Auxerre bientôt au cercle des « Villes impériales » ? : c’est une candidature parfaitement légitime pour Julien JOUVET
mars 24, 2025Conseiller municipal délégué à la Ville d’Auxerre, Julien JOUVET a une passion sans borne pour l’Histoire et la période napoléonienne, surtout celle se rapportant au neveu de l’Empereur, Napoléon III. A la manœuvre pour le compte de la Ville d’Auxerre sur le dossier de candidature de la capitale de l’Yonne à la labellisation des « Villes impériales », il nous a accordé une interview lors de ce week-end de reconstitution de la rencontre historique entre Napoléon 1er et le maréchal NEY, il y a 210 ans de cela sur les rives de l’Yonne…
INTERVIEW : L’on a plus l’habitude de commémorer un bicentenaire, voire les 250 ans d’un évènement, pourquoi ce 210ème anniversaire ?
Julien JOUVET, conseiller municipal délégué : « Déjà parce que c’est une date relativement ronde et que je n’étais pas là au deux centième ! (Rires) La ville, depuis quatre ans, est déjà dans un processus de valorisation du patrimoine napoléonien, avec « Auxerre Impériale » et il y a un an, l’on a réfléchi, sachant que les autres villes étape du vol de l’Aigle s’inscrivaient aussi dans cette démarche pour ce type de reconstitution. En parfaite cohésion avec des villes comme Golfe Juan – elle fait partie en fait de Vallauris - ou Sisteron… »
Quelle place occupe Napoléon dans votre Panthéon personnel ?
« Je suis surtout un très grand admirateur de son neveu, Napoléon III, sur lequel portait mon mémoire de maîtrise… Mais quel homme, autre que Napoléon, aura autant changé la France, l’Europe et le monde en quinze ans ? De la prise de pouvoir par Bonaparte au jour où il le quitte, il a imposé pas moins de 240 réformes majeures, modifiant l’Europe et l’équilibre des puissances… »
Où en est le dossier de candidature d’Auxerre au cercle des « Villes impériales » ?
« Nous sommes pour l’instant « Ville partenaire », mais Carole CRESSON, première adjointe a remis officiellement hier le dossier dans les mains de l’historien David CHANTERANNE, pour qu’il soit porté auprès de l’Assemblée générale de la marque « Villes impériales »… ».
Un premier bilan à l’issue de ces trois jours ?
« Je suis un partisan de l’Histoire vivante et nous avons souhaité faire de l’évènement une fête populaire… On a eu de très bons retours, à la fois du public, des reconstitueurs, ravis de leur accueil à Auxerre et enchantés de découvrir la ville, mais aussi de la part des historiens eux-mêmes, que ce soit Jean TULARD, Thierry LENTZ ou David CHANTERANNE, qui auraient pourtant pu être blasés, habitués qu’ils sont à ce type d’évènement… ».
A quand le prochain ?
« On en discute, tout dépend des résultats des élections de 2026 ! Même si des personnes de l’opposition m’ont confié que c’était un bon dispositif et qu’ils pensaient le pérenniser… Si l’on est labellisé « Ville impériale », encore faut-il faire vivre ce label en multipliant ce type d’évènements. Une candidature d’ailleurs parfaitement légitime, au regard de DAVOUT et COIGNET… ».
