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La Région et l'EPCI du Grand-Sénonais volent au secours des TPE à l’aide d’un plan de relance collectif
septembre 29, 2020Les 112 EPCI de Bourgogne Franche-Comté sont concernés par la signature de cette convention qui se veut une initiative unique en France sous cette configuration méthodique. Celle du Grand-Sénonais a choisi d’apposer son paraphe sur ce pacte destiné à soutenir et à accompagner les acteurs économiques issus des très petites entreprises. Soit 60 % du tissu professionnel de notre territoire…
SENS : A l’amorce de cet automne, les structures institutionnelles se préparaient à vivre avec impatience le rebond économique, tant attendu. La logique, en somme, après de longues périodes de doutes, inhérentes à deux mois de confinement total. Toutefois, c’était mal connaître les soubresauts pernicieux de cette épidémie pour le moins insolite et imprévisible qui ne cesse de jouer au yo-yo avec les humains.
L’Hexagone vit de nouveau avec les affres de l’urgence. Son gouvernement tente de parer au plus pressé pour soutenir et accompagner les professionnels issus des très petites entreprises (TPE).
Exaspérés par le contexte, ces derniers éprouvent le plus grand mal à retrouver un second souffle, salvateur et vital. Tant au niveau de leur trésorerie que pour leur carnet de commandes qui s’amenuise comme peau de chagrin dans certaines filières.
Des aides financières pertinentes et efficaces…
Aussi, fort de ce postulat, la Région Bourgogne Franche-Comté multiplie depuis plusieurs semaines la signature de conventions de partenariat avec les EPCI.
A l’instar de la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais, soixante-douzième entité communautaire sur les cent-douze répertoriées dans notre contrée, à apposer sa précieuse griffe au bas des documents officiels.
De quoi se compose exactement ce pacte unique entre la Région et ces intercommunalités qui possèdent tout comme la référence exécutive régionale les compétences économiques ? D’aides financières qui se veulent pertinentes, accessibles, simples et efficaces !
Aussi, accueillie par la présidente de l’Agglomération du Grand-Sénonais et édile de Sens, Marie-Louise FORT, dans la salle du conseil de l’hôtel de ville, la présidente de la Région, au lendemain d’une conférence des régions vécue à Matignon avec le Premier ministre, eut tout le loisir d’expliciter face à un parterre représentatif de décideurs économiques dans les moindres détails les mesures de ce dispositif novateur.
Des aides en direction des artisans et commerçants, de celles et ceux qui forment l’ossature prégnante de cette économie dite de proximité qui souffre aujourd’hui en silence. Loin des projecteurs des médias. Pourtant, insistera lourdement l’élue régionale, « ces TPE représentent 60 % des entreprises de notre territoire ».
Une richesse professionnelle que l’on ne peut exclure des plans de relance qui s’esquissent à répétition depuis plusieurs semaines…
Deux outils sur lesquels les TPE peuvent s’appuyer…
Marie-Guite DUFAY n’est donc pas venue les mains vides à la rencontre des EPCI signataires de ce pacte conçu sous le sceau de la confiance. Qualifié d’unique en France sous cette configuration par l’élu régional en charge de l’économie, Jean-Claude LAGRANGE, ce dispositif décline deux possibilités d’intervention dont peuvent bénéficier les entrepreneurs dans le besoin : un fonds d’avance remboursable sur sept ans destiné au renforcement de la trésorerie et surtout les aides consenties d’ordinaire par la Région (Fonds régional des Territoires) qui peuvent être gérées directement par les EPCI elles-mêmes dans le cadre de la loi grâce à une délégation spécifique.
Une approche innovante pour se montrer plus réactif et plus agile que d’habitude puisque les EPCI, en contact direct avec le terrain, sont à même de mieux identifier et cerner les attentes des entreprises exerçant sur leur zone géographique.
Ce qui aurait été impensable il y a un an encore du fait du millefeuille administratif de la sphère institutionnelle a donc volé en éclat pour faire éclore un partenariat unique qui s’appuie sur son opérationnalité.
