concept des « Villages Bleus » qui se répandent petit à petit à travers la contrée.
« Non seulement, ce type de résidences destiné à l’accueil de seniors favorise la création d’emplois locaux, ceux des services à apporter à ces personnes, devait-il expliquer, mais en outre, le positionnement du concept au cœur d’une localité renforce la cohésion sociale et les liens de manière intergénérationnelle. En ce sens, « Village Bleu » représente une excellente alternative de confort et de tranquillité pour les seniors qui souhaitent rester sur leur lieu de vie ».
Vivre chez soi parmi un ensemble d’habitations regroupé comme un micro-village au cœur d’une bourgade séduit de plus en plus les personnes âgées. D’où le succès rencontré par ces « Villages Bleus » dont le premier modèle vit le jour en 2011 à Châtillon sur Seine (Côte d’Or).
Président de l’Office Auxerrois de l’Habitat (OAH), Jacques HOJLO ne pouvait discourir autrement. Saluant l’initiative en rappelant que ce projet s’adaptait pleinement aux besoins du territoire, c’est-à-dire celui de sécuriser et maintenir les personnes âgées dans un environnement profitable à leur épanouissement.
Concrètement, la résidence Jules LEBOEUF, érigée selon les principes de la RT 2012 (haute performance énergétique), développera une vie collective autour d’une place centrale (elle accueillera la salle commune inhérente aux échanges et activités de loisirs) et la répartition d’une vingtaine de petites maisons. Des zones de stationnement, sises à proximité, garantiront la parfaite autonomie et indépendance des résidents. Précisons que le projet bénéficiera de l’apport de panneaux photovoltaïques. Ceux-ci seront installés sur la toiture de la salle commune.
Quant à l’enveloppe financière, elle s’éclatera de la manière suivante : 2,4 millions d’euros à la charge de la Caisse des Dépôts, l’Office Auxerrois de l’Habitat pour une valeur de 302 000 euros, la commune de Monéteau (230 000 euros), la Communauté de l’Auxerrois (26 000 euros) et l’Etat, avec un subside de 35 200 euros. Le travail d’architecture de ce projet est mené par l’Atelier JAHEL, basé à Ivry-sur-Seine.
Warning: count(): Parameter must be an array or an object that implements Countable in /homepages/25/d688666115/htdocs/presse-evasion-2017-07/templates/ts_news247/html/com_k2/templates/default/tag.php on line 99