Propos recueillis par Dominique BERNERD
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Un drone retransmet des images du chantier : la section départementale de la LISA passe enfin du mythe à la réalité…
mars 22, 2025« La plupart des acteurs présents dans la salle connaissent aussi bien le dossier que moi ! ». C’est par cette formule teintée d’humour que le vice-président du Conseil départemental en charge de la gestion des routes et des infrastructures, Christophe BONNEFOND, a ouvert la visite de chantier très mobilisatrice du côté des élus de la section propre au Département de la LISA, la fameuse Liaison Sud d’Auxerre. Une découverte à l’aide d’images relayées par un drone du SDIS évoluant dans les conditions du direct, accueillie sur une des aires de chantier, sise au rond-point de Villefargeau…
VILLEFARGEAU : Elles sont assez remarquables les images envoyées par le petit drone piloté par un sapeur-pompier du SDIS, s’étant prêté au jeu avec bonheur à cette retransmission assurée en direct sur le chantier de la LISA. Se dirigeant au-dessus de la portion de 3,5 kilomètres de travaux déjà effectués entre le rond-point de Villefargeau et la commune de Vallan – de déblais et de remblais -, l’engin progresse lentement sous un beau soleil et sans être trop perturbé par le vent, permettant ainsi aux regards curieux et scrutateurs des élus, nombreux à être présents dans le bâtiment faisant office de lieu d’accueil de cette conférence spécifique un magnifique panorama de l’ensemble.
Sur le terrain, on y voit des engins de travaux publics faisant leur œuvre, s’activant tout le long de ce ruban fait encore de terre et d’argile, là où sera opérationnelle dès 2028 la future Liaison Sud d’Auxerre, facilitant le contournement de la capitale de l’Yonne par l’Ouest et le Sud de la ville. Un projet version « serpent de mer » dont le sérail politique et institutionnel parle depuis près d’un quart de siècle…Une réalisation devenue concrète enfin, même si le chantier n’en est qu’à ses balbutiements.
Pour l’heure, les élus et les services techniques de l’Agglomération du Sénonais ou du Conseil départemental ne se concentrent que sur le tronçon qui commence à prendre forme sous nos yeux, celui qui est placé sous l’égide décisionnel du Département.
Pas un projet de route mais un projet infrastructurel
C’est pourquoi il revenait au vice-président du vénérable organisme, Christophe BONNEFOND, élu en charge des routes et des infrastructures – il profitera même de son long temps de parole de près de vingt minutes pour faire un petit coup de pub à sa commune de prédilection, Venoy, dont il est l’édile ! – d’ouvrir la série de discours rendant officielle cette visite, particulièrement intéressante pour constater à date l’état des lieux de ce chantier sur lequel on retrouve l’une des plus belles sociétés de travaux publics de la région BFC, l’entreprise Roger Martin, chère à son dirigeant, Vincent MARTIN, le président régional de la FRTP (Fédération régionale des Travaux Publics de Bourgogne Franche-Comté).
Dans un premier temps, l’orateur prit soin de repositionner le dossier de cette LISA dans son contexte global, en remontant à la genèse de ce projet quasi pharaonique pour l’Yonne qui nécessitera juste pour cette double voie départementale longue de 3,5 kilomètres une enveloppe budgétaire de 33 millions d’euros. Le reliquat du projet, d’à peu près dix kilomètres au total, revenant sur le plan financier à l’Etat. Le total s’élevant à 148 millions d’euros…Sachant que le CD 89 dépensera 41,3 millions d’euros, il en ira de même à hauteur de 38,6 millions pour l’Etat, 27,6 millions pour l’Agglo, 25 millions pour la Région et 15 millions d’euros à la charge de la Ville d’Auxerre.
A ce propos, Christophe BONNEFOND fut on ne peut plus clair dans ses commentaires : « Nous ne sommes pas sur un projet de route, mais bien sur celui d’un aménagement infrastructurel du Centre-Yonne qui demain changera nos habitudes de vie… ».
Protéger les espèces animales dont les chauves-souris !
Un axe de communication capital pour éviter que les poids lourds et le flux important de véhicules ne traversent le cœur de la capitale icaunaise, passablement engorgée aux heures de pointe. « Non seulement, les habitants d’Auxerre vont pouvoir profiter de cette opportunité, insista-t-il, mais également ceux de tous les villages avoisinants… ».
Bref, un projet de route où se nimbent des désirs de renaturation, de voie verte, de protection des espèces en respectant les biotopes, mais aussi de sécurisation des voies qui traversent Auxerre avec un transit important d’automobiles et poids lourds à l’exemple de Jonches.