« La crise nous a précipités dans les bras l’un et de l’autre, commente avec un zeste d’humour la présidente de la Région, et c’est tant mieux ! Il nous faut jouer collectif et groupé entre le pouvoir régional et les 112 EPCI qui à terme seront tous signataires de ce pacte constructif… ».
Prôner la carte de l’investissement, nerf de la guerre pour les entreprises…
Cela suffira-t-il pour autant pour que la machine économique retrouve le chemin de la prospérité ?
Marie-Guite DUFAY a sa petite idée sur la question : « Il faut inventer de nouvelles façons de s’adresser aux consommateurs et ne pas hésiter à abattre la carte de l’investissement en moyens numériques, en équipements, en méthodes de communication, pour y parvenir… ».
La force de frappe de ces conventions réside aussi, au-delà des moyens financiers mis en œuvre par la Région (six euros par habitant dont quatre abondent les aides directes du fonds régional et deux intègrent le fonds d’avance remboursable), dans les partenariats avec la Banque des Territoires ou les chambres consulaires.
Chambres de Métiers et de l’Artisanat, de Commerce et d’Industrie et d’Agriculture sont partie prenantes dans cet applicatif qui devrait très vite porter ses fruits, selon Jean-Claude LAGRANGE.
Précisons, que dans l’Yonne, INITIACTIVE 89 assurera la coordination de ce dispositif.
Dès le 04 juillet, la Communauté d’Agglomération du Grand-Sénonais avait opté favorablement pour ce projet via un scrutin qui validait l’abondement de deux euros par habitant pour alimenter le dispositif. Mettant ainsi en orbite le premier étage de cette fusée qui devrait faire mouche en atteignant sa cible : les responsables des très petites entreprises…
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Nouvel élan pour EELV : inscrire durablement l’écologie politique dans l’Auxerrois…
septembre 29, 2020Tenue le 17 septembre, l’assemblée générale du groupe local d’Europe Ecologie Les Verts (EELV) a validé le contenu de sa charte de fonctionnement. Celle-ci a été approuvée de manière consensuelle entre ses divers représentants. Une équipe de coordination a également été désignée par vote. Son objectif est d’inscrire durablement l’écologie politique dans le paysage territorial…
AUXERRE : Ils se nomment Laurane BEGUINE, Elodie BERTIN, Florence LOURY, Laure TIMON, Valentin ANDRY, Yves LE GOFF, Gérald NEGRI et Andy WALKDEN. Huit noms à retenir dans nos mémoires et qui représentent l’équipe de coordination du groupe local d’Europe Ecologie Les Verts dans l’Auxerrois.
Nommés à la suite d’un scrutin interne, survenu le jour de l’assemblée générale le 17 septembre, ils ont la responsabilité d’ancrer durablement l’écologie politique dans le bassin de l’Auxerrois.
Un ancrage qui passe nécessairement par une recrudescence de la communication, en étroite osmose avec l’ensemble des écologistes du territoire.
Dès lors, et après avoir été adoubé par cinquante suffrages positifs sur les 59 inscrits, le nouveau staff d’EELV sur le secteur d’Auxerre, s’est mis au travail. En toile de fond, et bien présentes à l’esprit, les futures échéances électorales aux enjeux capitaux pour la formation verte : à savoir les cantonales et les régionales qui se dérouleront au printemps 2021.
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Les consommateurs vont craquer pour lui : PYNEAU PRUNUTZ et FAYYAR imaginent un biscuit apéritif original
septembre 28, 2020L’acte de naissance, entérinant la nouvelle collaboration entre les deux entreprises, sera célébré de manière officielle ce jeudi 01er octobre, à partir de 18 heures. Ce sera l’horaire idéal pour satisfaire sa gourmandise et goûter le fruit savoureux de ce partenariat qui confère à l’insolite : une nouvelle gamme de crackers conçus à partir de la farine de drêches. Un résidu de malt recyclé par la micro-brasserie de Saint-Bris-le-Vineux…
AUXERRE : Les épicuriens ont sans doute déjà biffé depuis longtemps la date de ce rendez-vous gourmand sur leur agenda. Le lancement d’un nouveau produit mérite en effet toute leur attention. D’autant que ce dernier possède des vertus savoureuses à consommer lors des retrouvailles apéritives, celles qui nous font cruellement défaut en cette période de crise sanitaire.