« C’est aussi un vrai dossier de santé publique, souligna le vice-président de l’Agglo de l’Auxerrois, Auxerre étant une ville en pente, il y a beaucoup de pollution à cause des véhicules qui redémarrent dans les cotes… ».
La numérotation de cette future double voie serait peut-être le chiffe « 1965 », d’après l’élu. Qui énuméra ensuite chacune des étapes foncières menant à ce projet, sur la rive gauche de l’Yonne avec les contacts avec les exploitants agricoles qui occupaient jusque-là ces parcelles. Mais, sur la rive droite de l’Yonne, l’Agglo a acheté les terrains nécessaires à ce chantier. Il aura fallu supprimer des chemins, voire les aménager afin de laisser des accès aux agriculteurs, des travaux menés par la Communauté de l’Auxerrois.
Cartes à l’appui, Christophe BONNEFOND montrera au public les différents ajustements qui seront à réaliser d’ici l’été.
« Il y a aussi un travail colossal, c’est l’aménagement paysager, explique l’élu de Venoy, il a fallu changer le sens des haies pour éviter que les populations de chauves-souris ne viennent dans le futur entrer en collision avec les poids lourds… ».
Un travail d’implantation et de friches, très important qui est loin d’être terminé. Les haies seront protégées, par ailleurs, afin de respecter les espèces animales (batraciens, chauves-souris, loutres…).
Des travaux connexes ont également été réalisés avec le concours d’ENEDIS, GRDF et SUEZ au niveau des conduites traditionnelles. Quant aux travaux à la charge de l’Etat, ils devraient démarrer dans le courant 2025.
« Je n’oublie pas de remercier Jean CASTEX, alors Premier ministre, qui en déplacement dans l’Yonne, nous a donné un sacré coup de pouce de 7 millions à la réalisation de ce chantier… ».
Les ouvrages d’art dont l’un mesurera 220 mètres de long (trois fois l’ouvrage de Pont-sur-Yonne cher à Grégory DORTE, président du Conseil départemental) débuteront à partir de cet été.
Quant à ce tronçon imputable au Conseil départemental, les automobilistes auront la possibilité de le fréquenter si tout va bien dès 2026. Encore un peu de patience donc !
En attendant, les élus ont dévoilé avec le sourire et sous un soleil radieux l’un des trois panneaux signalétiques officiels qui informera de la réalité de ce chantier le public. Un contournement sud d’Auxerre qui n’est donc plus une arlésienne, désormais !
Thierry BRET
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Le Grand Sénonais devient un territoire plus vert après l’inauguration d’une station multi-énergies
mars 17, 2025Inaugurée dans la zone des Vauguillettes, la nouvelle station multi-énergies portée par les Moulins DUMEE mise sur le GNV, le bio-GNV et bientôt l’hydrogène. Une avancée clé pour la transition écologique du Sénonais…
SENS: Officiellement présentée en mai 2024 lors de la traditionnelle pose de la première pierre, la nouvelle station multi-énergies de la zone des Vauguillettes a fait sensation le jour de son inauguration avec la démonstration d’un ravitaillement d’un des quatre camions au gaz des Moulins DUMEE. A l’initiative du projet, le PDG de l’entreprise sénonaise Hervé de ROMEMONT continue dans une voie écoresponsable. Il mise aujourd’hui sur une future infrastructure de distribution d’hydrogène au sein de cette station dite « évolutive ».
Cette station d’énergies GNV et bio-GNV s’inscrit dans une logique de transition écologique menée parallèlement par le territoire. « Positionnée au cœur de la zone d’activité et à la proximité directe des axes autoroutiers et de la rocade de Sens, cette station sera le cœur de cette nouvelle économie qui prendra vie en Sénonais » assure également Marc BOTIN, président de la Communauté d’Agglomération du Grand Sénonais.
De plus, il se pourrait que les véhicules au biogaz détrônent un jour les véhicules électriques. Il est vrai que ces derniers affichent un taux d’émission directe de CO2 à 0 % par kilomètre, contre 20 à 50 g CO₂ par kilomètre pour le biogaz. Toutefois, ils pourraient avoir un impact environnemental bien plus élevé en termes d’émissions indirectes. La batterie, notamment, fait aujourd’hui l’objet de controverses concernant sa fabrication qui nécessite l’extraction de lithium, de cobalt, de nickel et son recyclage, pour le moment sans solution.
Floriane BOIVIN
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L’Etat en soutien de la ruralité : le sous-préfet Sébastien HENNON satisfait de la nouvelle crèche du Tonnerrois
mars 07, 2025Il était ravi de se trouver là, par cette belle journée ensoleillée, le sous-préfet de l’Yonne, Sébastien HENNON. C’est lui qui devait en sa qualité de représentant de l’Etat clôturer l’exercice protocolaire de la séance inaugurale de la nouvelle crèche intercommunale du Tonnerrois, accueillie dans la ville phare de ce secteur géographique. Une infrastructure agrandie et rénovée après plusieurs mois de travaux pour le plus grand plaisir des professionnels qui y exercent leur métier et des parents qui y posent tous les matins leurs bambins…
TONNERRE : Il s’approche d’un pas alerte vers le pupitre, afin de prononcer l’ultime discours de cette phase inaugurale, mettant sous le feu des projecteurs médiatiques, la nouvelle configuration de la crèche intercommunale du Tonnerrois, baptisée « L’Ilot aux Bambins ».
Le représentant de l’Etat, le sous-préfet de l’arrondissement d’Avallon, Sébastien HENNON, a insisté à maintes reprises lors de sa prise de parole sur l’importance pour les territoires ruraux de la politique d’accueil de la petite enfance. Un précieux auxiliaire pour attirer de nouvelles familles, ayant des enfants en bas âge.
Devant un parterre d’invités plutôt nombreux, le jeune sous-préfet de l’Yonne méridionale s’est félicité de l’aménagement réussi de ce complexe, garant de la qualité de l’accueil et de la sécurité des jeunes enfants.
Puis, se tournant vers Régis LHOMME, président de l’intercommunalité Le Tonnerrois en Bourgogne, Sébastien HENNON salua l’initiative prise par la communauté de communes.
« Elle a su parfaitement intégrer ces critères, expliqua-t-il, en se saisissant de ce projet de territoire… ».
Une extension et une rénovation qui sont le résultat d’un investissement porté par l’intercommunalité. D’autres acteurs sont venus se greffer à la mise en place de ce dossier : la Caisse d’Allocations Familiales (CAF), la MSA (Mutualité Sociale Agricole) et l’Etat.
« Des soutiens qui ont été décisifs pour que votre collectivité puisse se doter à la fois d’équipements plus grands mais aussi plus adaptés et plus modernes, s’inscrivant dans une démarche écoresponsable et environnementale… ».
Naturellement, l’Etat a choisi d’être aux côtés de l’EPCI. Un projet qui vise in fine à améliorer le quotidien et les conditions de vie des habitants du territoire.
Sébastien HENNON n’oublia de remercier le travail des élus locaux et des services qui ont travaillé sur ce projet de réhabilitation du site, une crèche qui s’est donnée de l’air frais, façon cure de jouvence, à l’aide des entreprises du cru.