Un nouveau cracker, c’est plutôt sympa à découvrir. Sans modération aucune, surtout ceux qui sont concoctés par la structure ayant ressuscité la mythique gougère de tradition bourguignonne en en explorant de succulentes facettes. J’ai nommé : PYNEAU PRUNUTZ !
Drôle de patronyme, en vérité, pour une entreprise qui fleure bon le terroir. Une entité qui réalise des choses si appétissantes dont on se délecte sans fin et sans retenue. Mais, c’est un nom qui aujourd’hui fait référence dans le landerneau icaunais.
Une nouvelle recette proposée à la vente dès cette semaine…
Alors, l’union des savoir-faire entre la micro-brasserie de Saint-Bris-le-Vineux, FAYYAR, et PYNEAU PRUNUTZ ne pouvait créer qu’un produit d’exception. Ces fameux crackers qui se dévoileront au palais des convives invités à leur faire honneur le 01er octobre au soir. Des crackers fabriqués à base de drêches, le résidu de malt obtenu par les brasseurs.
L’idée de cette association s’est faite tout naturellement entre les dirigeants de ces deux structures. C’était aussi une excellente opportunité pour Simon BERHAUT et Romain SORIN de réduire leurs déchets de malt en les recyclant sous la forme de délicieux gâteaux apéritifs !
Après quelques tests fructueux, Aymeric LUCZKIEWICZ a imaginé la recette de crackers à base de drêches. Celle qui sera dévoilée en ce milieu de semaine avant d’être proposée à la vente.
Utilisés comme ingrédient principal en qualité de farine, les drêches servent également à la chef d’entreprise auxerroise Sophie BILLON (BILLE DE SUCRE) dans la conception de ses fameux cookies aux amandes et chocolat blanc.
Le résultat en bouche est très satisfaisant : cette farine issue des déchets de la brasserie offre un petit goût sucré très agréable qui fait la joie de celles et ceux qui adorent les pâtisseries maison.
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Le dossier du Haut-Folin était en léthargie : un réveil au quart de tour pour bénéficier des aides de la Région !
septembre 22, 2020Le projet de construction d’une tour panoramique haute d’une quarantaine de mètres au sommet du point culminant de la Bourgogne (901 mètres) est loin d’être enterré. En marge de la signature d’une convention de partenariat avec le Département de l’Yonne, le président du Parc naturel régional du Morvan Sylvain MATHIEU a réitéré son désir de voir sortir de terre cet édifice qui boosterait l’attractivité touristique…
AUXERRE: A l’époque, l’idée d’ériger une tour panoramique sur la plus haute montagne de Bourgogne avait provoqué l’ire de personnes réfractaires au projet. Soit une poignée de récalcitrants, selon les auteurs du projet, qui s’étaient formellement opposés à la démarche du Parc naturel régional du Morvan et de ses partenaires institutionnels.
Pourtant, à l’issue d’une réunion publique proposée sur ce thème en novembre 2019, près de 90 % de l’assistance avait manifesté positivement leur intérêt pour cette initiative originale.
De quoi conforter le président quadragénaire du parc Sylvain MATHIEU qui profita de la conférence de presse organisée ce mardi dans les Celliers de l’hôtel du Département pour apporter de l’eau fraîche au moulin de la connaissance informative.
Malgré l’échec de la première tentative, un projet qui devait capoter à la suite du renoncement financier du partenaire entrepreneurial allemand, la société EAK, l’idée de construire ce long parcours piétonnier de six cents mètres sur une palissade de bois placée à vingt mètres du sol trotte toujours dans la tête du vice-président de la Région en charge de la forêt et des parcs.
Lors de l’étude initiale, le budget de l’opération qui devait trouver son but ultime dans l’édification de cette tour panoramique haute d’une quarantaine de mètres s’élevait à six millions d’euros. De son sommet, sur la commune de Saint-Prix, la vue serait imprenable à cinquante kilomètres à la ronde sur les paysages du sud Morvan. Ceux de la Saône-et-Loire et de la Nièvre. D’où un vif intérêt pour attirer les touristes et les férus de nature.
La Région devrait donner sa réponse avant la fin de l’année…
« Après le retrait des anciens partenaires allemands, fallait-il capituler en baissant les bras ou rebondir en reprenant le projet à zéro ?, s’interroge Sylvain MATHIEU, nous avons opté pour la seconde solution… ».
Programmé dans le cadre du plan de relance économique initié par la Région, le projet pourrait bien cette fois-ci aller à son terme. La recherche d’investisseurs est en cours de tractation. Quant aux départements où s’étend le Parc naturel régional, au nombre de quatre, ils soutiennent le projet. Confiant, Sylvain MATHIEU espère même inscrire le dossier parmi le plan de relance national. Afin de bénéficier de mannes qui n’auraient rien de providentielles !
Le verdict de ce retour en grâce après plusieurs mois d’abandon devrait être connu d’ici la fin de l’année. Une décision qui donnerait du baume au cœur à celles et ceux qui se battent pour développer l’attractivité touristique et économique du territoire.
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Le passage en force de la 5G inquiète les scientifiques : le modernisme à nos risques et périls sanitaires ?
septembre 22, 2020Récemment, Emmanuel MACRON affirmait que « la France prendrait le tournant de la 5G », en fustigeant les réfractaires à cette technologie. Celles et ceux qui préfèrent « le modèle Amish » et qui « souhaitent retourner à la lampe à huile » ! Les Amish vivent en communauté religieuse aux Etats-Unis, en étant hostiles à toute modernité. Or, 70 élus de gauche et des écologistes demandent un moratoire sur cette nouvelle technologie. Y aurait-il des risques à aborder le virage technologique de demain ?
TRIBUNE: Le 14 septembre, devant les entreprises du numérique, le président de la République a martelé que la France serait au rendez-vous de l’innovation : la 5G. L’argument se situe dans le désir d’indépendance technologique de la France.
Disons-le tout de suite, la 5G, pour le téléphone mobile des particuliers, sera d’un intérêt négligeable. Pourquoi ? Cette cinquième génération de la technologie « réseau mobile » est conçue pour répondre à la croissance exponentielle des données et à la connectivité de la société entrepreneuriale d’aujourd’hui. Soit un réseau mobile dix fois plus rapide que la 4G ! En ce qui concerne les applications, la 5G devra favoriser l’agriculture intelligente et tous les objets connectés : ordinateurs, tablettes, téléphones, automobiles, trains…
Des progrès spectaculaires sont attendus : gains de rapidité alors qu’un film en HD est téléchargé en 1h 40 mn, bientôt 20 minutes suffiront. Plus de réactivité : avec le temps de latence réduit à 1 milliseconde. Davantage de connexion : la 5G sera capable de supporter une multitude d’objets connectés simultanément. Plus écologique : la 5G permettra à terme de réduire 90 % de la consommation d’énergie, pour ses utilisations.
Selon les déclarations du locataire de l’Elysée, la mise en place de la 5G se fera progressivement : elle commencera dès la fin de septembre 2020.
De sérieux bémols sont à relever en matière d’indépendance…
La 5G, c’est d’abord poursuivre notre dépendance avec la Chine. La présence du géant chinois, HUAWEI, reste dans la continuité de la 4G pour les opérateurs français des réseaux mobiles. 50 % des équipements viennent de l’équipementier asiatique.
Les réseaux européens sont largement ouverts à HUAWEI. Vouloir se passer de la Chine est une ambition complexe et coûteuse. Dans ce domaine, les dominations américaines et chinoises ainsi que l’intensité de la concurrence européenne entre les opérateurs, ont largement contribué à la déconfiture d’Alcatel et Siemens dans le domaine de la téléphonie mobile !