Une infrastructure qui en bout de course fera désormais le bonheur des plus petits et de leurs parents, ainsi que des professionnels de la petite enfance du Tonnerrois, passant de 40 à 52 places. Le sous-préfet à la ruralité rappela que l’Etat reste et restera aux côtés des communes rurales pour que vivre et s’épanouir demeurent une réalité dans l’Yonne. Une conclusion longuement applaudie par l’assistance avant que celle-ci ne visite avec un regard curieux et les chaussons de protection aux pieds le site de belle facture ayant nécessité 1,3 million euros d’investissement…
Thierry BRET
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Il dévoile les projets communautaires prévus en 2025 : Mahfoud AOMAR n’a qu’un seul credo, faire avancer l’Aillantais
mars 04, 2025Son credo est simple. « Cessons de nous apitoyer sur notre sort et allons de l’avant ! ». Une maxime basique, certes, un peu à la méthode Coué mais tellement évidente pour susciter le positif des choses et créer ainsi de l’attractivité sur le territoire. A la tête de la Communauté de communes de l’Aillantais, le président départemental de l’AMF 89 (Association des Maires de France) est déterminé à conserver ce cap. Malgré les aléas des crises successives que nous traversons. D’ailleurs, la liste des chantiers et projets à venir en 2025 le conforte dans cette direction…
MONTHOLON : Dans les années 70, ce slogan fleurissait partout dans les spots publicitaires. Un peu comme une rhétorique dont il fallait épouser les principes vertueux. « En France, on n’a pas de pétrole, mais on a des idées ! ». Déjà, à l’époque, en 1973, la crise de l’énergie s’abattait de plein fouet sur notre économie. Sans doute que cela a dû le marquer ! Il avait seulement 13 ans, à ce moment-là, le futur président de la Communauté de communes de l’Aillantais, Mahfoud AOMAR…
Des idées, fort heureusement, le plus kabyle des élus Icaunais, il en a plein la tête ! Des préconisations au service de ses administrés, afin de leur rendre l’existence plus facile et meilleure.
Et à ce petit jeu de l’inventaire à la Prévert de ses projets, nous ne sommes pas déçus. Le maire de Valravillon déroule le programme de sa mandature. Eclectique, répondant aux attentes des habitants de cette terre occidentale de l’Yonne, soucieux de pérenniser son empreinte sur ce territoire.
Un centre de santé pour sécuriser les dix mille habitants de l’EPCI
Premier projet, l’agrandissement de la maison de santé locale qui au passage changera de définition pour devenir un centre de santé. L’édifice sera désormais agrémenté d’un centre de kinésithérapie, comprenant un bassin aquatique – une rareté dans l’Yonne. Un concept résolument attractif de l’avis de notre interlocuteur. Un double cabinet de dentiste y sera greffé. Répondant ainsi à une attente, depuis longtemps.
« Le centre de santé représentera l’opportunité pour la Communauté de communes de pouvoir salarier les médecins, explique l’élu de l’Yonne, on a commencé le travail de réflexion avec l’Agence Régionale de Santé (ARS) et la CPAM, la Caisse Primaire d’Assurance Maladie. C’est la solution pour contrer la désertification médicale en zone rurale… ».
Il y a six mois, l’institution a embauché une secrétaire médicale qui sera à la disposition des futurs médecins salariés pour la gestion des rendez-vous, c’est une innovation. Ce centre de santé dans cette configuration devrait être opérationnel au second semestre 2025. Son coût est évalué à 1,6 million d’euros.
« La santé, c’est la préoccupation principale de nos compatriotes aujourd’hui, estime Mahfoud AOMAR, on sait que nous sommes partis sur des dépenses plus importantes pour réaliser ce projet au niveau du fonctionnement mais c’est un choix politique que j’assume. C’est une obligation pour les collectivités car l’Etat n’a pas pris les choses en main comme il le fallait…. ».
Un projet devant alourdir le déficit de l’EPCI de 80 000 euros par an. Toutefois, l’orateur se veut rassurant pour les contribuables : « on n’augmentera pas les impôts mais cela nous obliger à serrer les boulons ! ».
Toutefois, tous les administrés consultés sont favorables à ce besoin de présence sanitaire.
« Les Français ne sont pas systématiquement contre de payer, ils veulent simplement savoir à quoi cela sert ! ».
Et un, et deux, et trois, et quatre projets !
Le second projet se rapporte à la construction de la piscine. Non couverte, l’infrastructure est qualifiée par Mahfoud AOMAR de « piscine de campagne ». Un projet qui coûtera néanmoins 2,2 millions d’euros hors taxe. Après la prise de compétence de la part de l’EPCI en 2024, l’édifice dont les travaux ont débuté il y a peu sera livré avant la fin de l’année. Son ouverture est prévue en 2026. Chauffée, la piscine sera agrémentée juste à côté d’une salle de sport de 140 mètres carrés, ouverte toute l’année et prise en charge par une association dédiée. Deux projets qui permettront au cœur d’Aillant de bénéficier de ce complexe sportif. Une structure administrée par une association créée spécifiquement…
Parallèlement, une recyclerie et un tiers-lieu verront le jour. Depuis deux saisons, des associations réfléchissent à ce concept en effectuant des « donneries ».
« Ce projet sera avant-gardiste, explique le président, on veut essayer de donner une nouvelle chance à des produits tout en créant du lien social. On devrait y consacrer deux millions d’euros en investissement… ».
L’agrandissement des locaux de la CCA se poursuit pendant ce temps.
« On fait les choses à une dimension qui nous convient mais on anticipe sur l’avenir, souligne l’orateur, on vient de prendre la compétence assainissement depuis le 01er janvier 2025 parce que l’on veut rester autonome sur ce sujet. On souhaite que les coûts soient le moins élevé possible… ».
Une manière de mieux gérer l’aspect exigu qui existait jusque-là avec les autres compétences détenues par la collectivité. Un étage vient de se rajouter sur le bâtiment pour une enveloppe de 600 000 euros.
Ne plus se lamenter et avancer !
Au total, l’EPCI va investir un montant global d’une dizaine de millions d’euros pour une petite collectivité de plus de dix mille habitants. Pas mal !
Quant à la caserne des pompiers, la collectivité a injecté 200 000 euros dans ce projet de modernisation de l’infrastructure. Une cinquantaine de soldats du feu profiteront de ce nouveau centre en cours de réalisation, l’actuel étant de plus en plus vétuste.
Cette politique a été définie il y a cinq ans. « On a accompli la mission fixée durant le mandat, insiste l’élu, il faut savoir que l’on prend en charge les cotisations SDIS des communes. Ce qui permet de laisser des liquidités à ces dernières pour faire leurs projets. On participe aussi à un fonds de concours sur les projets communaux tous les ans. Par exemple, l’EPCI prend à sa charge tout le volet de la petite enfance... ».
Le président tient à l’existence d’une communauté de communes où la parole circule librement. Dans le domaine de l’assainissement, il a été constitué un conseil syndical avec des conseillers communautaires, il a été ajouté des conseillers municipaux de chaque localité et un représentant des usagers afin de faciliter les prises de décision.
Une autre forme de politique participative, ouverte mais bien maîtrisée autour d’un axe de réflexion… De l’efficacité, en fait.
« En France, on souffre beaucoup trop du nombre de réunions avant de décider, commente un brin irrité Mahfoud AOMAR, il serait utile de calculer ce que coûte lesdites réunions et le temps perdu ! Je souhaite que chaque réunion vécue aboutisse à une vraie prise de décision ! ».
Dire que la plupart des réunions ne servent à rien ? Il n’y a qu’un pas dans l’esprit de l’élu qui ne pratique pas la langue de bois ! Quant aux lamentations coutumières, le président de l’AMF 89 n’en peut plus.
« Arrêtons de pleurer et de nous lamenter ! Arrêtons de dire que l’Yonne n’est pas attractive ! On ne va pas vers les gens qui pleurent. Certes, on peut écouter les gens qui pleurent, on peut les plaindre mais on n’avance pas de cette façon-là… ».
Une méthode idyllique pour faire bouger les choses ? Pourquoi pas ! En tout cas, comme le stipule son président, la Communauté de communes de l’Aillantais et ses seize collaborateurs poussent l’ensemble des localités à aller de l’avant. Sans se plaindre et en gardant la tête froide ! Un modèle à dupliquer ailleurs, pour parer en premier lieu à toutes les dérives administratives qui existent et freinent les bonnes volontés…
Thierry BRET
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