Il n’existe pas de barrières étanches entre l’écosystème des opérateurs et celui des équipementiers. Les problèmes de sécurité concernant les informations en circulation sont clairement posés. La Chine est accusée de violation des systèmes d’information, voire même d’espionnage. Oui, il temps de rouvrir la bataille sur le « cloud ».
En outre, les problèmes de santé sont posés depuis l’apparition de la 3G et de la 4G. La prolifération d'antennes a provoqué une levée de boucliers de la part de nombreux scientifiques. Plus de deux cents médecins ont d'ailleurs demandé un moratoire sur la 5G. Risques élevés de cancers, dommages génétiques et désordres neurologiques sont notamment mis en avant par ces savants depuis très longtemps. Mais, il nous faut dénoncer la « fake news » qui attribue à la 5G la naissance du coronavirus !
En France, en janvier 2020, deux associations, Priartém et Agir pour l'Environnement, ont déposé un recours devant le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction de l'ordre administratif, pour demander la suspension du processus d'attribution des fréquences de ce réseau. Le coup d'envoi a été donné le 20 décembre 2019. Les deux associations reprochent au gouvernement de se lancer dans un « projet pharaonique », et ce « dans la plus grande précipitation », « sans en mesurer les conséquences ». Elles craignent des risques sanitaires mais aussi les retombées néfastes sur l'environnement et les libertés publiques. Le Conseil d'État a refusé d'accéder à leur demande mais se prononcera sur le fond plus tard. Une décision satisfaisante pour Priartém et Agir pour l'Environnement qui dénoncent « l'absence d'évaluation sanitaire et environnementale du déploiement de la 5G ». En effet, avant toute décision, mieux vaut attendre les conclusions des scientifiques.
Quid des effets des ondes millimétriques sur la santé…
On se souvient des mises en garde des scientifiques qui au moment de la création des lignes de chemin de fer déclaraient que « la fumée des locomotives allait intoxiquer les vaches dans les prés et que le cœur humain ne pourrait pas supporter des vitesses supérieures à 35 km/h ! ». Cependant, les savants ont des outils et des savoir-faire qui doivent permettre d’identifier les risques. « La 5G augmentera l'exposition aux champs électromagnétiques de radiofréquence » ont prévenu les chercheurs. Ils évoquent notamment les ondes millimétriques. D'une portée assez courte, elles vont nécessiter le déploiement de davantage d'antennes relais.
Parmi les effets néfastes de ces ondes millimétriques sur la santé : un risque de cancer, de stress cellulaire, d'augmentation des radicaux libres nocifs, de dommage génétique et du système reproducteur, de déficits d'apprentissage et de mémoire, de troubles neurologiques. La liste est longue mais pas vraiment rassurante. Pour justifier leurs craintes, les experts s'appuient sur une étude du National Toxicology Program américain, la plus vaste jamais effectuée sur le sujet. En France, aucune analyse sérieuse n’a été publiée et nous laisse dans un flou artistique inquiétant. L’Agence de Sécurité Sanitaire déclarait en janvier 2020 qu’il est impossible de statuer sur la dangerosité des ondes incriminées et que le rapport sera sans doute publié au cours du premier trimestre 2021 !
L’attribution des fréquences n’est pas encore établie. La stratégie des opérateurs n’est pas encore claire au-delà d’une volonté affichée. La réaction des consommateurs est inconnue et surtout, l’impact sur la santé publique n’est pas mesuré. Cerise sur la gâteau : l’Etat français a déjà intégré dans son budget, les recettes des attributions de fréquences. Dans ce contexte, « virologico- économico-financier-politico-stratégique », on n’ose pas imaginer les quelconques finalités négatives d’un rapport sanitaire. De toute façon la décision, au plus haut niveau de l’Etat, est prise ! Pour reprendre la citation du président, « ça coûtera ce que ça coûtera »….Mais cette fois-ci, attention, cela pourrait peut-être se comptabiliser en vies humaines…
Jean-Paul ALLOU
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